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Empreinte optique pour bridge de 3 éléments (Cro-Co) : est ce plus précis ?

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Les empreintes optiques sont de plus en plus utilisées et ont le potentiel pour éviter les problèmes d’inexactitude inhérentes aux empreintes chimico-manuelles. Seules quelques études ont été réalisées pour vérifier l’exactitude des empreintes numérique.

Le but de cette étude était de comparer l’ajustement marginal et interne de bridges de 3 unités fabriqué à partir d’ empreintes numériques et conventionnelles.
Méthodes. Dix bridges ont été produites à partir d’empreintes numériques en utilisant le système iTero et 10 PEF ont été produites en utilisant polysiloxane de vinyle (VPS) matériau d’empreinte.
Un protocole utilisant des logiciels de CAO analysant un triple-scan ont été utilisés pour la mesure et le calcul des écarts des bridges sur 3 régions normalisées. Puis on a mesuré la divergence de mesure sur l’intrados, l’espace marginal absolu, et la zone cervicale. Le test de Mann-Whitney a été utilisé pour analyser les résultats.
Résultats. Pour Les empreintes conventionnelles et numériques, les bridges présentaient respectivement, un espace absolue marginal de 147 um et 142 μ m et au niveau de la zone cervicale, un écart de 69 μ m et 44 μ m, et une divergence au niveau de l’intrados de 117 μ m et 93 μm. Les différences étaient statistiquement significatives dans les régions cervicale et internes (P inférieur à 0,001). Conclusion, les résultats ont indiqué que la technique d’empreinte numérique est plus exacte qu’une empreinte conventionnelle et pouvait générer des bridges de 3-unités avec un ajustement sensiblement plus étroite par rapport à la technique d’empreinte au Vynil polysiloxane….>> Lire l’article complet…

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Empreinte optique pour bridge de 3 éléments (Cro-Co) : est ce plus précis ?

Validation in vitro de bridges 4 éléments réalisé à partir d’empreinte optique

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Une étude a analysé l’ajustement marginal in vitro de bridges de 4 éléments (PLF) et l’exactitude des données 3d scannées en utilisant deux approches de conception : par technique assisté par ordinateur (CAD) /(CAM) soit par numérisation directe ou indirecte.
Un modèle en titane d’un bridge de 4 éléments a été numérisé par un dispositif de numérisation intra-orale (iTero, Align Technology).
En outre 12 empreintes classiques ont été prises et les maîtres modèles de référence (moulages) ont été numérisées par un scanner de laboratoire (CS2, Straumann, Bâle, Suisse; ID, n = 12). Les armatures ont été réalisées (CARES CFAO GmbH, Straumann, Markkleeberg, Allemagne) à partir d’alliage de métaux de base (coron, Straumann, DD-C: n=12; ID-C: n=12) et de zircone (zerion, Straumann; ; DD-Z: n=12; ID-Z: n=12) à partir des mêmes ensembles de données. L’ajustement marginal des armatures résultant et la précision des ensembles de données ont été évalués.
Les armatures du groupe DD-C (alliage CoCr) ont montré un significativement meilleur ajustement marginal que ID-C (DD-C: 56,90 ± 27,37 um, ID-C: 90,64 ± 90,81 um). Pour les armatures en zircone, aucun différences entre les deux méthodes de numérisation (DD-Z: 127,23 ± 66,87 um, ID-Z: 141,08 ± 193,17 um) n’a pu être observée. Les armatures en alliage à base de métaux présentaient une limite marginale plus adaptée.
Conclusion : que pour des armatures de zircone (DD: p inférieur à 0,001; ID: p = 0,022). En ce qui concerne la précision du groupe DD, il a montré significativement plus élevé « justesse » de ID.
La numérisation directe et indirecte sont cliniquement acceptables au vue des résultats de la mesure d’un ajustement marginal d’armatures réalisées à partir d’alliage métalliques et de zircone. Une plus grande précision d’adaptation marginale a été remarquée pour des armatures à partir d’alliage métalliques, mais pas pour ceux à partir de zircone.
Dent Mater. 2014 Apr;30(4):400-7. doi: 10.1016/j.dental.2014.01.006. Epub 2014 Feb 9.
Fit of 4-unit FDPs made of zirconia and CoCr-alloy after chairside and labside digitalization–a laboratory study.
Keul C1, Stawarczyk B2, Erdelt KJ2, Beuer F2, Edelhoff D2, Güth JF2….>> Lire l’article complet…

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Validation in vitro de bridges 4 éléments réalisé à partir d’empreinte optique

La ville de Nice met en place le chèque dentaire

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Les données de l’Assurance Maladie font état de plus de 4 000 jeunes niçois âgés de 19 à 25 ans assurés du régime général mais dépourvus de mutuelle complémentaire. La Municipalité de NICE a voulu faciliter l’accès aux soins dentaires à cette catégorie de population qui ne bénéficie pas d’une assurance complémentaire santé. Ce sont des jeunes de 19 à 25 ans. Elle a mis en oeuvre « LE CHEQUE DENTAIRE ».
La Caisse Primaire d’Assurance Maladie des Alpes-Maritimes et la Mutualité Française PACA, partenaires à cette action, procèdent à la formation des agents du point d’accueil.
L’UFSBD, la CNSD et l’UJCD mais aussi le Conseil Départemental de l’Ordre sont également partenaires de cette action.
En pratique, ces jeunes qui ont été reçus dans un point d’accueil pourront récupérer un chèque dentaire qui servira à régler la consultation lorsqu’ils viendront au cabinet dentaire.
La CPAM prend en charge le règlement de 70% de cette consultation et la ville de Nice prend en charge le ticket modérateur. Si la démarche est assez simplifiée pour l’étudiant, il incombera au praticien d’envoyer par voie postale le chèque en question comme le précise le Conseil de l’Ordre aux praticiens :
« Après la consultation vous faites passer la carte vitale du patient comme pour un tiers payant 100% et vous envoyez le chèque dentaire que vous aura remis le patient, à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie des Alpes-Maritimes 48 Avenue du Roi Robert Comte de Provence 06180 NICE CEDEX 2. La consultation à 23 € vous sera réglée directement par la CPAM. »
Il convient toutefois de préciser que ce chèque dentaire n’est pas un chèque en blanc pour des soins ou des prothèses mais uniquement pour une simple consultation.

Pour les 70 ans de la Sécu, Hollande salue la réforme du TPG

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Ce mardi au palais de la Mutualité, célébrant la « grande idée » qu’est la Sécurité sociale, « pilier » de la République depuis 70 ans, François Hollande a confirmé – en pleine grève des médecins libéraux – le calendrier de la généralisation du tiers payant, réforme prévue dans la loi de santé (que le Sénat vient d’adopter).

François Hollande maintient l’agenda :
-application du tiers payant aux bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé (ACS) depuis juillet 2015, -déploiement aux personnes pris en charge à 100 % par l’Assurance-maladie en 2016 (« les médecins peuvent comprendre cette nécessité », a-t-il espéré)
-généralisation à tous les Français en 2017.

Le chef de l’État a assuré une nouvelle fois que la garantie de paiement aux professionnels de santé dans un « délai aussi court que possible » était la « condition pour que le système soit fiable et accepté ».
Mais, a-t-il ajouté, la réforme a déjà été instaurée dans « presque tous les pays européens »…

François Hollande a également évoqué la nécessaire « meilleure répartition des professionnels de santé ». « La ministre y travaille », a-t-il glissé en regardant Marisol Touraine, assise au premier rang.

La gestion des comptes sociaux est une autre priorité. Optimiste, le président a salué la « moitié du chemin parcouru » sur la réduction du déficit (ramené de 30 milliards d’euros en 2010 à 12 milliards d’euros en 2015), le « recul » de la dette sociale (150 milliards d’euros tout de même…) et les dépenses de l’Assurance-maladie ramenées à 2 % de croissance contre 6 % au début des années 2000.

Enfin, François Hollande a évoqué la simplification de l’accès aux droits. Et de saluer la « grande réforme » portée par Marisol Touraine sur la protection maladie universelle, présentée ce mercredi en conseil des ministres dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Source d’après : http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/10/06/pour-les-70-ans-de-la-secu-hollande-salue-la-reforme-du-tiers-payant-generalise_774096#sthash.EaXCLEBC.dpuf

 

Un premier centre de santé gratuit pour les étudiants parisiens

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Le centre de santé des Saints-Pères (CSSP), mis en place au sein de l’université Paris-Descartes, a été inauguré le 29 septembre, après une phase d’expérimentation menée du 1er au 25 septembre. Spécialement dédiée aux étudiants, une première dans la capitale, cette structure remplace le service interuniversitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (Smiupps), qui n’était pas habilité à prescrire des médicaments ou procéder à des soins.
Au CSSP, au contraire, les sept généralistes et les spécialistes qui assurent des consultations (un dentiste, sept infirmières, neuf psychologues, deux psychiatres et deux gynécologues) peuvent proposer des traitements et pratiquent le tiers-payant.
Cet accès gratuit et de proximité doit permettre de limiter le renoncement aux soins, fréquent chez les étudiants. Selon une étude du réseau de mutuelles Emevia, menée pendant six mois courant 2015 et publiée le 23 septembre, 15,6 % des étudiants indiquaient avoir choisi de se priver d’une consultation pour des raisons financières (contre 17,4 % en 2013).

(Le Parisien, 03/10/2015)
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Un premier centre de santé gratuit pour les étudiants parisiens

La microstructuration des surfaces implantaires au laser

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Consultant suisse spécialisé dans le traitement de surface, Eoswiss Engineering voit dans le laser un excellent moyen de rendre les surfaces d’implants fonctionnelles, au travers de la microstructuration. Celle-ci facilite l’adsorption des protéines et des enzymes et favorise l’adhésion cellulaire… premières étapes de l’ostéo-intégration.

Les débats au sujet des implants se concentrent souvent sur les seuls matériaux. Pourtant, les couches supérieures peuvent présenter des spécificités chimiques très différentes du matériau plein. Il est même parfois approprié de réaliser un traitement chimique afin de rendre la surface biocompatible. C’est le cas des implants en titane avec des couches de surface en dioxyde de titane (hydraté).

Il s’est avéré récemment qu’à part la spécificité chimique de la surface, sa topologie joue un rôle crucial dans le processus d’intégration des implants et des tissus. Ce n’est donc pas uniquement l’exactitude chimique qui importe, mais également la précision de la taille et du type de structure de la surface.

Les technologies laser offrent une excellente capacité de structurer les surfaces afin de les rendre fonctionnelles. Seuls les lasers de la toute dernière génération comportent les dispositifs physiques nécessaires à la microstructuration des surfaces.

Cette nouvelle génération de lasers n’est pas encore largement accessible, mais ses premiers résultats sont prometteurs. Elle permet en effet de réaliser des structures d’environ 0,5 micron. Dans des dimensions de cet ordre, les propriétés de mouillage des fluides sur l’implant peuvent être modifiées. Cette modification est d’une très grande importance pour l’adhésion cellulaire.

Le laser offre un autre grand avantage lors de l’usinage : il évite les contaminations. De cette manière, aucune autre substance n’entre en contact avec la surface de l’implant comme c’est le cas avec le sablage ou l’attaque à l’acide.

Grâce à ces nouvelles technologies, les matériaux durs comme les céramiques et les métaux, mais également les matériaux plus souples comme les polymères peuvent être structurés avec des précision de l’ordre du micron. Cette structuration facilite l’adsorption des protéines et des enzymes et favorise l’adhésion cellulaire. Ces étapes sont considérées comme les premières phases de l’ostéo-intégration.

Source : http://www.devicemed.fr/dossiers/sous-traitance-et-services/traitement_surface/de-lutilisation-du-laser-pour-la-microstructuration-de-surfaces-dimplants/4245
Eoswiss Engineering, CH-1206 Genève, www.eoswiss-engineering.ch…>> Lire l’article complet…

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La microstructuration des surfaces implantaires au laser

DocBay.fr, le nouveau site pour payer moins cher son matériel pro

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Comment payer son matériel professionnel moins cher ? une question que beaucoup de dentistes se posent.
DocBay.fr se veut un peu le E-Bay des praticiens de santé à part qu’ici, ce sont les marchands qui enchérissent à la baisse après une demande d’un professionnel.
Le principe est simple : le praticien poste sa recherche de matériel neuf sur le site et les marchands font une offre, anonymement, selon le mécanisme des enchères inversées. À l’échéance, le moins disant (tarif le plus bas) remporte l’enchère et le site met en contact le vendeur avec son futur client pour concrétiser la transaction.
L’enchère DocBay.fr est ouvert à tous les professionnels dans le secteur de la santé (chirurgiens-dentistes, infirmier(e)s, kinésithérapeutes, médecins, prothésistes dentaires, vétérinaires, etc.) qui peuvent y poster leur recherche de matériel professionnel neuf.
Le but est de réaliser des transactions gagnant-gagnant et trouver rapidement le meilleur tarif sans faire le tour de tous les fournisseurs.
L’inscription est anonyme, gratuite, sans engagement d’aucune sorte et toutes les conditions sont détaillées sur le site.
Bien sûr cela ne fonctionne que pour du matériel neuf et d’une « certaine valeur », de marques connues et vendues chez différents fournisseurs.

>>>Visitez docBay.Fr

Travailler en orthodontie à 6 mains: un complément au « 4 mains »

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En orthodontie, le collage en technique directe nécessite concentration et organisation. Pour améliorer le bien-être des salariés et minimiser le stress, le partage des savoir-faire assure des nouvelles conditions de travail. La performance est ainsi accrue. Par principe, on parle de travail à 4 mains pour minimiser le temps de l’acte et éviter les TMS des salariées. Cette technique peut être surenchéri par le complément de deux mains supplémentaires transformant le travail à 4 mains par le travail à 6 mains.

Le travail à 4 mains en orthodontie

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Cette vidéo du Dr Frank Pourrat traite du travail à 4 mains en orthodontie. Le travail à 4 mains est souvent un terme usurpé. L’assistante dentaire ne réalise en fait que de l’aide au fauteuil. Le « 4 mains » est une organisation spécifique du travail pour l’assistante et le praticien. Tout d’abord le protocole de l’acte est réalisé. Généralement, il est écrit voir même agrémenté de photos composant l’acte. Puis l’installation du plateau technique. Enfin, en respectant le protocole, l’assistante dentaire accompagne le praticien dans la réalisation de l’acte. Le principe est de minimiser les gestes du praticien et de l’assistante afin de réduire au maximum les fatigues musculo-articulaires d’une part et de réduire le temps de l’acte.Cette technique de travail à 4 mains est applicable aussi dans les autres actes de la chirurgie dentaire que ce soit l’a parodontologie, l’implantologie ou bien les autres spécialités.

CMU : dès 2017, c’est fini ?!

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L’élargissement des régimes CMU-C et ACS (aide accordée au financement des mutuelles pour les bénéficiaires qui dépassent jusqu’à 135% le plafond donnant droit à la CMU-C) décidé par le gouvernement socialiste entraîne un surcoût évalué à une fourchette entre 1,2 et 2Mds d’€ à l’horizon 2017-2018 par la Cour des Comptes (le delta vient du fait que tous les ayants-droit ne demandent pas à devenir bénéficiaires). Ce surcoût n’est pas provisionné et aucune recette nouvelle n’est prévue. « Ces montants soulignent une difficulté majeure à honorer les engagements pris au titre de la CMU-C et de l’ACS, à travers notamment les relèvements de plafond de ressources dont elles ont fait l’objet ».

Ils faut dire que ce déficit vient s’ajouter aux 1,5 à 2 Mds d’€ d’allègement de charges prévu dans le cadre de la généralisation de la couverture complémentaire obligatoire d’entreprise qui vient elle aussi d’être imposée aux salariés par nos collectivistes.

Augmenter les contrats d’assurance de 5% ?

Dans l’hypothèse évoquée, le taux de la taxe affectée au Fonds CMU-C devrait augmenter dans une fourchette de 3,8 à 6,6 points. C’est écrit en toutes lettres dans le rapport de la Cour des Comptes. Or, les auteurs du rapport en conviennent eux mêmes, même d’ampleur plus limitée, une hausse de la taxe sur les contrats d’assurance n’est pas raisonnablement envisageable (mais sommes-nous encore sous l’empire de la raison ?). Cette taxe s’élève déjà aujourd’hui à 13,27% quand elle n’était que de 1,75 % en 2000, lors de sa création (Toujours ce bon vieux principe de la grenouille qu’on cuit à petit feu…).

L’augmenter encore équivaudrait à sortir encore plus de membres de la classe moyenne-basse de la couverture santé. Pour quoi faire ? Ré-augmenter les seuils d’accession à l’ACS ? C’est le cercle vicieux du collectivisme qui, à terme, nous le savons bien, finit toujours par une implosion et la disparition de toute prestation. D’autant que, maintenant, avec cette stupidité de contrat collectif obligatoire, toute augmentation de la fiscalité sur les contrats augmentera de facto le coût du travail.

Que préconise la Cour des Comptes ?

Eh bien, il n’y a pas de mystère. Si l’État, englué dans sa dette et dans ses déficits ne peut pas prendre en charge le surcoût, si augmenter la taxe qui finance actuellement le dispositif est inenvisageable, il ne reste plus qu’une voie… supprimer le déficit en réduisant le nombre de bénéficiaires !

Eh oui, vous avez bien lu, je vous invite à consulter le rapport en ligne sur cette page. La Cour des Comptes préconise de prendre en compte l’intégralité des revenus (ce qui n’est pas le cas actuellement, les prestations sociales n’étant pas comprises comme revenus) des allocataires afin d’éliminer, en conservant les seuils établis par le gouvernement, l’équivalent du surplus de nouveaux bénéficiaires consécutifs aux décisions socialistes. Incroyable, non ? D’un côté on joue la démagogie en disant qu’on relève les montants donnant droit aux prestations et de l’autre on change les règles de calcul afin de réduire en réalité le nombre de bénéficiaires ! C’est vicieux, c’est stupide, c’est surtout le résultat logique de décisions prises sans réflexion, sans analyse, par des incompétents idéologues.

Toujours, la réalité rattrape les idéologues, toujours, les dindons sont… les citoyens qui paient.

lu sur http://www.contrepoints.org/2015/06/06/210061-cmu-des-2017-cest-fini

N.B.: Vous pouvez télécharger l’intégralité du rapport de la Cour des Comptes sur cette page : Le fonds de financement de la protection complémentaire de la couverture universelle du risque maladie

Un film antimicrobien pour protéger les implants

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Dental implant

Mis au point par des chercheurs de Strasbourg, il permet de prévenir certaines infections et de combattre l’inflammation postopératoire.
Qu’il s’agisse des prothèses orthopédiques, comme celles de la hanche ou de l’épaule, de moyens destinés à aider un cœur défaillant, comme les pacemakers et les valves, ou encore d’implants dentaires, tous les dispositifs placés dans notre organisme peuvent être à l’origine d’infections. Malgré la vigilance des équipes médicales, ils peuvent être contaminés par des bactéries ou des champignons. La riposte du système immunitaire peut alors entraîner le rejet de l’implant. Pour lutter contre ce phénomène, des chercheurs de l’unité 1 121 Biomatériaux et Bioingénierie (Inserm/université de Strasbourg) et de quatre laboratoires* viennent de créer un film biologique aux propriétés antimicrobiennes, antifongiques et même anti-inflammatoires. Leurs travaux viennent d’être publiés dans la revue Advanced Healthcare Materials.

L’équipe a commencé par identifier ses principales cibles : les staphylocoques dorés (Staphylococcus aureus) hébergés par l’organisme, le bacille pyocyanique, ainsi que les champignons (Aspergillus fumigatus) ou les levures (Candida albicans). Tous peuvent facilement coloniser la surface des dispositifs médicaux implantables. Les scientifiques ont aussi recherché le meilleur matériau pour fabriquer un film biologique destiné à les envelopper et facilement toléré par le corps. Leur choix s’est porté sur deux substances : la poly(arginine) et l’acide hyaluronique. Ce dernier est un composant naturel de l’organisme. Il a été choisi pour sa biocompatibilité et son effet inhibiteur de la croissance bactérienne. L’arginine, expliquent-ils dans leur communiqué, est métabolisée par les cellules immunitaires pour combattre les pathogènes. C’est pourquoi elle a été utilisée pour communiquer avec le système immunitaire afin d’obtenir l’effet anti-inflammatoire souhaité.

C’est ainsi qu’ils ont pu obtenir un film invisible à l’œil nu (entre 400 et 600 nanomètres d’épaisseur) constitué de plusieurs couches. Ce produit « embarque » également – selon leur expression – des antimicrobiens naturels pour empêcher d’éventuelles infections autour de l’implant. Peu toxiques pour l’organisme, ils sont capables de tuer les bactéries en créant des trous dans leur paroi cellulaire tout en empêchant une contre-attaque de leur part. Ce qui constitue une alternative aux antibiotiques actuellement utilisés et dont l’efficacité est de plus en plus limitée en raison de l’émergence de bactéries multirésistantes.

Les premiers travaux montrent que la polyarginine associée à l’acide hyaluronique est active pendant plus de 24 heures contre le staphylocoque doré. Pour prolonger ce délai, l’équipe a déposé sur les implants en titane un précurseur à base d’argent avant l’apposition du film. Il faut savoir que l’argent est une substance anti-infectieuse actuellement utilisée sur les cathéters et les pansements. Grâce à cette « cuisine » un peu spéciale, le résultat est bien double : la présence du film sur l’implant prévient les infections et elle supprime l’activation des marqueurs de l’inflammation qui sont produits, en temps normal, en réaction à l’implantation. C’est pourquoi ces chercheurs espèrent bien que, dans quelques années, tous les implants et les dispositifs médicaux « sortiront couverts » !

Source : http://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/un-film-antimicrobien-pour-proteger-les-implants-22-09-2015-1966978_57.php…>> Lire l’article complet…

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Un film antimicrobien pour protéger les implants

90e congrès de l’UNECD à Paris

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PARIS, France : Septembre, c’est le mois de la rentrée des écoliers mais aussi des étudiants. Du 17 au 20 septembre 2015 se tiendra à Paris, Le 90e congrès national de l’Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (UNECD) représentant les 16 facultés d’odontologie de France et leurs 6 000 étudiants.

Durant ces journées, des groupes de travail et de discussions seront organisés afin d’aborder différents sujets dont l’évolution de la formation en odontologie, la stratégie de prévention bucco-dentaire, des échanges sur la recherche et des séminaires de formation internationaux.

Ce congrès offre également la possibilité aux étudiants de suivre de nombreuses formations sur les sujets d’actualités en relation avec la vie associative et sur les compétences nécessaires au fonctionnement des associations locales : développement pluriannuel, communication interne et externe d’une association, gestion d’équipe, enjeux de la représentation étudiante.

Au cours de ce rassemblement, les présidents et délégués UNECD des 16 associations de France se réuniront, pour tenir un conseil d’administration et une table ronde sur les missions de la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) sera organisée.

Cet évènement sera également l’occasion de renouveler le bureau national de l’UNECD. Une équipe constituée de 13 étudiants en chirurgie dentaire s’y présente sous le slogan « Une nouvelle dynamique pour l’UNECD ».

Les grandes idées de la profession de foi de cette nouvelle équipe sont multiples. Ainsi, cette équipe a pour volonté première d’être acteur de l’évolution de la profession auprès des organismes de tutelle (Contrat d’engagement du service publique (CESP), Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS), mais aussi de contribuer à l’amélioration de l’enseignement universitaire, et des conditions de vie étudiante.

Par ailleurs, l’équipe veut occuper sa place dans la politique de santé (action de prévention bucco-dentaire, congrès scientifique) et être un modèle de réussite associative, en fédérant les étudiants autour d’actions bucco-dentaires (« Gardez le sourire »), solidaires (semaine de la solidarité), humanitaires (Népal et Maroc) et écologiques….>> Lire l’article complet…

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90e congrès de l’UNECD à Paris

Ces étoiles qui protègent vos dents

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e208dc2c0e71b413d8bf27c1ae95980f_largeQuel rapport entre vos dents et les explosions d’étoiles massives ? Ces dernières ont créé une grande partie du fluor qui sert à la prévention des caries. L’origine du fluor de l’Univers est longtemps resté un peu mystérieuse. Car dans la chaîne des réactions nucléaires qui ont lieu dans le cœur des étoiles, le fluor n’est pas censé apparaître, ou du moins seulement en très faible quantité. Si le fluor est si rare, c’est qu’il n’est pas formé tout à fait comme les autres éléments.
Le fluor que nous retrouvons sur Terre, et donc dans nos tubes de dentifrice, provient d’anciennes étoiles dont l’explosion a ensemencé le milieu interstellaire avant que le Soleil ne se forme avec son cortège de poussières protoplanétaires. Les estimations des chercheurs disent qu’environ entre la moitié et les deux tiers du fluor terrestre a été produit par des neutrinos.
Quelle est la réaction à l’origine du fluor ? Lorsqu’une étoile massive explose en supernova à la fin de sa vie (une supernova de type II), elle libère une quantité colossale de l’ordre de 1058 neutrinos! Et ce flux de neutrinos est suffisamment énergétique pour provoquer des réactions dites de spallation sur des noyaux d’atomes présents dans le cœur de l’étoile en effondrement, en arrachant des protons ou des neutrons. L’arrachage d’un proton à un noyau de néon par un neutrino donne un noyau de fluor.
Deux astronomes américains, Catherine Pilachowski de l’Université de l’Indiana, et Cameron Pace de l’université de l’Utah sont partis à la recherche du fluor. Pour cela, ils ont recherché la signature d’un gaz, hautement toxique pour nous sur Terre, le fluorure d’hydrogène (HF). Ils ont scruté un lot de 79 étoiles, à la recherche d’une raie de forte absorption dans l’infra-rouge signant la présence de HF.
Ils en ont trouvé dans 51 étoiles sur leur 79 cibles, ce qui est à ce jour le plus grand nombre d’étoiles où a pu être mis en évidence du fluor. Ils en trouvent en fait trop dans ces étoiles. Pour expliquer cette quantité, les chercheurs annoncent dans leur article paru dans The Astronomical Journal que seuls des neutrinos émis en très grande quantité au cours de supernovas ont pu en être à l’origine.
La prochaine fois que vous vous brosserez les dents, pensez-donc aux neutrinos des supernovas qui permettent, à quelques milliards d’années de distance, de protéger vos dents…

http://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2015/09/pas-de-fluor-sans-neutrinos.html
http://news.sciencemag.org/chemistry/2015/09/how-neutrinos-saved-your-teeth-cavities

Création d’un Conseil national professionnel (CNP) des chirurgiens- dentistes

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Sur fond de réforme du DPC prévue dans la loi Touraine, l’Ordre et la profession ont créé le Conseil national professionnel (CNP), dont l’objectif affiché est de parvenir à une formation continue et une évaluation des pratiques axées autour des vrais besoins des chirurgiens-dentistes.
La clôture du financement des sessions de DPC 2015 pour les chirurgiens-dentistes a suscité des réactions d’incompréhension au sein de notre profession. À commencer par celle du Conseil national professionnel des chirurgiens-dentistes (CNP), une structure associative qui regroupe les représentants de la profession impliqués dans la formation continue et l’évaluation des pratiques : Ordre, ADF, Université, syndicats, associations, etc.
Au-delà de la « péripétie » touchant au financement 2015 du DPC pour les chirurgiens-dentistes, la profession nourrit des inquiétudes sur l’état actuel de sa formation continue et sur la façon dont le DPC, que la loi Touraine prévoit de réformer, va s’appliquer pour les chirurgiens-dentistes. Les représentants de la profession, dont l’Ordre, ont souhaité, via la création de ce CNP, reprendre la main sur leur formation continue. C’est d’ailleurs dans le fil de la réforme du DPC prévue dans la future loi de santé qu’il a été créé, en mai dernier. Pour agir et proposer plutôt que réagir et subir.
Le CNP est l’expression concrète et la conséquence logique du « Manifeste pour la défense de la formation continue » du 13 janvier 2015, émanant de la profession. Ce texte milite pour une participation active de la profession à la promotion d’une « formation continue adaptée à la santé, à la sécurité des patients et à la qualité des soins, aux besoins de la médecine bucco-dentaire et aux objectifs de santé publique ».
Formé en association de loi 1901, le CNP des chirurgiens-dentistes est une instance indépendante. Il entend jouer un rôle d’interface entre la profession et les pouvoirs publics (ministère de la Santé, Haute Autorité de santé, Union nationale des caisses d’assurance maladie, OGDPC). Son ambition est d’être l’interlocuteur de ce nouvel organisme gestionnaire du DPC que sera l’Agence nationale du DPC (prévue dans la proposition de loi Touraine) afin de faciliter la démarche DPC des praticiens.
En pratique, le CNP se donne pour mission de réfléchir aux besoins concrets en matière de DPC des praticiens, à l’évolution des connaissances, à l’analyse des pratiques professionnelles et à la définition des orientations prioritaires de notre formation continue. Le CNP veut contribuer à bâtir un parcours pluriannuel de DPC permettant réellement à chaque praticien de satisfaire à ses obligations en matière de formation continue.
Paul Samakh, vice-président de l’Ordre et président du CNP, souligne que l’objectif de cet organisme « créé par les chirurgiens-dentistes pour les chirurgiens-dentistes consiste à intégrer la profession au cœur du dispositif DPC. Nous travaillons pour une organisation plus lisible qui doit aller dans le sens des besoins spécifiques et des axes prioritaires de notre profession pour améliorer notre pratique de la médecine buccodentaire. Notre priorité : devenir l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et notamment de l’Organisme gestionnaire du DPC. Par sa composition, le CNP se situe au cœur de notre profession et de ses trois spécialités. »
En pratique, le CNP élabore aujourd’hui des préconisations sur le contenu et les axes prioritaires du parcours pluriannuel de DPC en conjonction avec la DGOS. « Même si nous n’existons que depuis le mois de mai, explique Paul Samakh, nous nous sommes d’ores et déjà engagés dans l’élaboration des orientations prioritaires 2016-2018. »
Pour le Conseil national, les objectifs du CNP participent pleinement de la mission de l’Ordre consistant à garantir la qualité et la sécurité des soins aux patients.
Source : http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/actualites/annee-en-cours/actualites.html?tx_ttnews[tt_news]=556&cHash=d8ac3a10ad4f3da06b97d676100c4712
télécharger l’intégralité du rapport de la Cour des Comptes sur cette page :
https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Le-fonds-de-financement-de-la-protection-complementaire-de-la-couverture-universelle-du-risque-maladie…>> Lire l’article complet…

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Création d’un Conseil national professionnel (CNP) des chirurgiens- dentistes

La non observance des patients : un coût estimé à 9 milliard par an

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A l’heure où les politiques de santé sont obnubilées par le coût, une question s’est faite de plus en plus prégnante : pourquoi rembourser des patients qui prennent mal leurs médicaments ? «Un patient non observant rendra vaine une dépense publique consacrée à l’amélioration de la santé. Mal soigné, il peut souffrir plus tard de complications exigeant des soins coûteux», note ainsi l’Igas en préambule. De fait, comment éviter que des dépenses de santé par le biais de remboursements ne servent à rien, surtout lorsque l’on sait qu’un patient sur deux prend mal son traitement ? «Quelques évaluations de ces dépenses inutiles et évitables ont été faites en France et dans des pays étrangers», précise l’Igas. «Aux Etats-Unis, le Council for Affordable Healthcare a calculé que la non-observance entraîne des coûts supplémentaires de 290 milliards de dollars [260 milliards d’euros, ndlr] par an et est responsable de 125 000 décès.»
En France, une étude récente de l’IMS Health «estime les dépenses dues à une non-observance à 9 milliards d’euros par an». Par ailleurs «un travail effectué par Jalma [un cabinet de conseil spécialisé dans la santé, ndlr] évalue à 12 000 le nombre de morts évitables. Peu importe la réalité exacte de ces chiffres, ils sont toujours élevés», rapporte l’Igas.
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