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Mutualité : nouvel accord national avec les centres de santé dentaire

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La Mutualité Française et les neuf autres organisations représentatives des centres de santé ont signé le 8 juillet avec l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam) un nouvel accord national organisant les relations entre ces centres et les caisses d’assurance maladie.
Ce nouvel accord confirme la pratique tarifaire maîtrisée des centres de santé dentaires et des centres polyvalents ayant une activité dentaire, par le biais d’un contrat d’accès aux soins dentaires (CASD). Cette option conventionnelle les incite à réguler leurs taux de dépassements d’honoraires sur les soins prothétiques et orthodontiques : ceux qui s’engagent à limiter ce taux à 230% sur une période de trois ans bénéficient d’une rémunération forfaitaire supplémentaire sur les actes de soins conservateurs et chirurgicaux.
« Cet accord marque un tournant dans la reconnaissance des centres de santé comme acteurs incontournables et pertinents de l’offre de soins ambulatoires sur tout le territoire », indique la FNMF dans un communiqué.
Ce nouvel accord entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2016.
source : http://www.mutualite.fr/actualites/nouvel-accord-national-pour-les-centres-de-sante/…>> Lire l’article complet…

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Mutualité : nouvel accord national avec les centres de santé dentaire

Accessibilité : un guide pour les professions libérales

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L’UNAPL a participé de façon très étroite à la rédaction d’un nouveau guide édité par la Délégation ministérielle à l’Accessibilité. Baptisé « Les locaux des professions libérales : réussir l’accessibilité », il a été pensé pour orienter les travaux et aménagements de mise en accessibilité des locaux. Il met en lumière les points les plus importants dont il faut tenir compte pour œuvrer au confort et à la qualité d’accueil de tous.

Conseils, préconisations, réglementation se côtoient pour offrir un document le plus complet possible.

Ce guide est également disponible sur le site internet de l’UNAPL www.unapl.fr ainsi que sur celui du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie www.developpement-durable.gouv.fr

>>> téléchargez le guide : http://www.cnsd.fr/images/PDF/7__guide_professions_liberales1.pdf

Source : http://www.cnsd.fr/actualite/news/1427-accessibilite-un-guide-pour-les-professions-liberales…>> Lire l’article complet…

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Accessibilité : un guide pour les professions libérales

Il perd la mémoire après une dévitalisation dentaire

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William est incapable de se souvenir d’une nouvelle chose pendant plus d’une heure et demie. A l’exception du décès de son père.

Qu’est-il arrivé à William il y a maintenant dix ans? Ce soldat britannique et père de deux enfants, qui semblait en parfaite santé, a perdu la mémoire le 14 mars 2005, après un banal rendez-vous chez le dentiste pour une dévitalisation. Son cerveau est intact, et aucun des multiples scanners et tests effectués sur lui n’ont réussi à montrer la moindre lésion.

Pourtant, William est désormais incapable de se souvenir d’une chose pendant plus de quatre-vingt-dix minutes. Si on ne lui rappelle pas, il imagine que ses enfants ont toujours 8 et 11 ans, et pas les dix ans de plus qu’ils ont pris entre-temps. Comme si l’encre des souvenirs refusait de s’imprimer dans son cerveau. La seule donnée que le Britannique a intégré de manière pérenne lors de cette dernière décennie est la mort de son père, même s’il n’a pas en tête les circonstances exactes.

Ce cas énigmatique, qui n’est pas sans rappeler le scénario du film Memento, questionne aujourd’hui notre manière d’appréhender le cerveau, rapporte le site de la BBC qui détaille l’histoire.

Dans le cas de William, les médecins ont d’abord supposé qu’il s’agissait d’une hémorragie, mais n’ont rien trouvé. Aucune partie de son cerveau n’avait été atteinte, au contraire d’Henry Gustav Molaison, un patient devenu amnésique à la suite d’une opération chirurgicale en 1953 et l’un des cas de référence pour les pertes subites de mémoire. William n’aurait pas non plus connu de trauma.

Gerald Burgess, le psychologue qui s’occupe de lui et a publié récemment un papier scientifique sur le sujet dans la revue PubMed, suspecte une autre cause: le processus de fabrication de protéines par les synapses, qui permet de consolider les souvenirs dans le temps. Mais, pour l’heure, il n’en a pas la confirmation.

En attendant, le cas de William donne du grain à moudre aux adeptes de la théorie de Bergson, exposée dans Matière et mémoire (1896), selon laquelle les souvenirs ne sont logés nulle part, et l’esprit ne serait pas réductible à la matière. Gerald Burgess espère, lui, que la médiatisation de son cas permettra de faire naître de nouvelles théories. Cinq autres exemples de perte de mémoire sans lésions cervicales sont recensés par la littérature médicale.

Source : http://www.slate.fr/story/103963/perte-memoire-dentiste

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Il perd la mémoire après une dévitalisation dentaire

Péri-implantite : état de crise ?

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Aux Etats-Unis plus de 500.000 implants sont placés chaque année, tandis qu’au Royaume-Uni, ce chiffre était d’environ 140 000 pour 2010. La prévalence de la péri-implantite a été jusqu’à 29%, et plus particulièrement chez les patients dont les implants sont placés avec une prothèse partielle. Cela fait potentiellement un grand nombre d’implants concernés, ce qui équivaudrait en tout à 185 000 implants sur une base annuelle, rien qu’aux États-Unis et au Royaume-Uni, qui pourraient entrainer une forme de maladie péri-implantaire.

http://www.dental-tribune.com/articles/news/uk/24577_peri-implantitis_is_it_a_crisis.html…>> Lire l’article complet…

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Péri-implantite : état de crise ?

Complémentaire santé : le dispositif de Touraine pour les Français modestes

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Complémentaire santé : le dispositif de Touraine pour les Français modestes
Marisol Touraine présente le nouveau dispositif qui, dès le 1er juillet, permettra de choisir parmi une dizaine de mutuelles à tarif abordable.

Trop nombreuses, trop chères les complémentaires santé ?

Sans aucun doute, estime la ministre de la Santé, notamment pour les personnes aux revenus modestes. Pour y remédier, Marisol Touraine dévoile dans nos colonnes un nouveau dispositif, ouvert aujourd’hui, destiné à faciliter la souscription d’une mutuelle santé pour les bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé (ACS), dont la nouvelle version entre en vigueur le 1er juillet.

Quels changements apporte le nouveau dispositif ?
Dès le 1er juillet, il va permettre aux Français modestes de se soigner de manière plus simple et moins chère. Aujourd’hui, ceux ayant un revenu compris entre 720 € et 970 € peuvent déjà bénéficier d’une aide pour acheter une complémentaire santé. Mais il est très compliqué de se repérer parmi les centaines de mutuelles et d’assureurs existants. Du coup, seulement un tiers des personnes qui pourraient l’avoir demandent cette aide. On s’aperçoit aussi que de nombreux Français qui y ont droit ne la connaissent même pas. Ce qui ne veut pas dire que ces personnes n’ont pas de mutuelle, elles la paient juste bien plus cher. Je rappelle que l’aide financière de 550 € pour les personnes de plus 60 ans peut représenter la moitié du coût d’une complémentaire. C’est pour ces raisons que j’ai voulu réformer le dispositif.

Comment ?
Afin d’aider les bénéficiaires de l’ACS à mieux choisir leur contrat parmi les quelque 400 disponibles, nous en avons sélectionné une dizaine avec des baisses de prix allant jusqu’à 45 %, ce qui peut représenter 300 EUR d’économie pour une personne seule. Cette liste est consultable sur Internet. Grâce à un simulateur, chaque personne pourra opter pour la complémentaire la mieux adaptée à ses besoins. Ensuite, à partir du 1er juillet, nous étendons le tiers payant aux bénéficiaires de l’ACS et nous supprimons les franchises médicales à acquitter chez les généralistes (NDLR : 1 €), sur les boîtes de médicaments ou à l’hôpital. C’est un vrai gain de pouvoir d’achat.

Sur quels critères ont été retenues ces mutuelles ?
Les tarifs n’ont pas été les seuls critères retenus, car nous n’avons pas voulu créer un simple comparateur de prix. Nous avons tenu compte de la qualité des différents services proposés, comme l’accompagnement personnalisé téléphonique, la qualité des centres de santé ou encore d’optique. Avec des offres de base, des offres moyennes et plus haut de gamme et des niveaux de couverture différents. Car on n’a pas les mêmes besoins à 30 ans qu’à 60 ans.

Combien de personnes cette réforme va-t-elle concerner ?
Notre objectif, pour la fin 2015, est de toucher de 1,3 à 1,4 million de personnes. Avec l’augmentation du plafond des ressources donnant droit à l’ACS, leur nombre est passé de 1 million en 2013 à 1,2 million l’an dernier.

Comment vont-ils connaître leurs droits ?
Dès aujourd’hui, nous lançons une campagne de communication, par le biais d’Internet et avec un numéro de téléphone*. L’Assurance maladie va aussi informer par courrier ceux qui sont bénéficiaires potentiels de l’ACS pour faciliter leur recours à cette aide. Les personnes ayant un revenu supérieur à 720 € et jusqu’à 970 € doivent savoir qu’elles peuvent être aidées.

Quel est le coût du dispositif ?
Ça ne coûte pas un centime à l’Etat. La mise en concurrence a conduit les mutuelles et les assureurs à proposer des tarifs plus intéressants et à améliorer la qualité de leurs offres.

Certains syndicats de médecins menacent de ne pas appliquer le tiers payant généralisé pour les bénéficiaires de l’ACS, car le système de paiement ne serait pas sécurisé…
Je me suis engagée à ce que le système soit simple et sécurisé. Les bénéficiaires de l’aide, dès souscription d’un contrat sélectionné, n’auront plus à faire l’avance des frais lors de leurs consultations. Il y a quelques mois, les médecins me disaient d’ailleurs qu’ils étaient favorables au tiers payant généralisé pour les personnes modestes. J’ai donc toute confiance dans leur volonté à faciliter l’accès aux soins de ces patients.

Y aura-t-il d’autres initiatives pour améliorer l’accès aux soins ?
La prochaine étape sera début 2016 avec la mise en place du tiers payant pour les femmes enceintes et pour les personnes en ALD (affection de longue durée) prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale, soit 15 millions de personnes. Cela concernera des diabétiques, des personnes ayant un problème cardiovasculaire ou bien souffrant d’un cancer. Mais le tiers payant doit s’installer progressivement dans le paysage des Français et des professionnels de…>> Lire l’article complet…

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Le projet esthétique virtuel : Un nouvel outil pour les traitements esthétiques

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La demande esthétique croissante des patients conduit à une augmentation du nombre de consultations ayant pour but une amélioration du sourire, avec parfois des problématiques assez complexes.

En pratique, le chirurgien-dentiste se trouve face à un sourire à réhabiliter et, avant même de débuter la thérapeutique, il est intéressant et rassurant de pouvoir montrer au patient le projet esthétique envisagé. Le projet esthétique virtuel, ou VEP (Virtual Esthetic Project), est un nouvel outil qui donne cette possibilité.
Il s’est mis en place peu à peu au cours des quatre dernières années dans notre laboratoire. Il est susceptible d’optimiser le diagnostic et le traitement esthétique ainsi que la communication entre les différents intervenants du traitement esthétique (chirurgien-dentiste, prothésiste, patient).

Source : http://www.estheticoral.fr/images/esthetic/presse/france/Article-ID.pdf
Hélène Crescenzo, Didier Crescenzo
Laboratoire : http://www.estheticoral.fr

Les sytèmes à une lime causent plus d’extrusion de débris périapicaux

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L’extrusion débris pendant le traitement endodontique peut potentiellement causer des complications post-opératoires comme poussées inflamatoires. Le but de cette étude in vitro a été d’évaluer la quantité de débris apicalement extrudé au cours de la préparation canalaire à l’aide de systèmes d’instrumentation rotatifs ou réciproques en nickel-titane.
Dans cette étude, 60 premières prémolaires mandibulaireshumaines ont été répartis aléatoirement en 3 groupes (n = 20 dents/groupe). Les canaux radiculaire ont été instrumentés selon les instructions du fabricant en utilisant le système de lime unique WaveOne (Dentsply Maillefer, Ballaigues, Suisse) et les séquences complètes en rotation continue Hyflex (Coltene Whaledent, Allstetten, Suisse) et ProTaper (Dentsply Maillefer, Ballaigues, Suisse) instruments. Les canaux ont été ensuite irrigués avec de l’eau bidistillée. Les débris extrudés apicalement ont été recueilli dans des tubes à essai puis évaluées avec une balance électronique et compararés.
L’analyse statistique (l’analyse de variance et test de Student-Newman-Keuls a posteriori) a montré que l’extrusion de débris a été comparée et statistiquement analysées à l’aide de . Résultats : Les instruments rotatifs WaveOne et ProTaper ont produit sensiblement plus de débris par rapport aux intruments rotatifs Hyflex. (P inférieur à 0,05). Conclusions : Dans les conditions de cette étude, tous les systèmes qui ont été utilisés ont entraîné une extrusion de débris apicale. Les systèmes à séquence complète en instrumentation rotative étaient associée à moins d’extrusion de débris par rapport à l’utilisation des systèmes de lime unique.

Comparative evaluation of apically extruded debris during root canal preparation using ProTaper™, Hyflex™ and Waveone™ rotary systems

Jayaprada Reddy Surakanti, Ravi Chandra Polavarapu Venkata, Hari Kumar Vemisetty, Ram Kiran Dandolu, Nagendra Krishna Muppalla Jaya, Shirisha Thota
Department of Conservative Dentistry & Endodontics, Kamineni Institute of Dental Sciences, Sreepuram, Narketpally, Nalgonda, Andhra Pradesh, India…>> Lire l’article complet…

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Hygiéniste dentaire : 4ème meilleurs métiers féminins aux USA

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Aux États-Unis, la profession d’hygiéniste dentaire arrive à la quatrième position des meilleurs métiers féminins nommés sur un portail de recherche d’emploi. En raison d’une demande croissante des services de soins dentaires, due principalement aux changements démographiques, le métier d’hygiéniste dentaire est devenu l’une des professions ayant l’une des plus fortes croissances aux États-Unis.

Le portail de recherche d’emploi CareerCast, qui propose des offres d’emplois sur tout le territoire nord-américain, a déclaré dans son rapport sur les offres d’emplois à prédominance féminine, que le secteur d’activités relatves à la santé est l’un de ceux dans lequel les femmes sont très bien représentées. En particulier, elles constituent la majorité de la population active dans le domaine de l’hygiène dentaire.

Selon CareerCast, le salaire médian annuel des hygiénistes dentaires est de 70 201 $ (soit 62 515 euros) avec une perspective de croissance de 27 %. Les métiers qui précèdent cette quatrième place sont l’actuaire, à savoir dans le secteur des assurances, ce professionnel des statistiques et des probabilités qui réalise des calculs longs et complexes pour trouver la formule idéale qui permettra à l’assuré d’être correctement indemnisé et à la société d’assurance de faire des bénéfices. En seconde position de ce classement se trouve le directeur des ressources humaines et vient ensuite l’analyste des systèmes informatiques.

Selon l’U.S. Department of Health and Human Services (ministère de la santé des États-Unis), la profession d’hygiéniste dentaire va augmenter de 28 % entre 2012 et 2025. Selon les chiffres de ce ministère, on dénombrait en 2012 environ 153 600 hygiénistes dentaires dans l’effectif national des soins de santé. Jusqu’à la fin de 2015, on estime que près de 42 200 hygiénistes dentaires arrêteront de travailler alors que 91 000 hygiénistes nouvellement formés entreront le marché du travail.

En France, contrairement à nombre de nos voisins (Espagne, Grande Bretagne, Suisse) cette profession n’est pas reconnue par l’État. Cependant en constatant le dynamisme d’emploi dans cette branche il conviendrait peut-être d’ouvrir sereinement le débat. En effet, contrairement à l’assistante dentaire qui n’est pas autorisée à travailler en bouche, l’hygiéniste pourrait décharger le dentiste des soins les plus courants et d’une partie de la prévention bucco-dentaire: enseignement du brossage, de l’emploi du fil dentaire…

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Hygiéniste dentaire : 4ème meilleurs métiers féminins aux USA

Le bruxisme, nouveau mal du siècle ?

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Le bruxisme, fait de serrer les dents, concernerait 15% à 20% de la population. Ce réflexe engendre maux de crâne, de dos, voire de pieds. Des solutions existent, rappelle Agnès Legras, dentiste.

Au XXe siècle, on en avait « plein le dos » du boulot. Au XXIe, on « serre les dents » pour aller au bureau.

Les statistiques médicales évoquent entre 15% et 20% des personnes touchées. Sur l’ensemble de ses consultations, Agnès Legras observe quant à elle que, à des degrés divers, près d’un patient sur deux souffre de ce serrage des dents.

Bien sûr, dans la très grande majorité des cas, ils viennent consulter pour autre chose et les caries passent avant, mais le constat est là.

Salariée dans une biscuiterie de la région d’Angers, Marine (1) a longtemps souffert de douleurs au genou. Le podologue qu’elle a consulté lui a d’abord prescrit le port d’une semelle, solution efficace pendant quelques semaines.

Las, voici Marine de nouveau bloquée par d’intenses douleurs. A sa plus grande surprise, son podologue l’oriente alors vers le cabinet d’Agnès Legras. Dentiste.
En finir avec les anti-inflammatoires

Prête à tout pour ne plus souffrir, la jeune femme accepte cet étonnant rendez-vous. Et après un rapide examen, le diagnostic tombe : bruxisme. Un mot un tantinet barbare pour désigner un mal méconnu : le serrage des dents, « une activité motrice involontaire des muscles masticatoires », précise Agnès Legras, spécialisée dans la médecine holistique, c’est-à-dire qui préconise une approche globale de la personne.

Bloquée, fermée, sans s’en rendre compte, la patiente vivait en serrant les dents. Pour tenir, au boulot, à la maison ensuite. Sans compter les médicaments pour tenir encore, face à la douleur. Apprendre à relâcher sa mâchoire a été une véritable libération.

http://tempsreel.nouvelobs.com/bien-bien/20150604.OBS0158/vous-avez-mal-au-dos-et-si-vous-alliez-consulter-un-dentiste.html

 

Article 1 de la loi de santé : cocktail explosif

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Medical workers, medical students, hospital interns and doctors take part in a protests against the new public healthcare bill by French Health minister during a demonstration on March 15, 2015 in Paris. Unions called on doctors nationwide to protest against French Health minister Marisol Touraine's upcoming health reforms. The placard reads "Health bill, All together". AFP PHOTO / JOEL SAGET

Les Drs Nathalie Delphin, vice-présidente et chargée de communication du SFCD (Syndicat des femmes chirurgiens-dentistes), et Sylvie Ratier, juriste du SFCD, spécialisée en droit de la santé, livrent leur analyse de l’article 1 du projet de loi de modernisation de notre système de santé, tel qu’il est rédigé après le vote de l’Assemblée nationale. Un article porteur, selon elles, d’une véritable bombe à retardement.

Selon notre lecture, l’article 1 du projet de loi santé va poser les bases d’un système de soins totalement différent, de ses valeurs à son organisation en passant par son financement. Il redéfinit le contrat de soins, la responsabilité civile médicale, la protection du patient et va même jusqu’à redéfinir la protection sociale dans sa globalité. Tout le reste du texte constitue finalement la mise en œuvre de cet article premier : l’ensemble de ceux qui suivent (tiers payant, contrac- tualisation avec les professionnels de santé, transmission et utilisation des données de santé…) n’en est que la conséquence.

Pour le SFCD, l’article 1 est la clé de la mutation du système de santé vers sa privatisation de fait, qui transformera l’activité de soins en une activité purement économique rentable à court terme. L’objectif de l’État ou de l’Assurance maladie est de faire des économies. L’objectif des assureurs est de faire des profits. Ces deux objectifs sont tout à fait compatibles et autorisés au sein de ce nouveau système de santé. Mais que deviendra alors la santé publique ? Nous sommes dans la crainte de la disparition de l’intérêt général à long terme, face aux intérêts financiers immédiats des partenaires définis par cette loi. Ce projet de loi, additionné aux lois précédentes*, est un cocktail explosif pour notre système de santé.

Le soin, devenu un bien de consommation, entraînera l’application du droit de la concurrence et des contrats. Dans un tel système, comme dans tout système de consommation, il y aura des producteurs de soins (professionnels de soins), des dis- tributeurs de soins (plateformes spécialisées ou grands circuits de distribution commerciale) et des consommateurs de soins (patients). Les professionnels de santé, obligés de contractualiser individuellement avec les ARS et/ou les assureurs privés, seront tenus d’exercer aux conditions fixées dans le contrat. De leur côté, les patients, bénéficiant de tarifs attractifs chez les praticiens proposés par leur assurance complémentaire obligatoire pour les salariés, n’auront d’autre alternative que de faire un choix entre tarifs séduisants et liberté. L’Assurance maladie, déjà en passe d’être absorbée par les ARS (Agences régionales de santé), dont l’objectif est la rationalisation des dépenses de santé, voit sa fin programmée. L’État, qui n’a plus les moyens financiers d’assumer le déficit public en matière de santé, charge les ARS de mettre en œuvre la stratégie de santé au niveau local, sans les doter des moyens financiers nécessaires. Les ARS, a priori, continueront à financer la « santé sociale », tandis que tout le reste sera confié, par la force des choses, aux assureurs privés. Ces assureurs privés, qui disposent des avances de trésorerie nécessaires, récupéreront la gestion du risque qui ne sera plus dévolue à l’État. Les patients à risques, c’est-à-dire « non rentables », auront-ils des tarifs « préférentiels » ? ».

http://www.cnsd.fr/actualite/news/1380-article-1-de-la-loi-de-sante-cocktail-explosif…>> Lire l’article complet…

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Article 1 de la loi de santé : cocktail explosif

L’UJCD boycotte le congrès de la mutualité

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Contre les réseaux prothétiques des mutuelles. L’UJCD boycotte le congrès de la mutualité.

L’UJCD-Union dentaire boycottera le congrès de la Mutualité française, qui se déroulera à Nantes dans quelques jours, et réaffirme ainsi son opposition totale aux réseaux que les mutuelles, dont la concentration se poursuit, veulent développer dans le secteur dentaire.

« La position de notre syndicat est très claire », déclare Philippe Denoyelle, président de l’UJCD, « En nous opposant aux réseaux – qui ne concernent que la prothèse –, nous contestons une conception simpliste et caricaturale de notre exercice, une vision qui nie le caractère fondamentalement médical de notre activité ».

Face aux multiples tentatives de dénigrement que subit régulièrement la profession, il est essentiel de rappeler sans relâche que les chirurgiens-dentistes ne sont pas des commerçants mais des professionnels de santé pleinement responsables de leurs actes. « Il est indispensable que les praticiens conservent une totale indépendance en matière de choix thérapeutiques, hors de tout risque d’immixtion des financeurs. Par leur conception même, les réseaux s’opposent au maintien de notre indépendance. », affirme le président de l’UJCD.

La place des complémentaires dans le financement du dentaire doit évidemment être prise en considération, c’est pour cela que l’UJCD-Union dentaire s’est battue seule pendant longtemps en faveur du tripartisme conventionnel. C’est dans ce cadre, désormais inscrit dans la loi, que l’apport des complémentaires peut se révéler à la fois décisif et bénéfique, le projet de rénovation conventionnelle que défend notre syndicat le démontre clairement. « En revanche, la multiplication des réseaux propriétaires – et demain, leur concentration – ne peut que contribuer à saper les valeurs fondatrices de notre système de santé et accélérer ainsi son démembrement. », ajoute Philippe Denoyelle.

« Nous voulons aussi mettre en garde ceux qui, au sein de la profession, seraient tentés par l’idée de bâtir avec les complémentaires un nouveau réseau dont ils imaginent qu’il pourrait être davantage à leur main. Un tel projet est chimérique face à la puissance des assureurs et des mutuelles, dont la logique sera toujours de rechercher des praticiens dociles. S’il était poursuivi, un tel projet susciterait de notre part une opposition sans faille, car c’est la nature même de notre exercice libéral qui serait ainsi mise en jeu », conclut le président de l’UJCD.

http://www.ujcd.com/lujcd-boycotte-le-congres-de-la-mutualite/…>> Lire l’article complet…

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L’UJCD boycotte le congrès de la mutualité

Ortho2, une nouvelle application pour Apple et Androïd

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Ortho2 est une application gratuite Apple / Android pour tous les orthodontistes et les résidents orthodontiques. L’application contient une « Introduction à Orthodontie » vidéo qui explique (en anglais) aux patients en consultation et aux parents les objectifs du traitement.
L’application comprend également de nombreuses vidéos pour aider s’assurer que les patients soient pleinement informés au sujet de leur traitement, avec des vidéos sur le brossage, les aliments à éviter etc…

« Les orthodontistes sont confrontés à un montant sans précédent de la concurrence de la grande entreprise et les non-orthodontistes. Nous voulions leur donner un outil supplémentaire à utiliser dans la lutte pour leur spécialité « , a déclaré le Dr Craig Scholz, directeur de Ortho2.

http://www.ortho2.com/ProductsAndFeatures/Edge/EdgeAnimationsApp/Default.aspx…>> Lire l’article complet…

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Ortho2, une nouvelle application pour Apple et Androïd

Un contre-angle pour les stripping

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Innovation Intensiv (Odontec) est un nouveau contre angle oscillants pour les orthodontistes, permettant de réaliser avec précision et rapdité, un striping avec des bandelettes diamantés. On peut effectuer une réduction bilatérale ou unilatérale de l’espace interdentaire Il permet l’ouverture, la réduction, la finition et le polissage de l’email par des mouvements de va et vient très rapides et sur une courte distance. Les strips diamantés sur 1 ou 2 faces sont de 3 granulométries différentes :
40 µm pour le (…)

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Un contre-angle pour les stripping

Installation en zone déficitaire : pas d’impôts sur les bénéfices pendant 15ans

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Deux députés Républicains ont déposé à l’Assemblée Nationale, le 3 juin, une proposition de loi (PPL), décapante, pour permettre aux Français d’accéder aux soins dans les territoires ruraux. Selon eux, la coercition ne peut pas être la solution. « Les professionnels de santé ne l’accepteraient pas, estiment-ils dans la présentation de la PPL. Et aucune installation durable, au cœur d’un territoire, ne peut réussir sans une adhésion personnelle et volontaire. »
S’ils voient d’un bon œil les maisons de santé, et militent pour une augmentation du numerus clausus, ils proposent surtout de créer des « Territoires prioritaires pour l’installation de médecins » (TPIMbv) définis par les ARS « dans lesquels les médecins généralistes, les médecins spécialistes et les autres professionnels de santé bénéficieront d’une exonération de l’impôt sur les bénéfices pendant les quinze années suivant leur installation : exonération totale pendant dix ans, exonération de 50 % les cinq années suivantes ».
Et ce n’est pas tout, cette exonération fiscale devra s’accompagner « d’une exonération des cotisations sociales au bénéfice des professionnels de santé s’installant dans ces territoires ». Pour financer cette mesure, il faut selon eux supprimer l’Aide Médicale d’État (AME) « qui constitue un encouragement à l’immigration clandestine néfaste pour les finances publiques, de l’ordre de 678 millions euros dans le budget de l’État en 2015 ». Une hausse des taxes sur les jeux et paris à hauteur de 490 millions d’euros pourrait également financer ces exonérations, dont le coût global n’est pas chiffré.

http://www.information-dentaire.fr/011-1499-Installation-en-zone-deficitaire-pas-d-impots-sur-les-benefices-pendant-quinze-ans.html…>> Lire l’article complet…

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Installation en zone déficitaire : pas d’impôts sur les bénéfices pendant 15ans

Élections URPS : résultats le 11 décembre

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Après la publication de trois textes réglementaires le 22 mai (voir id n° 22), une instruction ministérielle de la Direction de la Sécurité sociale vient d’être adressée aux agences régionales de santé et aux préfets des régions (instruction n° DSS/1B/2015/177 à retrouver sur http://circulaire.legifrance.gouv.fr).

Elle fixe les modalités d’organisation des élections et du vote par correspondance pour les chirurgiens-dentistes et les autres professionnels de santé concernés (médecins, infirmiers, pharmaciens, masseurs kinésithérapeutes).
Les listes des candidats devront être déposées avant le 28 septembre pour les chirurgiens-dentistes, leur publication aura lieu le 19 octobre.

Les documents nécessaires à la campagne électorale et aux opérations seront diffusés au plus tard le 30 novembre, le vote aura lieu le 7 décembre, le dépouillement et la proclamation des résultats sont fixés au 11 décembre.

http://www.information-dentaire.fr/011-1488-Elections-URPS-resultats-le-11decembre.html

 

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