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Deux tiers des pays n’autorisent pas les dentistes à administrer les vaccins COVID-19

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Une nouvelle enquête mondiale de la Fédération dentaire internationale révèle que deux tiers des pays n’autorisent pas les dentistes à administrer les vaccins COVID-19

– L’enquête montre également que la moitié des pays ayant répondu ont accepté d’inclure les dentistes dans leurs groupes de vaccination prioritaires

GENÈVE, 24 février 2021 /PRNewswire/ — La Fédération Dentaire Internationale (FDI) a demandé aujourd’hui à un plus grand nombre de pays de permettre aux dentistes d’administrer les vaccins COVID-19 après qu’une enquête auprès de ses membres ait révélé le petit nombre de pays actuellement autorisés à le faire. L’enquête a été facilitée par l’équipe spéciale COVID-19 de la FDI.

Cinquante-sept associations dentaires nationales membres, provenant du monde entier, ont révélé que près des deux tiers des pays n’avaient pas autorisé les dentistes à administrer les vaccins COVID-19 dans le cadre du déploiement national. En Europe, les pays où les dentistes ne sont pas autorisés à administrer le vaccin comprennent la Suisse, le Portugal, l’Autriche, le Danemark, la Slovaquie et la Russie (voir tableau 1).

En France, l’Ordre national des chirurgiens dentistes a demandé au gouvernement d’accorder une autorisation à la profession, mais aucune autorisation n’a été donnée à ce jour. Des discussions sont également en cours en Espagne, en Suède, en Irlande, en Australie, au Kenya, à Hong Kong et en Allemagne.

« La santé bucco-dentaire est une composante fondamentale de la santé et du bien-être général, et la santé bucco-dentaire est un service public essentiel », a déclaré le Dr Gerhard Konrad Seeberger, président de la Fédération dentaire internationale FDI.

« Des efforts devraient être faits pour permettre aux dentistes d’administrer les vaccins COVID-19 lorsque cela est possible dans le cadre de la législation et de la réglementation nationales, et avec un minimum de perturbation des services de soins bucco-dentaires. »

Pays autorisant les dentistes à administrer les vaccins COVID-19

Sur les 57 réponses à l’enquête, les pays qui ont accordé à la profession l’autorisation d’administrer des vaccins sont notamment les suivants : Cambodge, Colombie, Égypte, Inde, Indonésie, Liban, Nigeria, Serbie, Slovénie et Royaume-Uni (17 %) (voir tableau 2). De manière significative, certains de ces pays incluent ceux où les dentistes n’ont pas été autorisés auparavant à administrer des vaccins, ou du moins le vaccin contre la grippe.

Aux États-Unis, une vingtaine d’États autorisent actuellement les dentistes à administrer les vaccins COVID-19.

Inclusion des dentistes dans les groupes de vaccination prioritaires

L’enquête a également examiné la priorité accordée aux dentistes dans les programmes de déploiement du vaccin COVID-19.

Au total, 53 % des pays ayant répondu ont déclaré que les dentistes seraient inclus dans les groupes de vaccination prioritaires (voir tableau 2), 12 % ont déclaré qu’ils ne le seraient pas, et 18 % ont répondu que le programme de vaccination et les groupes prioritaires étaient encore en cours de planification. Les pays qui n’incluent pas les dentistes comme groupe prioritaire sont le Cambodge, la Colombie, le Kazakhstan, la Roumanie, l’Arabie Saoudite, la Corée du Sud et la Thaïlande (voir tableau 1).

Avant la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire du 20 mars, la FDI publiera une nouvelle série de données sur le nombre de cas d’infection par COVID-19 chez les dentistes du monde entier.

Informations complémentaires :

Michael Kessler

Relations médias FDI

Mob : +34 655 792 699

Courriel : michael.kessler@intoon-media.com

Twitter : @mickessler

À propos de la Fédération dentaire internationale (FDI) La FDI est le principal organe représentatif de plus d’un million de dentistes dans le monde, dont la vision est de conduire le monde vers une santé bucco-dentaire optimale. Elle compte quelque 200 associations nationales membres et des groupes spécialisés dans plus de 130 pays. www.fdiworlddental.org

Notes à l’intention des rédacteurs : 

Tableau 1 

Pays où les dentistes ne seront pas autorisés à administrer les vaccins COVID-19 

Pays où les dentistes ne seront pas inclus dans les groupes de vaccination prioritaires 

Andorre

Cambodge

Autriche

Colombie

Burkina Faso

Kazakhstan

Danemark

Roumanie

Guam

Arabie Saoudite

Honduras

Corée du Sud

Israël

Thaïlande

Japon

Myanmar

Pays-Bas

Portugal

Roumanie

Russie

Arabie Saoudite

Seychelles

Slovaquie

Suisse

Thaïlande

Turquie

 Tableau 2

Pays où les dentistes sont autorisés à administrer des vaccins 

Pays où il est confirmé que les dentistes font partie des groupes de vaccination prioritaires 

Cambodge

Australie

Colombie

Autriche

Égypte

Canada

Inde

Chili

Indonésie

Danemark

Liban

Égypte

Nigeria

Géorgie

Serbie

Allemagne

Slovénie

Grèce

Royaume-Uni

Guam

États-Unis

Honduras

Inde

Indonésie

Israël

Japon

Liban

Myanmar

Pays-Bas

Panama

Portugal

Russie

Serbie

Seychelles

Slovaquie

Slovénie

Espagne

Sri Lanka

Turquie

Ukraine

Royaume-Uni

Source : Enquête auprès des membres de la Fédération internationale FDI novembre 2020-janvier 2021, envoyée à 113 pays.

Résultats URPS Dentaire : La FSDL reste le premier syndicat représentatif des chirurgiens-dentistes et progresse encore

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Voici les résultats officiels des élections aux URPS 2021 délivrés par le ministère de la Santé.
– La FSDL reste le premier syndicat représentatif des chirurgiens-dentistes et progresse encore au sein de la profession avec 45,06 % des voix contre 39,15 % 2015.
– Les CDF progressent également de 3,8 % pour atteindre 41,44 % en 2021.
– L’Union Dentaire s’effondre passant de 23,28 % en 2015 à 8,71 % cette année.
– Le SFCD obtient quant à lui 4,77 %.
Le taux de participation est de 42,48 %, en retrait de 1,9 points par rapport à la participation au précédent scrutin, 44,38 % en 2015.
Les résultats obtenus par les listes de candidats déterminent dans chaque région le nombre de sièges dont les syndicats de chirurgiens-dentistes disposeront au sein de l’assemblée de l’URPS. Ces résultats permettent également de mesurer l’audience des syndicats, critère pris en compte ensuite dans le cadre de l’enquête de représentativité.
A priori,ayant réalisé moins de 10 % des voix, l’Union Dentaire et le SFCD ne pourront pas siéger à la table des négociations avec l’assurance maladie ou les pouvoirs publics. Selon toute vraisemblance également, FSDL et Les CDF, qui n’ont ni l’un ni l’autre la majorité absolue (50 %) devront trouver des accords pour signer de nouveaux textes ou avenants.
Les résultats région par région.

Le point sur la nouvelle CCAM (Webinaire gratuit – Mise à jour 2021)

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Découvrez dans cette vidéo le nouveau volet de la mise en place de la convention dentaire : Les changements au 1er Janvier 2021. Le panier “Sans reste à charge” intégre désormais:

• Les prothèses amovibles en résine (transitoires et définitives)

• Les réparations et adjonctions concernant ces prothèses Le panier “tarifs maitrisés” intégrera :

• Les bridges céramo-métalliques remplaçant une autre dent qu’une incisive (HBLD227) • + les bridges mixtes (céramo-métallique / métal) (HBLD040 / HBLD 043)

• Les inlay-cores associés à ces bridges sont plafonnés depuis 2019 – HBLD745 La BR (Base de Remboursement) des couronnes du Panier “tarif libre” reste à 107,50 € (jusqu’en 2022).

Ce contenu vidéo est sponsorisé et soutenue par l’Agence de Veille et d’Actions Sanitaires Numériques qui est une agence qui lutte contre les produits et infos médicales “fakes” sur les réseaux sociaux dans le but de promouvoir les bonnes informations de santé au grand public.

Alliages dentaires cobalt-chrome : compatibilité entre le cadre réglementaire européen et la convention nationale ?

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Le 22 septembre 2017, à la surprise d’un grand nombre de professionnels de santé et d’industriels du domaine de la dentisterie, le comité d’évaluation des risques (CER) de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a adopté un avis pour réviser la classification et l’étiquetage du cobalt (Co) métallique [1]. Depuis 2020, le Co métallique est ainsi devenu une substance classée cancérigène, mutagène et toxique pour la reproduction (CMR). Ceci n’est pas sans conséquence dans notre pratique quotidienne, notamment en raison de la mise en place progressive (2017-2025) du nouveau règlement (UE) 2017/745 sur les dispositifs médicaux (RDM) [2]. Ce RDM impose de nouvelles exigences envers les dispositifs médicaux contenant une substance classée CMR. Le dispositif médical ne peut alors être mis sur le marché que si aucune alternative n’est disponible et que si une justification est fournie par le fabricant ou par l’organisme notifié (ON) par le fabricant. Par ailleurs, lorsqu’une substance classée CMR fait partie d’un dispositif médical, cela doit être notifié sur l’emballage et le patient/consommateur devra en être aussi informé.

Avec la mise en application, le 26 mai 2021, du MDR (UE) 2017/745, la situation des chirurgiens-dentistes va devenir assez inconfortable. L’utilisation fréquente d’alliages dentaires cobalt-chrome (Co-Cr) contenant donc une substance CMR entraînera automatiquement une remise en cause de la pratique professionnelle. Comment en sommes-nous arrivés là ? Quel est l’échéancier auquel nous allons devoir faire face à partir de 2021 ?

[…]

À partir du 27 mai 2025, le règlement RDM (UE) 2017/745 s’appliquera à tous les dispositifs médicaux [12]. Dans le contexte de l’utilisation d’une substance CMR dans un alliage dentaire et de l’ensemble réglementaire en vigueur (RDM, REACH, CLP), il pourrait être interdit de commercialiser de tels dispositifs médicaux. Ce règlement indique que tout dispositif médical contenant une substance CMR (comme pour les alliages Co-Cr) est conforme à la réglementation si la concentration de la substance CMR 1B (ici, le Co) est inférieure à 0,1 % (m/m). Dans les alliages dentaires Co-Cr, le Co est généralement le composant principal, avec des pourcentages largement supérieurs à 0,1 %. Seule une justification raisonnée qu’aucune substitution n’est possible pourrait amener l’ON en charge du dossier à accorder le marquage CE à un dispositif contenant du Co métallique avec une concentration supérieure à 0,1 % en fraction massique.

A contrario, depuis janvier 2020, la nouvelle convention nationale promeut au sein du panier RAC-0 des éléments prothétiques métalliques et/ou céramo-métalliques qui sont, depuis quelques années, le plus souvent des alliages Co-Cr dont l’élément constitutif majeur est le Co, récemment classé comme substance CMR 1B. Cette politique incitative va à l’encontre des préconisations réglementaires européennes.

Pourrons-nous proposer une alternative satisfaisante avant le mois de mai 2025 ? Ou serons-nous contraints de proposer à nouveau des prothèses en nickel-chrome, le nickel métallique étant seulement classé dans le groupe 2B des substances carcinogènes possibles pour l’Homme [13], échappant, même si c’est de peu, à REACH ?

Lire l’article complet sur https://www.information-dentaire.fr/actualites/alliages-dentaires-cobalt-chrome-compatibilite-entre-le-cadre-reglementaire-europeen-et-la-convention-nationale/?fbclid=IwAR22W6acdC5n3VHsT9RPTupxOnr_HrPNHHbSS2N4fE27btyNNeO1_QCnZ9c

GUM lance sa première référence certifiée bio

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Les patients sont de plus en plus en demande de produits plus naturels ou biologiques, et cela ne doit pas être au détriment de solutions qui prennent avant tout, soin des dents et des gencives. Dans ce contexte, GUM, marque experte de la santé bucco-dentaire, a développé le dentifrice GUM BIO, pour protéger et renforcer les dents et les gencives au quotidien. Sa formule, qui contient 99 % d’ingrédients d’origine naturelle et 22 % d’ingrédients d’origine biologique, associe de l’aloe vera bio pour aider à apaiser les gencives et de la menthe poivrée bio pour rafraîchir l’haleine. GUM BIO contient également du fluor, actif de référence ayant prouvé son efficacité dans la prévention des caries, pour répondre au besoin de protection quotidienne et être en accord avec les recommandations professionnelles. Le dentifrice GUM BIO est certifié par des labels de référence et reconnus: Cosmébio, Ecocert Cosmos Organic et Vegan. Il est sans colorant, sans paraben, sans sulfates et sans dioxyde de titane. Son étui carton est fabriqué à partir de 80 % de papier recyclé et est 100 % recyclable. Suite au test du produit par un jury de consommateurs, le dentifrice GuM BIO s’est vu décerner une Victoire de la Beauté BIO, confirmant sa qualité et l’aspect plaisant à l’utilisation lié à son arôme et à sa texture.

 

Coronavirus : Un an après, où en sont les Français avec leur santé bucco-dentaire ?

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  • Un an après l’entrée en vigueur du confinement, décrété le 17 mars 2020 pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, 20 Minutes s’intéresse aux conséquences des douze mois écoulés sur la vie des Français. Et notamment sur leur santé bucco-dentaire.
  • En mars 2020, les dentistes ont fermé leurs cabinets durant toute la durée du premier confinement. Et lorsqu’ils ont repris leur activité, certains actes ont été suspendus en raison du risque de diffuser le virus.
  • La profession s’est organisée pour rattraper le retard pris, et du côté des patients, de nouveaux réflexes ont émergé.

Détartrage, soins sur une carie ou pose de couronne. C’est rarement une partie de plaisir, mais le dentiste, il faut bien y aller de temps en temps. Or en France, ce n’est pas une habitude pour tout le monde. Par phobie, par peur du coût ou par flemme, chacun a ses raisons de sécher. Pour d’autres, c’est le fait de vivre dans des départements peu dotés en praticiens. Et le Covid-19 n’a pas arrangé les choses, avec des cabinets dentaires fermés durant le premier confinement.

Et aujourd’hui, un an après le début de la crise sanitaire, prenons-nous suffisamment soin de nos dents ? L’accès à la santé bucco-dentaire est-il plus compliqué ? Alors que la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire a lieu samedi prochain, 20 Minutes s’intéresse à vos quenottes.

La visite annuelle trop souvent zappée

Avant la pandémie, les Français n’étaient donc déjà pas des champions en la matière. « J’ai une bonne hygiène dentaire mais je ne vais jamais chez le dentiste. La dernière fois remonte à une dizaine d’années peut-être », confie Aline, la trentaine. Tout en reconnaissant qu’une « consultation pour un détartrage et pour vérifier qu’il n’y a pas de caries ne serait pas du luxe ». Le dentiste, chacun devrait en voir un chaque année. Mais en pratique, comme Aline, nombreux sont celles et ceux qui zappent cette visite annuelle. « Quatre Français sur dix ne consultent pas les cabinets dentaires, indique le Dr Christophe Lequart, chirurgien-dentiste en Indre-et-Loire et porte-parole de l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD). Et ceux qui viennent n’ont pas forcément l’habitude de consulter chaque année ».

Il est même recommandé « une visite tous les six mois pour les personnes ayant des pathologies chroniques comme le diabète, des maladies cardiovasculaires ou des maladies articulaires inflammatoires, parce que ces patients sont plus à risques en raison de l’interaction entre la santé dentaire et la santé générale », souligne le dentiste. Car si ça tourne mal dans la bouche, des effets délétères peuvent se manifester dans tout l’organisme (voir encadré).

Un retard pas encore comblé, mais de nouveaux réflexes

Problème : lors du premier confinement, les dentistes ont dû fermer durant deux mois leurs cabinets. Et à la reprise, certains actes à hauts risques de diffusion du coronavirus – comme les détartrages — ont été suspendus plusieurs semaines. « Nous sommes  l’une des populations médicales les plus à risques : on baigne dans la salive », commente le Dr Lequart. Conséquence de cette activité perturbée : «  le retard pris il y a un an n’a pas encore été totalement comblé. On n’a pas pu rattraper tous les rendez-vous décalés, d’autant que des praticiens n’ont jamais repris. Certains, un peu âgés et ayant des comorbidités, ont préféré partir à la retraite de manière prématurée. Ici en Indre-et-Loire, cela représente environ la moitié des quatorze praticiens partis à la retraite l’an dernier ». Un tour sur un site de réservation de consultation montre ainsi que dans ce département, il faut souvent plusieurs mois d’attente pour un rendez-vous.

Alors aujourd’hui, dans les secteurs les moins bien dotés en dentistes, mieux vaut ne pas être pris d’une rage de dents inopinée. « On fait comprendre aux patients que la consultation en urgence calée entre deux rendez-vous n’est plus possible à cause des contraintes sanitaires, souligne le Dr Lequart. On reçoit moins de patients, mais on s’organise pour garder quelques créneaux de libres ou assurer des gardes les week-ends ».

Une situation qui, paradoxalement, a fait émerger de nouveaux réflexes. « Pour les urgences dentaires, la téléconsultation s’est développée. Et avec des délais d’attente aussi longs, les patients n’attendent plus pour programmer leurs soins importants de type prothèses, observe le dentiste. Avant, ils attendaient la réponse de leur complémentaire sur leur prise en charge, puis prenaient rendez-vous. Maintenant, ils nous disent : « si je dois faire des prothèses, autant le faire cette année tant que j’ai ma mutuelle d’entreprise« , parce qu’ils craignent à moyen terme de perdre leur emploi. Par ailleurs, la mise en place cette année du reste à charge zéro a aidé un certain nombre à se remobiliser sur leur santé bucco-dentaire ».

Un protocole sanitaire strict

Résultat : les cabinets ne désemplissent pas et, l’un dans l’autre, « ce n’est pas plus compliqué qu’avant le coronavirus d’être en bonne santé bucco-dentaire. Le fait d’avoir différé certains soins a eu un impact assez marginal, assure le Dr Lequart. Et dès la reprise, nous avons mis en place des protocoles sanitaires très stricts ». Côté praticiens, « masques FFP2, blouse, surblouse, gants, visière ou lunettes de protection et calot sur la tête, pour un look à la Dr Mamour de Grey’s Anatomy, plaisante le dentiste. Les patients, eux, sont attendus pile à l’heure – les salles d’attente étant majoritairement fermées — et invités systématiquement à se désinfecter les mains. De plus en plus, l’utilisation d’un bain de bouche réduisant la charge virale est parfois demandée ».

Mais la première des précautions, c’est l’aération : « 15 minutes entre chaque patient pour éliminer les gouttelettes, rappelle le dentiste. Et pour les cabinets sans fenêtre, des dispositifs élaborés durant la pandémie sont une solution intéressante ». Car « on sait que le Covid peut vivre dans l’air intérieur pendant trois heures. Donc s’il n’y a pas de renouvellement, c’est une catastrophe, abonde Alexandre Okorokoff, PDG de la société OKO Pur, qui distribue dans l’Hexagone des dispositifs à lampe UV de désinfection de l’air. Nous avons déjà équipé des cabinets dentaires et notre déploiement va se poursuivre ».

Et puisque l’ennemi, ce sont ces fameuses microgouttelettes potentiellement gorgées de charge virale, projetées en cas notamment de détartrage ou d’aéropolissage des dents, « il existe désormais un système d’aspiration qui évite l’aérosolisation et qui intéresse beaucoup de cabinets dentaires », indique le Dr Lequart. Breveté et baptisé StopAero, il réduirait « de 90 % l’émission d’aérosols », promettent les concepteurs. De quoi « limiter les risques de propagation de maladies telles que l’hépatite, l’herpès, la mononucléose. Et bien sûr, le Covid-19 ».

Désastre dentaire – un an après les premiers confinements, les dentistes du monde entier font face aux conséquences de la pandémie de COVID-19 sur la santé bucco-dentaire des individus : une plus forte incidence de caries et des maladies parodontales plus avancées

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Changement des habitudes : négligence des deux brossages par jour, grignotage entre les repas à la maison et pas de consultation chez le dentiste

GENÈVE, 18 mars 2021 /PRNewswire/ — À l’approche de la Journée mondiale de la santé bucco–dentaire, samedi 20 mars, et un an après l’apparition de la pandémie, les conseillers et les membres de la FDI affirment qu’ils constatent directement les répercussions du virus sur la santé dentaire et parodontale des personnes dans les cabinets dentaires du monde entier.

« Soyons francs, c’est un désastre dentaire », indique Dr Gerhard Konrad Seeberger, président de la Fédération dentaire internationale (FDI). « Les restrictions ont certainement influencé l’hésitation en matière de santé bucco–dentaire, mais cela n’explique pas tout. »

Lors de la première vague de COVID-19, les cabinets dentaires du monde entier ont dû fermer. Pendant deux à trois mois, les consultations dentaires ont été reportées ou annulées, à l’exception des soins d’urgence. Le rapport de l’Organisation mondiale de la santé a indiqué que les services de santé bucco-dentaire figuraient parmi les services de santé essentiels les plus touchés par la pandémie de COVID-19, avec 77 % des pays faisant état d’une interruption partielle ou totale.

– L’image est disponible sur AP Images (http://www.apimages.com) –

Entre la première et la deuxième vagues, les cabinets dentaires de nombreux pays ont pu rouvrir. Les dentistes ont toujours respecté les protocoles de prévention et de contrôle des infections les plus stricts et ont également révisé les mesures sanitaires imposées par les gouvernements au cours de la pandémie. Une récente enquête indique également que les professionnels de santé bucco-dentaire présentent des taux d’infection par le SARS-CoV-2 nettement inférieurs à ceux des autres professionnels de santé dans la plupart des régions du monde.

Malgré cela, de nombreuses personnes évitent encore les visites de contrôle et se rendent chez le dentiste uniquement en cas de douleur extrême. Beaucoup ont développé des caries avancées ainsi que des complications liées, telles que des infections, ce qui complique le traitement.

Aujourd’hui, les dentistes font face aux retombées d’une année de traitements et de soins dentaires perturbés. Le professeur Paulo Melo, conseiller de la FDI qui enseigne et pratique l’odontologie à Porto (Portugal), a vu plusieurs patients à risque avoir peur d’être infectés par la COVID-19 et reporter leurs rendez-vous. Les patients à risque sont encouragés à effectuer un contrôle dentaire tous les trois à six mois. Toutefois, de nombreux patients ont attendu neuf à douze mois, ou plus, depuis leur dernière consultation. Beaucoup ont présenté des maux de dents aigus ainsi que des complications ayant entraîné des extractions pour certains et des traitements endodontiques pour d’autres.

« Au cours de la pandémie, les patients à risque ont eu tendance à développer plusieurs problèmes et en présentaient souvent trois ou quatre simultanément, car il s’était écoulé trop de temps depuis leur dernier contrôle », déclare Melo. « Ces problèmes comprennent généralement des lésions carieuses et des maladies parodontales. »

« Les caries ayant pu être traitées par une simple restauration se sont transformées en parodontites apicales et en abcès, qui requièrent un traitement plus complexe », indique Dre Vanishree MK, professeure en santé publique bucco-dentaire à Bangalore (Inde). « Les patients doivent mettre leur peur de côté et ne pas reporter les soins dentaires essentiels et de routine. »

« L’une des conséquences dramatiques de la pandémie, c’est que les problèmes de santé bucco–dentaire qui n’étaient pas considérés comme urgents pendant la pandémie sont en fait devenus urgents après avoir dû attendre deux mois pour recevoir un traitement », déclare Dre María Fernanda Atuesta Mondragón, présidente de la Fédération dentaire colombienne et conseillère de la FDI. « Certains patients sous traitement orthodontique ont perdu les espaces créés pour aligner leurs dents, tandis que d’autres ont développé de sérieux problèmes parodontaux. »

« Même si les adolescents ont souvent des caries, j’ai observé une plus forte incidence de caries chez cette tranche d’âge », affirme Dre Nahawand Abdulrahman Thabet, praticienne au Caire (Égypte) et conseillère de la FDI. « Un patient de 15 ans a admis avoir grignoté davantage pendant le confinement depuis la fermeture de son école. J’imagine que des milliers de jeunes de son âge sont dans la même situation. »

Les confinements répétés de la pandémie, les déplacements limités des individus et le télétravail instauré ont tous contribué à changer les habitudes et les comportements du quotidien, ce qui a eu un impact sur la santé bucco-dentaire des individus.

Selon une étude mondiale1 menée par Unilever, qui a constaté que les enfants reproduisent les comportements de leurs parents au détriment de leur propre santé, il est essentiel de donner l’exemple de bonnes habitudes d’hygiène bucco-dentaire, comme le brossage des dents matin et soir. En effet, il y a sept fois plus de probabilité que les enfants ne se brossent pas les dents si leurs parents ne se brossent pas les dents. Les dentistes interrogés s’accordent à dire que le changement des habitudes d’hygiène bucco-dentaire des enfants provient du changement des habitudes de leurs parents. Malgré les enjeux qu’impose la pandémie, les parents doivent absolument donner la priorité à leur hygiène bucco-dentaire et à celle de leurs enfants.

Dr Seeberger insiste : « les gens ne doivent pas avoir peur de se rendre chez le dentiste. Il est indispensable de préserver la santé bucco-dentaire pour garantir la santé générale, le bien–être et la qualité de vie. »

1 Rapport 2021 d’Unilever :Attitudes, comportements et expériences de santé bucco-dentaire au cours de la pandémie de COVID-19. Étude mondiale menée de novembre à décembre 2020 auprès de 6 734 patients dans 8 pays (Bangladesh, Égypte, France, Inde, Indonésie, Italie, Ghana et Vietnam).

Quelles sont les meilleures écoles dentaires au monde ?

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Les étudiants du monde entier ont l’embarras du choix pour se former dans des écoles dentaires de qualité. Selon Quacquarelli Symonds (QS) et son classement mondial des universités par sujet en 2021, les États-Unis ainsi que l’Europe et l’Asie étaient tous bien représentés dans sa liste des 60 meilleurs établissements dentaires dans le monde.

L’Université suédoise de Göteborg a pris la première place, suivie de l’Université du Michigan à la deuxième place, du Centre universitaire de dentisterie d’Amsterdam et de l’Université de Hong Kong à égalité en troisième position, et du King’s College de Londres et de l’Université médicale et dentaire de Tokyo à la cinquième place.

«Tant en Suède qu’à l’international, l’Institut a maintenu une position forte pendant des générations, et il est formidable de savoir que nous sommes toujours parmi les meilleures universités au niveau international», a déclaré Peter Lingström, professeur et directeur de l’Institut d’odontologie de l’Université de Göteborg. .

La société d’enquête classe les écoles en fonction de leur réputation académique, en s’appuyant sur les réponses de près de 95 000 universitaires dans le monde. Il utilise également la réputation des employeurs, basée sur près de 45 000 réponses à des sondages d’employeurs diplômés du monde entier. Et, il utilise des citations de recherche par article et «h-index», qui mesure la productivité et l’impact des travaux publiés.

Université de Göteborg

Après s’être classé septième l’année dernière, l’ Institut d’odontologie de l’Université de Göteborg s’est hissé à la première place cette année. Il offre une formation de niveau baccalauréat de cinq ans pour les dentistes ainsi que des programmes de trois ans pour les hygiénistes dentaires et les techniciens dentaires. Une formation complémentaire d’un an pour les dentistes diplômés de l’Union européenne, de l’Espace économique européen et de la Suisse est également disponible.

«Bien que nous soyons maintenant à la première place, nous sommes dans le top 10 depuis plusieurs années, ce qui témoigne de la stabilité de nos activités de recherche», a déclaré Lingström. «Tous nos étudiants peuvent participer, directement ou indirectement, à la recherche effectuée, et beaucoup sont également liés à différents domaines scientifiques à travers leurs projets de master ou de licence.»

L’éducation à l’école est basée sur la recherche, a ajouté Lingström, et les chercheurs de l’école sont également ses enseignants. Lingström a également déclaré que les succès de l’Institut ne reposaient pas sur des chercheurs individuels, mais sur plusieurs groupes de recherche solides spécialisés dans les mécanismes fondamentaux et les problèmes cliniques dans 13 domaines, notamment les principales maladies bucco-dentaires, la recherche sur les implants, les problèmes de comportement et l’anxiété dentaire.

Université du Michigan

L’ école de médecine dentaire de l’Université du Michigan est passée de la troisième place l’an dernier à la deuxième au monde cette année et a conservé son titre de meilleure école dentaire aux États-Unis. Sur le plan académique, les 108 étudiants inscrits dans la classe de 2020 ont été choisis parmi 1600 candidatures, avec un GPA moyen de 3,73 et un score DAT moyen de 22.

«Le fait que notre école soit si bien notée témoigne de décennies d’efforts de la part des professeurs, du personnel et des étudiants pour faire avancer notre profession», a déclaré la doyenne Laurie McCauley, DDS, MS, PhD.

L’école est fière de ses efforts de recherche, notant qu’elle dirige les écoles dentaires aux États-Unis en matière de financement de la recherche. Les domaines comprennent la biologie craniofaciale, squelettique et la maladie; biologie et thérapeutique du cancer; génie tissulaire et médecine régénérative; et la recherche clinique, démographique et pédagogique.

«Depuis la fondation de notre école en 1875, nous nous sommes efforcés d’être des chefs de file dans le domaine de la dentisterie et de l’enseignement dentaire en adoptant la recherche scientifique et l’érudition pour faire progresser la profession de dentiste et faire progresser la santé. C’est ce qui a distingué l’école à ces débuts, et encore aujourd’hui, en tant que leaders dans l’enseignement dentaire », a déclaré McCauley.

En plus du programme de diplôme DDS, l’Université du Michigan propose des programmes de maîtrise et des certificats non diplômants pour les dentistes à la recherche d’une formation spécialisée. Les étudiants peuvent également s’inscrire au programme de doctorat et de maîtrise en sciences de la santé bucco-dentaire, à des programmes à double diplôme jumelant le diplôme DDS avec des diplômes de doctorat et de MBA, et des options pour les dentistes formés à l’étranger.

«Nous sommes honorés d’être à nouveau reconnus cette année pour la force de notre engagement envers un travail universitaire de haut niveau», a déclaré McCauley.

Amsterdam et Hong Kong

Le Centre académique de dentisterie d’Amsterdam (ACTA) dessert environ 950 étudiants et 33 000 patients chaque année. Ses recherches se concentrent sur les infections buccales et l’inflammation et sur la médecine régénérative orale avec des groupes académiquement robustes centrés sur des questions cliniques. Il étudie également l’enseignement dentaire lui-même, explorant de nouvelles méthodes d’enseignement et des outils numériques.

La Faculté de médecine dentaire de l’Université de Hong Kong propose des diplômes de licence ainsi que des formations dentaires supérieures et supérieures, avec 10 diplômes de maîtrise, une maîtrise en chirurgie dentaire et un diplôme professionnel avancé. En outre, sa clinique multi-spécialités de l’Institut de dentisterie avancée sert des patients souffrant de troubles bucco-dentaires complexes et sévères.

«Nous excellons dans la recherche par l’innovation et la collaboration interdisciplinaire dans la région et dans le monde», a déclaré le doyen Thomas F. Flemmig, MBA, DrMedDent, DrMedDentHabil, doyen de la faculté de médecine dentaire de l’Université de Hong Kong, avec des sujets tels que le biomédical clinique et translationnel. sciences telles que l’intelligence artificielle, la régénération cranio-faciale, l’innovation dans le microbiome, le cancer de la bouche et la santé bucco-dentaire de la population.

King’s College de Londres

La Faculté de médecine dentaire, orale et cranio-faciale du King’s College de Londres possède la plus grande faculté dentaire d’Europe, plus d’un millier d’étudiants en médecine dentaire, une multitude de spécialistes et une recherche diversifiée. Les principaux domaines de recherche comprennent le développement, la régénération, la réparation et l’ingénierie tissulaire; immunité, infection et interactions avec le microbiome hôte; et la santé clinique, translationnelle et de la population.

Le programme BDS de cinq ans de KCL délivre plus de 150 dentistes chaque année. Les étudiants doivent terminer un travail de niveau A * AA ou son équivalent avant l’admission. Les cours impliquent des sciences de base liées à la pratique clinique avec un accent sur les soins du patient dans son ensemble. Des partenariats avec les programmes des hôpitaux Guy’s, King’s College et St. Thomas garantissent une formation pratique.

En outre, KCL dispose de trois centres de recherche: Craniofacial & Regenerative Biology; Interactions hôte-microbiome; et sciences orales, cliniques et translationnelles. Plus de 140 doctorants et plus de 80 membres du personnel de recherche actif sont répartis dans 35 groupes de recherche, avec des partenariats avec 39 autres universités à travers le monde.

Un projet de recherche récent a exploré le rôle du folate bactérien et de l’homocystéine dans le métabolisme et la maladie de Parkinson. Un autre a exploré la nécessité d’un réseau mondial de santé pour la santé bucco-dentaire pour influencer la politique de santé mondiale et conduire la réforme du système de santé. Les chercheurs de KCL ont également identifié de nouveaux sous-types de cellules gingivales et leurs signatures moléculaires dans leur réponse à la parodontite.

«Le maintien de notre position de meilleure école au Royaume-Uni et dans les cinq meilleures institutions au monde pour la dentisterie dans ces classements mondiaux réaffirme notre position en tant qu’institution de classe mondiale», a déclaré Mike Curtis, doyen exécutif de la faculté du King’s College. Faculté de médecine dentaire, des sciences orales et cranio-faciales de Londres. «Cela reflète le dévouement, l’engagement et l’innovation de notre personnel académique et professionnel, de nos étudiants et de nos anciens élèves.»

Université médicale et dentaire de Tokyo

Fondée en 1928, l’ École de médecine dentaire de l’Université médicale et dentaire de Tokyo vise à former des leaders mondiaux capables de développer des soins dentaires de pointe dans une société mondiale et vieillissante. Il s’efforce de former ses diplômés à devenir des dentistes et des chercheurs créatifs qui résolvent des problèmes ainsi que des leaders avec un sens de l’humanité et de la mission.

En outre, l’Université médicale et dentaire de Tokyo abrite le plus grand hôpital dentaire du Japon, avec quatre départements cliniques et 27 cliniques desservant 1 800 patients ambulatoires chaque jour et 18 000 patients hospitalisés chaque année. Il abrite également le Centre for Advanced Interdisciplinary Dentistry, qui repose sur la collaboration entre les départements pour des traitements dentaires spécialisés.

«Notre programme de formation clinique de premier cycle en médecine dentaire commence 18 mois avant l’obtention du diplôme et fournit une expérience clinique adéquate à nos étudiants de premier cycle», a déclaré Minakuchi Shunsuke, directeur de l’hôpital dentaire. «Nous proposons également un programme de formation clinique postdoctorale obligatoire après l’obtention du diplôme, qui est mené en collaboration avec les cliniques dentaires régionales.»

Neuf centres de recherche individuels de l’école explorent les cellules souches et la médecine régénérative, les sciences de la vie et la bioéthique, l’intégration cérébrale et les alliances industrielles, entre autres sujets. Des études récentes incluent comment l’exposition à l’hypoxie affecte la croissance du cartilage de la mâchoire, le rôle des agents pathogènes buccaux dans le cancer de l’œsophage et le ciment dentaire qui perd son pouvoir adhésif sous la lumière ultraviolette.

Autres écoles

Parmi les autres écoles des États-Unis qui figurent sur la liste, citons:

 

https://www.dentistrytoday.com/news/todays-dental-news/item/7927-the-world-s-best-dental-schools-2021-edition

Le nombre de chirurgiens-dentistes baissant, l’accès aux soins bucco-dentaires des Français est menacé

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Le sujet devient pressant. Avec les contraintes sur l’exercice dues à la crise sanitaire, conjuguées avec une courbe démographique défavorable, de plus en plus de chirurgiens-dentistes partent en retraite et ne sont pas remplacés, laissant leurs patients dans le désarroi.

Il devient urgent que la profession dentaire prenne en main ce sujet. Pour le bien des patients : nous avons tous en tête l’acte extrême de ce Jurassien qui avait fait le tour des réseaux sociaux en s’arrachant lui-même une dent, faute d’avoir trouvé un dentiste pour le soigner. Tous les patients n’en arrivent pas là. Mais les personnels des cabinets sont confrontés quotidiennement à l’exaspération de ceux qui cherchent à se faire soigner et se voient proposer un rendez-vous à une date éloignée. « Plus de la moitié des enfants entre 3 et 5 ans ne sont jamais allés consulter un dentiste, souligne François Raffalli, chirurgien-dentiste à Calvi et président de l’URPS Corse. Avec la diminution de nombre de praticiens, les patients corses se retrouveront avec des problèmes dentaires qui auraient pu être gérés plus tôt ».

Mais c’est aussi pour le bien des praticiens confrontés à une fatigue de plus en plus accrue et une impuissance face à ce problème.

Car le déséquilibre est criant : 1 chirurgien-dentiste pour 709 habitants à Paris contre 1 pour 2761 dans l’Orne. « Dans l’Allier, nous avons perdu près d’un tiers des praticiens depuis le début des années 2000, explique Arnaud Desclos de la Fonchais, chirurgien-dentiste à Vichy ». A l’inverse, dans les zones attractives et les centres des grandes villes, certains jeunes installés peinent à se constituer une patientèle.

L’Union Dentaire prend le sujet à bras le corps. Franck Mouminoux, président du syndicat installé dans le Cantal, connait bien le problème. « Je suis en faveur d’une meilleure répartition des soins pour tous les Français, partout. Nous travaillons activement sur le sujet avec les représentants des étudiants et les institutionnels pour trouver des solutions avant qu’on nous les impose ».

Cette problématique doit être pensée au-delà de la profession dentaire et doit réunir tous les acteurs du secteur : Etat, municipalités, régions, professionnels de santé de ville, URPS … « Un chirurgien-dentiste voudra s’installer dans une zone avec des services publics ou l’accès à Internet, continue Franck Mouminoux. Pareillement, les Français veulent s’installer dans une zone où ils pourront se faire soigner à tous les âges de leur vie. Les solutions doivent donc être globales et tous les acteurs doivent s’unir pour les trouver. C’est de l’avenir de la santé des Français et de la vitalité de nos territoires dont il s’agit ».

https://www.union-dentaire.com/actualite/le-nombre-de-chirurgiens-dentistes-baissant-lacces-aux-soins-bucco-dentaires-des-francais/

Seloncourt (25) : un dentiste met au point un aspirateur à goutelettes d’aérosol

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Après l’aérateur et le clip antibuée, Matthias Vanoni et son complice Raymond Morel dévoilent un aspirateur spécial destiné à capturer les gouttelettes et autres aérosols qui se propagent à l’intérieur des cabinets dentaires. Une invention testée dans le pays de Montbéliard.

On ne change pas un binôme qui gagne et surtout qui trouve. Depuis quelques mois, Matthias Vanoni, le Géo Trouvetou originaire de Seloncourt, et son ami Raymond Morel ont enregistré quelques prouesses. Ce fut d’abord leur aérateur placé sous le masque chirurgical qui éradiquait la buée sur les verres de lunettes puis leur clip antibuée. Forts de leur succès, les duettistes ont été contactés par des amis dentistes espagnols qui souhaitaient leur exposer leur problématique.

Un risque de contamination

Les opérations de détartrage et de polissage, notamment, génèrent la projection de millions de gouttelettes et la constitution d’une espèce de nuage. Si les praticiens sont équipés de diverses protections (visière, masque, blouse), cela ne résout pas pour autant la question des aérosols qui stagnent dans les cabinets, s’accrochent aux murs, multipliant ainsi les risques de contamination à la Covid-19 ; des études tendraient à démontrer que la profession est particulièrement impactée dans ce domaine.

Le boom de l’impression 3D dentaire : faut il investir maintenant ?

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La majeure partie de la dentisterie numérique s’était jusqu’à présent concentrée sur la fabrication soustractive (le fraisage) pour la fabrication des restaurations finales, des guides et des prothèses dentaires – essentiellement en enlevant de la matière pour créer le résultat final et fournir une expérience améliorée en dentisterie.

La diminution continue du prix et de la taille, ainsi que l’augmentation de la vitesse et de la facilité d’utilisation, ont rapidement fait passer la fabrication additive (c’est-à-dire l’impression) au premier plan des préoccupations. Et si la plupart des imprimantes sont aujourd’hui utilisées dans les laboratoires dentaires plutôt que dans les cabinets dentaires (88 % contre 12 %), on prévoit que d’ici 2027, l’utilisation sera essentiellement égale, voire légèrement inversée (46 % contre 54 %)[1].

Selon un autre rapport, la technologie d’impression devrait répondre à plus de 60 % de tous les besoins en produits dentaires d’ici 2025 ![2].

Le marché mondial de l’impression 3D dentaire devrait atteindre 6,5 milliards USD d’ici 2025, contre 1,8 milliard USD en 2020

Pourquoi cette prolifération des considérations d’impression ? Les imprimantes dentaires d’aujourd’hui permettent une fabrication rapide au cabinet, moins coûteuse, produisant moins de déchets et utile dans une gamme plus large de traitements, y compris les modèles, les appareils fonctionnels, les guides chirurgicaux, les protections de nuit, les prothèses, les provisoires et, dans certains cas, les restaurations à long terme.

En général, toutes les imprimantes de stéréolithographie fonctionnent sur le même principe : elles utilisent la lumière UV pour polymériser une résine liquide photosensible. Cependant, différentes méthodes sont utilisées pour obtenir le résultat, chacune présentant des avantages et des inconvénients :

Stéréolithographie par projecteur – Projection d’un large arc qui atteint toute la plate-forme de construction en une seule fois, ce qui rend ce type d’imprimante précis et rapide avec une longue durée de vie. Elle est fortement recommandée pour les applications dentaires et l’utilisation au fauteuil
Stéréolithographie au laser – Projetant un minuscule point de lumière pour le durcissement incrémentiel, ce procédé produit une surface très lisse, mais sa vitesse d’impression est lente et le système est généralement plus compliqué.
Stéréolithographie à écran LCD – Ce système est similaire au procédé n° 1 mais utilise des écrans LCD grand public (pensez aux smartphones) pour transmettre la lumière à la résine. Il offre des surfaces lisses et des vitesses d’impression rapides, mais les problèmes de réparation et les pièces de rechange peuvent être plus fréquents. (les écrants ont une durée de vie limitée)

Autres facteurs clés à prendre en compte lors du choix d’une imprimante dentaire :

Les matériaux et les applications : Les imprimantes d’aujourd’hui ont les capacités d’imprimer presque tout ce qui rentre dans la chambre, mais comme la dentisterie utilise souvent ces applications pour des applications in-vivo, il est important de vérifier que les matériaux utilisés sont biocompatibles et certifiés résines dentaires fonctionnelles.

RETOUR SUR INVESTISSEMENT : Pour que votre imprimante vous apporte un retour sur investissement initial et récurrent, envisagez de multiples applications disponibles pour vous assurer que l’imprimante peut évoluer avec les applications de votre cabinet élargi.
Taille : S’il est prévu d’utiliser l’imprimante au fauteuil (dans le cabinet), la taille de l’imprimante elle-même, ainsi que les matériaux et les dispositifs qui l’accompagnent (pour laver, sécher et polymériser), doivent être pris en compte pour rendre l’ensemble du processus pratique et efficace.
Assistance : Investir dans une imprimante conçue et soutenue spécifiquement pour la dentisterie ou optimisée comme telle vous apportera, à vous et à votre équipe, une facilité d’utilisation, une confiance et une commodité constantes. En faisant appel à un fabricant ou à un fournisseur qui connaît bien les applications et les matériaux dentaires, il est beaucoup plus facile de résoudre les problèmes et de trouver des solutions cliniquement appropriées.
Facilité d’utilisation/convivialité : Comme tout autre investissement technologique, s’il n’est pas facile à utiliser, à comprendre ou à mettre en œuvre, il ne sera pas utilisé aussi souvent qu’il le devrait. Certaines innovations en matière de technologie d’impression incluent un logiciel optimisé ainsi qu’un grand écran tactile, un processeur rapide ou encore une technologie de lavage / post traitement automatisée.

www.evansondds.com/how-3d-printing-is-revolutionizing-dentistry/ as reported in Dental Product Shopper, Vol 12 No. 7 – 2018.
www.smartechpublishing.com/blog/state-dental-3d-printing-2018.

Gradient thérapeutique, pour une convention définie par le soin

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Devant le quadruple défi des besoins des patients, du vieillissement de la population, des contraintes économiques et du développement technologique, le chirurgien-dentiste doit choisir un traitement dont la priorité est la conservation maximale de l’organe dentaire.

La préservation tissulaire est devenue aujourd’hui un leitmotiv dans tout traitement de dentisterie moderne. Cette règle est valable quel que soit l’âge du patient mais est primordiale chez le jeune patient.

Les thérapeutiques les plus conservatrices sont prévention, prophylaxie et orthodontie. Elles doivent être valorisées avant tout geste technique plus invasif.

Cependant, les données récentes de la CNAM montrent que la convention, en privilégiant outrageusement le panier prothétique, a relancé massivement le recours aux thérapeutiques invasives (voir schéma ci dessous).

A la FSDL, nous souhaitons une convention définie par le soin et fondée sur la santé orale, en cohérence avec la sécurité économique de nos cabinets. Déjà lors des négociations conventionnelles de 2017, la FSDL avait intégré le concept de gradient thérapeutique au cœur de son projet de réforme de prise en charge des soins dentaires.

Ainsi, grâce à la FSDL, la base de remboursement des inlay-onlays a été établie à 100€, et sans notre intervention, l’onlay en céramique aurait été plafonné à 350€ !

Nous militons donc pour la création de consultations de prévention et de suivi, forfaitisées et économiquement rentables. Ces consultations sont le préalable pour identifier les besoins de soins et donc indispensables à la mise en place d’un suivi thérapeutique.

La maîtrise des dépenses de santé et l’amélioration de la qualité de vie des patients doivent passer par une reconnaissance des compétences des chirurgiens-dentistes et non par l’utilisation de seules mesures économiques déconnectées des besoins réels de nos patients

Avec le GRADIENT THERAPEUTIQUE, nous ferons de la nomenclature, un outil au service de la préservation de l’organe dentaire ! Soigner une dent ne veut pas dire la couronner !

 

 

USA : les dentistes Californiens autorisés à vacciner contre le covid 19

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Dans un effort pour accélérer le déploiement du vaccin COVID-19 en Californie, les dentistes de l’État ont reçu le feu vert pour administrer le vaccin.

Lundi, le département de la consommation de Californie a approuvé une dérogation d’urgence de santé publique qui permettra officiellement aux dentistes d’administrer les vaccins aux patients âgés de 16 ans ou plus.

« Les dentistes agissant dans le cadre du présent arrêté peuvent initier et administrer indépendamment aux personnes de 16 ans ou plus tout vaccin COVID-19 approuvé ou autorisé par la FDA, comme spécifié, et peuvent également initier et administrer de l’épinéphrine ou de la diphenhydramine par injection pour le traitement d’une réaction allergique sévère », lit-on dans le communiqué de l’Ordre.

Avant de pouvoir commencer à administrer les vaccins aux patients, cependant, les dentistes doivent suivre un programme de formation des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), selon l’ordre.

source https://news.yahoo.com/dentist-may-able-covid-19-072152869.html

 

Des chercheurs japonais montrent que les masques bloquent le coronavirus, mais pas parfaitement

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Des chercheurs japonais ont montré que les masques peuvent offrir une protection contre les particules de coronavirus en suspension dans l’air, mais même les revêtements de qualité professionnelle ne peuvent pas éliminer complètement le risque de contagion.

Des scientifiques de l’Université de Tokyo ont construit une chambre sécurisée avec des têtes de mannequin face à face. Une tête, équipée d’un nébuliseur, simulait la toux et expulsait des particules de coronavirus réelles. L’autre imitait la respiration naturelle, avec une chambre de collecte pour les virus passant par les voies respiratoires.

Un masque en coton a réduit l’absorption virale par la tête réceptrice jusqu’à 40% par rapport à l’absence de masque.

Un masque N95, utilisé par les professionnels de la santé, bloqué jusqu’à 90%. Cependant, même lorsque le N95 était équipé de ruban adhésif sur le visage, certaines particules virales se sont encore glissées.

Lorsqu’un masque était attaché à la tête qui simulait la toux, des masques en coton et chirurgicaux bloquaient plus de 50% de la transmission du virus.

«Il y avait un effet synergique lorsque le récepteur du virus et le diffuseur de virus portaient des masques», ont écrit les chercheurs dans une étude publiée mercredi.

Il y a eu un consensus croissant parmi les experts de la santé sur le fait que le virus COVID-19 peut se propager par voie aérienne. Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont révisé leurs directives ce mois-ci pour dire que l’agent pathogène peut rester dans l’air pendant des heures.

Une équipe distincte de chercheurs japonais a utilisé des simulations de superordinateurs pour montrer que l’humidité peut avoir un effet significatif sur la dispersion aérienne des particules virales.

FIG 1 Efficacité de protection des masques contre les gouttelettes / aérosols de SARS-CoV-2. Le nébuliseur a été chargé avec une suspension virale (5 105 PFU [A to E], 1 108 PFU [F et G], 1 105 PFU [H] et 1 104 PFU [I]) pour générer des gouttelettes / aérosols et expirés en continu pour simuler une toux légère à une vitesse d’écoulement de 2 m / s pendant 20 min. Des masques faciaux ont été attachés aux têtes de mannequin, et les charges virales et les virus infectieux qui ont traversé les masques ont été mesurés à l’aide de
un test de plaque et une PCR quantitative de transcription inverse en temps réel (qRT-PCR), respectivement. Les masques N95 ont été évalués en utilisant les deux conditions suivantes: le masque s’adapte naturellement le long des contours de la tête du mannequin, ou les bords des masques N95 sont scellés avec du ruban adhésif. Les barres et les points bleus et l’axe y sur la gauche montre les titres de virus. Les barres et les points bruns et l’axe des y sur la droite montrent le nombre de copies d’ARN viral. Les chiffres sous les barres indiquent les pourcentages par rapport aux valeurs de la barre de contrôle les plus à gauche. Les triangles du panneau I indiquent que la valeur était inférieure à la limite de détection. Les données sont présentés comme des écarts-types moyens (ET). ND, aucun détecté; sans, sans. Les expériences ont été répétées trois fois (n3). * et † indiquent des différences significatives par rapport aux valeurs du groupe témoin (la colonne la plus à gauche) (P 0,05).

Lorsqu’un mannequin exposé au virus était équipé de différents masques (masque en coton, masque chirurgical ou masque N95), l’absorption des gouttelettes / aérosols du virus a été réduite. Un masque de coton a conduit à une réduction d’environ 20% à 40% de l’absorption du virus par rapport à aucun masque (Fig. 2B). Le masque N95 avait l’efficacité protectrice la plus élevée (environ 80% à 90% de réduction) des différents masques examinés; cependant,  la pénétration du virus infectieux était mesurable même lorsque le masque N95 était complètement ajusté au visage avec du ruban adhésif (Fig. 2B). En revanche, lorsqu’un masque était attaché au mannequin qui libéraient des virus, du coton et des masques chirurgicaux bloquaient plus de 50% du virus transmission, alors que le masque N95 a montré une efficacité protectrice considérable (Fig. 2C). Il y avait un effet synergique lorsque le récepteur du virus et le diffuseur de virus portaient masques (masques en coton ou masques chirurgicaux) pour éviter la transmission de gouttelettes / aérosols

FIG 2

 

Ces expériences de simulation aéroportées ont montré que les masques en coton, les masques chirurgicaux et les masques N95 avaient un effet protecteur vis-à-vis de la transmission des gouttelettes / aérosols et que l’efficacité de protection était plus élevée lorsque des masques étaient portés par le diffuseur de virus.

Des charges virales considérables ont été détectées dans les voies nasales et des prélèvements de gorge de patients asymptomatiques et peu symptomatiques, ainsi que ceux de patients symptomatiques, ce qui suggère un potentiel de transmission (4). En conséquence, il est souhaitable pour les particuliers de porter des masques dans les espaces publics.

Mais surtout, les masques médicaux (masques chirurgicaux et même masques N95) n’ont pas pu bloquer complètement la transmission des gouttelettes / aérosols viraux même lorsqu’ils étaient complètement scellés dans les conditions que nous
testé.

Dans cette étude, le SRAS-CoV-2 infectieux a été expiré sous forme de gouttelettes / aérosols et masque l’efficacité a été examinée. Pour permettre la quantification, nous avons mené nos études en utilisant une dose relativement élevée de virus, et dans ces conditions, il est possible que le la capacité de protection des masques ait été dépassée. Bien que l’efficacité de la détection virus infectieux a été réduit lorsque la quantité de virus exhalé a été réduite, ARN viral a été détecté quel que soit le type de masque utilisé. Ces résultats indiquent qu’il est difficile de bloquer complètement ce virus même avec un masque N95 correctement ajusté.

Cependant, on ne sait toujours pas si la petite quantité de virus qui a pu passer à travers
les masques N95 entraîneraient des maladies.
Il a été rapporté que la stabilité du virus dans l’air change en fonction des composants gouttelettes / aérosols, tels que les substances inorganiques, les protéines et les tensioactifs, ce qui suggère que l’efficacité des masques est également affectée par les composants des virus gouttelettes / aérosols (5, 6).

Ces données aideront le personnel médical à comprendre l’utilisation et les performances appropriées des masques (par exemple, l’importance d’ajuster les masques et d’éviter leur réutilisation) et de déterminer s’ils ont besoin d’un équipement de protection supplémentaire (par exemple, une pièce à pression négative ou des masques à pression positive) pour se protéger des patients infectés.

 

https://fr.reuters.com/article/idUSKBN2770DX

L’annus horibilis (FSDL)

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Il est grand temps que cette année 2020 se termine.

Cette année a débuté par la mise en place du second volet de la convention avec son lot de plafonds, son nouveau devis indigeste et le fameux RAC zéro transformant les professionnels de santé que nous sommes en « producteurs » de couronnes dentaires bon marché aux yeux de nos patients.

Où sont passés la prévention, la dentisterie biomimétique, le gradient thérapeutique et le changement de paradigme tant réclamés, tant vantés ?
Où sont passées les bonnes intentions de se diriger vers une voie qui permettrait à chaque chirurgien-dentiste de pouvoir vivre principalement des soins conservateurs et de la prévention ?
Il semblerait que la volonté de nos politiques et de leurs “amis” mutualistes ou assurantiels soit de « salarier », dans un futur proche, l’ensemble de la profession via un Tiers Payant Généralisé supprimant définitivement le peu de liberté d’honoraires qu’il nous reste.

Il n’est pas étonnant, alors, en période électorale syndicale de voir certains « bomber » le torse et essayer de nous faire croire qu’ils sont devenus des résistants de la première heure alors que cela fait 30 ans qu’ils se couchent régulièrement sans broncher. De petits compromis en grosses signatures, ils nous ont amenés dans une impasse et continuent inlassablement de participer activement à la fin de notre exercice libéral. N’oubliez pas de leur demander, si leur « forfait Covid » sera, sait-on jamais, dans la hotte du Père Noël ?

Notre combat quotidien contre les plates-formes de réseaux de soins aux méthodes illégales est aussi un exemple de notre engagement total à vos côtés dans la défense de notre exercice libéral et ses particularités. Seul ce mode d’exercice permet de limiter les dérives mercantiles grâce à ce lien unique entre patient et praticien.

Nous continuerons de dénoncer ces pratiques anti-déontologiques “quoiqu’il en coûte” et ce n’est pas une condamnation par un organisme d’État, qui souhaite limiter le droit syndical, qui nous fera taire.

Encore dernièrement nous avons découvert la volonté de SantéClair de créer un « partenariat » mais sans partenaires (sic) ! Désormais, ce n’est plus la peine d’adhérer au réseau pour que celui-ci fasse de la publicité pour votre cabinet. Il suffit juste d’avoir des honoraires proches de leur grille tarifaire et ainsi certains orthodontistes et pédodontistes verront leur nom apparaître sur les courriers de détournement des patients.
Il faut croire que ces réseaux n’ont plus la cote depuis que la FSDL, voilà 7 ans, dénonce ce type de procédés, basés uniquement sur le « prix low cost » et non pas sur la relation de confiance entre un praticien et son patient.

2021 sera une année décisive pour la profession avec les élections URPS qui se tiendront début avril…

Source lire la suite sur https://www.fsdl.fr/edito/annus-horribilis/

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