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Covid-19 L’impression 3D au service de la protection des praticiens

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Ces derniers jours plusieurs initiatives ont vu le jour en France pour fabriquer des visières de protection. Objectif : compenser la pénurie de masques pour les soignants.

Le principe est simple : l’imprimante 3D produit un support en plastique à placer autour du front avec un élastique sur lequel vient se fixer une feuille plastifiée  ordinairement utilisée pour protéger les dossiers administratifs. Coût de fabrication : moins de 5 euros (https://bit.ly/3bBSJ2E)

Des communautés de « Makers » (nom donné aux passionnés d’impression 3D) sont nées dans plusieurs régions. Ils partagent leurs méthodes de fabrication sur des groupes Facebook (comme ici https://bit.ly/33W4Vc1 ou là https://bit.ly/2xBcuZz). Vous pouvez en commander gratuitement ici (https://bit.ly/39yqd0i).

Des chirurgiens-dentistes sont parfois à l’origine de ces initiatives comme le rapporte La Nouvelle République le 28 mars (https://bit.ly/2QW3YuO).

Aux Etats-Unis, deux dentistes, un père et son fils, utilisent l’imprimante du cabinet pour fabriquer des masques dont il faut remplacer régulièrement la filtration qui préserve de « 99,97 des virus et bactéries » selon eux. Une fois les masques imprimés, ils sont personnalisés en fonction des morphologies pour être parfaitement étanches. A voir sur Fox 13 Salt Lake City (https://bit.ly/3dI6FKk).

 

Source : https://www.information-dentaire.fr/actualites/covid-19-l-impression-3d-au-service-de-la-protection-des-praticiens/

Gardes d’urgence dentaire : le casse-tête en Bretagne

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Identifiés parmi les métiers les plus à risque face au nouveau coronavirus, les chirurgiens-dentistes n’assurent plus que les soins urgents. En Bretagne, les cabinets ont fermé et se relaient pour assurer des gardes et soigner les maux les plus graves, malgré le manque de moyens de protection.

Les visites de contrôle et les soins programmés, comme les poses d’implants ou de couronnes, ont tous été annulés depuis le 17 mars au cabinet de Romain Marcaud. Comme ses collègues, ce chirurgien-dentiste de Ploudalmézeau, dans le Nord-Finistère, assure bénévolement une permanence téléphonique.
« Nos patients peuvent nous appeler ou nous contacter par courriel, sept jours sur sept, et selon la gravité, nous les conseillons, nous leur rédigeons une ordonnance ou nous les orientons vers les cabinets de permanence », explique le praticien.
L’ordre national des chirurgiens-dentistes a aussi mis en place une plateforme de téléconsultation, également disponible sur les téléphones portables, pour orienter chacun au mieux.

Trois types de soins d’urgence

Dans le Finistère, l’ordre départemental a organisé un roulement entre professionnels pour assurer les soins d’urgence, qui se résument à trois types de cas : le traumatisme, comme une dent cassée, l’infection ou des douleurs très importantes.

Toute autre intervention est proscrite, car un cabinet dentaire est l’un des endroits les plus propices à la contamination, en raison de l’utilisation d’eau pulvérisée pour le matériel de soin. Des petites gouttelettes d’eau restent alors en suspension dans l’air du cabinet. Plusieurs études ont identifié ce milieu en aérosol comme un vecteur très fort pour les maladies qui se propagent par la salive comme le Covid-19.

Un temps par patient doublé

Les dispositifs de protection déjà en vigueur en temps normal ont donc été renforcés : gants, masques, lunettes, blouses, sur-blouses et utilisation d’un champ opératoire pour isoler la bouche du patient. Et l’ensemble du matériel est entièrement désinfecté entre deux interventions.
« Après une intervention d’une demi-heure, il nous faut autant de temps pour tout nettoyer et ventiler, afin d’écarter le risque de contamination pour le patient suivant », décrit le docteur Jildaz le Courant, chirurgien-dentiste à Saint-Méen-le-Grand (35).
Ce temps supplémentaire limite le nombre d’interventions par cabinet à six ou sept par jour, d’autant que les professionnels dentaires manquent aussi de matériel comme les masques de protection. Dans le Finistère, la capacité totale d’accueil est limitée à 25 patients par jour, malgré le service de garde mis en place.

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/covid-19-casse-tete-dentistes-organiser-soins-urgents-propager-epidemie-1811732.html

Covid-19 : l’Assurance Maladie prête à indemniser les dentistes

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L’Union Dentaire met tout en oeuvre afin de trouver les meilleures solutions pour que vous soyez dédommagés.

 

Après avoir interpellé la CARCDSF et les assureurs, l’Union Dentaire est heureuse de vous annoncer que des discussions initiées il y a 15 jours avec Nicolas REVEL, Directeur général de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, sont en train d’aboutir très favorablement pour notre profession.

 

A l’issue d’une rencontre entre Nicolas Revel, l’Union Dentaire et les CDF cet après-midi, l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) s’est engagée à contribuer à la compensation de notre perte d’activité en assurant une bonne partie de la couverture de nos charges et de nos revenus.

 

Il reste de nombreuses discussions à avoir avec la Caisse afin d’affiner les calculs, de lisser les montants et de trouver une solution qui tienne compte de la disparité d’escrimes dans notre profession. Cela prendra du temps. Mais ce serait compensé par le versement d’acomptes dans des délais très raisonnables.

 

Ces échanges réguliers et constructifs entre les syndicats signataires et l’AMO portent enfin leurs fruits et permettront à nos cabinets de reprendre leur activité après le confinement dans des conditions financières correctes.

 

Plus d’informations à suivre dans les prochains jours.

 

Suivez Union Dentaire en temps réel sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram

Soutien des sociétés industrielles et savantes

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Afin d’accompagner les chirurgiens-dentistes et prothésistes durant cette période, les actions se multiplient. Les sociétés industrielles et savantes proposent diverses formules : plate-forme en ligne, mise à disposition de revues sur support numérique, vidéoconférences. Ainsi, la société VITA propose une plate-forme en ligne, les éditions Cdp permettent d’accéder gratuitement à l’intégralité de leur contenu numérique et le COEFI annonce une série de vidéoconférences « Les confs du confiné ».

La société VITA

Dans une vidéoconférence éditée sur Facebook, le Dr Rauter (directeur général de VITA Zahnfabrik) et le Dr Tholey (directeur de la formation technique) témoignent de leur soutien. La situation est inédite et la société VITA assure de sa volonté d’accompagner les chirurgiens-dentistes et prothésistes durant le confinement.

Pour pallier les limitations de déplacement et de contacts directs, VITA a mis sur pied une plate-forme en ligne et son contenu à venir est entièrement dédié aux chirurgiens-dentistes et prothésistes. Il a été pensé en collaboration avec l’assistance téléphonique, les chargés de cours, les référents et vos pairs. La plate-forme est interactive et attend leurs demandes, suggestions ou besoins de formation, d’information.

La semaine prochaine sera consacrée aux matériaux d’incrustation ; Les conférenciers aborderont les sujets que sont les nouveaux matériaux, la programmation des fours, l’optimisation et amélioration de la stratification. VITA espère, par là même, pouvoir être aux côtés des professionnels du secteur dentaire pendant cette période inédite dont personne ne peut prévoir la durée.

Les éditions Cdp

1Healthmedia a décidé de d’ouvrir l’intégralité de son contenu numérique en cette période de confinement. Il est désormais possible de se connecter sur le site Editionscdp.fr et d’accéder gratuitement à tous les articles en ligne :

  • Les éditions numériques des revues Clinic, Cahiers de Prothèse, Implant et JPIO
  • Les articles et archives du site Editionscdp.fr

L’accès gratuit est possible sur simple inscription.

La société savante COEFI

Informel et peu conventionnel, le COEFI occupe une place à part dans le paysage de la formation continue en Odontologie : initialement réuni autour d’un projet philanthropique, un groupe d’amis tous issus des milieux universitaires, décide d’organiser des réunions scientifiques, se prend au jeu, s’entoure de partenaires, et invite en toute amitié tous les ténors de la profession à sa tribune.

Durant le confinement, le COEFI organise une série de webinaires gratuits « Les confs du confiné » :

  • Mardi 7 avril à 14h30 : « Maintenir la relation avec les patients et la cohésion avec son équipe » Edmond Binhas
  • Mardi 14 avril à 14h30 : « Comment gérer financièrement la crise et préparer la reprise » Edmond Binhas
  • Mercredi 15 avril à 17h : « La reconstitution osseuse guidée en implantologie » Dr Gael Millot
  • Vendredi 17 avril à 17h : « Intégrer la phytothérapie au cabinet dentaire, bases scientifiques » Dr Florine Boukhobza
  • Mardi 21 avril à 17h : « Gestion des secteurs postérieurs édentés au maxillaire » Dr Eric David
  • Jeudi 23 avril à 18h : « Chirurgie plastique muco-gingivale » Dr Vincent Ronco

Pour plus de renseignements : https://www.coefi.fr/

Source : https://fr.dental-tribune.com/news/soutien-des-societes-industrielles-et-savantes/

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L’Association Dentaire Allemande ordonne aux dentistes de rester… ouverts

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Frankfurt am Main, Zahnarztpraxis, 24.11.2015, Dr. Derin, Boulaaouin Zahnärzte,

L’Association dentaire allemande et l’Association nationale des dentistes de l’assurance maladie obligatoire ont ordonné aux dentistes en Allemagne de garder leurs cabinets ouverts, en raison de l’agrément de leurs compagnies d’assurance maladie. Cependant, l’Institut Robert Koch, l’Association dentaire allemande et les associations dentaires régionales ont recommandé de reporter les traitements qui peuvent être différés.

Dans un article publié sur une chaîne de télévision allemande n-tv, le Dr Thorsten Nassauer, dentiste et propriétaire d’un cabinet dentaire à Wiesbaden en Allemagne, a déclaré que le nombre de patients nécessitant des soins dentaires d’urgence représente généralement environ 20% du total moyen. revenus annuels. Comme la majorité des traitements peuvent maintenant être reportés, son cabinet dentaire perd actuellement 80% de ses revenus des traitements tels que le traitement et l’entretien des prothèses dentaires, les obturations, le traitement parodontal et le nettoyage professionnel des dents.

Afin d’alléger la charge économique de la crise du COVID-19, les dentistes en Allemagne peuvent participer à divers programmes d’aide offerts par le gouvernement allemand, tels que des indemnités de chômage partiel et des prêts. Un nouveau parapluie de protection d’un milliard d’euros pour les micro-entrepreneurs doit être mis en place prochainement, et le gouvernement a déclaré qu’il travaillait dur pour garantir que les indépendants bénéficient également d’un soutien financier.

 

Source : https://eu.dental-tribune.com/news/dentists-across-europe-face-business-challenges-in-times-of-covid-19/

Marseille : ces centres dentaires « low-cost » ouverts pour les urgences

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Comme la plupart des professions, les chirurgiens-dentistes ont été frappés de plein fouet par la crise liée à la pandémie de coronavirus. Dès le 16 mars, il a été décidé au plan national la fermeture de l’ensemble des cabinets, dans un souci de freiner la contamination, mais aussi de protéger les patients et les praticiens. Les soins dentaires sont en effet particulièrement problématiques dans un contexte épidémique, s’agissant le plus souvent de gestes chirurgicaux invasifs.

Il a pourtant fallu organiser très vite la prise en charge des urgences, et trouver des solutions pour ne pas abandonner les patients. Dans les Bouches-du-Rhône, le Conseil départemental de l’Ordre des chirurgiens-dentistes a mis en place un dispositif de régulation pour parer au mieux à la situation : « La première des choses, explique son président, Jean-Luc Prado, c’est que nous avons demandé expressément aux praticiens de rester joignables 7 jours sur 7 pour répondre à leurs patients et, à chaque fois que c’est possible, traiter le problème à distance, en délivrant si besoin des ordonnances. S’appuyant sur une fiche de régulation très précise et efficace, ce premier diagnostic doit permettre d’estimer les cas pour lesquels un geste invasif est indispensable.« 

 

Cas qui seront alors renvoyés sur le numéro d’urgences du Conseil de l’Ordre – le 0892 566 766, ouvert 7 jours sur 7 de 9 h à 13 h et de 14 h à 18 h -, chargé de ventiler les appels sur la dizaine de cabinets habilités à recevoir les patients en urgence, et donc dotés des Équipements de protection individuelle (EPI) indispensables : masques FFP2, blouses, visières ou lunettes de protection et surchaussures qui, comme pour tous les professionnels de santé, ne sont pas légion.

Dans ce contexte, certains centres de santé dentaire privés* sont intervenus auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) pour être intégrés au dispositif de garde, et ont obtenu une autorisation du Conseil de l’Ordre et de l’ARS. Mais ce qui n’était pas prévu, c’est que ces structures indépendantes du fonctionnement ordinal, du fait de leur statut, diffusent leur propre communication.

C’est pourtant ce qu’a fait le centre dentaire de Bonneveine à Marseille – structure du groupe Doctocare, filiale de Doctegestio -, dans un communiqué de presse dont La Provence a publié un extrait dans son édition d’hier. Il y est conseillé aux patients d’appeler directement le numéro du centre aux horaires normalement dévolus au numéro de régulation, et de se reporter sur ce dernier en dehors de ces horaires, alors qu’il n’y aura donc personne pour leur répondre… Une communication mensongère qui, dans le climat de tension où se trouve la profession, a suscité la colère et l’incompréhension de Jean-Luc Prado. « Je parle ici en totale symbiose avec l’ARS et nous voulons insister sur un point : l’ensemble de la profession doit se conformer aux directives du Conseil de l’Ordre, c’est valable pour les libéraux comme pour les salariés des centres de santé, souligne-t-il. Il n’est pas question que ces centres jouent les électrons libres.« 

Du côté de Doctocare, on affirme que « ce process a été validé par nos praticiens avec le Conseil de l’Ordre« . « Mais bien entendu, il est hors de question de poser problème au Conseil de l’Ordre qui nous a fait confiance, et nous allons rectifier notre communication« , rassure Carine Benarous, directrice des opérations dentaires chez Doctocare, glissant au passage qu’il pourrait s’agir là d’une forme de « défiance des libéraux à l’égard des centres de santé« .

Car cette crise dans la crise vient bien révéler les tensions qui existent à ce sujet au sein de la profession. Et Jean-Luc Prado ne s’en cache pas : « On peut s’interroger sur ces personnes privées qui ont investi autant d’argent dans des structures qui ont le statut d’association loi 1901, et n’ont donc, soi-disant, pas vocation à faire de bénéfices… Cela reste difficile à comprendre. De plus certains d’entre eux ont déjà montré un respect de la déontologie et de l’éthique à géométrie variable, au point de se retrouver devant les tribunaux. Dans la situation actuelle, ils doivent accepter les règles. Je reconnais que la première semaine, les praticiens libéraux n’ont pas été à la hauteur pour répondre aux appels. Certains chirurgiens-dentistes de garde ont dû faire face à plus de cent appels par jour au début, et j’ai découvert des praticiens libéraux très dévoués et investis. Aujourd’hui, le dispositif fonctionne.« 

*Ces centres de santé dentaire, souvent low cost, gérés par des personnes privées via des associations à but non lucratif créées à cet effet, se sont multipliés depuis la loi dite Bachelot de 2009. Les chirurgiens-dentistes qui y travaillent sont salariés.

A Marseille encore, le centre dentaire Clinadent assure les urgences …

 

Source : https://www.laprovence.com/article/edition-aubagne-la-ciotat/5951294/les-centres-de-sante-prives-font-grincer-des-dents.html

MASCSF, Médicale de France … les assureurs doivent assurer ! (Pétition en ligne)

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En ces temps extraordinaires il y a des mesures extraordinaires.

Si le corps médical assure sa fonction dans les conditions difficiles que l’on connait, la plupart  des cabinets des professionnels libéraux, de santé et autres, sont fermés, pour cause de protection vis à vis du Covid-19.

Dans ce contexte de tension économique majeure pour nos entreprises libérales et pour les employés qui y sont associés, l’état fait des efforts (prélèvements reportés), le monde bancaire prend sa part d’action (ajustement des prêts et facilités de caisse) mais il semble que le monde des assureurs essaye de se défiler de ses responsabilités.

Nous devons EXIGER que nos cotisations d’indemnités et de prévoyance soient utiles. Nous ne pouvons pas cotiser en permanence lorsqu’il fait beau et voir nos assureurs SE SAUVER quand nous avons besoin d’eux.

Nous devons d’abord leur montrer NOTRE NOMBRE, notre union et notre détermination.

Le message est celui-ci:

 » SI VOUS NE PAYEZ PAS NOS INDEMNITES, NOUS QUITTONS VOS ETABLISSEMENTS, EN MASSE  »

Inutile qu’ils se cachent derrière un quelconque décret.

PAR NOTRE ACTION COLLECTIVE NOUS AVONS LES ARGUMENTS POUR FAIRE ADMETTRE AUX ASSUREURS DE PRENDRE LEURS RESPONSABILITES.

Quitte à ce qu’ils disparaissent, puisqu’ils auraient fait la preuve de leur inutilité.

Gageons que le sens des responsabilités rejoigne le sens de leurs intérêts.

Dr Sébastien FELENC, chirurgien-dentiste. Assuré chez MACSF et Médicale de France

 

SIGNER LA PETITION EN LIGNE

 

Covid-19 : des praticiens lancent une pétition pour que la CARCDSF soutienne financièrement la profession

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« Nous payons en moyenne 15 000 euros à la CARCDSF chaque année depuis 28 ans soit 420 000 euros en moyenne par praticien en activité jusqu’à ce jour ! Qu’attendez-vous pour assumer une partie de cette situation de crise avec l’argent que nous vous avons versé avant que notre argent profite à d’autres ? », demandent les signataires d’une pétition mise en ligne hier 👉 https://bit.ly/2UYIe2R

« Nous avons eu l’obligation de fermer jusqu’à nouvel ordre et chacun trouve normal de nous demander d’assumer les conséquences de décisions qui ne nous incombent pas. Même si nous avons pu suspendre le prélèvement de nos charges URSAFF, impôts… nous devrons à un moment donné régler l’ensemble de nos dettes et continuer de payer les salaires de nos salariés et les charges qui n’ont pu être suspendues », écrivent-ils.

Ils souhaitent donc que les cotisations versées à la caisse de retraite soient redistribuées pour « pouvoir continuer à faire vivre nos cabinets et nos salariés, ainsi que ceux qui les dirigent » avant la fusion de la caisse avec d’autres caisses dans le cadre de la réforme des retraites. Ils réclament également « l’annulation de nos cotisations pour 6 mois ».

L’Union Dentaire et la FSDL demandent aussi le soutien de la Caisse
Dans un communiqué du 31 mars, Franck Lefevre, le président de CARCDSF, avait indiqué que celle-ci n’avait pas  « vocation à compenser les dommages économiques causés à nos professions par la pandémie ». Ils répondait à l’Union Dentaire, qui la veille, demandait à la Caisse d’utiliser ses réserves financières (estimée par l’UD à 2 milliards d’euros) pour le versement « d’indemnités journalières pour l’ensemble des confrères qui ont été amenés à fermer leur cabinet sur injonction du Conseil National de l’Ordre » mais aussi d’annuler « toutes les cotisations non prélevées ».

L’UD a répondu à la caisse, chiffrant ses propositions. Si les cotisations ne sont pas appelées pendant la durée du confinement et le mois après la reprise de l’activité en générant les droits y afférent « cela représente un montant de 1500€ par praticien ce qui fait un total d’environ 52 millions € par mois pour la prise en charge des cotisations de nos consœurs et confrères », explique l’UD le 31 mars. Et si la caisse verse des Indemnités Journalières durant la période de confinement de 130 € « la dépense mensuelle sera donc d’un peu moins de 140 M€ pour 3900 € par praticien ». Au total, les mesures préconisée par le syndicat représenteraient un coût « de moins de 200 millions d’euros par mois de confinement ».

LA FSDL demande elle aussi le 31 mars « l’abandon des 6 prochains mois de cotisation ». « Un tel effort ne mettra pas en péril la saine gestion de notre caisse de retraite et permettra d’éviter des catastrophes économiques ayant elles-mêmes des répercussions bien plus durables sur notre caisse de retraite », estime le syndicat.

La CARCDSF doit réunir son bureau en visioconférence ce jeudi 2 avril. Un conseil d’administration exceptionnel se tiendra la semaine prochaine.

Le Président URPS CD Hauts-de-France demande un arrêté pour éviter « l’ouverture sauvage de cabinets en détresse économique»

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Dans un courrier daté du 30 mars, le Président
URPS CD Hauts de France réclame un arrêté ministériel qui interdit tous les soins en dehors des urgences. « Cet arrêté éviterait en particulier l’ouverture sauvage de cabinets en détresse économique ».
Voici son courrier à Xavier Bertrand et Etienne Champion.

Monsieur le Président,
Monsieur le Directeur,
Par la présente, nous vous enjoignions à soutenir notre démarche pour la promulgation d’un arrêté, rétroactif à la date du 17/03/2020, ordonnant la fermeture des cabinets dentaires, hors service de garde et dérogations validées par les ARS, en raison d’un risque sanitaire majeur lié à notre activité de soins.
L’article L3131-1 du Code de la Santé publique ne prévoit pas les circonstances exceptionnelles de pénurie d’équipements de protection pour les praticiens. La situation requière donc un arrêté, corollaire de la période de confinement.
La particularité du Covid-19, quant à son mode de transmission, place notre profession parmi les 95% de personnes les plus exposées. La nature de l’activité du chirurgien-dentiste (soins invasifs, aérosolisation…) en fait un vecteur très important de contamination, compte tenu de son mode de transmission, tant pour les patients que pour les professionnels. Vous trouverez d’ailleurs en pièce jointe un document réalisé par le collège national des chirurgiens-dentistes universitaires, reprenant les Risques et recommandations pour les soins bucco-dentaires dans le contexte d’épidémie au Coronavirus.
L’impact en matière d’expansion de l’épidémie est incontestable.
Le Conseil National de l’Ordre, a assuré auprès de la population, son rôle d’acteur primordial de la profession. Il a pris la responsabilité dès le 17/03/20 de recommander avec une insistance particulière la mise à l’abri des personnels salariés et la fermeture des cabinets dentaires par report à durée indéterminée de l’ensemble des actes programmés. Cette injonction repose entre autres sur la mesure des risques encourus :
− Le risque de contamination du praticien est maximum dans le cadre de son exercice, et les contaminations croisées dès lors inévitables.
− L’importance de maintenir une activité de chirurgie dentaire pour la gestion des urgences et des actes indispensables afin d’éviter la complication d’urgences dentaires en urgences médicales et d’engorger ainsi des services déjà saturés.
− Les effets du confinement sont anéantis par une pratique professionnelle maintenue et le risque accru pour les proches. Le constat établit que, malgré le risque sanitaire, certains cabinets poursuivent leur activité de soins courants car aucun texte à ce jour ne permet de les contraindre à la cessation d’activité.
Le doute planant sur une décision officielle risque d’entraîner à court terme la réouverture anticipée des cabinets, sans mesures de prévention et de protection suffisantes. Vous n’êtes pas sans savoir que les structures de soins dentaires en général supportent de très lourdes charges et l’inactivité fait peser sur leur avenir une hypothèque sévère, si elle venait à se prolonger durablement.
Ce maintien d’activité est également dû au fait que les assistants dentaires n’ont pas accès au chômage partiel compte tenu du fait qu’ils ne font pas partie des structures économiques contraintes à la fermeture.
− Les équipements de protection individuelle, masques ffp2 en dotation insuffisante, remplacés par les masques chirurgicaux et la pénurie de blouses et surblouses exposent dramatiquement les praticiens.
− La possible contamination d’un patient entraîne des conséquences médico légales. Force est de rappeler l’article R4127-204 alinéa 1 du Code de la Santé Publique, précisant que tout chirurgien-dentiste qui délivre des soins en l’absence de protection suffisante engage sa responsabilité civile et pénale.
Cet arrêté de fermeture des cabinets dentaires, à l’exception des services de garde pour les urgences dentaires telles que régulées par la profession et les dérogations validées par les ARS, est une nécessité absolue tant d’un point de vue sanitaire, qu’économique.
La profession remplit sa mission de santé publique en anticipant les décisions nécessaires :
– Recommandations de fermeture des cabinets
– Mise au chômage partiel de personnel sans aucune garantie
– Demande aux chirurgiens-dentistes d’assurer bénévolement l’accueil téléphonique de leurs
patients, de prodiguer le conseil à distance et l’envoi d’ordonnances dématérialisées.
– Un dispositif exceptionnel de gardes avec régulation, pour décharger le 15 et les urgences hospitalières, est mis en place sans recourir à la réquisition du fait d’un nombre pour le
moment suffisant de volontaires.
La profession toute entière a donc pleinement joué son rôle avant même qu’elle ne soit sollicitée.

Elle attend aujourd’hui la reconnaissance des nécessités qui l’ont poussée à fermer les cabinets dentaires. Elle demande la mise en place d’un arrêté officiel édictant la « fermeture des cabinets dentaires hors service de garde ou dérogations pour raison sanitaire impérieuse ». Cet arrêté éviterait en particulier l’ouverture sauvage de cabinets en détresse économique. Elle souhaite par ailleurs un juste dédommagement de son travail par une extension provisoire des modalités de majoration de la consultation d’urgence (23 euros) et du forfait d’astreinte (75 euros par demi- journée par vacataires (garde ou régulation) existants pour la permanence des soins les dimanches et jours fériés.
En l’absence de cette étape indispensable dans l’équilibre de la situation et faute de dotation en équipements de protection, l’Ordre et nos URPS ne sauront et pourront répondre de l’avenir.
Veuillez agréez, Messieurs, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Docteur Thomas Balbi Président
URPS CD Hauts-de-France

 

source https://urpscd-hdf.fr/wp-content/uploads/2020/03/30-03-20_Courrier-fermeture-cabinet_mars20_DG-ARS-et-R%C3%A9gion2.pdf

Union Dentaire : à quoi jouent les compagnies d’assurance?

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Depuis le début de la crise sanitaire, l’Union Dentaire se bat pour que vous ayez les meilleures conditions pour envisager le présent et l’avenir. Force est de constater qu’il y a un grand absent au milieu de la pagaille actuelle : les compagnies d’assurance. Se cachant derrière le fait que le CoVid-19 et la pandémie n’étaient pas inclus dans nos contrats, elles refusent toute négociation, ont un pouvoir d’influence important sur nos représentants nationaux et, de manière bassement matérielle, continuent d’effectuer certains prélèvements alors que nous n’avons plus de revenus.

Nous sommes indignés du rôle que n’assument pas les compagnies d’assurance et que les représentants nationaux relaient alors que leurs concitoyens et électeurs se retrouvent dans une situation extrêmement compliquée.

L’Union Dentaire propose donc deux mesures à nos élus et à nos compagnies d’assurancequi permettraient aux assureurs de justifier leur existence lors de cette pandémie :

  • un régime d’arrêt de travail spécifique (sans être malade) semblable à celui des arrêts pour garde d’enfants. La durée serait calquée sur celle du confinement et rétroactive. Avec pour date d’entrée dans ce régime, la date de début du confinement ou a minima la date du Communiqué de Presse du Conseil National de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes demandant la fermeture des cabinets.
  • un arrêté particulier pour les Professionnels de Santé libéraux qui permettra la prise en charge de cette période de suspension d’activité.

Sans cela, il faudra sérieusement repenser l’après-crise et les engagements que nous avons auprès de ceux qui n’assumeraient leur part dans cette crise.

Lire la lettre ouverte aux assureurs et à nos représentants nationaux
Lire l’interview de la députée Valéria Faure Muntian dans l’Argus de l’Assurance en cliquant ici
Lire la tribune de Florence Lustman, Présidente de la Fédération Française des Assurances, en cliquant ici
Téléchargez la lettre en cliquant ici 

https://www.union-dentaire.com/sinformer/diffusions-publiques/actualites/

Canada : les dentistes font plier une compagnie d’assurance pour qu’elle les indemnise suite à la fermeture de leur cabinet

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Le PDG d’Aviva Canada, Jason Storah, a déclaré que la compagnie d’assurance «maintiendrait» sa couverture pandémique pour les dentistes qui ont suivi les ordres provinciaux de fermer leurs cabinets en raison de l’épidémie de COVID-19.

L’assurance à la communauté dentaire vient deux semaines après que les associations dentaires provinciales ont «fortement recommandé» que des milliers de dentistes suspendent immédiatement tous les services non essentiels et facultatifs ou de routine pour les patients.

Mais après avoir soumis des réclamations à Aviva pour une assurance contre les interruptions d’activité – qui inclut une couverture contre la pandémie – de nombreux dentistes ont été laissés dans l’ignorance de savoir si ils seraient indemnisés, et plusieurs dentistes ont dit que c’était très peu probable car ils avaient fermé « volontairement » leurs cabinets.

Andrea Johnstone, une parodontiste de Toronto, avec sa collègue Sue Chincholi, a lancé une pétition en ligne pour lutter contre le retard dans l’obtention d’une décision concernant leur police d’assurance, et plus de 18 500 dentistes avaient signé mardi matin.

M. Storah a déclaré mardi soir que la société avait reçu « des réclamations d’assurance contre la pandémie liées à COVID-19 sans précédent » de la part des dentistes et que le retard était dû à « un certain nombre d’obstacles juridiques, réglementaires et opérationnels complexes » liés aux réclamations des dentistes. Cependant, a-t-il dit, les obstacles ont été résolus par les ordonnances de fermeture des gouvernements provinciaux pour les services non essentiels.

«Je peux confirmer aujourd’hui qu’Aviva Canada maintiendra bien sûr cette couverture pandémique fournie aux dentistes en ce qui concerne les ordonnances provinciales de fermer tous les traitements dentaires non urgents», a déclaré M. Storah. «Nous publierons des directives et les prochaines étapes prochainement pour les dentistes afin qu’ils puissent chacun soumettre des demandes qui seront évaluées et réglées individuellement. »

Les dentistes se battent pour obtenir des versements d’assurance parce que la fermeture des cabinets est considérée (ndt par les assureurs) comme «volontaire»

Pour le Dr Michael Duchnay, spécialiste en médecine bucco-dentaire à Toronto qui a fermé sa pratique le 15 mars, l’engagement d’Aviva laisse encore beaucoup de questions sans réponse.

L’une de ses principales préoccupations est de savoir si les demandes d’interruption d’exercice seront honorées et rétroactivement au moment où le dentiste a fermé son cabinet conformément à la directive du Collège royal des chirurgiens dentistes de l’Ontario. Il a dit qu’il craignait également que le traitement des demandes individuelles ne soit «potentiellement propice aux abus».

«Bien que cet engagement écrit semble être une évolution positive… il reste incertain l’étendue de la couverture qu’ils ont l’intention de fournir, comment ils entendent traiter la validation des réclamations individuelles et déterminer les pertes et paiements spécifiques, et combien de temps le processus prendra avant le paiement », a déclaré le Dr Duchnay.

« Une grande partie de la substance de cette déclaration préliminaire d’Aviva sera confirmée par les moyens et la rapidité de sa mise en œuvre », a-t-il ajouté. « Il reste une grande urgence à accélérer les choses, afin que les dentistes puissent avoir confiance dans le retour à pratiques après la fin de cette crise. »

L’assurance vendue aux dentistes et aux spécialistes dentaires par CDSPI Advisory Services Inc. et souscrite par Aviva Canada – s’appelle TripleGuardTM Insurance et couvre les titulaires pour les incendies, les vols, la responsabilité et les interruptions de pratique, y compris les circonstances spéciales comme les tremblements de terre et les pandémies.

La police d’assurance dit qu’elle est destinée à «compenser» la perte de revenu lors d’une pandémie. Automatiquement, les assurés ont une couverture d’interruption de pratique jusqu’à 1000 $ par jour après les premières 24 heures (jusqu’à une limite annuelle de 20000 $) lorsqu’il leur est interdit d’entrer dans leur bureau par ordre d’une autorité civile ou d’un responsable de la santé publique.

Pour une prime supplémentaire, les titulaires de police peuvent augmenter la couverture de l’épidémie de pandémie jusqu’à 2500 $ par jour (jusqu’à une limite annuelle de 50000 $) ou jusqu’à 5000 $ par jour (jusqu’à une limite annuelle de 100000 $).

Le CDSPI, un fournisseur de services financiers pour les professionnels dentaires, a déclaré lundi au Globe qu’il travaillait en étroite collaboration avec Aviva pour s’assurer que la société disposait des informations dont elle avait besoin concernant les diverses annonces et recommandations réglementaires du gouvernement provincial émises au cours des dernières semaines.

«Nous sommes ravis que les dentistes qui ont acheté le contrat obtiennent l’allégement financier qu’ils recherchent depuis le début», a déclaré Ed Dermit, président du CDSPI, en réponse à la mise à jour d’Aviva. «C’est le résultat que nous préconisons avec Aviva, au nom des dentistes.»

https://www.theglobeandmail.com/business/article-insurer-says-it-will-pay-dentists-claims-for-pandemic-coverage/?fbclid=IwAR0LgiXHa1wJmARnNWYBnJAwuTHyJnH-w8eQz8_6JX1Z_9vsDTv5hnCQq-o

Covid-19 : il n’y a « plus de dentistes » car pas de masques !

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Covid-19 : il n’y a plus de dentistes car pas de masques ! c’était en substance un des sujets traités dans l’émission « l’heure des pros » de Pascal Prod sur Cnews, grand amateur de coups de gueule et polémiques diverses, émission consacrée au Covid-19 le 2 avril dernier…

Voici quelques réactions à chaud de confrères pour recontextualiser l’information et mieux comprendre la problématique qui secoue actuellement toute la profession :

 

« Ce matin il était possible de voir cette image sur la chaîne d’infos Cnews. Petit récap de l’interview (vous pouvez facilement la retrouver sur internet). Le présentateur interview un de nos confrères sur la profession en ce moment de crise, et met en avant l’exemple d’un enfant qui n’a pas pu être pris pour une douleur dentaire. Il incite sur le fait que ce soit scandaleux que les dentistes soient fermés et que de toute façon on ne prend pas en charge les patients à moins qu’ils ne présentent une grave infection. Notre confrère a essayé (grand merci à lui) d’expliquer le principe de prise en charge en cette période de confinement et a insisté sur le fait que nous manquions de matériel de protection!

Bref tout ça me dire que quand je vois ce titre, outre l’envie de vomir, je me pose la question : c’est quoi ce bordel ? Comment le conseil de l’ordre peut laisser passer ça ? Qui est-ce qui se charge de faire remonter les informations aux médias ?

Je veux dire on voit pleins de reportages sur les différentes professions leurs difficultés au quotidien, leurs gestes de solidarités etc etc. Et nous dans tout ça ?

Qui parle des nombreux dentistes contaminés ? Qui parle des consoeurs et confrères qui ont fait le don du peu de matériels de protections qu’ils avaient aux confrères médecins, infirmiers et hospitaliers ? De tous ces dentistes qui se lèvent chaque jour pour assurer les gardes dans les différents départements ? Qu’on soit obligés de distribuer au compte goutte le peu de masques que l’on dispose ? Des milliers de praticiennes et praticiens qui se sont portés volontaires dans la garde sanitaire et dans les AP-HP ? P… pour une fois qu’on a la possibilité de montrer une une vraie image du dévouement de la profession, on est en train de louper le coche. Alors je ne sais pas qui s’en occupe, les syndicats ou le Conseil de l’ordre, mais allez y quoi! On ne peut pas laisser passer des messages comme celui de ce matin. »

« n’y a t il pas une communication au niveau nationale? Je veux dire le président du conseil ne pourrait pas être interviewé sur une grande chaîne d’informations pour dire tout qui est mise en place? Dire que les facultés sont ouvertes également, même parfois jour et nuit comme à Paris? On est une grande et belle profession il ne faut une belle et grande com! Et que faire face à ces post qui sont mensongers? »
« Bonjour tout à fait un scandale le raccourci fait par le pseudo journaliste de la chaîne
C’est le problème de traiter en 2 mn un sujet aussi important
Le confrère a fait son job mais aurait dû le reprendre de volée à plusieurs reprises …. »

« C est vrai que c’est difficile à entendre pour le tout venantqu on ne puisse pas gérer toutes les urgences : un patient qui perd une restauration ant n est pas une urgence au sens propre du terme mais admettons le c’est horrible,…. Mais ce n’est pas notre faute encore une fois personne ne nous a donné les moyens »

 

Poisson d’Avril : un dentiste marseillais s’équipe d’un masque intégral Decathlon pour soigner ses patients

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Depuis quelques jours, un dentiste marseillais lance un appel pour que tous les personnels soignants, en première ligne face au COVID 19, se protègent avec le masque de snorkeling de Decathlon. Selon lui, ce masque est très efficace. Les marins-pompiers de Marseille vont le tester en intervention. Ce chirurgien dentiste l’assure que le masque intégral Decathlon est totalement étanche aux « postillons ».

« Ce masque ne protège pas contre le coronavirus », prévient le chirurgien-dentiste, « il protège contre les projections de mucus des patients ». Il rappelle, si besoin était, que le virus ne vole pas, il se transmet par les postillons.

Ce masque, il l’a testé sur lui et il est convaincu de son efficacité. « Je me suis aspergé avec un pistolet à peinture qui envoie des gouttelettes à 60 km/h et je n’est rien reçu », affirme-t-il, « d’ailleurs, lorsque vous portez ce masque dans l’eau, vous constatez qu’il est complétement étanche ».

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/coronavirus-masque-plongee-decathlon-teste-marins-pompiers-marseille-1806688.html

Comme le savon pour la bouche du patient, les cyclodextrines sont importantes pour l’avenir des soins bucco-dentaires

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Pendant les épidémies virales, les cabinets dentaires sont confrontés à des défis importants. Il existe des exigences d’hygiène méticuleuse et de prévention de la propagation des virus, et les cyclodextrines dans les produits de soins bucco-dentaires pourraient aider les dentistes à faire leur travail tout en gardant tout le monde en bonne santé et en sécurité. Bien que les cyclodextrines ne soient pas principalement destinées à la prévention ou à la guérison des infections virales, de la même manière que le savon, elles détruisent les membranes des virus et les affaiblissent.

En période d’épidémie virale, la profession dentaire se classe parmi les professions les plus vulnérables en matière de risque d’infection virale. En conséquence, les cabinets dentaires doivent prendre des précautions exceptionnelles afin de prévenir la transmission du virus et d’assurer la santé et la sécurité des patients et du personnel. Les produits de soins bucco-dentaires devraient contribuer à ces efforts et faire des cabinets dentaires un endroit plus sain.

L’utilisation des cyclodextrines comme antiviral à large spectre est l’une des façons dont les produits de soins bucco-dentaires peuvent aider à prévenir et à traiter les infections virales dans les cabinets dentaires. Bien que ce ne soit pas du tout courant aujourd’hui, de plus en plus de produits de soins bucco-dentaires pourraient inclure des cyclodextrines à l’avenir afin de tirer parti de leurs  propriétés anti-virus, ainsi que de leurs autres attributs.

«Les cyclodextrines se révèlent extrêmement utiles dans la prévention des attaques virales contre les muqueuses de la bouche, de la gorge et du nez» —Prof. Denis Bourgeois, Université Claude Bernard Lyon 1

Que sont les cyclodextrines?

Les cyclodextrines sont des substances couramment utilisées dans l’administration de médicaments comme solubilisants, c’est-à-dire des milieux qui aident à administrer les médicaments là où ils sont nécessaires. Cela comprend, par exemple, les médicaments antiviraux qui doivent atteindre les muqueuses où les virus ont tendance à s’installer et à se propager.

Plus important encore, les cyclodextrines modifiées agissent comme des antiviraux à large spectre efficaces. Selon  une étude récente publiée dans Science Advances , une cyclodextrine développée par des chercheurs « présente un mécanisme d’action virucide et irréversible à large spectre, présente une barrière élevée à la résistance virale et est biocompatible ».

«Nous avons démontré son activité préventive et thérapeutique à la fois dans des lignées cellulaires et dans des histocultures pseudostratifiées et hautement différenciées d’origine humaine, imitant fidèlement les voies respiratoires supérieures»

Lutte contre le coronavirus: rôle clé des cyclodextrines dans le traitement et la prévention

 

Comment ça marche?

Les cyclodextrines combattent les virus en séquestrant le cholestérol des particules virales, provoquant une perturbation des radeaux lipidiques. En d’autres termes, les  cyclodextrines perturbent la membrane lipidique du virus, détruisant efficacement son activité et sa propagation . Les cyclodextrines peuvent également épuiser le cholestérol des membranes des cellules hôtes, les rendant moins sensibles aux infections virales.

L’application de cyclodextrines sur les muqueuses de la bouche peut donc aider à prévenir l’infection et la propagation des virus dans la bouche, le nez et la gorge . Des pulvérisations prophylactiques nasales et pour la gorge peuvent être développées pour empêcher la transmission virale par voie respiratoire.

Qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir des soins bucco-dentaires?

À l’heure actuelle, il existe très peu de produits de soins buccaux sur le marché qui contiennent des cyclodextrines. Afin de lutter activement contre la propagation des infections virales, les cyclodextrines doivent être incluses dans les futures solutions de bain de bouche et de rinçage en tant qu’agents actifs.

Cela aidera non seulement les cabinets dentaires à maintenir des normes plus élevées de sécurité virale, mais permettra également à chacun d’entre nous de traiter et de prévenir activement les infections grâce à des gargarismes quotidiens faciles à utiliser et bénéfiques pour la santé générale de la bouche, de la gorge et du nez. et donc efficacement tout le corps.

Que puis-je faire d’autre pour prévenir les infections dans mon cabinet dentaire?

Bien que les cyclodextrines puissent aider à améliorer la santé des muqueuses, elles ne sont pas un moyen principal de prévention ou de traitement des virus. L’utilisation de bains de bouche contenant de la cyclodextrine n’est qu’une partie d’un effort plus important.

Il existe de nombreux manuels utiles qui décrivent ce qu’il faut faire pour vous protéger et protéger vos patients pendant les épidémies virales. Lisez une compilation  dans cet article .

 

https://eu.dental-tribune.com/c/curaden-ag/news/like-soap-for-the-patients-mouth-cyclodextrins-are-important-for-future-of-oral-care/

Déployer le dispositif du chirurgien-dentiste régulateur dans les centres 15

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À l’époque en tant que député de l’Isère, le nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est appuyé sur une expérimentation de l’Ordre de l’Isère pour faire adopter une disposition créant officiellement la fonction de chirurgien-dentiste régulateur dans les centres 15. Reste maintenant à déployer le dispositif.

Enfin ! La fonction de chirurgien-dentiste régulateur est reconnue par le législateur. En effet, la loi de Financement de la sécurité sociale 2020 prévoit, et c’est une grande première, le « concours de chirurgiens-dentistes d’exercice libéral au fonctionnement d’unités participant au service d’aide médicale urgente ». Passée presque inaperçue, la création de ce statut va améliorer de façon substantielle la permanence des soins ambulatoires (PDSA) dans notre champ médical.
À tout seigneur, tout honneur, on doit cette initiative à Olivier Véran, député de l’Isère et désormais ministre de la Santé, à l’origine de l’amendement visant à associer les chirurgiens-dentistes libéraux au dispositif de régulation des urgences. Une initiative qui ne venait pas de nulle part. Il s’est en effet appuyé sur une expérimentation bénévole en Isère. Pilotée par Nathalie Uzan, présidente du conseil départemental de l’Ordre de l’Isère, cette expérimentation s’est déroulée d’avril à juin 2016. La date est importante. À cette époque en effet, le législateur vient de confier la gestion des urgences dentaires au Samu et non plus à l’Ordre.
Problème : comment réguler de façon opérationnelle les urgences dentaires sans chirurgien-dentiste au sein du Samu ? C’est sur ce constat qu’est née l’idée de cette expérimentation qui, il convient de le souligner, n’aurait jamais pu voir le jour sans l’engagement bénévole de Nathalie Uzan et des 14 praticiens qui y ont participé. Non financée, cette expérimentation tombait pourtant sous le sens en termes de « service rendu à la population, mais aussi de réduction des coûts de prise en charge via une régulation appropriée ».
En pratique, les dimanches et jours fériés de 9 heures à 12 heures, un chirurgien-dentiste pilote un poste de régulation au Centre 15 du Samu. Keyvan Khamesi a fait partie des premiers volontaires chirurgiens-dentistes. Il témoigne : « L’Ordre a invité les praticiens du département à participer à cette expérimentation. J’ai tout de suite adhéré à cette initiative locale et opérationnelle. L’accueil des médecins du Samu a été on ne peut plus chaleureux et enthousiaste avec la présence d’un chirurgien-dentiste qui répond aux demandes dentaires ! »
En 2016, pendant six mois, les 14 chirurgiens- dentistes bénévoles et volontaires de l’Isère ont donc traité les urgences dentaires du Samu 38 et, poursuit Keyvan Khamesi, « les résultats ne se sont pas fait attendre. Ainsi, 40 % des appels liés à des problèmes dentaires ne nécessitaient pas une consultation dans un cabinet de garde ». Traduction : moins de patients dirigés vers des cabinets de garde, par conséquent plus de disponibilité pour chaque prise en charge réellement justifiée. Quant aux médecins régulateurs du centre 15, ils ont, de leur côté, été délestés en moyenne, durant l’expérimentation, de 37 appels liés à des demandes dentaires, par demi-journée. Nathalie Uzan explique que cette « organisation et le bon aiguillage des patients, grâce au logiciel de géolocalisation du Samu, ont eu pour effet une nette diminution de l’attente, du stress et de l’anxiété des patients. Cette réelle prise en charge permet une diminution de la surcharge de certains secteurs de garde (par exemple à Grenoble : 50 à 60 patients par jour).
À noter que le chirurgien-dentiste régulateur pouvait, pendant l’expérimentation, recourir à la télé-prescription au même titre que les médecins régulateurs. De plus, même en prenant en compte le salaire que percevront ces chirurgiens-dentistes régulateurs, l’économie sur une année dans notre département pour l’assurance maladie serait d’au moins 33 000 € ».
Quatre ans plus tard, Jean Godart, médecin responsable du centre 15 (la régulation du Samu), continue à saluer cette expérimentation : « À part prescrire des antalgiques voire des antibiotiques, nous sommes évidemment moins compétents que les chirurgiens-dentistes pour évaluer les urgences dentaires et orienter les patients. Pendant cette expérimentation, la contribution des chirurgiens-dentistes a rendu plus performant notre système de régulation des urgences. » Et d’ajouter : « Ce dispositif permet à la collectivité une économie financière substantielle tout en améliorant la satisfaction de tous. » Reste maintenant à mettre en œuvre la loi évoquée plus haut, qui crée un statut de chirurgien-dentiste régulateur permettant leur juste rémunération. Il serait plus que temps. Lorsque le député Olivier Véran, qui n’était pas encore ministre de la Santé, a déposé son amendement, il estimait à « une centaine d’appels le dimanche matin » dans l’Isère les demandes liées à une urgence dentaire.

=> https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039675317&dateTexte=&categori eLien=id
http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/index.php?id=162&tx_ttnews%5Btt_news%5D=844&cHash=7b41072f3973e722df36b4966f637dca

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