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Les plateformes de rendez-vous doivent se conformer aux règles déontologiques

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Le Conseil national a été alerté à propos de plateformes de rendez-vous relayant des informations inexactes, notamment s’agissant des spécialités… C’est pourquoi l’Ordre a déclenché une phase de dialogue avec lesdites plateformes numériques. Lors d’échanges avec l’une d’entre elles (un acteur important du secteur), l’Ordre a exposé différents griefs qui pourraient à terme être imputables aux praticiens.
En effet, ont été relevé des déclarations inappropriées voire inexactes de praticiens, de nature à semer la confusion auprès du public. De quoi s’agit-il ? Des omnipraticiens ou des praticiens en exercice exclusif se déclarent « spécialistes » sans l’être. Les mentions « spécialistes en esthétique dentaire » ou encore « experts en implantologie », ne sont pas reconnues par l’instance ordinale. De plus, pour les étudiants adjoints ou en stage actif, certaines plateformes leur attribuent à tort le titre de docteur. L’information sur les plateformes doit bien entendu être conforme aux règles déontologiques de la profession, ce ne doit pas être la jungle !

Il existe un cadre clair et précis : la charte ordinale de communication du chirurgien-dentiste, qui doit être prise en compte dans le protocole et le contrat liant la plateforme au praticien. Il existe trois spécialités, et neuf orientations pour les omnipraticiens, et le praticien doit être en capacité d’apporter la preuve factuelle de ce qu’il communique.

D’autres problèmes sur ces plateformes numériques ont, par ailleurs, été identifiés par l’Ordre. Au motif qu’aucun praticien adhérant à une plateforme n’exerce dans le ressort géographique recherché par le patient, ce dernier se voit informer qu’aucun praticien n’y exerce, ce qui est inexact, et il se voit alors dirigé vers d’autres localités. Une information précise et loyale doit être donnée lorsque la localité abrite un ou plusieurs praticiens non adhérents, du type : « il n’y a pas de praticiens qui adhèrent à notre plateforme dans cette localité ». Le Conseil national, dans ses échanges avec les plateformes, demande aussi que les retours de patients ne deviennent pas des « avis » publics, qu’ils soient destinés au seul praticien concerné qui en serait demandeur, et limités à la qualité de l’accueil ou aux locaux, mais en aucun cas à la pratique médicale.

Source : http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/index.php?id=162&tx_ttnews%5Btt_news%5D=818&cHash=74be72b25829c2a6adf294687b1b165c

Coronavirus : des mesures importantes chez les dentistes (vidéo)

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Coronavirus : des mesures importantes chez les dentistes

La FSDL lance une série de vidéos

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La FSDL lance une série de vidéos pour synthétiser les différentes informations qui arrivent chaque jour.
La série commence par nos remerciements aux différents acteurs qui se sont engagés pour aider la profession à s’organiser dans cette situation particulière

Les CDF : « zéro recette, zéro charge » !

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Les Chirurgiens-Dentistes de France (Les CDF) ont entendu le message du Président de la République qui voulait « qu’aucune entreprise ne soit perdue ». Il faut sauver toutes les entreprises, y compris celles des professions libérales, à l’instar des cabinets dentaires.

 

Particulièrement touchés, avec une activité réduite à néant, les chirurgiens-dentistes ont pris acte du report de certaines charges fiscales et sociales obligatoires. Cette mesure de première urgence a été cruciale, notamment pour préserver l’avenir des plus jeunes qui se sont engagés dans de lourds investissements pour débuter leur exercice.

Mais les incertitudes sur la reprise de l’activité des cabinets dentaires rendent ces dispositions très insuffisantes pour que l’engagement présidentiel sur leur pérennité soit tenu.

Récemment, le Premier ministre a confirmé : « zéro recette, zéro charge » !

Aussi, afin que les chirurgiens-dentistes puissent être en mesure d’assurer leur mission de santé publique lors de la reprise, les CDF demandent dès à présent la suppression des charges fiscales et sociales (URSSAF, retraite, impôts sur le revenu,…) ! 

YOGA pour les dentistes (et tous les autres!): 30 minutes

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Voici une vidéo de Yoga spéciale dentistes. Cette vidéo portera sur la relaxation et la libération des tensions du haut du corps. Tout le monde est le bienvenue pour cette vidéo adaptée aux débutants, avancés, dentistes et autres professions!
Nous savons à quel point notre métier peut causer du mal de dos pouvant vraiment être très invalidant pour certaines personnes.
Notre posture de travail entraine un surmenage du rachis cervical, thoracique et lombaire provoquant torticolis, arthrose cervicale, lombalgies et j’en passe. Et je ne parle pas du stress quotidien du cabinet dentaire.
Le yoga fait beaucoup travailler le dos, si bien que vous en ressentirez rapidement les effets sur votre colonne vertebrale. Des exercices effectués en douceurs assouplissent les articulations, etirent les muscles et évacuent les tensions.

Coronavirus Covid-19 : Mesures de soutien pour les chirurgiens-dentistes

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Face au Covid-19, les chirurgiens-dentistes sont en première ligne du fait de la proximité exigée par les soins aux patients.

Aussi, devant la crise sanitaire, le président du conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes (ONCD), Serge Fournier, a-t-il enjoint aux praticiens de cesser toute activité de soins non urgents.

Nous vous proposons une revue des différentes mesures mises en place par le gouvernement dont certaines sont en cours de vote à l’Assemblée nationale. 

 

Délais de paiement d’échéances fiscales et/ou sociales : remises d’impôts directs

 

Sur le plan fiscal, les entreprises peuvent demander à bénéficier d’un délai de paiement d’impôt.

Sur le plan des cotisations sociales, les mesures se traduisent notamment par :

  • l’octroi de délais (échelonnement de paiements);
  • pour les travailleurs indépendants, la possibilité de demander une anticipation de la régularisation

Les entreprises en difficulté peuvent demander des remises de tout ou partie de leurs impositions pour faire face au Coronavirus Covid-19.

 

Rééchelonnement des crédits bancaires : Négocier avec sa banque

 

De nombreux partenaires financiers se mobilisent afin de mettre en place un dispositif exceptionnel pour soutenir leurs clients :

  • Jusqu’à 6 mois de report des remboursements de vos crédits professionnels sans frais, 
  • des financements personnalisés à des conditions privilégiées (sous réserve d’étude et d’acceptation préalable de votre dossier).

Préserver sa trésorerie, est un élément essentiel, surtout dans le cadre de jeunes installés qui font face à des remboursements d’emprunt conséquents à la suite d’un rachat de patientèle ou d’investissement en matériels.

 

Dispositifs pour les salariés

 

Chômage partiel :

Un projet de réforme du dispositif de chômage partiel prévoit de réformer certaines dispositions et plus particulièrement le montant de l’allocation versée par l’état.

Modification des conditions d’acquisition et de prise de congés payés

Un projet de réforme est également en cours afin de modifier les conditions d’acquisition des congés payés et de permettre à l’employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement les dates de prise d’une partie des congés payés, des jours de RTT et des jours de repos affectés sur le compte épargne-temps du salarié, en dérogeant aux délais de prévenance et aux modalités d’utilisation applicables définis par le Code du travail ainsi que par les conventions et accords collectifs.

 

Indemnités journalières : Mesures applicables aux Chirurgiens-dentistes

 

Sécurité sociale :

Pour certaines professions libérales, les pouvoirs publics ont permis à ces professionnels de bénéficier de dispositions dérogatoires.

Ainsi, l’Assurance maladie va prendre en charge, de manière dérogatoire, les indemnités journalières pour les chirurgiens-dentistes, s’ils sont amenés à interrompre leur activité professionnelle, selon des modalités alignées sur celles appliquées aux salariés et travailleurs indépendants.

 

Lire la suite sur https://www.learnylib.fr/articles/coroanvirus-covid-19-mesures-de-soutien-pour-les-chirurgiens-dentistes/

Covid-19 : prise en charge des IJ des professionnels de santé libéraux

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Dans le cadre de l’épidémie Covid-19, l’Assurance Maladie prend en charge, de manière dérogatoire et sans délai de carence, les indemnités journalières pour les professionnels de santé libéraux s’ils sont amenés à interrompre leur activité professionnelle, selon des modalités alignées sur celles appliquées aux salariés et travailleurs indépendants.

La procédure à suivre varie selon la situation amenant le professionnel de santé à interrompre son activité professionnelle

Professionnels de santé dont le diagnostic d’infection à Covid-19 a été posé cliniquement ou biologiquement
Comme pour tout patient, un arrêt de travail peut être établi par un médecin (arrêt de travail prescrit pour eux-mêmes par les médecins le cas échéant). Cet arrêt de travail est ensuite adressé à l’Assurance Maladie (soit par le médecin prescripteur de manière dématérialisée via amelipro, soit par le patient par courrier postal). Les indemnités journalières seront ensuite versées pour la durée de l’arrêt de travail prescrit.

Professionnels de santé dont le confinement à domicile est recommandé
Dans un avis rendu le 14 mars dernier, le Haut Conseil de la santé publique a recommandé le confinement à domicile des femmes enceintes dans leur 3e trimestre de grossesse ainsi que des personnes atteintes de certaines pathologies (liste établie par le Haut Conseil).

Afin d’alléger la charge pour les cabinets médicaux en ville très sollicités et de permettre le confinement immédiat d’un maximum de ces patients, un téléservice dédié, declare.ameli.fr, a été mis en place par l’Assurance Maladie. Il permet aux femmes enceintes dans leur 3e trimestre de grossesse ainsi qu’aux assurés admis en ALD au titre d’une des pathologies listées par le Haut Conseil de la santé publique de pouvoir demander en ligne à être placés en arrêt de travail. Le service médical de l’Assurance Maladie procède au contrôle de la situation du demandeur et peut ainsi lui délivrer un arrêt de travail. Les indemnités journalières peuvent ensuite être versées pour la durée de l’arrêt de travail prescrit

L’arrêt peut être déclaré de manière rétroactive (possibilité de déclarer un arrêt initié depuis le 13 mars 2020).

Les professionnels de santé qui souffrent d’une des pathologies listées mais ne sont pas reconnus en ALD pour celle-ci sont invités à consulter un médecin pour qu’il établisse, si besoin, un arrêt de travail (prescription pour eux-mêmes par les médecins le cas échéant). Cet arrêt de travail est ensuite adressé à l’Assurance Maladie (soit par le médecin prescripteur de manière dématérialisée via amelipro, soit par le patient par courrier postal). Les indemnités journalières seront ensuite versées pour la durée de l’arrêt de travail prescrit.

Professionnels de santé dont l’arrêt d’activité est lié à des contraintes de garde d’enfant de moins de 16 ans
Dans l’hypothèse où le professionnel de santé n’est pas en mesure de bénéficier des dispositifs de garde d’enfant mis en place par les pouvoirs publics pour faciliter la continuité d’activité des professionnels de santé, et qu’il n’a pas d’autre alternative que d’interrompre son activité professionnelle dans ce cadre, il a la possibilité de pouvoir demander à être placé en arrêt de travail via le site declare.ameli.fr.

L’arrêt peut être déclaré de manière rétroactive (possibilité de déclarer un arrêt initié depuis le 2 mars 2020).
https://www.ameli.fr/alpes-maritimes/chirurgien-dentiste/actualites/covid-19-prise-en-charge-des-ij-des-professionnels-de-sante-liberaux

replay Congrès ADF 2016 – Et si la gencive était un des secrets de la régénération ?

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Caroline Fouque filmée lors de la séance C50 « Sauver le parodonte » lors de laquelle elle avait « 18 minutes pour convaincre » son auditoire que la gencive est peut-être l’un des secrets de la régénération parodontale.

Questions expresso avec l’ADF/COVID 19 – S. Fournier, président ONCD/Permanence des soins dentaires

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Le Covid-19 impacte notre exercice et pose question. Tous les jours à 14 heures, regardez Questions expresso avec l’ADF. Les secrétaires généraux de l’ADF interrogent une personnalité de la profession qui répond à vos questions sur le Covid-19.

24 mars – Serge Fournier, président de l’Ordre national des Chirurgiens-dentistes, répond à vos questions sur la permance des soins dentaires.
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COVID-19 et les soins dentaires d’urgence (vidéo)

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COVID-19 et les soins dentaires d’urgence

#covid19 #dentistes PRINCIPES GENERAUX D’ORGANISATION AU 18 MARS 2020

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L’objectif de ce document est de présenter synthétiquement l’organisation générale mise en place au niveau de la profession des chirurgiens-dentistes pour assurer la continuité des soins en stade 3 de l’épidémie de COVID-19.

A ce jour, les objectifs pour la profession sont les suivants :

Préserver la santé des patients, notamment ceux à risque de complications graves
Préserver la santé des personnels travaillant dans les cabinets dentaires
Assurer la régulation et la prise en charge des soins d’urgence (pour ne pas emboliser le SAMU – le Centre 15, les cabinets de ville de médecine générale, les services d’urgence)
Limiter la diffusion massive du virus et ainsi éviter une saturation du système hospitalier par dépassement des capacités d’hospitalisation (notamment en service de réanimation)
Actions au niveau du Conseil national de l’ordre
Le Conseil national de l’ordre des chirurgiens-dentistes (CNOCD) a publié le vendredi 12 mars 2020 un document de référence pour adapter la prise en charge des patients dans le contexte épidémique. Suite à la dégradation de la situation au niveau national et aux mesures sanitaires prises par les autorités, une nouvelle mise à jour va être publiée très prochainement. Y seront notamment détaillés les équipements de protection individuels (EPI) recommandés en fonction des situations. Ce document, élaboré avec les sociétés savantes de référence en risques infectieux et biologiques, donnera le standard de prise en charge des patients afin que les soins soient réalisés avec le maximum de sécurité pour eux et pour le personnel soignant.

Un travail de fond très important et chronophage a été mené auprès des autorités sanitaires, de l’État et des sociétés savantes, afin de faire connaitre et reconnaître le risque biologique inhérent à notre activité et ainsi justifier l’attribution d’EPI adaptés, notamment de masques FFP2. Il est maintenant acquis auprès de nos interlocuteurs que dans ce contexte épidémique nous sommes une profession très exposée et que nous avons besoin de ces EPI.

Au niveau des conseils départementaux de l’ordre
À ce jour, la quantité de masques FFP2 disponible est limitée. C’est pourquoi un système de garde au niveau départemental est en train d’être mis en place afin d’équiper, dans chaque département, plusieurs cabinets avec les EPI nécessaires.

Ces cabinets de garde auront uniquement vocation à réaliser des actes d’urgence indispensables et fortement aérosolisants avec un maximum de sécurité pour les praticiens et leurs équipes. Dès lors que les quantités d’EPI et notamment de masques FFP2 seront suffisantes pour équiper tous les praticiens, chacun pourra assurer les soins d’urgence. Ce système de garde aura alors vocation à être arrêté.

Les conseils départementaux sont en charge d’assurer la récupération et la distribution des EPI (masque FFP2, charlotte, surblouse) aux cabinets de garde. Dans la mesure du possible, il serait souhaitable qu’une régulation départementale des demandes de soins dentaires indispensables et urgents soit mise en place afin de centraliser les demandes émanant des cabinets de ville non-équipés des EPI nécessaires. Un guide d’aide à la régulation des urgences dentaires est en cours d’élaboration par le CNOCD.

Notre URPS a été sollicitée par le CNOCD pour soutenir les conseils départementaux dans l’approvisionnement en EPI du système de garde départemental.

Au niveau des praticiens
Depuis le lundi 16 mars 2020, il est demandé aux praticiens de déprogrammer tous les soins non urgents et de surseoir à la planification de ces soins jusqu’à nouvel ordre.

Il est désormais également demandé à tous les chirurgiens-dentistes d’assurer une astreinte téléphonique ou par courriel pour leurs patients. Cette astreinte si possible quotidienne a pour objectif minimum :

De rassurer et de conseiller les patients
D’assurer une première prise en charge téléphonique des urgences pouvant être gérées par un conseil ou une prescription (envoi par mail de l’ordonnance scannée)
D’identifier les situations d’urgence nécessitant un acte thérapeutique indispensable
Si le cabinet n’est pas en mesure de réaliser ce type de soins en toute sécurité pour les patients ou le personnel soignant (par manque d’EPI) : orienter le patient vers une structure adaptée (par exemple : le système de garde départemental)
En attendant que tous les cabinets soient équipés des EPI nécessaires, il est demandé à toutes les structures déjà équipées de se faire connaître afin de participer au système de garde départemental ou, dans la mesure du possible, d’assurer la prise en charge des urgences des cabinets limitrophes.

Il est demandé aux praticiens dont les cabinets ne disposent pas des EPI nécessaires pour assurer les soins urgents des patients, autant que faire se peut, de se mettre à disposition :

Des structures hospitalières de soins bucco-dentaires (équipés des EPI nécessaires) afin de renforcer la prise en charge des patients dans ces structures
Des structures de soins, notamment hospitalières, proches de leurs cabinets afin de proposer leurs services
La situation évolue de jour en jour rendant l’organisation et la planification des actions complexes. Le dispositif présenté, ci-dessus, est voué à évoluer rapidement notamment, à partir du moment où des masques FFP2 seront disponibles pour l’ensemble de la profession.

#CoVid19 #DENTISTES Fonds de solidarité, Indemnisation des praticiens en cas d’infection, chômage partiel

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Les sujets de polémique sur l’indemnisation de notre profession qui est en première ligne face au CoVid-19 depuis de longues semaines commencent à émerger. L’incertitude dans laquelle la profession est plongée nous force à nous interroger sur les compensations que les chirurgiens-dentistes vont obtenir dans les semaines et mois à venir. Voici un point sur différents sujets polémiques (non exhaustifs) pour lesquels nous vous défendons actuellement pour vous permettre d’être indemnisés à votre juste valeur dans un avenir proche.

FONDS DE SOLIDARITÉ & INDEMNISATIONS SUITE À VOS PERTES FINANCIÈRES

Une aide rapide et automatique de 1500€ sur simple déclaration a été octroyée pour les indépendants, les microentreprises, les TPE et les agriculteurs réalisant moins d’un million d’euros de chiffre d’affaires suite à une fermeture administrative ou à une perte de VA de +70% au mois de mars 2020 par rapport à mars 2019.

Les chirurgiens-dentistes sont exclus aujourd’hui de ce dispositif. Cela fait planer le doute sur les indemnisations en général auxquelles nous devrions avoir le droit suite à la fermeture de nos cabinets. Encore une fois, l’Union Dentaire est mobilisée pour faire entendre la voix de notre profession et nous indigner face à ce qui est une injustice pour une profession aussi exposée. Nous sommes déjà en discussion avec les autorités sur ce sujets et soyez assurés que nous vous défendrons. Nous vous tiendrons informés au fur et à mesure.

INDEMNISATION DES PRATICIENS DE GARDE EN CAS D’INFECTION

Il commence à se dire que les praticiens qui effectueraient des gardes d’urgence ne seraient pas indemnisés par leur assurance maladie et leur mutuelle dans le cas où ils contracteraient le CoVid-19 durant leur tour de garde. Ce serait une catastrophe pour les chirurgiens-dentistes infectés et cela rebuterait un certain nombre d’entre eux à assurer des gardes.

Certains d’entre vous ont reçu de votre URPS un email au bas duquel figurait la mention suivante : Avertissement : Seules les directives gouvernementales font foi. Vous assumez l’entière responsabilité de vos actes. La responsabilité de l’auteur et de l’URPS ne saurait, sous aucun prétexte, être engagée. Ceux qui nous ont confié leur email ont eu connaissance des consignes élémentaires de sécurité très tôt.

L’Union Dentaire travaille actuellement sur le sujet qui, s’il s’avérait vrai, serait un scandale pour les praticiens qui s’engagent avec dévouement pour soigner les patients dans des conditions désastreuses en raison du manque de matériel de protection adéquat. Il est indispensable que nous obtenions des autorités qu’ils prononcent un arrêté fermant les cabinets dentaires. Ainsi, l’assurance Prévoyance des praticiens exposés pourrait être activée.

CHÔMAGE PARTIEL DE NOS EMPLOYÉS : NOUS NE SOMMES PAS SUR LA LISTE !

Les praticiens ont l’obligation par le Conseil National de l’Ordre (CNO) de fermer leur cabinet dentaire, hormis les jours où ils sont de garde sur leur secteur.

Ils doivent transférer la ligne de téléphone à leur domicile pour assurer les appels téléphoniques de leurs propres patients, pour faire le tri des appels non urgents (une urgence = abcès, hémorragie, douleur), et ainsi éviter que le dentiste régulateur soit submergé d’appels non urgents.

Depuis cette fermeture ordonnée par le CNO, les praticiens employant du personnel ont pris (ou vont prendre : il y a 30 jours rétroactifs) les mesures nécessaires pour effectuer les premières démarches et mettre en chômage partiel leurs assistant(e)s et secrétaires.

Cependant, des praticiens commencent à nous alerter qu’ils reçoivent en retour des refus de prise en charge pour cette mise au chômage partiel, sous prétexte que notre profession ne rentre pas dans la catégorie des ayants-droit.

En effet, actuellement, aucune loi ne nous oblige à fermer notre cabinet, hormis la demande du CNO, et de certaines Agences Régionales de Santé (ARS).

L’Union Dentaire fait donc tout son possible pour que nous soyons traités comme tout « entrepreneur », et demande donc la parution d’un Arrêté ou d’un Décret explicite faisant inclure notre profession dans les bénéficiaires de la mesure de chômage partiel, car nous n’avons actuellement aucunes garanties !

Bien confraternellement,

Philippe DENOYELLE

Recommandations face à l’épidémie #Covid19 – communication du Collège National des Chirurgiens-Dentistes universitaires en Santé Publique (CNCDUSP)

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A la demande de la Conférence des Doyens des Facultés d’Odontologie, le Collège National des Chirurgiens-Dentistes universitaires en Santé Publique (CNCDUSP) a constitué un groupe de travail afin d’émettre des recommandations pour les soins bucco-dentaires dans le contexte d’épidémie au Coronavirus, au vu des risques spécifiques auxquels les praticiens sont confrontés. Ce groupe de travail a été constitué du Dr Damien OFFNER, Dr Elisabetta MERIGO, Pr Delphine TARDIVO, Pr Laurence LUPI et Pr Anne-Marie MUSSET, et a abouti à l’argumentaire suivant :

COVID-19 : données épidémiologiques

L’infection au COVID-19 est une maladie infectieuse, causée par un nouveau coronavirus apparu à Wuhan (Chine) en décembre 2019, conduisant à des symptômes tels que fièvre, fatigue et toux sèche et, moins fréquemment, douleurs, congestion ou écoulement nasal, maux de gorge et diarrhée [1].

A l’heure actuelle (données mises à jour le 15 mars 2020 à 21h20) 169202 patients positifs au COVID-19 ont été enregistrés dans le monde, dont 5423 en France. Il y a eu 6492 décès (127 en France). La progression est très rapide [2].
La population de patients atteints, décrite par Guan et coll. dans un article publié le 28 Février et mis à jour le 6 Mars dans le New England Journal Of Medicine, révèle que sur un total de 7736 patients ayant un âge médian de 47 ans (l’étendue interquartile variant de 35 à 58), 0,9% avaient moins de 15 ans et 3.5% étaient des professionnels de santé [3].

La fièvre était déjà présente chez 43,8% des patients au moment de l’admission à l’hôpital mais 88.7% ont été fébriles en cours d’hospitalisation. Le deuxième symptôme le plus courant était la toux (67,8%). Au sein de la population touchée, 23,7% des sujets présentaient au moins une co-morbidité (comme l’hypertension) [3].

Li et coll. ont estimé la période d’incubation moyenne à 5,2 jours ([4,1-7,0]95%), avec un 95e percentile de la distribution situé à 12,5 jours ([9,2-18]95%). La courbe épidémique présente un taux de croissance de 0,10 par jour ([0,05-0,16]95%) et un temps de doublement de 7,4 jours ([4,2-14]95%). Le R0* est estimé à 2,2 ([1,4-3,9]95%), donc chaque patient peut potentiellement contaminer en moyenne 2.2 personnes [4]. La valeur estimée par l’OMS dans son dernier rapport varie entre 2 et 2.5 [5] et celle publiée récemment dans Lancet varie entre 1.6 et 2.6 [6].

Dans une lettre au Directeur du New England Journal of Medicine publiée le 5 Mars 2020 Rothe et coll. ont décrit la (probable) première transmission du virus hors de Chine, à la fin du mois de Janvier en Allemagne : le patient allemand évalué comme positif avait 33 ans, il avait eu un contact avec une consœur chinoise pendant une réunion de travail, les deux sujets étant, à ce moment-là, asymptomatiques [7].

Spécificités des soins dentaires

Compte tenu des caractéristiques propres aux soins dentaires, le risque de contamination au SARS-CoV-2 (dit Covid-19) entre praticiens et patients peut être élevé [8,9], d’autant plus que les contaminations par divers virus au cabinet dentaire sont généralement sous- évaluées car les périodes d’incubation peuvent être longues et le pathogène peut ne pas déclencher de symptômes [10]. Ceci n’est pas le cas pour le Covid-19, pour lequel les données épidémiologiques, les symptômes et les conséquences en termes de santé publique ont été présentés.

En effet, pour une grande majorité des patients pris en charge, le chirurgien-dentiste pratique des gestes chirurgicaux invasifs avec un risque de contamination important, dû à la nature même de son activité. Les porte-instruments dynamiques génèrent des aérosols (air comprimé + eau à haute pression : 5 bars) pour refroidir les outils de coupe qui peuvent aller jusqu’à 800.000 tours/minute [11]. Sous l’effet de la pression, les aérosols projetés dans la cavité buccale se contaminent au contact de la flore présente sur les surfaces dentaires et les muqueuses ainsi que par du sang, du pus, de la salive associés aux aérosols pulmonaires. Ainsi, même des pathogènes à diffusion hématogène (« bloodborne pathogens ») peuvent devenir à diffusion aéroportée (« airborne ») quand ils entrent en contact avec le spray généré par les instruments à haute vélocité du chirurgien-dentiste [8,12-14]. De nombreux gestes de soins dentaires produisent des aérosols contaminés par divers virus [15].

On appelle classiquement « aérosols » des particules en suspension dans un gaz, comme par exemple des gouttelettes dans l’air [12]. Ces gouttelettes dans les aérosols peuvent avoir des tailles variables, de moins de 5 μm (on les appelle alors droplet nuclei) jusqu’à 10 ou 20 μm. Au-delà, ce sont des gouttelettes qui ne restent en général pas en suspension dans l’air mais qui sont tout de même produites par les instruments dynamiques du chirurgien-dentiste. Les particules de moins de 5μm pénètrent directement les voies aériennes supérieures et progressent jusqu’aux espace alvéolaires pulmonaires [12].

Les voies de transmission du Covid-19 sont la transmission directe (toux, éternuements et inhalation de gouttelettes) et la transmission par contact des muqueuses nasales, buccales et oculaires. Des études ont montré que les virus respiratoires peuvent être transmis de personne à personne par contact direct ou indirect, à travers des gouttelettes de grande ou petite taille, et directement ou indirectement à travers la salive [9].

Pour des coronavirus (SARS-CoV et MERS-CoV par exemple), des voies de transmission aéroportées ont déjà été décrites, par le biais d’aérosols contenant des particules droplet nuclei-like [12,16], donc d’une taille inférieure à 5 μm. Ces voies, notamment lors de procédures médicales, ont été décrites également pour le Covid-19, dont la présence a été montrée dans la salive [9,17,18]. Les masques chirurgicaux quant à eux ne protègent pas contre les agents infectieux transmissibles par voie aérienne de moins de 20 μm [12], voire même de moins de 5 μm [19]. Les aérosols produits lors des soins dentaires sont projetés en dehors de la cavité buccale dans un rayon de 1,5 m. De par la nature de ses soins, le visage du chirurgien-dentiste est souvent très proche (20 à 30 cm) de la source des projections et des voies respiratoires des patients, étant alors en contact très étroit avec ces particules aérosolisées pendant des périodes pouvant aller jusqu’à 30min pour la gestion d’une urgence.

Kampf et collaborateurs décrivent la survie du Coronavirus sur différents types de matériaux, où il peut rester infectieux de 2 heures à 9 jours [20].
Une estimation des professionnels ayant le plus de risques de contracter le Covid-19 place les chirurgiens-dentistes dans les 5 professions les plus exposées, avec les assistantes dentaires et les hygiénistes dentaires [21].

Mesures de protection

En période d’épidémie de Covid-19, plusieurs mesures concernant les soins dentaires s’imposent alors. La première, et à l’instar d’autres disciplines médicales, est de déprogrammer l’ensemble des consultations et soins programmés [8]. Ceci, en diminuant le flux de patients, réduit les risques de contamination en réduisant tout simplement le nombre d’actes producteurs d’aérosols septiques ainsi que les risques de transmission entre personnes. Toutefois, se pose la question des urgences dentaires, qui sont reconnues comme étant très douloureuses : la douleur associée à une pulpite irréversible par exemple est estimée en moyenne à 7,5/10 sur une échelle numérique d’évaluation de la douleur [22,23]. D’autre part, les infections bucco-dentaires génèrent un affaiblissement de l’état général des patients qui de ce fait seront plus vulnérables dans la lutte contre le virus.

La mise en place de certaines mesures générales préconisées dans la littérature demande d’organiser les structures d’accueil :

– Mettre en place un circuit d’évaluation du patient à son arrivée dans un centre de soins, par le biais d’un questionnaire et d’une prise de température [8,9]. Ceci implique que chaque service d’urgences dentaires doit être équipé de thermomètres frontaux.
– Limiter l’entrée au centre de soins au seul patient algique, ou à un seul accompagnateur adulte si le patient est un enfant [8]
– Renforcer l’application régulière de l’hygiène des mains [8,9]
– Demander à chaque patient de réaliser un bain de bouche préalablement à tout acte,utilisant préférentiellement une solution de peroxyde d’hydrogène à 1% ou depovidone à 0.2%. En effet, le virus y serait plus sensible qu’à la chlorhexidine. [9]
– Favoriser les actes non générateurs d’aérosols quand ceci est possible [8]
– Chaque fois que possible et si l’emploi d’instruments dynamiques est indispensable,utiliser une digue dentaire pour un acte générateur d’aérosols [8,9]
– Si l’emploi d’instruments dynamiques est indispensable, travailler avec une aspirationà haute vélocité au plus près du soin afin de limiter l’aérobiocontamination [8]
– Renforcer l’application régulière de la désinfection des surfaces de travail [8]
– Porter une tenue de travail réservée à l’activité de soins, avec des équipements deprotection individuelle (EPI) tels que: lunettes de protection ou visière, gants,charlotte, appareils de protection respiratoire (APR) de type FFP2 [8]
– Définir des zones d’accueil/évaluation des patients, des zones de soins de patients non à risque, et des salles fermées pour le soin de patients à risque ou diagnostiquéspositifs au Covid-19 [8].Concernant les soins de patients à risque ou diagnostiqués positifs au Covid-19, des mesures supplémentaires doivent être prises dans les salles fermées, comme :
– Avoir des surfaces de travail vides de toute boîte/stock… et protégées d’un champ de protection
– Recouvrir les éventuels équipements informatiques d’un champ de protection
– Aérer largement la pièce à la fin du soin
– Désinfecter précautionneusement toutes les surfaces à la fin du soin
– Porter une surblouse à manche longue resserrée aux poignets
– Limiter la présence dans la salle à deux personnels soignants
– Porter les EPI mentionnés ci-dessus : lunettes de protection/visière, gants, charlotte,APR de type FFP2L’accent est régulièrement mis sur le port d’APR de type FFP2 pour plusieurs raisons. La première est celle qui a été énoncée ci-dessus : les soins dentaires sont générateurs d’aérosols septiques contenant de très petites particules qui ne sont pas arrêtées par les masques chirurgicaux classiques. Ces particules peuvent être porteuses du Covid-19. « Les APR sont destinés à protéger celui qui les porte contre l’inhalation d’agents infectieux transmissibles dans des situations à risque telles que tuberculose, SRAS, grippe aviaire » (DGS, 2006) [26]. Les patients atteints du Covid-19 pouvant être contagieux même sans présenter de symptômes, il convient de pouvoir porter des APR de type FFP2 pour chacun d’entre eux dans un contexte d’épidémie et de volonté de contrôler celle-ci en protégeant les personnels de soins [8]. De plus, les enfants peuvent être infectés par le virus et ne présentent en général pas de symptômes. La détection même du virus est parfois difficile, si bien qu’un enfant testé négativement peut tout de même être porteur du virus et vecteur de contamination [27].
Le port d’APR de type FFP2, comme des autres EPI, s’impose donc pour tout patient consultant en situation d’urgence dentaire durant la période d’épidémie au Covid-19.

* Le R0 ou taux de reproduction du virus permet de connaître le nombre moyen de personnes qu’une personne contagieuse pourrait infecter et se calcule à partir d’une population qui est entièrement susceptible d’être infectée.
Le R0 se calcule sur la base de trois facteurs : R0= transmissibilité x le nombre de contacts sociaux x durée de la période contagieuse
La transmissibilité est la probabilité de transmission d’une maladie et est un facteur très dépendant du niveau d’hygiène d’une population (ex: lavage de mains, port de masque).

Le nombre de contacts sociaux ou nombre de contact direct qu’ont les gens entre eux (ex : se faire la bise, se serrer la main, …) contrôlable, par exemple, en prenant des mesures de précaution telles que la fermeture des lieux publics ou le placement en quarantaine des personnes infectées.
La durée de la période contagieuse, facteur dépendante du virus, et peut-être de l’âge de la personne contaminée (adulte ou enfant): plus cette période est longue, plus la probabilité de contaminer de nouvelles personnes est grande.

Références

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27. Xu Y, Li X, Zhu B et al. Characteristics of pediatric SARS-CoV-2 infection and potential evidence for persistent fecal viral shedding. Nat Med 2020, https://doi.org/10.1038/s41591-020-0817-4

source : http://www.dentairesantepublique.fr/recommandations-face-a-lepidemie-covid19/

Urgence en ORTHODONTIE ? « Comment éviter que l’extrémité du fil de mon appareil me pique la joue ? »

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En cette période de confinement, certaines difficultés en rapport avec l’appareil d’#orthodontie peuvent être résolues chez soi, à l’aide d’un proche.
Si le fil se défait d’une bague, pique la joue ou s’est cassé, ce tuto aidera à résoudre le problème

#COVID19 #DENTISTES LES CDF EXHORTENT LES ASSURANCES À PRENDRE LEUR PART DE RESPONSABILITÉ.

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Deux jours après l’entrée en vigueur des mesures de confinement, notre priorité est de nous impliquer dans la bataille sanitaire, comme chaque professionnel de santé. Quelles que soient les imperfections de l’organisation mise en place, nous ne doutons pas qu’elle sera améliorée au fil des jours.

 

Chacun de nous doit participer à une gestion efficace des urgences bucco-dentaires dans son bassin de vie.

A peine cette bataille sanitaire entamée que se profile déjà l’impact économique sans précédent qui va affecter tous les secteurs d’activité. Les efforts demandés à la population et aux professionnels auront, malgré les mesures d’allègement et d’aides prises par le gouvernement, d’importantes répercussions, comme la diminution des chiffres d’affaires et le risque majeur de voir des entreprises dans l’impossibilité de reprendre une activité normale après la fin de cet épisode douloureux.

Le président de la République et le Premier ministre ont pris un engagement, celui qu’aucune entreprise ne soit perdue.

Mais, dans cet effort global, le grand absent des débats est pour le moment le monde de l’Assurance, retranché derrière les contrats signés, qui reste étrangement muet sur sa part de solidarité, indispensable dans le drame que vivent les citoyens et les entreprises.

Aussi, les Chirurgiens-Dentistes de France (les CDF) interpellent l’Exécutif pour qu’il incite le monde assurantiel à sortir enfin de son mutisme et à faire les efforts nécessaires, notamment en termes d’indemnités journalières pour pertes d’exploitation. Cela aidera les soignants que nous sommes à relever les défis de santé publique présents et à venir.

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