Page 22

PRISE EN CHARGE DES URGENCES DENTAIRES EN PERIODE PANDEMIQUE COVID-19 (PROTOCOLE ADF)

0

I. DEFINITION DES URGENCES DENTAIRES ET TRI DES PATIENTS
1 er principe : Limiter au maximum toute intervention avec des créations de gouttelettes et
d’aérosol La prise en charge des urgences dentaires doit donc se limiter en cette période de crise sanitaire à la stricte gestion des infections aiguës, des douleurs sévères, des hémorragies sévères et des traumatismes de la sphère oro-faciale
– Une régulation téléphonique en amont est indispensable afin de filtrer toutes les demandes de prise en charge des patients et s’assurer que les rendez-vous qui seront donnés pour une prise en charge par un chirurgien-dentiste correspondent parfaitement aux critères définis dans cette recommandation.

Cette régulation UNIQUEMENT téléphonique peut être assurée de manière individuelle par chaque praticien pour ses propres patients puis de manière collective et coordonnée par les conseils départementaux de l’Ordre qui vous donneront les numéros dédiés pour mettre en place les rendez-vous des seuls soins urgents avec les mesures de protection adaptées.
– Une fiche de régulation téléphonique complète devra être établie (questionnaire médical, anamnèse prescription réalisée) dont le modèle sera fournie par le conseil de l’ordre.
– La plupart des infections seront traitées par une antibiothérapie, et autant que possible par téléconsultation avec envoi d’ordonnance par mail. La réalisation d’un questionnaire médical par téléphone reste fondamentale afin d’éliminer tout risque d’interaction ou d’allergie médicamenteuse. Les patients recevant une ordonnance par mail devront être rappelés dans les 48-72H afin de s’assurer de la diminution des symptômes.
– Ne jamais donner d’AINS ni de corticoïdes, même avec des antibiotiques. Préférer Paracétamol +/- codéine/tramadol
Tout le reste n’est pas dans la situation actuelle UNE URGENCE DENTAIRE au sens strict du terme. Entrent dans cette catégorie :
– Le rescellement de couronnes, bridges, définitifs ou provisoires et quelle que soit la situation clinique
n’est pas une urgence
– Une dent fracturée non douloureuse n’est pas une urgence
– Une fracture d’appareil amovible n’est pas une urgence
– Une carie non douloureuse ou avec une douleur modérée n’est pas une urgence
– Une gingivite n’est pas une urgence.
L’arbre décisionnel ci-dessus élaboré par le Service d’odontologie de Nantes peut aider le chirurgien-dentiste régulateur dans la définition des urgences :

II. ACCUEIL PHYSIQUE DES PATIENTS AU CABINET DANS LE SEUL CADRE DE LA
PERMANENCE DES SOINS MISE EN PLACE
– La présence des assistantes dentaires n’est pas recommandée pour limiter le nombre de personnes
potentiellement exposées
– Limiter l’entrée du cabinet de garde au seul patient algique+++, ou à un seul accompagnateur adulte si
le patient est un enfant
– A son arrivée dans le cabinet, le patient et son éventuel accompagnant doivent mettre un masque chirurgical avant d’être pris en charge. La prise de température avec un thermomètre frontal n’est pas nécessaire car à ce stade de la pandémie nous devons considérer que tous les patients qui se présentent sont à risque.
– Faire réaliser au patient une hygiène des mains avec une solution hydro-alcoolique

III. PROTOCOLE DE SOINS
– Porter une tenue de travail réservée à l’activité de soins, avec des équipements de protection individuelle tels que : lunettes de protection ou visière, gants, charlotte, sur-blouse à manches longues et appareils de protection respiratoire (APR) de type FFP2.
– Demander à chaque patient de réaliser un bain de bouche préalablement à tout acte, en utilisant préférentiellement une solution de peroxyde d’hydrogène à 1% (ex : DENTEX) ou de povidone à 0.2% (ex : BETADINE Bain de bouche). En effet, le virus y serait plus sensible qu’à la chlorhexidine.
– Favoriser les actes non générateurs d’aérosols à chaque fois que cela est possible
– Si l’emploi d’instruments dynamiques est indispensable, utiliser systématiquement une digue dentaire pour un acte générateur d’aérosol.
– Si l’emploi d’instruments dynamiques est indispensable, privilégier une turbine jetable si possible et
travailler avec une aspiration à haute vélocité au plus près du soin afin de limiter l’aérobiocontamination
– Avoir des surfaces de travail vides de toute boîte/stock… et protégées d’un champ de protection
– Recouvrir les éventuels équipements informatiques d’un champ de protection
– Aérer largement la pièce à la fin du soin
– Désinfecter précautionneusement toutes les surfaces à la fin du soin
Concernant nos procédures diagnostiques et cliniques :
– Les radiographies dentaires extra-orales telle que la radiographie panoramique doivent être privilégiées. Ne pas faire de radios intra-orales ou avec de très grandes précautions car elles stimulent la sécrétion de salive et la toux.
– Si une pulpite irréversible symptomatique est diagnostiquée, l’objectif sera la réalisation d’une pulpotomie avec élimination de la pulpe camérale. Si l’hémostase est obtenue, une boulette de coton non compressive sera positionnée puis une obturation avec un matériau provisoire de type Cavit ou un ciment verre ionomère ne nécessitant aucun polissage ou réglage occlusal à l’aide d’un instrument
dynamique. Si l’hémostase d’un ou plusieurs canaux n’est pas obtenue, la pulpectomie
correspondante devra être effectuée.
– La gestion du traitement des fractures, luxations ou avulsions dentaires dépendra de l’âge, de la gravité traumatique du tissu dentaire, du développement de l’apex et de la durée de l’avulsion dentaire en gardant à l’esprit que l’utilisation d’instruments dynamiques doit être limitée à son maximum au regard du risque d’aérobio-contamination, amenant de fait à s’orienter vers des solutions chirurgicales. Si la dent doit être extraite, une suture résorbable est préférable.
– Pour la prise en charge d’une dent temporaire douloureuse, le traitement symptomatique sera son extraction.

PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES GOUTTELETTES + CONTACT RENFORCEES
LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLES : BONNES PRATIQUES
Technique du port de masque FFP2
• Après avoir réalisé une friction hydro alcoolique des mains, n’extraire qu’un seul masque de
l’emballage (celui à utiliser) et le saisir par la partie externe.
• Présenter à l’extérieur la mention imprimée sur le masque.
• En tenant de chaque côté le masque, l’ouvrir en pliant légèrement la barrette et saisir les 2 liens
élastiques.
• Séparer les 2 liens à l’aide des 2 index.
• Passer le 1er lien élastique derrière la nuque.
• Introduire le menton dans le masque.
• Passer le 2ème lien au-dessus de la tête.
• Positionner le 1er lien sur le haut de la tête et le 2ème lien sous les oreilles au niveau de la nuque.
• A l’aide des 2 index, pincer la barrette située sur le haut pour ajuster le masque et assurer ainsi son
étanchéité.
• Une fois en place, ne pas manipuler le masque pour éviter une détérioration du masque.
• Ne pas repositionner le masque.
Technique de retrait du masque FFP2
• Enlever le masque après la sortie de la chambre et l’éliminer sans délai dans la filière DASRI : après avoir réalisé une friction hydro alcoolique des mains, enlever le masque en le tirant vers l’avant par les liens élastiques.
• Pratiquer une friction hydro-alcoolique des mains après chaque changement de masque
Quand changer le masque ?
• Au moins toutes les 4 heures que ce soit un masque chirurgical ou un masque FFP2
• En cas de souillure et s’il est mouillé
• S’il a été touché
Mon masque me gêne est-ce que je peux le repositionner ?
• Non, une fois mis en place et ajusté pour être étanche, le masque ne doit pas être repositionné et donc ne pas être touché sauf si je n’ai pas encore eu de contact avec les patients !
Si j’enlève les lunettes de protection, est-ce que je peux les remettre ?
• Non, une fois enlevées elles doivent être changées.
Est-ce que les lunettes de protection sont jetables ?
• Les lunettes ne se jettent pas, elles sont décontaminées avec une lingette désinfectante et remises
dans le circuit pour utilisation.
Je prends en charge plusieurs patients, faut-il changer le masque à chaque fois ?
Non ceci n’est pas nécessaire sauf :
• Si je le porte depuis plus de 4h
• S’il est souillé ou mouillé
• Si je l’ai manipulé !
Par contre je dois changer le reste des équipements de protection individuelle entre chaque patient (charlotte, sur-blouse, gants)

 

Bibliographie :
Journal of Dental Research – Mars 2020 – “Coronavirus Disease 2019 : Emerging and Future Challenges for Dental and Oral Medecine”
Procédures d’utilisation des masques – CCLIN Paris Nord
Groupe de rédacteurs et de relecture : Jean-Pierre ATTAL – Matthieu DELBOS –Philippe DENOYELLE – Julien LAUPIE – Philippe ROCHER –
Joël TROUILLET – Thierry SOULIE – Jacques WEMAERE

CoVid-19 : Employeur, quid de vos salariés?

0

Face à l’épidémie de COVID 19 qui se propage actuellement dans notre pays, L’Union Dentaire essaie de vous accompagner pour faire face au mieux à la situation.

Depuis les dernières allocutions du Président de la République Emmanuel MACRON et du Président du Conseil de l’Ordre incitant à ne plus prendre que les urgences afin de respecter la permanence de soins, nous nous demandons tous quelles démarches effectuer avec nos employés.

 

L’Union Dentaire décide de vous éclaircir en fonction des mesures à jour en date du 16 mars 2020 :

 

1.   Obligation de l’employeur en matière de santé au travail

En premier lieu, il nous faut rappeler que, même dans le cadre exceptionnel que nous vivons, l’employeur est tenu à une obligation de sécurité et de protection de la santé envers ses salariés. Il est tenu de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé de son personnel, notamment en mettant en place une organisation du travail et des moyens adaptés.

Il s’agit d’une obligation de moyen et non de résultat. L’employeur engage ainsi sa responsabilité, sauf s’il démontre avoir pris les mesures générales de prévention nécessaires et suffisantes pour éviter le risque.

Afin de pouvoir mettre en place des actions de prévention, l’employeur doit avant tout se tenir informer de l’épidémie et des consignes diffusées par le gouvernement.

(https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus).

La situation évoluant chaque jour, les employeurs doivent se tenir informés quotidiennement. Nous vous conseillons d’adhérer à nos nombreux supports de communication : Newsletter, Facebook, Twitter, Instagram.

 

2.   Obligation d’information et de prévention de l’employeur

L’employeur doit largement diffuser les mesures de prévention à prendre par tout type de support et rappeler dans sa communication :

  •  les mesures d’hygiène et les gestes barrière applicables pour tous les salariés :

o se laver les mains très régulièrement avec du savon ou une solution hydroalcoolique ; 

o tousser ou éternuer dans son coude ;

o saluer sans se serrer la main et sans embrassades ;

o utiliser des mouchoirs à usage unique et le jeter immédiatement à la poubelle, puis se laver les mains ;

o porter un masque quand on est malade ;

ne pas se rendre au travail quand on est malade.

  •  la responsabilité de chacun de prendre soin de sa santé et qu’en cas de doute sur son état de santé,

de se retourner vers le SAMU en cas de risque de contamination identifié ou vers un médecin de ville dans le cas contraire, pour obtenir un diagnostic. Cela permettra à l’employeur de mettre en place le cas échéant des mesures d’aménagement de poste

  •  les mesures de prévention adaptées pour les personnes dites “fragiles” (femmes enceintes, personnes présentant des problèmes de santé, etc.)

 

3.   Les mesures pouvant être mises en place par l’employeur au regard de ses salariés

  • Favoriser le télétravail

Le Gouvernement rappelle que le télétravail est la solution à privilégier, si évidemment le travail du salarié est compatible avec une telle organisation.( Exemple : le secrétariat )

Cette modalité d’organisation du travail requiert habituellement l’accord du salarié. Toutefois, le risque épidémique peut justifier le recours au télétravail sans l’accord du salarié.

Nous vous conseillons de formaliser la mise en œuvre de cette pratique par l’envoi d’un email aux salariés concernés.

  • Encourager la prise de congés payés

Vous pouvez déplacer les congés payés que les salariés auraient posé sur une autre période à venir pour couvrir en partie la baisse d’activité.

Plus généralement, vous pouvez inciter les salariés à poser des jours de congés payés pour limiter le recours à l’activité partielle : cela est plus avantageux pour vous mais également pour eux  car ils sont payés normalement lorsqu’ils sont en congés payés alors qu’ils ne perçoivent qu’une indemnité de 70% de leur salaire brut de base en activité partielle.

  • Décider de la mise en activité partielle de tout ou partie de mon cabinet (ex « chômage partiel » ou « chômage technique »)

Le dispositif d’activité partielle peut être sollicité par les entreprises en cas notamment de fermeture de l’entreprise, d’absence massive de salariés, ou encore de baisse d’activité liée à l’épidémie.

Pendant la période d’activité partielle, le contrat de travail des salariés est suspendu (ainsi que leur période d’essai le cas échéant, qui reprendra à la fin de la baisse d’activité).

– La procédure :

Avant la mise en activité partielle, l’employeur doit adresser à la DIRECCTE du département où est implanté l’établissement une demande préalable d’autorisation d’activité partielle.

La demande, ainsi que toutes les démarches suivantes, se fait en ligne sur le site gouvernemental dédié : https://activitepartielle.emploi.gouv.fr/aparts/.

La demande doit préciser :

– Les motifs justifiant le recours à l’activité partielle

Le site dédié de la DIRECCTE a prévu le cas du coronavirus expressément.

– La période prévisible de sous-activité

La DIRECCTE conseille sur ce point de « voir large » et de prévoir une période jusqu’au 31 juillet 2020.

– Le nombre de salariés concernés

Vous pouvez mettre tout ou partie de vos salariés en activité partielle.

Quelques cas particuliers sont à citer ici :

o Les temps partiels sont concernés, comme les autres salariés,

o Les gérants de SELARL (majoritaires et minoritaires) ne sont pas non plus concernés par l’activité partielle,

– L’amplitude de l’activité partielle

Vous pouvez prévoir une réduction d’activité ou une fermeture totale de l’entreprise.

Il est à préciser que les jours fériés inclus dans une période d’activité partielle ne sont indemnisés que s’ils sont habituellement travaillés.

Autre précision : il convient d’indiquer une amplitude d’activité partielle (par exemple 30% travaillés), mais aucune obligation de préciser quels jours de la semaine sont travaillés. L’employeur s’adapte à la situation.

Il convient de joindre à la demande les documents suivants :

– le RIB de l’entreprise ;

– la note d’information aux salariés du projet de la mise en activité partielle

Le formalisme est très libre sur ce point, il suffit juste d’être en mesure de prouver que les salariés ont été informés.

– un tableau indiquant les salariés concernés et l’ampleur de l’activité partielle demandée

La décision de la DIRECCTE doit en temps normal être notifiée à l’employeur dans un délai de 15 jours. La décision de refus doit être motivée.

Il a été annoncé la réduction de ce délai de traitement à 48h le 9 mars 2020, même si aucun texte officiel n’a été publié à ce jour. Toutefois, au vu du nombre de demande, les notions de délai sont à relativiser et il est probable que la DIRECCTE ne puisse pas répondre dans les délais escomptés.

Aussi, la DIRECCTE incite les employeurs à ne pas attendre l’accord officiel pour faire démarrer la période d’activité partielle. Les régularisations se feront a posteriori, l’urgence est à l’efficacité.

Les sites sont actuellement saturés, si vous ne parvenez pas à faire vos démarches aujourd’hui ou demain, une tolérance sera de mise et la situation pourra être régularisée. La situation est exceptionnelle et la rigueur de l’administration sera assouplie.

En cas de modification de la situation (demande d’extension de la période, du nombre de salariés concernés ou de la quantité de chômage partiel), une demande modificative devra être faite sur le site dédié.

 

– L’indemnisation des salariés et de l’employeur :

– Le salarié placé en activité partielle reçoit une indemnité versée par son employeur à l’échéance habituelle de la paie, correspondant à 70 % de sa rémunération brute horaire.

Le plafond d’indemnisation est porté de 1 à 4,5 SMIC d’après les dernières informations dont nous disposons.

A titre informatif, pour un chômage partiel total et sur la base d’un temps plein, le salaire net perçu par le salarié en chômage partiel représente environ 85 % du salaire net habituel.

L’employeur devra remettre au salarié un document indiquant le nombre des heures indemnisées, les taux appliqués et les sommes versées ou les faire figurer dans le bulletin de paie.

– Pour se faire rembourser les indemnités versées aux salariés en activité partielle, l’employeur doit adresser en ligne une demande d’indemnisation au titre de l’allocation d’activité partielle tous les mois. Cette demande se fait sur l’espace personnel créé lors de la demande de mise en activité partielle.

A ce jour, l’indemnisation actuelle est de 7,74€ par heure chômée. Elle pourrait être revue à la hausse. La Ministre du Travail a annoncé une prise en charge « intégrale » du chômage partiel. Nous attendons de connaitre les modalités de cette prise en charge et aucun texte n’est encore venu confirmer cette prise en charge à 100%.

 

4.   Un salarié de mon cabinet doit garder son enfant de moins de 16 ans concerné par une mesure de fermeture de son établissement scolaire

  • Si le poste de travail le permet, le télétravail est la solution à privilégier.
  • Si aucune autre solution ne peut être retenue, mon salarié peut être placé en arrêt de travail et indemnisé.

Pour cela, je déclare son arrêt sur le site Internet dédié https://www.declare.ameli.fr. Je demande à mon salarié de m’adresser une attestation dans laquelle il s’engage à être le seul parent qui demande le bénéfice d’un arrêt de travail pour garder l’enfant à domicile dont il indique le nom et l’âge, le nom de l’établissement scolaire et celui de la commune où l’enfant est scolarisé ainsi que la période de fermeture de l’établissement scolaire concerné. Mon salarié devra bien sûr m’informer  dès la réouverture de l’établissement.

L’arrêt peut être délivré pour une durée de 1 à 14 jours. Au-delà de cette durée, la déclaration devra être renouvelée autant que de besoin. Il est possible de fractionner l’arrêt ou de le partager entre les parents sur la durée de fermeture de l’établissement. Un seul parent à la fois peut se voir délivrer un arrêt de travail.

Pour l’instant, nos employés contraints de s’arrêter pour garder leurs enfants privés d’école seront indemnisés à hauteur d’au moins 90 % de leur salaire net. Le ministre du travail a précisé que l’employeur se devra de compléter l’indemnité journalière dans tous les cas.

 

 

L’Union Dentaire continue à se renseigner au jour le jour et vous tiendra bien entendu au courant de l’ensemble des nouveaux dispositifs ou de leurs évolutions.

 

Prenez soin de vous et continuez de rester informés.

 

 

Par Sébastien ABIN, Trésorier National de l’Union Dentaire

source : https://www.union-dentaire.com/employeur/

FSDL : « une crise sanitaire impactant fortement nos cabinets »

0

Le pays et donc la profession se retrouvent face à la gestion d’une crise sanitaire inédite depuis de nombreuses années. Nous comprenons parfaitement les inquiétudes légitimes et les interrogations de tous, notre syndicat continuera à vous informer au jour le jour des dispositions particulières à prendre en lien avec les autorités sanitaires du pays et suite aux recommandations de l’Ordre National des chirurgiens-dentistes.
Le Président de l’Ordre National devrait faire un communiqué, ce soir, pleinement conscient de l’évolution de la maladie sur notre territoire et des mesures prises par le gouvernement français. Nous sommes des professionnels de santé médicaux exposés à ce virus, par la nature même de notre pratique, et à ce titre nous devons prendre toutes les dispositions nécessaires afin de protéger notre entourage, nos salariés, nos patients et nous-mêmes. Nous nous dirigeons vraisemblablement vers une  gestion de crise sanitaire impactant fortement nos cabinets,  recommandant uniquement la prise en charge des urgences. En tant que syndicat responsable, il est de notre devoir de vous conseiller de suivre à la lettre toutes les consignes délivrées par le ministère des solidarités et de la santé et par l’Ordre National des chirurgiens-dentistes.

En ce qui concerne le volet économique, vous avez sans doute reçu de la part de vos établissements bancaires des informations concernant les mesures nécessaires pour soutenir leurs clients professionnels, tout au long de cette crise sanitaire (report de crédit facilité de trésorerie …). Des dispositifs spécifiques qui permettraient d’accompagner les chirurgiens-dentistes et de répondre à leurs besoins devraient être mis en place dans les jours qui viennent.
Nous vous informerons bien évidemment de chaque mesure fiscale ou assurantielle fiable prise concernant les sujets suivants comme nous l’avons déjà fait :

  • Indemnités journalières
  • perte d’exploitation
  • chômage partiel ou technique de votre personnel
  • Prélèvement URSSAF
  • Prélèvement CARCDSF
  • Impôts

Certaines mesures sont déjà entrées en vigueur (report prélèvements URSSAF, CARCDSF notamment – lire l’article), la FSDL ne s’en contentera pas et travaille d’ores et déjà  à demander un plan de soutien économique à nos structures

Certes, le temps est à l’unité nationale, mais nous ferons le bilan de la gestion administrative et politique de nos gouvernants face à cette crise quand cette pandémie sera derrière nous. Nous pouvons d’ores et déjà regretter le peu de considération exprimée par l’ensemble de nos politiques à l’égard des soignants que nous sommes.

Pour autant, notre responsabilité est de vous inviter à recentrer vos sources d’informations sur l’essentiel, à savoir les annonces officielles de nos autorités de tutelle. Soyez vigilants sur les controverses qui inondent les médias.
Nous restons à vos côtés, contactez les responsables FSDL régionaux via : les pages régions de notre sitele formulaire de contact  ou les pages FSDL – région Facebook.

 

Patrick SOLERA et l’ensemble du bureau de la FSDL

INFOS CORONAVIRUS

Communication de Dr Serge Fournier, Président du Conseil national des chirurgiens-dentistes (vidéo)

0

Retrouvez en intégralité la communication du Président de l’Ordre, Dr Serge Fournier. « Depuis samedi soir et l’intervention du Premier Ministre, nous travaillons avec les conseils départementaux de l’Ordre pour proposer, en accord avec les ARS, un maillage territorial afin d’assurer une permanence des soins bucco-dentaires sur tout le territoire et ce, dans un délai rapide afin de se préparer à des mesures plus contraignantes qui conduiraient à la fermeture des cabinets de ville.
Nous demandons et attendons une réponse politique forte. »

L’UNPPD expose les mesures mises en place pour les prothésistes dentaires

0

L’UNPPD accompagne les prothésistes dentaires dans la crise liée au COVID-19.

Voici les dispositifs d’aide en vigueur et vous apporter toutes les informations nécessaires.

Mesures en faveur de la trésorerie des entreprises

COVID-19 : Mesures en faveur de la trésorerie des entreprises

Des arrêts de travail simplifiés pour les salariés contraints de garder leurs enfants

COVID-19 : Arrêts de travail simplifiés

Des arrêts de travail simplifiés pour les salariés contraints de garder leurs enfants Dans le cadre des mesures visant à limiter la diffusion du coronavirus Covid-19, les autorités publiques ont décidé la fermeture jusqu’à nouvel ordre de l’ensemble des structures d’accueil de jeunes enfants et des établissements scolaires. Un téléservice, « declare.ameli.fr », est mis en place …

Activité partielle

COVID-19 : Activité partielle

Le dispositif d’activité partielle peut être sollicité par les entreprises dans le cadre de circonstances à caractère exceptionnel (article R. 5122-1 du code du travail). 1 – Quelles conséquences sur le contrat de travail ? Lorsque les salariés sont placés en position d’activité partielle, le contrat de travail est suspendu mais non rompu. Ainsi, sur …

Rappel des précautions à prendre dans les laboratoires

COVID-19 : Rappel des précautions à prendre

Rappel des précautions à prendre concernant le risque biologique dans les laboratoires : A l’arrivée des produits, le port du gant jetable est primordial pour le ou les opérateurs en charge du déballage. Les empreintes et toute autre pièce doivent être ensuite systématiquement décontaminées à l’aide d’un produit biocide adapté. Par ailleurs, il est vivement …

 

Pénurie de masques : la FSDL interpelle le ministre

0

Suite à la réquisition des masques chirurgicaux par l’État, la FSDL interpelle le Ministre des solidarités et de la santé ainsi que la Direction Générale de la Santé (DGS). Lire le courrier.
En effet comment est-il-possible pour un chirurgien-dentiste et son personnel d’exercer sans cette protection élémentaire utilisée pour chaque soin et chaque patient quotidiennement ?

La distribution au compte-goutte des masques chirurgicaux ne peut être en adéquation avec l’utilisation habituelle que nous en faisons, nombre de praticiens vont rapidement manquer de masques. Que se passera -t-il alors ?
Les cabinets devront-ils fermer les uns après les autres. Devrons-nous mettre en chômage partiel notre personnel ?

Cette situation est intenable et nous demandons donc à l’État de revoir sa position en augmentant la distribution du nombre de boîte de 50 masques à 3 par semaine.

Toutefois lors d’échanges directs entre le Président de la FSDL et  Olivier Véran, hier, ce dernier a promis de faire une proposition dans les 24H.

Les médias en parlent déjà :

Huffington post
La Nouvelle République
Le courrier Picard

 

Pénurie de masques : la FSDL interpelle le Ministre

 

COVID-19 (Coronavirus) [Chirurgiens-dentistes : info 08]

0

COMMUNIQUE A LA PROFESSION PROTOCOLE COVID-19

Le 12 mars 2020, l’OMS a officiellement déclaré le statut de pandémie concernant le coronavirus SARS-CoV-2. Alors que la transmission semble se tarir en Chine, épicentre de l’épidémie, les cas se multiplient dans le monde, en Europe et en France. En date du 14 mars 2020, en France, ont été dénombrés 4500 cas de Coronavirus COVID-19 confirmés et 91 personnes décédés ce qui a poussé les autorités à décréter le passage au stade 3 de l’épidémie actant ainsi que le virus circule sur l’ensemble du territoire.

Il est admis que le SARS-CoV-2 se transmet par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsque le patient tousse ou éternue mais également de manière indirecte par contact surface inerte contaminée – mains – muqueuses.

Compte tenu du fait que notre activité est particulièrement génératrice d’aérosolisation de gouttelettes de salive, Il est primordial que les cabinets dentaires ne deviennent pas un lieu de transmission du virus que ce soit pour les patients ou les professionnels.

Ce nouveau virus est associé à une mortalité d’environ 2%. Environ 15% des cas confirmés développeront des formes sévères et la mortalité en réanimation se situe entre 60 et 70%. Par ailleurs, les personnes âgées et celles présentant certaines comorbidités sont plus à risque de développer des formes graves.

Dans ce contexte, les enjeux pour notre profession sont les suivants :
Préserver la santé des patients, notamment ceux à risque de complications graves
Préserver la santé des personnels travaillant dans les cabinets dentaires
Assurer la permanence des soins urgents
Limiter la diffusion massive du virus et ainsi éviter une saturation du système hospitalier par dépassement des capacités d’hospitalisation (notamment en réanimation)

Afin de répondre à ces objectifs, le Conseil National de l’Ordre vous demande, dès demain, de reporter tous les soins en dehors des soins d’urgence. Pour les soins assurés, les mesures décrites dans le « protocole COVID-19 pour les cabinets dentaires – version 1 du 12 mars 2020» doivent être respectées.

Les discussions avec les autorités sanitaires se poursuivent notamment au sujet de l’obtention de masques FFP2 pour les urgences. Des recommandations complémentaires vous seront données demain.
Le président du conseil national de l’ordre des chirurgiens-dentistes s’exprimera demain à 15H auprès des praticiens et de la population.

COVID-19 : communiqué de presse des CDF

0

Les CDF prennent acte des dispositions décrites dans l’allocution solennelle du Premier ministre samedi 14 mars 2020, ainsi que des recommandations et guidelines concernant l’infection au coronavirus (SARS-CoV-2) COVID-19 [1][2][3].

Considérant que :

Les chirurgiens-dentistes ne peuvent exercer hors des conditions standards définies dans le « Guide de prévention des infections en chirurgie-dentaire et en stomatologie » par la Direction Générale de la Santé, afin de garantir en toutes circonstances la sécurité des patients, de leur personnel et d’eux-mêmes. A fortiori, l’épidémie de COVID-19 ne peut exonérer les praticiens de la stricte application de l’ensemble de ces dispositions ;
Le port des masques de type FFP2 a été déclaré comme nécessaire pour les praticiens et leurs assistantes pour une protection efficace en période d’épidémie de COVID-19 par les publications scientifiques les plus récentes.
Étant donné que :

Le gouvernement demande aux praticiens de gérer les soins prioritaires et urgents ;
L’activité dentaire est particulièrement génératrice d’aérosols et de particules contaminées ;
Ces masques n’ont pas été distribués à notre profession pour privilégier la distribution au personnel hospitalier ;
Il ne saurait être question que l’on demande aux chirurgiens-dentistes de soigner en deçà des standards définis comme indispensables
Les CDF demandent de pouvoir bénéficier des masques FFP2 pour assurer la continuité des soins les plus urgents.

Dans l’hypothèse où certains praticiens choisiraient de continuer à assumer leurs soins prioritaires afin de participer à l’effort sanitaire, les CDF recommandent à leurs adhérents de reporter tous les soins qui peuvent l’être et ce, jusqu’à nouvel ordre. L’activité des cabinets dentaires étant modifiée, les CDF préconisent d’avoir recours au dispositif d’activité partielle pour leurs personnels.

Par ailleurs, conscients de l’effort demandé aux confrères et de la perturbation engendrée pour les cabinets libéraux et leurs collaborateurs, les CDF ont déjà exigé que des mesures d’accompagnement soient mises en place afin de permettre aux cabinets libéraux de faire face à cette épreuve[4][5][6].

La perspective d’une crise plus importante que prévue par les pouvoirs publics impose d’aller plus loin : les CDF réclament l’annulation de certaines charges sociales et fiscales, ainsi que le report d’échéances dans le domaine bancaire et assurantiel.

[1]Peng, X., Xu, X., Li, Y. et al. Transmission routes of 2019-nCoV and controls in dental practice. Int J Oral Sci 12, 9 (2020). https://doi.org/10.1038/s41368-020-0075-9

[2] Meng, L., Hua, F., & Bian, Z. (2020). Coronavirus Disease 2019 (COVID-19): Emerging and Future Challenges for Dental and Oral Medicine. Journal of Dental Researchhttps://doi.org/10.1177/0022034520914246

[3] COMMUNIQUÉ DE PRESSE, Ministère des Solidarités et de la Santé, Vendredi 13 Mars 2020.

[4] https://www.economie.gouv.fr/coronavirus-soutien-entreprises

[5] https://lescdf.fr/les-cdf-actualites-generales/coronavirus-et-emplois-dans-nos-cabinets

[6] https://lescdf.fr/point-sars-cov-2

COVID 19 : l’URPS chirurgiens-dentistes de Bretagne dénonce les réquisitions de masques

0

« Les chirurgiens-dentistes et les assistantes dentaires n’ont pas à être considérés comme des professionnels de santé de second plan », s’insurge l’Union régionale des chirurgiens-dentistes Libéraux de Bretagne (URPS CDLB) le 9 mars dans une lettre ouverte adressée au ministre de la Santé, au préfet de région et à l’ARS.

L’URPS y dénonce « avec la plus extrême vigueur » les réquisitions des masques chez les fournisseurs des cabinets dentaires qui entraînent pour les praticiens « une difficulté, voire une impossibilité à continuer de soigner leurs patients, y compris lors d’urgences dentaires. Et ce n’est pas l’unique boîte de 50 masques distribuée en pharmacie par praticien, quand ils réussissent à en avoir une, qui changera cela », s’agace-t-elle.

Fermeture des cabinets dentaires inéluctable
L’URPS pointe également l’absence de masques FFP2. « La grande proximité entre le praticien et la bouche de chacun de ses patients, ainsi que tout ce que les soins engendrent comme dispersion des agents pathogènes nécessitent que les masques FFP2 soient prioritairement distribués aux chirurgiens-dentistes et à leurs assistantes dentaires », explique-t-elle.

L’URPS demande donc « aux autorités compétentes » de prendre les mesures nécessaires afin de rétablir l’approvisionnement en nombre suffisant des cabinets dentaires en masques FFP2 et chirurgicaux, en équipements de protection individuelle (gants, surblouses, lunettes de protection, charlottes, …) et en produits et matériels d’asepsie (solutions hydroalcooliques, solutions de désinfection, …), « du fait de la spécificité de l’exercice dentaire ».

Sans ces mesures urgentes, « la fermeture des cabinets dentaires libéraux va être inéluctable, notamment dans les zones de clusters. Les conséquences sanitaires, d’abord, avec la santé des patients et des personnels (salariés comme libéraux), et économiques, ensuite, seront de la responsabilité directe des autorités françaises ».

https://www.information-dentaire.fr/actualites/covid-19-l-urps-chirurgiens-dentistes-de-bretagne-denonce-les-requisitions-de-masques/

COVID 19 : la possible perte d’exploitation des cabinets dentaires inquiète le SFCD

0

Le syndicat des femmes chirurgiens-dentistes s’inquiète, le 5 mars, dans une lettre ouverte « des conséquences économiques sur les cabinets dentaires face à des possibilités de fermeture imposée pour mise en quarantaine, sans prise en compte des pertes d’exploitation ».

Actuellement les praticiens ne peuvent bénéficier ni d’indemnités journalières ni faire valoir une perte d’exploitation auprès de leur assurance. « Ce ne sont ni masques, ni gants, ni gel hydro alcoolique, dont nous avons besoin : nous les utilisons déjà pour et entre chaque patient », souligne le syndicat, qui souhaite que « les chirurgiens-dentistes, en tant que professionnels de santé de premier recours, soient indemnisés à la hauteur des charges de fonctionnement de leurs cabinets dentaires dans le cas d’une fermeture imposée. Le SFCD demande aussi un report des charges URSSAF et retraite dans « les zones concernées par les foyers de contamination où l’économie est ralentie et met en danger la survie des cabinets ».

Dans un communiqué de presse du 4 mars, la Confédération générale des PME (CGPME) réitère sa demande au gouvernement de « voir étudier la mise en place d’un état de « catastrophe naturelle sanitaire ». Le 2 mars, François Asselin le président de la Confédération avait proposé au micro de France-Info que les assurances élargissent leur couverture. « Comme on mutualise le risque de catastrophe naturelle, peut-être pourrions-nous, sur le secteur marchand, mutualiser le risque d’épidémie ? ».

 

https://www.information-dentaire.fr/actualites/covid-19-la-possible-perte-d-exploitation-des-cabinets-dentaires-inquiete-le-sfcd/

La fluoration de l’eau préjudiciable au QI selon une étude

0

Le fluor altérerait-il notre quotient intellectuel ? C’est ce qu’insinue une récente et décriée étude canadienne. Depuis son apparition dans l’eau du robinet de certains pays et dans les dentifrices, l’oligo-élément est l’objet de nombreuses craintes. LCI a vérifié le bien-fondé de celles-ci.

Depuis les années 1950, du fluorure est ajouté à l’eau du robinet dans de nombreux pays industrialisés pour prévenir les caries dentaires. Selon une étude canadienne publiée l’année dernière dans JAMA Pediatrics, cette disposition pourrait affecter le quotient intellectuel des enfants qui y auraient été exposés pendant la grossesse. Les chercheurs ont étudié le cas de 601 paires mère-enfant dans six villes canadiennes, dont 41% vivent dans des collectivités alimentées en eau municipale fluorée. Ils disent avoir constaté qu’une augmentation de 1 milligramme de l’apport en fluor chez la femme enceinte était associée à une baisse de 3,7 points de QI pour les garçons et les filles.De nombreux experts ont déjà réagi à cette étude, considérant ses conclusions trop faibles et limitées pour être prises à la lettre. Malgré tout, la dangerosité, ou non, du fluor pose depuis longtemps question. Mais ces risques sont-ils vraiment réels ?

https://www.lci.fr/bien-etre/la-fluoration-de-l-eau-prejudiciable-au-qi-selon-une-etude-controversee-le-fluor-est-il-vraiment-dangereux-pour-la-sante-2129943.html

COMMUNIQUE A LA PROFESSION PROTOCOLE COVID-19

0

Suite à l’allocution du président de la République du 12 mars et afin de répondre aux multiples questions dont il est destinataire, le Conseil national de l’ordre des chirurgiens-dentistes, en collaboration avec le COREB et la SPILF, a élaboré un protocole et 3 affiches.

L’ensemble de ces documents est en ligne sur la page dédiée « COVID-19 (CORONAVIRUS). » du site du Conseil national de l’ordre : > chirurgiens-dentistes > COVID-19 (CORONAVIRUS).

Nous vous invitons à consulter régulièrement cette page sur laquelle nous publions toutes les informations au fur et à mesure.

Nous comptons sur la vigilance de nos consœurs et de nos confrères pour respecter et faire respecter le PROTOCOLE COVID-19 – CABINET DENTAIRE et les mesures barrières pour maximaliser la sécurité de tous.

Colgate lance un dentifrice Vegan dans un tube recyclable

0

Tous les dentifrices ne sont pas végétaliens , et de nombreuses marques traditionnelles sur le marché contiennent des ingrédients d’origine animale. Il s’agit notamment de la glycérine d’origine animale, du phosphate de calcium qui a été extrait de l’omble chevalier et des produits dérivés des abeilles comme la propolis, qui est un ingrédient commun présent dans les dentifrices naturels sur le marché.

Colgate, la marque mondiale emblématique de soins bucco-dentaires, vient de lancer deux nouveaux dentifrices appelés «Smile For Good», certifiés végétaliens et conditionnés de manière plus durable . Le dévoilement de ces produits indique que les entreprises à tous les niveaux, y compris les grandes marques, doivent intensifier leurs efforts pour améliorer leurs pratiques éthiques et environnementales afin de conserver des parts de marché, car les consommateurs continuent d’exiger des entreprises davantage axées sur les objectifs, en particulier lorsque il s’agit des ingrédients et de leur chaîne d’approvisionnement.

Colgate, l’une des marques FMCG les plus reconnues au monde, vient de lancer deux nouveaux dentifrices végétaliens sans cruauté dans des tubes recyclables et des emballages en carton . Appelée «Smile For Good», la gamme végétalienne de dentifrice Colgate se décline en deux variétés: Blanchiment et Protection. Bien que Colgate ne soit pas une entreprise totalement exempte de cruauté ou végétalienne, les deux produits sont végétaliens. Ils ont été enregistrés auprès de la marque internationale Vegan par la Vegan Society pour certifier qu’ils n’ont pas été testés sur des animaux et ne contiennent aucun ingrédient d’origine animale .

La Vegan Society a fait cette annonce via son compte Instagram Vegan Trademark, disant qu’elle «enregistre des produits individuels pour encourager les marques avec des produits non végétaliens à changer».

Colgate a également pris la mesure inhabituelle de répertorier les ingrédients du dentifrice sur le tube à côté d’une explication simple de leur fonction. Les consommateurs essayant d’acheter des produits plus « bio » ont été déroutés par le rôle des différents ingrédients, a indiqué la société. Bien que le rôle du fluorure soit probablement bien compris, le tube explique que la silice nettoie et polit tandis que la glycérine empêche la pâte de sécher.

Un tube recyclable

Les tubes de dentifrice sont traditionnellement impossibles à recycler car ils sont fabriqués à partir d’un mélange de plastique et d’aluminium. Les consommateurs achètent chaque année des paquets de 20 milliards de dentifrices avec des tubes jetés contribuant à la crise de la pollution plastique .

Mais la nouvelle marque Smile for Good de Colgate, également certifiée par la Vegan Society, se présente dans un tube en polyéthylène haute densité (HDPE) qui est le même plastique que les récipients à lait.

Colgate a déclaré que ses ingénieurs avaient trouvé un moyen de transformer le plastique dur, qui est largement recyclable, en un tube «confortablement compressible».

La technologie sera partagée avec ses concurrents, a déclaré Colgate-Palmolive, dans le cadre de son engagement à réduire l’utilisation de ce qui est l’une des formes d’emballages en plastique les plus utilisées qui ne peuvent pas être recyclées.

Le directeur général de Colgate-Palmolive, Noel Wallace, a déclaré: «Colgate veut faire des tubes une partie de l’économie circulaire en gardant ce plastique productif et en éliminant les déchets. Si nous pouvons standardiser les tubes recyclables entre toutes les entreprises, nous gagnons tous. Nous pouvons nous aligner sur ces normes communes pour les tubes et toujours rivaliser avec ce qui s’y trouve.

Alors que les inquiétudes grandissent quant à l’impact du plastique à usage unique sur l’environnement, les fabricants et les détaillants ont commencé à s’attaquer à leur empreinte substantielle. Colgate-Palmolive, qui possède également les marques Palmolive et Sanex, a déclaré que l’emballage de tous ses produits serait 100% recyclable d’ici 2025.

Covid-19 : communiqué de presse du Conseil de l’Ordre des Dentistes

0

Dès le 27 janvier 2020, le Conseil national de l’ordre des chirurgiens-dentistes s’est préoccupé de la situation sanitaire des cabinets dentaires en relayant régulièrement les messages généraux de la DGS (Direction générale de la santé). D’autres informations plus spécifiques à notre profession élaborées par le Conseil national de l’ordre en concertation avec le COREB Mission nationale (Coordination Opérationnelle Risque Épidémique et Biologique) et la SPILF (Société de Pathologie Infectieuse en Langue Française) ont également été diffusées auprès des 50562 chirurgiens-dentistes inscrits au tableau.

Depuis le 1er mars, nous avons alerté la DGS et la VSS (veille et sécurité sanitaire) sur l’impérieux besoin en masques FFP2 pour les professionnels de santé des cabinets dentaires. Si les mesures d’approvisionnement via les pharmacies permettent de compléter le stock de masques chirurgicaux, ces derniers semblent suffire à protéger les patients. Néanmoins, ce pourrait ne pas être le cas pour les chirurgiens-dentistes et leurs assistantes confrontés à des contaminations croisées.

Les chirurgiens-dentistes ont toujours été sensibilisés à l’hygiène, à la désinfection et à la stérilisation au sein de leurs cabinets dentaires pour la sécurité du patient. Ils se trouvent en première ligne du fait de leur proximité avec les patients dans leur exercice thérapeutique quotidien.

Les éléments locaux portés à notre connaissance sont préoccupants pour le suivi et la continuité de l’offre de soins. Si un système d’entraide est déjà mis en place pour garantir un stock minimum par cabinet, le risque de fermeture de cabinets gérant les diagnostics et les traitements des urgences dentaires ne peut être exclu. Ces fermetures induiront inévitablement une augmentation du flux de patients vers les urgences hospitalières.
Il est indispensable d’approvisionner le plus rapidement, via l’ordre des chirurgiens-dentistes ou les pharmacies ou les ARS, les professionnels de santé exerçant en priorité dans les zones concernées par le virus.

Le Conseil national de l’ordre réalise une enquête, auprès des chirurgiens-dentistes, afin de connaître le stock de masques et de gants disponibles dans les cabinets dentaires et de réaliser une évaluation prospective des besoins au cours des prochaines semaines.

Bien cordialement.

Contact presse : Sandrine Verzy
Tél : +33 1 44 34 78 69 |  communication@oncd.org
22 rue Émile Ménier – B.P. 2016 – 75761 PARIS Cedex 16
www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr

Coronavirus: des dentistes prêts à « fermer leur cabinet » face au manque de masques

0

Pour être correctement protégés, les dentistes devraient être équipés de masques plus sophistiqués, de type FFP2, mais ils n’ont même plus de masque de base.

Des dentistes prêts à « fermer leur cabinet » face au manque de masques (photo prétexte, ici une dentiste officiant aux États-Unis)
CORONAVIRUS – Pas assez de masques pour les infirmières ou les dentistes, voire aucun pour les aides à domicile auprès des personnes âgées: plusieurs secteurs professionnels du médico-social s’inquiètent d’un manque de protection face au coronavirus.

En milieu de semaine, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye écartait tout “risque de pénurie” de masques, délivrés en priorité aux personnes contaminées et aux professionnels de santé, et dont les stocks ont été réquisitionnés par l’Etat.

Mais ces assurances ne convainquent pas toutes les professions concernées. Pour les dentistes, “la situation est aberrante”, a dit à l’AFP Patrick Solera, président de la FSDL, le premier syndicat du secteur. “Alors que, dans notre métier, nous devons gérer chaque jour des projections de sang et de salive, nos fournisseurs nous ont écrit hier (vendredi 6 mars, ndlr) qu’ils ne pourraient plus nous fournir en masques chirurgicaux d’ici la fin mai car tout a été réquisitionné”, a-t-il ajouté. “C’est la panique. J’ai des adhérents qui me disent qu’ils vont devoir fermer leur cabinet, faute de stock”.

Pour être correctement protégés face au coronavirus, les dentistes devraient d’ailleurs être équipés de masques plus sophistiqués, de type FFP2 (avec un système de filtrage), mais ceux-ci semblent désormais introuvables. “On ne sera pas équipés de FFP2 mais bientôt, on n’aura plus non plus de masques de base. Nous sommes la dernière roue du carrosse”, a déploré le Dr Solera.

« Si nous avions dû faire face à un virus type Ebola (…), faute de FFP2 les soignants auraient été décimés rapidement »
Inquiétude également chez les infirmiers: selon une consultation lancée par le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) auprès de ses adhérents, 78% des infirmières des hôpitaux disent être confrontées à un manque de masques FFP2, “pourtant indispensables pour s’occuper des patients avérés”.

“Si nous avions dû faire face à un virus type Ebola (…), faute de FFP2 les soignants auraient été décimés rapidement”, a fustigé dans un communiqué Thierry Amouroux, porte-parole du SNPI.

La CSMF, premier syndicat de médecins libéraux, a également demandé dans un communiqué que les professionnels de santé “effectuant des gestes invasifs, en particulier sur la sphère oropharyngée”, puissent bénéficier de masques filtrants FFP2, “aujourd’hui réservés aux seuls personnels hospitaliers formés, excluant de fait les médecins spécialistes libéraux”.

Interrogée par l’AFP, la Direction générale de la Santé a répondu sur ce point s’en tenir aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé, selon lesquelles le port du masque chirurgical (le modèle le plus simple) était suffisant pour les soignants dans la plupart des situations. L’utilisation des masques FFP2 est ”à réserver” à des procédures comme l’intubation trachéale ou la trachéotomie, a-t-on précisé de même source.

Pas de protection pour les auxiliaires de vie
Reste une profession qui, pour l’heure, n’a droit à aucun masque, qu’il soit chirurgical ou filtrant: les auxiliaires de vie qui interviennent au domicile des personnes âgées – particulièrement vulnérables au coronavirus – pour les aider dans les actes de leur vie quotidienne.

Les seniors concernés “ne comprennent effectivement pas pourquoi l’infirmière, pour une toilette à domicile, porte masque et gants, alors que l’auxiliaire de vie n’a aucun moyen de protection”, souligne le syndicat FO-Services (FGTAFO).

“Depuis des mois, on parle de la reconnaissance des auxiliaires de vie mais on voit qu’en situation de crise ils sont laissés pour compte”, se désole Régis Granet, de la Fédération française des services à la personne et de proximité (Fedesap), qui regroupe quelque 2.600 structures privées.

Pas de masques? Droit de retrait
Dans l’Oise, où un foyer épidémique a été recensé, “nous avons des salariés qui invoquent leur droit de retrait car ils n’ont pas de masque”, ajoute-t-il. “Ca n’est même pas un problème d’argent: on a des structures qui veulent acheter des masques mais qui n’en trouvent pas”.

“Certains de mes clients sont très inquiets quand ils voient que je n’ai pas de masque”, témoigne Sylvain Massicard, auxiliaire de vie à Toulon. Faute de mieux, il s’est acheté lui-même du gel hydro-alcoolique.

“Les masques sont réservés aux professionnels de santé”, a simplement indiqué sur ce point la Direction générale de la Santé, en réponse aux sollicitations de l’AFP.

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-des-dentistes-prets-a-fermer-leur-cabinet-face-au-manque-de-masques_fr_5e63a169c5b6670e72f8ca34?ncid=other_email_o63gt2jcad4&utm_campaign=share_email&fbclid=IwAR08UIIzO6tg4DNKsvwRMGSYoA3USFSfQ0o_Hqh6FdGxU6llrmxi3dcjvA8

slot deposit qris