Page 27

Perception par les patients des bénéfices de la Réalité Virtuelle lors d’extractions dentaires

0

Cette étude a examiné les connaissances des patients sur le rôle bénéfique de la technologie de réalité virtuelle dans la réduction du niveau d’anxiété lors d’extractions dentaires.Conception Étude exploratoire.Configuration du département de chirurgie buccale du Birmingham Dental Hospital en juillet 2017.Matériel et méthodes Cinquante patients ont examiné pour des extractions. Tous les participants avaient déjà eu des expériences d’extraction sans VR. Les niveaux d’anxiété avant traitement ont été enregistrés à l’aide de l’échelle d’anxiété dentaire modifiée (MDAS). Au cours de la procédure, chaque patient portait un casque Virtoba VR, ce qui lui permettait de vivre une expérience de réalité virtuelle sous-marine. Un questionnaire post-traitement consignait les données démographiques des patients et les expériences de VR en relation avec les niveaux d’anxiété.Résultats La réponse des participants au bénéfice du système de VR sur la réduction de l’anxiété au cours du traitement était: 35% (extrêmement bénéfique), 30% (plutôt bénéfique), 25% (de certains avantages) et 10% (de peu d’avantages). Les réponses ont montré que 87,5% souhaitaient que la VR soit réutilisée lors de leur prochaine visite. Le plus grand bénéfice a été trouvé dans les groupes de patients suivants: hommes; jeunes adultes (âgés de 18 à 35 ans); patients ayant une anxiété modérée (MDAS 11-18) et ceux ayant subi des extractions chirurgicales.Conclusion La majorité des patients (65%) ont trouvé que la VR était extrêmement ou assez bénéfique pour réduire leur niveau d’anxiété. Peut-être qu’après de futures études à grande échelle, davantage de cliniciens dentaires pourraient considérer la technologie de la VR dans leur pratique pour réduire l’anxiété, en particulier lorsqu’ils traitent les groupes de patients identifiés dans l’étude qui ont un goût plus marqué pour la VR. 5% souhaitaient que VR soit réutilisé lors de leur prochaine visite. Le plus grand bénéfice a été trouvé dans les groupes de patients suivants: hommes; jeunes adultes (âgés de 18 à 35 ans); patients ayant une anxiété modérée (MDAS 11-18) et ceux ayant subi des extractions chirurgicales.

Ougradar A, Ahmed B. Patients’ perceptions of the benefits of virtual reality
during dental extractions. Br Dent J. 2019 Nov;227(9):813-816. doi:
10.1038/s41415-019-0939-6. PubMed PMID: 31705100.

Effet des vibrations lors de l’administration de l’anesthésie locale sur la douleur, l’anxiété et le comportement des patients pédiatriques âgés de 6 à 11 ans

0

Un comportement peu coopératif des enfants en raison d’anxiété dentaire peut nuire à la prestation efficace des soins dentaires et compromettre la qualité du traitement fourni. L’injection d’anesthésie locale est l’un des stimuli les plus anxieux de la dentisterie pédiatrique. Cette étude visait à comparer l’efficacité d’un dispositif adapté aux enfants, combinant vibration et distraction, avec la méthode d’injection conventionnelle pour soulager la douleur, l’anxiété et le comportement de patients pédiatriques âgés de 6 à 11 ans.

Cette étude randomisée, croisée et à bouche double a porté sur 30 enfants nécessitant un bloc bilatéral du nerf alvéolaire inférieur. Les enfants ont été également répartis en deux groupes: le groupe 1, âgé de 6 à 8 ans et le groupe 2, âgé de 9 à 11 ans. Tous les enfants ont reçu une injection d’anesthésie en utilisant la méthode conventionnelle et la méthode de l’appareil en deux séances distinctes. Leur anxiété a été évaluée en mesurant le pouls avant et pendant l’administration d’une anesthésie locale. Le comportement a été évalué à l’aide de l’échelle FLACC (visages, jambes, activité, pleurs, consolabilité) et l’expérience de l’enfant sous anesthésie a été évaluée à l’aide de l’échelle d’évaluation de la douleur de Wong Bakers.

Les résultats ont montré que les enfants sous anesthésie locale utilisant la méthode du dispositif présentaient un pouls moyen, des scores FLACC et des scores de soulagement de la douleur moyens inférieurs à ceux des enfants anesthésiés par la méthode conventionnelle.

CONCLUSION:
La méthode du dispositif était plus efficace que la méthode conventionnelle dans la gestion de la douleur, de l’anxiété et du comportement des patients âgés de 6 à 11 ans. Le dispositif est un produit rentable, simple et adapté aux enfants pour l’administration d’une anesthésie locale chez les patients pédiatriques.

J Dent Anesth Pain Med. 2019 juin; 19 (3): 143-149.
Publié en ligne 2019 juin 30. doi: 10.17245 / jdapm.2019.19.3.143

Replay Congrès ADF 2018 – « Gérer le stress », la séance événement

0

Fatigue chronique, difficultés quotidiennes croissantes, dévalorisation de soi… Gare au burn-out ! Pour éviter d’en arriver là, il existe des solutions simples et concrètes. Patrick Légeron, psychiatre et spécialiste du stress en entreprise, Alain Gautier, vainqueur du Vendée Globe en 1992, et Franck Renouard, chirurgien-dentiste spécialiste du stress en cabinet dentaire, vous font part de leurs expériences pour vous apprendre à identifier les causes du stress, savoir les gérer et les prévenir.

Régénérer le parodonte pour sauver les dents (vidéo ADF 18 minutes pour convaincre)

0

David Nisand filmé lors de la séance C50 « Sauver le parodonte » pendant laquelle il avait « 18 minutes pour convaincre » son auditoire que l’on peut régénérer le parodonte pour sauver les dents

Une nouvelle technologie pourrait améliorer l’intégration des implants dentaires métalliques

0

PITTSBURGH, États-Unis : Les propriétés biophysique du titane en font un matériau de choix pour les applications biomédicales et notamment pour les implants dentaires. Une des limitations est liée au fait qu’un implant de titane exposé à l’environnement buccal est très rapidement colonisé par diverses espèces microbiennes (bactéries, champignons…) ce qui peut entraîner des infections chroniques et une inflammation des tissus environnants, voire mener à l’échec de l’implantation. Dans une nouvelle étude, les chercheurs ont découvert une nouvelle façon de traiter les effets secondaires des implants métalliques en utilisant la thérapie électrochimique afin d’améliorer l’efficacité antimicrobienne des antibiotiques. L’étude pourrait contribuer à promouvoir l’utilisation d’approches électrochimiques dans le traitement des infections fongiques.
Dans cette étude, les chercheurs ont examiné les propriétés antifongiques de la thérapie électrochimique pour combattre le Candida albicans. Ils ont fait passer un faible courant électrique à travers un implant metallique en titane pour endommager les membranes cellulaires de ce champignon sans causer de dommages aux tissus sains environnants. Ce stress électrochimique dans les levures permis d’augmenter la perméabilité de la membrane cellulaire, les Candida albicans sont ainsi devenus plus sensibles aux antibiotiques.

« Nous vivons une crise des antibiotiques : La plupart des traitements échouent. En raison de la résistance aux médicaments que développent la plupart des microbes, les antimicrobiens cessent de faire effet, en particulier en cas d’infections récurrentes », a déclaré l’auteur principal Tagbo Niepa, professeur adjoint au Département de génie chimique et pétrolier de l’école d’Ingénierie Swanson de l’Université de Pittsburgh.

« Avec cette technique, le courant ne fait pas de discrimination il endommage la membrane cellulaire de tous les microbes à la surface de l’implant. Il est plus probable que les antibiotiques seront plus efficaces si les cellules sont simultanément soumises aux effets perméabilisant d’un courant électrique. Cela permettrait même aux microbes résistants de devenir sensibles au traitement médicamenteux et d’être éradiqués » a-t-il déclaré.

L`étude a porté sur les champignons C. albicans dans le cadre de traitement adapté aux infections sur les implants métalliques mais les chercheurs pensent que cette technologie pourrait être utilisée dans d’autres types de traitements, notamment pour améliorer la cicatrisation de plaies.

L’étude intitulée « Electrochemical strategy for eradicating fluconazole-tolerant Candida albicans using implantable titanium, » a été publiée en ligne le 11 octobre 2019 dans la revue ACS Applied Materials and Interfaces.
https://fr.dental-tribune.com/news/une-nouvelle-technologie-pourrait-ameliorer-lintegration-des-implants-dentaires-metalliques/

Les nouveautés 2019 du congrès de l’ADF

0

PARIS, France : Pour cette nouvelle édition du congrès de l’Association Dentaire Française, le comité scientifique sous la présidence du Dr Marwan Daas a souhaité porter l’accent sur le thème de « l’Intelligence Artificielle ». Par ailleurs, il a innové en apportant une dimension internationale au congrès, en mettant le prothésiste dentaire et l’orthodontie à l’honneur.
La « séance évènement » du congrès 2019 de l’Association Dentaire Française portera sur « l’Intelligence artificielle » et plus spécialement sur son influence dans le domaine de la médecine. Organisée le jeudi 28 novembre de 9h à 12h, cette séance permettra un partage d’expériences entre Jean-Pierre Brun, implantologue, Florent Destruhaut, docteur en anthropologie historique et sociale et David Gruson, membre du comité de direction de la chaine santé de Sciences-Po Paris et fondateur de Ethik-IA qui vise au déploiement d’outils de régulation positive de l’IA et de la robotisation.

L’objectif de cette rencontre sera « d’apporter des réponses concrètes aux nombreuses questions que nous nous posons tous à ce sujet et de réfléchir ensemble à l’influence de cette révolution dans le domaine de la médecine au cours des prochaines années » a affirmé Serge Adam, président du congrès, PU-PH et responsable du DU d’Implantologie de la Faculté de chirurgie dentaire de Toulouse.

Afin d’élargir son champs, la dimension internationale du congrès a été amplifiée. Des spécialistes de renommée mondiale partageront points de vue et protocoles reproductibles comme par exemple à Galip Gurel (Turquie), Nitzan Bichacho (Israël), Éric Van Dooren (Belgique), Philip Tomson (Royaume-Uni), Miguel Marques (Pays-Bas), Andrea Agnini et Mario Imburgia (Italie) sur le numérique.

Etant donné le rôle clé du prothésiste dentaire dans le travail quotidien du praticien, le comité scientifique a voulu accorder une place plus importante aux prothésistes dentaires et les a invités en tant que responsables scientifiques de séances ou conférenciers.

Par ailleurs, « les temps forts dédiés à l’équipe dentaire seront quant à eux intensifiés, car je suis convaincu que travailler en équipe est la meilleure solution pour réussir nos traitements, mais aussi pour nous épanouir, continuer à aimer ce que nous faisons et évoluer » a affirmé Marwan Daas.

Pour la première fois, l’orthodontie sera à l’honneur à travers différentes séances.

L’exposition, toujours plus vaste et variée, offre le privilège unique de concentrer en un seul lieu toutes les nouveautés liées à votre exercice. Organisée en étroite collaboration avec le Comident (Comité de coordination des chambres syndicales de l’industrie et du négoce dentaire), elle accueille près de 400 exposants prêts à vous informer, à vous présenter leurs produits et leurs services. Pour faciliter le parcours de découverte de l’exposition, les niveaux seront organisés par thème :

1er : les organismes professionnels, la VPC, la prothèse et l’équipement CFAO-CAO, les prestations de services financiers et les assurances, les sociétés d’édition et la presse professionnelle.
2e : l’équipement du cabinet dentaire, les fauteuils et les units, l’équipement rotatif et périphérique, le vêtement professionnel.
3e : l’imagerie, la radiographie et l’informatique se partagent l’espace avec l’implantologie.
4e : la prévention, l’hygiène bucco-dentaire et également l’implantologie.

https://fr.dental-tribune.com/news/les-nouveautes-2019-du-congres-de-ladf/

Prix de l’Innovation ADF 2019, le Sidekick et sa clé dynamométrique

0

Sidekick est un coffret de tournevis pour implantologie réunissant un choix étendu de mèches de tournevis compatibles avec les systèmes d’implants les plus répandus sur le marché (Nobel Biocare, Astra Tech, Straumann, Friadent, 3i, Camlog, Ankylos, SPI) ainsi qu’une mèche de tournevis plat de 1,4 mm.
Sidekick est disponible en deux versions : Master (9 mèches en 3 longueurs : 8, 13 et 25 mm) et Basic (9 mèches en longueur standard 13 mm), chaque coffret comprenant une tête de tournevis profilée sur laquelle les mèches se clipsent et se déclipsent par un mécanisme ingénieux, pour plus de confort et de sécurité.

Une pince à clamper innovante, disponible séparément, s’adapte au profil de la tête de tournevis pour un serrage puissant ou un desserrage difficile. De même, les différents composants de Sidekick sont disponibles individuellement, permettant ainsi la création de coffrets personnalisés.

Afin d’obtenir un couple de serrage adapté, une clé dynamométrique est également disponible séparément. Munie de 4 niveaux de torque (15, 20, 25 et 35 Ncm) pour le serrage et le desserrage d’éléments implantaires, elle se règle avec grande facilité à l’aide d’une molette. Fabriqué en acier inoxydable de haute qualité et d’un design très compact, le large choix de géométries proposées par Sidekick en fait

l’outil indispensable dans 99 % des cas de prothèse sur implant des cabinets dentaires:

Les composants implantaires doivent être posés et déposés à plusieurs reprises (vis de cicatrisation, transferts pour empreinte, coiffes provisoires, piliers scannables, etc.). Si l’on réalise un cas de prothèse à plusieurs piliers, la version Master avec différentes longueurs est le choix idéal grâce à l’aide et au confort qu’elle apporte.

Il n’est pas rare que l’on rencontre des cas de prothèses sur implants, probablement réalisées en dehors du cabinet, nécessitant d’être vissées/dévissées. Le premier défi dans ces situations consiste à trouver le tournevis adéquat. Sidekick procurera la meilleure solution dans la majorité des cas.

Traiter les cas prothétiques avec des composants implantaires inconnus est souvent problématique. Avoir la possibilité d’essayer plusieurs tournevis Sidekick permet de détecter le modèle compatible mais également la marque de l’implant utilisé en connaissant le tournevis qui fonctionnera de manière spécifique avec ce dernier.

Sidekick est idéal dans ces situations car il comprend également des tournevis extra-courts (x-short) et extra-longs (x-long).

https://fr.dental-tribune.com/news/grand-finaliste-du-prix-de-linnovation-adf-2019-le-sidekick-et-sa-cle-dynamometrique/

Congrès #ADF2019 – L’intelligence artificielle au cœur de la séance événement

0

Les technologies digitales offrent de nouvelles possibilités passionnantes mais soulèvent tout autant de questions. Trois intervenants de renom – Florent Destruhaut, Jean-Pierre Brun et David Gruson – proposeront des réponses concrètes aux nombreuses questions que tous les praticiens se posent sur l’utilisation du numérique dans les cabinets dentaires, en apportant des éclairages complémentaires sur des sujets essentiels pour notre avenir.

Stéphane Simon séance ADF : Un traitement, ça marche … ou ça marche pas

0

Stéphane Simon filmé lors d’une séance sur « Le succès en odontologie » pendant laquelle il avait « 18 minutes pour convaincre »

Aborder le sujet du succès en odontologie peut paraître inutile car convenu. Quelle réflexion innovante peut-on avoir sur cette notion qui finalement ne devrait pas laisser la place à la discussion ? Considérer le succès d’un traitement qu’il soit endodontique, prothétique, parodontal ou implantaire, ne devrait pas être sujet à controverse. Un traitement, « ça marche… ou ça marche pas ». Et pourtant …

Alors que les concepts de « succès médical centré sur le patient » (patient-centered outcome) se développent et s’affirment, la médecine bucco-dentaire a tout lieu de se remettre en question.

Enlever un instrument endodontique fracturé avec BTR pen

0

BTR Pen est un Instrument endodontique type « lassot » pour récupérer des instruments endodontiques fracturés dans les canaux. Grâce à son ergonomie, il s’utilise que d’une seule main. Son fil de NiTi extrêment fin et robuste lui permet d’être efficace même dans les portions les plus apicales du canal.

exemple :

0

L’application officielle du Congrès ADF 2019, organisé par l’Association dentaire française du mardi 26 au samedi 30 novembre 2019 au Palais des Congrès de Paris.
Infos pratiques, programme des conférences, liste des exposants, plans interactifs en 3D, … mettez tout le Congrès dans votre poche pour organiser au mieux votre venue.
Sélectionnez conférences et stands pour les ajouter à votre agenda et créer votre planning personnalisé de formation continue et de visite de l’Exposition.

Programme scientifique dès le mardi 26 novembre, 14h
Exposition internationale à partir du mercredi 27 novembre, 9h

Téléchargez gratuitement l’application ADF 2019

Le SFCD aurait-il trouvé la parade contre la multiplication des centres dentaires ?

0

Le Syndicat des femmes chirurgiens-dentistes (SFCD) propose le 14 octobre dans un communiqué « LA solution qui mettra tout le monde sur un même pied d’égalité et de responsabilité » quant à l’installation « exponentielle » des centres dentaires. Cette solution ? L’inscription au tableau de l’Ordre des centres dentaires avec cotisation ordinale.

Selon le syndicat, les centres dentaires sont considérés par le législateur comme « personne morale exerçant la chirurgie-dentaire ». « A ce titre, et comme les SELARL, ils doivent être inscrits au tableau et payer leurs cotisations, soutient Nathalie Delphin, présidente du SFCD. Les centres seront ainsi soumis au Code de déontologie et au respect des droits et devoirs envers les patients et les chirurgiens-dentistes. Il ne s’agit pas d’empêcher leur installation mais au moins de réguler leur implantation en empêchant par exemple qu’ils ne s’installent dans le même immeuble qu’un confrère. »

Recours devant les juridictions administratives ?
Selon le SFCD, cette inscription est « juridiquement totalement en accord avec la loi ». Dès lors, les centres dentaires seraient dans l’illégalité, attaquables pour exercice illégal.

Ce n’est pas l’avis de l’Ordre des chirurgiens-dentistes. Si les praticiens qui exercent dans les centres les dentaires sont bien inscrits au tableau, et donc soumis au Code de déontologie, « les centres dentaires eux-mêmes disposent d’un statut particulier conféré par la loi, explique Serge Fournier, le président de l’ONCD. Ils dépendent entièrement des ARS. Cette revendication du SFCD dont nous avons déjà discuté, est impossible juridiquement. Ce sujet nous préoccupe également et nous nous y attaquons par un autre biais. Mais le SFCD peut tenter de déposer un recours devant les juridictions administratives s’il le souhaite. »

« Nous nous réservons cette possibilité, précise Nathalie Delphin. Mais nous souhaitons avant tout un débat. A qui faisons-nous peur ? ».

 

Source: https://www.information-dentaire.fr/actualites/le-sfcd-aurait-il-trouve-la-parade-contre-la-multiplication-des-centres-dentaires/

Agnès Buzyn relance le débat sur le tiers payant généralisé

0

Invitée de Jean-Jacques Bourdin le 22 octobre sur RMC, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a relancé le débat sur le tiers payant généralisé.

« Le tiers payant intégral c’est pour quand ? » lui demande l’interviewer. « Ca arrive techniquement, répond la ministre. Nous sommes en capacité de proposer la partie tiers-payant sur les mutuelles (…) il y a des dispositifs qui deviennent opérationnels notamment chez les médecins et je tiens à ce que ce tiers-payant intégral soit disponible cette année ».

Agnès Buzyn avait repoussé le tiers-payant généralisé obligatoire voulue par Marisol Touraine en 2017, le temps de mettre en place un dispositif capable de gérer la partie mutuelle.

« Ce qu’il faut maintenant, insiste la ministre, c’est que chaque professionnel intègre cette nouvelle technique pour offrir le service aux patients (…) « notamment pour le remboursement des lunettes, des audioprothèses et du dentaire » dans le cadre 100 % Santé (RAC 0 en dentaire).

A aucun moment le caractère obligatoire du tiers payant n’est évoqué par la ministre qui a toujours privilégié un système non contraint. On ne sait pas non plus à quel système technique elle fait référence.

La solution Paymed ?
L’association des mutuelles et complémentaires dite l’Inter-AMC propose déjà une solution de tiers payant. Mais l’Union Nationale des Professionnels de Santé (UNPS) qui représentent 400 000 libéraux de santé (dont la FSDL, Les CDF et l’Union Dentaire) a toujours demandé aux professionnels de santé libéraux de refuser de signer le contrat individuel proposé par l’Inter-AMC notamment parce que l’ensemble des assureurs complémentaires ne sont pas membres de l’Inter-AMC et que le professionnel de santé doit traiter les problèmes rencontrés avec chacun des organismes complémentaires individuellement – l’Inter-AMC ne faisant pas réellement office d’interlocuteur unique.

Récemment, une autre solution a émergé. Baptisée Paymed, elle est pilotée par sept syndicats de professionnels de santé (médecins, pharmaciens, biologistes, kinés, infirmiers,etc. mais pas de dentistes) ainsi que Resopharma, un géant du tiers-payant en officine et le Crédit Agricole. Pour ne pas « rester seuls face aux complémentaires qui peuvent imposer un cahier des charges » expliquent ces syndicats, ils entendent négocier un « conventionnement national collectif » avec l’Union nationale des organismes d’assurance-maladie complémentaires (UNOCAM). Cette solution est testée, semble-t-il avec succès, depuis le mois mai dernier.

 

Cette nouvelle découverte pourrait permettre aux dentistes de régénérer les racines des dents

0

Les chercheurs cherchent de plus en plus à comprendre l’épigénétique, l’étude des changements dans les organismes causés par la modification de l’expression des gènes plutôt que par l’altération du code génétique lui-même. Cet effort scientifique s’étend également aux dents.

Yang Chai, doyen associé de recherche à la faculté de médecine dentaire Herman Ostrow de l’USC, a récemment expliqué dans un article comment lui-même et ses collègues avaient découvert que la régulation épigénétique pouvait contrôler la formation et le développement des racines des dents.

« C’est un aspect qui n’implique pas de changement dans la séquence d’ADN, mais c’est essentiellement par le biais du contrôle permettant de rendre les gènes disponibles ou indisponibles pour la transcription, ce qui peut déterminer le motif », a-t-il expliqué.

Une protéine appelée Ezh2 aide les os du visage à se développer, mais on ne savait pas comment elle affecterait le développement des racines des dents, ont écrit les auteurs. L’équipe a donc examiné ce qui se passe lorsque Ezh2 n’est pas présent dans les molaires des souris en développement. Ils ont constaté que Ezh2 et une autre protéine appelée Arid1a devaient être en équilibre pour établir le motif de la racine de la dent et la bonne intégration des racines avec les os de la mâchoire.

L’objectif: repousser un jour les dents, tout d’abord régénérer les racines

Chai a déclaré que le nouveau travail était motivant: « Cela me passionne car, à travers  , notre régime alimentaire et notre environnement ont changé, ce qui peut influencer notre épigénome – la manière dont nos gènes sont régulés – et vous pouvez clairement voir une différence entre la formation de racines de notre dentition par rapport aux Néandertaliens.  »

Les molaires de Neandertal ont des troncs de racine plus longs que ceux observés chez les humains anatomiquement modernes et montrent une scission tardive des racines, ce qui pourrait être dû à l’effet du régime alimentaire et de l’exercice sur les protéines qui activent et désactivent les gènes.

L’équilibre des régulateurs joue également un rôle dans la maladie et le bien-être. Dans différents types de cancer, les recherches ont montré que l’équilibre entre deux régulateurs épigénétiques opposés est très important. Assommer un régulateur peut créer un cancer, a déclaré Chai, mais la modulation de son régulateur opposé peut arrêter le cancer.

« Ces régulateurs épigénétiques, qui ne modifient pas les séquences d’ADN, sont importants en eux-mêmes, mais leur niveau d’activité est également important », a-t-il déclaré. « En gros, vous ne pouvez pas en avoir trop ou trop peu. Si l’équilibre n’est pas respecté, vous aurez alors des problèmes de développement ou des maladies. »

L’objectif ultime de la recherche de Chai sur la régulation du développement dentaire consiste à redonner une dent, mais il est très difficile de générer une dent entière car la nature met longtemps à construire une  du développement à l’éruption, a expliqué Chai. Il cherche donc à trouver des moyens de régénérer une racine molaire et d’y mettre une couronne.

« Ce serait le meilleur des deux mondes: une intégration naturelle de la  avec l’os de la mâchoire avec le en place, et une réduction du temps dont nous avons besoin en utilisant simplement une couronne pour restaurer la fonction », a-t-il déclaré.

 

https://medicalxpress.com/news/2019-08-discovery-dentists-regenerate-roots-teeth.html

Corrélation confirmée entre perte de dents et maladie cardiovasculaire

0

On sait que le nombre de dents perdues pour des raisons non traumatiques est directement associé au risque de démence et une étude récente a conclut que la perte d’1 à 9 dents correspondait à un risque accru de 81% de démence. Polyarthrite, risque de certains cancers, cette nouvelle recherche, présentée à la conférence 2019 de l’American College of Cardiology sur le Moyen-Orient (Dubai), confirme encore un autre risque associé et déjà évoqué : celui de maladie cardiovasculaire.

 

La maladie buccale, à l’origine de la mobilité et de la perte des dents, est une maladie inflammatoire qui entraîne souvent la perte de dents en raison de la dégradation des tissus parodontaux. Cette recherche démontre une corrélation entre la perte d’une ou plusieurs dents et la survenue d’un événement cardiaque sévère, comme une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral.

Une bonne santé bucco-dentaire éloigne la maladie cardiovasculaire

Une corrélation confirmée entre perte de dents et maladie cardiovasculaire : les chercheurs ont voulu mieux comprendre la corrélation et ont donc procédé à une analyse secondaire de l’étude Behavior Risk Factor Surveillance System qui porte sur la perte de dents non causée par un traumatisme, ainsi que sur les maladies cardiovasculaires, dont les crises cardiaques, l’angor et l’accident vasculaire cérébral (AVC). L’analyse porte ainsi sur les données de 316.588 participants âgés de 40 à 79 ans dont 8% étaient édentés et 13% étaient diagnostiqués avec une maladie cardiovasculaire. L’analyse constate que :

  • le pourcentage de personnes atteintes de maladie cardiovasculaire et édentées s’élève à 28%, vs 7% de participants atteints de maladie cardiovasculaire mais ayant toutes leurs dents.
  • Avoir 1 à 5 dents manquantes ou 6 ou plus, mais pas toutes, est également associé à un risque accru de développer une maladie cardiovasculaire, même après ajustement avec les facteurs de confusion possibles (IMC, âge, ethnie, consommation d’alcool, tabagisme, diabète et régularité du suivi buccodentaire).

 

 

La relation de cause à effet entre maladie buccale ou parodontite et maladie cardiovasculaire n’est pas bien comprise. On suspecte néanmoins les bactéries en cause dans l’athérosclérose, chargées de graisse, de perdre de minuscules vésicules de lipides, ce qui favoriserait le développement de la plaque d’athérome et le risque d’événement cardiaque.

« Ces résultats confirment l’existence d’un lien entre la santé dentaire et la santé cardiovasculaire », conclut Hamad Mohammed Qabha, auteur principal de l’étude et stagiaire en médecine et chirurgie à l’Université islamique Imam Muhammad Ibn Saud. « Si un patient perd ses dents, il peut y avoir d’autres problèmes de santé sous-jacents. Les médecins devraient alors recommander à ces patients des soins buccodentaires adaptés pour prévenir les maladies entraînant la perte de dents au départ et pour réduire, aussi, ce risque de développement de maladie cardiovasculaire ».

slot deposit qris