Page 29

Risques professionnels : des subventions accordées par l’Assurance Maladie pour les laboratoires de prothèse dentaire

0

L’UNPPD en tant qu’organisation professionnelle représentative des laboratoires de prothèse dentaire œuvre depuis toujours dans la lutte des risques professionnels et la protection des prothésistes dentaires sur leur lieu de travail.

Depuis plusieurs mois nos services ont étudié avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie la mise en place d’une nouvelle Convention Nationale d’Objectifs. Cette dernière a été signée en juillet dernier par le Président de l’UNPPD, Laurent Munerot et Mickaël Guiheneuf, Ingénieur Conseil de la Direction des risques professionnels.

L’aide significative que peut vous apporter ce dispositif, vous permettra d’améliorer les conditions de travail de votre personnel. Vous limiterez ainsi les risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles, tout en développant la productivité de votre entreprise.

Cette dernière fixe un programme d’actions de prévention spécifique pour la profession et va permettre aux laboratoires d’obtenir des subventions allant de 15 à 70%.

 

Elles concernent trois problématiques rencontrées dans la profession :

  • Les agents chimiques dangereux ;
  • Les troubles musculo-squelettiques ;
  • Le bruit et les chutes.

Pour ce faire, vous devez contacter la CARSAT locale afin qu’un contrôleur de sécurité intervienne.

Les situations de travail sont analysées et un plan d’action est établi en concertation avec le laboratoire.

Le métier évolue énormément depuis quelques années et l’innovation ne doit pas se limiter aux technologies proprement dites. Elle fait partie d’un tout et doit impérativement intégrer la prévention des risques.

Cette convention débute le 1er septembre 2019 et a une durée de 4 ans, l’UNPPD ne peut que vous encourager à solliciter votre CARSAT dès à présent.

Une série d’articles à également été publiée sur les différents risques professionnels rencontrés dans les laboratoires de prothèse dentaire.

Évaluation des risques professionnels

L’évaluation des risques professionnels est une obligation légale qui vise à initier un travail de prévention dans les entreprises. Cette évaluation est réalisée à l’aide du DOCUMENT UNIQUE. Ce dernier n’est pas formalisé mais doit revêtir une forme pratique et adaptée à la profession. Le premier travail à faire est le découpage du laboratoire en …

Remboursements de santé : « Il faut contrôler les dentistes » (Anticor Lorraine)

0

En France, les mutuelles de santé se feraient arnaquer d’environ 100 millions d’euros chaque année par des « gens sans scrupules », selon Marcel Claude, délégué lorrain de l’association Anticor.

Des professionnels de santé et des « clients » sont ainsi soupçonnés de profiter des plafonds de remboursement des complémentaires santé… Un certain nombre de dentistes s’arrange en effet pour connaître, à l’avance, les montants versés à leurs clients et facturer, en conséquence, les tarifs des prothèses.

« C’est un peu comme si votre boulanger vous faisait payer la baguette de pain proportionnellement à votre revenu… », explique Marcel Claude. Le représentant lorrain d’Anticor a été entendu, ce lundi 17 septembre 2019, par la députée (LREM) de Nancy, Carole Grandjean, dans le cadre de sa mission parlementaire sur la « fraude sociale ».

Sécuriser la carte vitale et contrôler les dentistes

Marcel Claude estime notamment que les dentistes ne « devraient pas avoir le droit de demander aux patients les éléments de leur mutuelle de santé ». On pourrait aussi, selon Anticor, mettre en place des consultants indépendants pour vérifier le travail des professionnels de santé et s’assurer qu’ils ne pratiquent pas des tarifs exorbitants, en fonction des grilles de remboursement des mutuelles.

« Contrôler les professionnels de santé est une piste à intégrer dans notre rapport parlementaire« , reconnaît la députée de Meurthe-et-Moselle, Carole Grandjean.

La cour des comptes a récemment rappelé que les professionnels de santé seraient responsables de 80% des fraudes à la sécurité sociale.

 

https://www.francebleu.fr/infos/politique/remboursements-de-sante-il-faut-controler-les-dentistes-anticor-lorraine-1568736821?fbclid=IwAR1tBf5NeRJs0mjD4GKqByl_hxuaEmQyfj3VlMhp5Lhv9VXBOKJzcfUGjcs

Une association de lutte contre la corruption dénonce l’arnaque aux soins dentaires

0

« C’est un véritable hold-up » Marcel Claude n’y va pas par quatre chemins. Pour le représentant d’Anticor en Meurthe-et-Moselle , le remboursement des soins dentaires serait devenu un véritable eldorado pour des délinquants en col blanc et des dentistes peu scrupuleux.

« Nous avons été contactés sur ce sujet par plusieurs lanceurs d’alerte en Meurthe-et-Moselle mais aussi en Alsace et en région parisienne », affirme le militant de l’association de lutte contre la corruption.

Ces lanceurs d’alerte sont des dentistes qui refusent de cautionner un système où la fraude serait devenue quasiment institutionnelle.

« Environ 4 millions d’euros par an dans le Grand Est »

Parmi eux se trouve en particulier un chirurgien-dentiste des environs de Nancy qui, en parallèle de son activité, effectue des contrôles pour le compte de mutuelles, notamment en Alsace. Il est particulièrement bien placé pour évaluer l’ampleur du phénomène.

« Selon lui et nos autres lanceurs d’alerte, la fraude au remboursement représenterait environ 4 millions d’euros par an dans le Grand Est », indique Marcel Claude.

Les détournements se font au détriment des mutuelles. Ils peuvent prendre deux formes principales : soit un dentiste peu scrupuleux facture des soins imaginaires, soit des patients indélicats se font rembourser les mêmes actes médicaux par plusieurs mutuelles.

Un patient se fait rembourser… 300 dents

Anticor cite ainsi l’exemple d’un petit malin qui aurait réussi à obtenir le remboursement de… 300 dents. Il aurait empoché 60 000 € de la Sécu et 190 000 € des mutuelles.

Ce genre d’arnaque passe comme une lettre à la poste. « a grande majorité des mutuelles n’effectue aucun contrôle. Elles préfèrent augmenter les cotisations en fin d’années », accuse Marcel Claude.

Ce sont les adhérents des mutuelles, soit un nombre conséquent d’assurés sociaux, qui paient au final l’addition. « La Sécurité sociale est également victime et devrait porter plainte », ajoute-t-il.

En attendant, le représentant d’Anticor en Meurthe-et-Moselle tire la sonnette d’alarme. Il a adressé un signalement au Parquet financier de Paris. Il a aussi fait une demande d’entretien avec la députée de Meurthe-et-Moselle, Carole Grandjean, et la sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet, toutes deux chargés d’une mission sur l’évaluation des fraudes aux prestations sociales.

https://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2019/07/23/anticor-denonce-l-arnaque-aux-soins-dentaires?fbclid=IwAR1aTBWNQWL2HSJOUJfJKJUzmQeSzR_pY3on8ZnRWmOdGVn_h81VxtnZ2bg

Des cellules souches pour stimuler la pulpe dentaire dans la création de son propre tissu de remplacement

0

Des chercheurs de l’Université Harvard, de l’Université du Texas et de l’Université britannique de Nottingham ont réussi à produire des biomatériaux synthétiques qui, lorsqu’ils sont placés en contact direct avec le tissu de la pulpe dentaire, stimulent la population de cellules souches indigènes pour la réparation et la régénération du tissu de la pulpe et de la dentine environnante. (1) En substance, la lésion carieuse se remplit d’un nouveau tissu osseux naturel au lieu d’être remplie d’un matériau de restauration étranger et inorganique.

Étant donné que la recherche sur les cellules souches chez l’homme n’est pas encore approuvée aux États-Unis, l’expérimentation a jusqu’à présent été reléguée au rang de souris de laboratoire. Mais jusqu’à présent, les résultats démontrent que les cellules souches d’autres dents (généralement les molaires arrières ou les dents de sagesse d’un patient) injectées dans la dent en décomposition entraînent la croissance de tissus de remplacement et de vaisseaux sanguins. Étant donné que les dents de sagesse sont généralement extraites et mises au rebut au cours d’interventions dentaires normales, elles pourraient potentiellement constituer une source moins invasive pour les cellules souches, notamment parce qu’elles sont encore en cours de développement radiculaire et qu’elles peuvent fournir les cellules appropriées pour le traitement de régénération.

Un groupe de molécules appelées inhibiteurs de la glycogène synthase kinase (ou inhibiteurs de la GSK-3) peut augmenter la production de dentine, et l’un des inhibiteurs de la GSK-3, appelé tideglusib, a déjà été approuvé pour le test des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, éliminant ainsi un obstacle majeur essais.

Alors que la recherche sur les cellules souches est actuellement le principal domaine d’intérêt en matière de technologie de régénération dentaire, des chercheurs de l’Institut Wyss de l’Université de Harvard ont obtenu des résultats probants en utilisant des lasers pour le traitement. (1) Il a été démontré que de petites doses de lumière laser de faible puissance activaient les cellules souches dentaires des dents de rat pour la croissance de la dentine. Leurs découvertes pourraient conduire à de nouvelles approches pour développer des thérapies non invasives à faible coût pour la régénération des dents. Comme les lasers sont déjà couramment utilisés dans un certain nombre de procédures médicales, les obstacles aux essais cliniques et à l’approbation réglementaire seront moins importants.

En définitive, en quoi ces avancées en matière de régénération dentaire favoriseront-elles l’expérience du patient? Selon l’American Academy of Implant Dentistry, plus de 3 millions d’Américains ont des implants dentaires susceptibles de poser de nombreux problèmes, tels que le rejet de l’infection. (2)

Il faut également beaucoup de temps et d’engagement à la pose d’implants, ce qui peut prendre de six semaines à six mois. À l’heure actuelle, le temps nécessaire pour régénérer et réparer les dommages causés aux dents par des cellules souches prend environ neuf semaines. À mesure que la science s’améliore, il est probable que la période de croissance peut être accélérée.

Entre 2017 et 2024, plus de 18 millions d’interventions dentaires devraient être effectuées alors que la population gériatrique dans le monde continue de croître. (3) Nombre de ces procédures impliqueront des canaux radiculaires et des implants. Cela ne devrait qu’encourager de nouvelles recherches sur le fait qu’un marché fort et prêt de patients attend la technologie de régénération dentaire une fois qu’elle pourra être commercialisée.

Références
1. Les chercheurs utilisent la lumière pour amadouer les cellules souches afin de réparer les dents. Site Web de l’Institut Wyss. https://wyss.harvard.edu/researchers-use-light-to-coax-stem-cells-to-repair-teeth/ . Publié le 28 mai 2014. 
2. Faits et chiffres sur les implants dentaires. Site Web de l’Académie américaine de dentisterie implantaire. https://www.aaid.com/about/Press_Room/Dental_Implants_FAQ.html . 
3. Marché mondial de la régénération dentaire, par application (émail, dentine, pâte), démographie de la population (gériatrie, âge moyen, adulte) et géographie – informations, analyse des opportunités et prévisions industrielles jusqu’à 2024. Site Web Coherent Marketing Insights. https://www.coherentmarketinsights.com/market-insight/tooth-regeneration-market-75 . Publié en mars 2017.


Note de l’éditeur: Cet article a été publié pour la première fois dans le bulletinélectronique Apex360 . Apex360 est une publication partenaire de DentistryIQdestinée aux praticiens de l’art dentaire et aux membres de l’industrie dentaire. Son objectif est de fournir des informations dentaires opportunes et de les présenter dans un contexte significatif, permettant aux personnes du secteur des soins dentaires de prendre de meilleures décisions professionnelles.

L’utilisation excessive de l’ordinateur liée à une mauvaise santé bucco-dentaire chez les adolescents

0

Une nouvelle étude montre que l’utilisation excessive d’un ordinateur pourrait compromettre la santé bucco-dentaire d’un adolescent.

Les adolescents qui passent trois heures ou plus à utiliser un ordinateur sont plus susceptibles de négliger leur santé bucco-dentaire.

Les chercheurs ont découvert que passer plus de temps à l’ordinateur réduisait les risques de brossage, d’utilisation du fil dentaire et de visite chez le dentiste chez les jeunes de 18 ans.

« De plus en plus de preuves suggèrent que l’utilisation d’un ordinateur est liée à un certain nombre de problèmes de santé chez les adolescents », a déclaré le Dr Nigel Carter OBE, directeur général de la Oral Health Foundation.

«Une grande partie de l’attention dans le passé s’est concentrée sur les relations avec l’obésité, le tabagisme, la consommation d’alcool et les changements de comportement.

«Cependant, nous observons actuellement des signes indiquant que cela pourrait également affecter la santé bucco-dentaire d’une personne.

« Même si Internet et les jeux informatiques peuvent souvent s’avérer une distraction nécessaire et importante, il est important que les enfants accordent la priorité à leur santé. »

Manquer l’école

L’étude révèle que le brossage deux fois par jour est tombé en dessous de 50% chez les garçons ayant un usage excessif de l’ordinateur.

Le saignement des gencives est 25% plus probable chez les adolescents qui passent plus de trois heures devant leur ordinateur.

Les enfants risquent également deux fois plus de rater l’école en raison de douleurs dentaires.

«Il y a un besoin urgent de plus d’éducation; à la fois sur les conséquences de l’utilisation excessive d’un ordinateur et sur les avantages de maintenir une bonne hygiène buccale », a poursuivi le Dr Carter.

« Celles-ci doivent être communiquées aux enfants et aux familles avant que cela ne commence à avoir un effet négatif sur leur santé et leur bien-être. »

Augmentation de la consommation de sucre

L’étude montre également que plus les adolescents passent de temps sur un ordinateur, plus ils consomment de sucre.

La consommation de soda et de jus a augmenté chez ceux qui passaient plus de trois heures devant leur ordinateur chaque jour.

Ces adolescents étaient également plus susceptibles de sauter le petit-déjeuner et de manger moins de fruits et de légumes.

«La carie dentaire est la maladie chronique la plus répandue chez les enfants britanniques. Elle est causée par une trop grande quantité de sucre», conclut le Dr Carter.

«Le mal causé par le sucre est clair à voir.

«Cela a pour résultat que des milliers d’enfants à travers la Grande-Bretagne ont des plombages et, dans le pire des cas, des dents pourries ont été enlevés.

« En supprimant les grignotines et en maintenant la consommation de sucre à l’heure des repas, les dents sont en mesure de récupérer et sont beaucoup moins sujettes aux caries. »

 

source : https://www.dentistry.co.uk/2019/06/27/excessive-computer-use-linked-poor-oral-health-teenagers/

Impact du mercure sur la santé générale : faut il enlever ses amalgames ?

0

Près de la moitié des dentistes américains utilisent encore des obturations à l’amalgame dentaire («obturations à l’argent»). Mais saviez-vous que les amalgames contiennent environ 50% de mercure? Des études ont montré que de petites quantités de mercure sont continuellement libérées par les amalgames et qu’elles sont en grande partie absorbées par le corps. ( 1 , 2 )

Les chercheurs ont constaté que, pour la plupart des gens, les amalgames sont responsables de la plus grande partie du mercure stocké dans leurs tissus, ainsi que de la consommation de poisson. Il a été démontré que les niveaux de mercure dans les cheveux et l’urine étaient directement corrélés à l’exposition des personnes à des plombages contenant du mercure.  ( 3 )

 

L’American Dental Association (ADA) et la FDA affirment que les amalgames sont sûrs et que les faibles niveaux de mercure qu’ils libèrent ne présentent pas de problème de santé. Cependant, certains experts ne sont pas de cet avis et affirment que la sécurité des amalgames dentaires est discutable.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’inhalation ou l’ingestion de mercure, même en petites quantités, pourrait causer de «graves problèmes de santé». Certains d’entre eux comprennent la dépression, les tremblements, la perte de mémoire, un dysfonctionnement cognitif et moteur, ainsi que des dommages aux poumons, aux reins, aux yeux et aux systèmes digestif et immunitaire.  ( 5 )

Vos amalgames pourraient-ils lentement nuire à votre santé? Devraient-ils être enlevés ou sont-ils en sécurité comme ils sont? Cet article vise à fournir des informations pour vous aider à prendre une décision concernant votre travail dentaire.

Qu’est-ce que l’amalgame?
Chaque année, environ un milliard d’amalgames sont mis en place. Ils sont utilisés depuis plus de 150 ans et sont populaires en raison de leur durabilité, de leur prix abordable et de leur facilité de manipulation.

Les obturations à l’amalgame sont un choix préféré par de nombreux dentistes et patients, en particulier lors de la fixation de dents qui ont besoin de force pour mâcher et qui ne sont pas visibles lorsque nous sourions. Par conséquent, leur apparence est souvent moins prioritaire.

L’amalgame est un mélange de mercure, de cuivre, d’étain et d’argent. Le mercure est utilisé à 50% dans l’amalgame. Il est utilisé pour lier les autres éléments. A ce jour, aucune alternative au mercure n’a été découverte, il continue donc d’être utilisé.

C’est là que commence le problème des plombages en argent. Beaucoup de gens ne savent même pas que leur travail dentaire contient du mercure qui produit une vapeur potentiellement dangereuse dans la bouche. Les niveaux de vapeur étant particulièrement élevés lors de l’insertion et du retrait des obturations, une extraction éventuelle doit être complétée avec le plus grand soin.

La controverse sur la sécurité dans l’amalgame dentaire (plombages d’argent)
Selon différentes études, le niveau de mercure auquel vous êtes exposé si vous étiez muni de plombages à l’amalgame allait de 1 microgramme par jour à 27 microgrammes par jour.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique également que l’exposition augmente considérablement – jusqu’à 5 fois – avec certaines pratiques et habitudes telles que le grincement des dents, le chewing-gum et la consommation de boissons gazeuses.

Si nous tenons compte du nombre plus élevé de ces études, de la déclaration de l’OMS et de l’exposition continue, les vapeurs de mercure provenant des amalgames devraient être considérées comme malsaines conformément aux normes fixées par la OSHA (Occupational Safety and Health Administration).

 

Cependant, l’American Dental Association (ADA) ne considère pas l’amalgame comme dangereux. La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis recommande également d’éviter l’enlèvement d’amalgame et avertit que cela pourrait causer plus de tort au patient que de laisser les obturations en l’état.

Non seulement cela, la FDA marque le retrait de l’amalgame par peur de la vapeur de mercure contraire à l’éthique, et les dentistes effectuant la procédure risquent de perdre leur licence.

Pourtant, en 2009, la FDA elle-même a déplacé l’utilisation des amalgames dans la classe II (risque modéré) de l’ancienne classe I (risque faible), ce qui est légèrement contraire à leur position sur la sécurité des amalgames.

Risques pour la santé liés aux obturations à l’amalgame
Lorsque l’exposition au mercure atteint un certain niveau, cette neurotoxine puissante peut causer des dommages neurologiques, des problèmes de santé mentale, des maladies chroniques et des maladies auto – immunes .

Une étude réalisée en Suède a révélé que 78% des personnes ayant des problèmes neurologiques et de santé préexistants (par exemple, le syndrome de fatigue chronique) ont signalé une amélioration de leur santé après le retrait de leurs plombages. En 2008, les pays scandinaves ont interdit l’utilisation de l’amalgame en dentisterie.

Les rapports des États-Unis contredisent la décision ci-dessus. Des études financées par la FDA ont révélé des preuves insuffisantes permettant d’établir un lien entre le mercure contenu dans les amalgames et divers problèmes de santé.

Ils expliquent que lorsque le mercure est lié à d’autres matériaux, sa composition chimique change et il devient non toxique. En outre, la FDA et l’ADA estiment que la quantité de mercure libérée par les amalgames est trop petite pour être nocive pour l’homme.

Comment savoir si vous souffrez d’empoisonnement au mercure à partir de plombages
De nombreux symptômes d’intoxication au mercure par les plombages sont liés au fonctionnement de votre cerveau car les vapeurs de mercure inhalées entraînent le dépôt de mercure élémentaire dans le cerveau.( 4 )

Les symptômes courants liés au cerveau, parmi les empoisonnements au mercure liés aux plombages, sont la fatigue, l’anxiété, la dépression, la perte de mémoire et la difficulté à se concentrer.

Cependant, la vapeur de mercure provenant des plombages est également facilement inhalée et absorbée par votre corps. Par conséquent, les symptômes de toxicité du mercure peuvent être physiques et corporels, en plus d’être mentaux et émotionnels.

  • Les symptômes d’empoisonnement au mercure provenant des obturations pourraient inclure:
  • Faiblesse et fatigue
  • Mal de tête
  • Problèmes gastro-intestinaux
  • Douleurs articulaires généralisées
  • Éruptions cutanées
  • Perte de poids
  • Vision de couleur réduite et acuité visuelle
  • Manque de coordination des mouvements
  • Tremblement
  • Perte de mémoire
  • Diminution de la concentration mentale et des sautes d’humeur
  • Dépression ou anxiété
  • Colère excessive
  • Risques environnementaux de l’amalgame

Le mercure représente également une grande menace pour l’environnement. L’OMS a établi que 53% des émissions de mercure pourraient être attribués aux amalgames et aux appareils de laboratoire. C’est pourquoi il est si important de disposer d’une technique d’élimination correcte qui puisse réduire les rejets de mercure dans les égouts.

Les séparateurs d’amalgames peuvent atténuer l’impact négatif, mais ils ne sont pas obligatoires dans de nombreux pays, y compris les États-Unis.

Devez-vous enlever les amalgames?
Ce n’est pas une décision simple et facile à prendre et doit être soigneusement discuté avec votre équipe dentaire. Comme mentionné précédemment, lors de l’élimination, de plus grandes quantités de vapeur de mercure sont libérées, ce qui peut aggraver votre situation sanitaire.

En règle générale, une restauration sans amalgame est généralement recommandée si les obturations ont plus de 20 ans, provoquent une inflammation des gencives et vous empêchent de conserver une bonne hygiène dentaire.

La quantité de mercure pouvant s’infiltrer dans votre corps dépend également du nombre de plombages et de votre alimentation. Par exemple, si vous aimez les boissons gazeuses, cela augmentera les niveaux de mercure à mesure que la boisson moussante érodera l’amalgame.

Si vous décidez de retirer vos anciennes obturations d’amalgame, assurez-vous que votre dentiste utilise une digue dentaire en caoutchouc qui isolera la dent et minimisera les vapeurs de mercure.

Quelles sont les alternatives?
Au lieu d’amalgames, vous pouvez utiliser des obturations en résine composite. Ils imitent l’apparence de vos dents et sont généralement utilisés pour les dents de devant. Auparavant, ils n’étaient pas assez résistants pour les molaires, mais les techniques et les matériaux ont été améliorés. Ils peuvent donc également être utilisés pour le meulage et la mastication à haute pression. Pourtant, beaucoup de régimes de soins dentaires ne les couvrent pas.

Conclusion :
On ne sait toujours pas si le mercure dans l’amalgame présente un risque pour la santé. Des recherches supplémentaires par des organismes indépendants sont nécessaires et les résultats doivent être mis à la disposition des patients.

Ne vous précipitez pas simplement dans l’élimination de vos amalgames existants, car la plus grande partie de la vapeur de mercure est libérée lors de la mise en place et de l’élimination.

Les pays scandinaves ont interdit ou limité les amalgames pour des raisons de santé et d’environnement. Lorsque vous décidez de vos remplissages futurs, réfléchissez aux solutions de rechange disponibles, qui pourraient être plus sûres et plus saines.

 

source traduction : https://www.healthyandnaturalworld.com/how-safe-are-amalgam-fillings/?fbclid=IwAR2uf7ijflsq9ThW7AMm-pHRyGQ-iiDebnpgj6TUuk0VuKlTio2j–srsr8

L’Ordre publie sa nouvelle charte sur la communication

0

La charte ordinale sur la communication s’applique depuis le 13 février 2019 à tous les praticiens et annule les précédentes. Le respect de la déontologie est réaffirmé, mais de nouvelles possibilités sont ouvertes, plus conformes aux besoins d’informations du public et aux évolutions technologiques. Le point complet pour comprendre la nouvelle donne en termes de communication.

Après six mois de travail collaboratif impliquant tous les échelons de l’Ordre, le Conseil national publie sa charte sur la communication du chirurgien-dentiste. Elle s’applique à tous les praticiens depuis le 13 février 2019. Elle remplace les anciennes chartes relatives à la « publicité et à l’information dans les médias » et aux « sites web professionnels des praticiens ».

Cette nouvelle charte ouvre formellement de nouvelles possibilités pour les praticiens. Son principe général en est la liberté, mais une liberté s’exprimant dans le cadre de la déontologie, entre autres l’interdiction d’exercer notre profession comme un commerce.

Elle ouvre également une nouvelle ère car le contrôle de la communication du praticien se fera a posteriori et non plus en amont. L’une des implications de cette nouvelle donne est que le praticien engage pleinement sa responsabilité sur l’ensemble des informations qu’il communiquera sur les différents supports. Il est tenu, bien sûr, au respect de la déontologie, mais il devra aussi être en mesure de prouver tout de ce qu’il avance, par exemple en termes d’expériences professionnelles ou encore en termes d’« orientation », l’une des grandes nouveautés apportées par cette charte et sur laquelle nous allons revenir.

Deux dispositions nouvelles

Deux dispositions totalement nouvelles, concernant la signalétique d’une part, et la communication sur les supports numériques, d’autre part, font leur apparition. Pour la signalétique (panneaux, plaques professionnelles, etc.), c’est la fin de l’uniformisation, mais un cadre est posé. Avec comme conséquence une situation plus équitable pour tous les praticiens quels que soient leur mode d’exercice (lire plus bas). Deuxième grande réforme : les possibilités en termes de communication numérique (sur le site Internet du praticien, par exemple) sont considérablement enrichies, comme l’orientation éventuelle du chirurgien-dentiste ou encore son expérience professionnelle (lire plus bas).

De nouveaux principes

Sur le plan des principes, trois grandes notions issues de la jurisprudence européenne font leur apparition. Elles nécessiteront une réactualisation du Code de la santé publique (CSP), sur laquelle le Conseil national travaille avec le ministère de la Santé. Mais elles sont d’ores et déjà traduites dans la charte. Première notion : le principe général de liberté de communication (mais qui, répétons-le, implique la responsabilité du praticien). Les deux autres notions constituent des garde-fous aux dérives mercantiles : la protection de la santé publique (qui exclut toute communication laissant supposer une pratique de sur-traitements, par exemple) et la confiance du patient (qui proscrit une communication induisant le patient en erreur, sur les prestations proposées, par exemple).

Quatre principes déontologiques sont réaffirmés : l’interdiction d’exercer la profession comme un commerce, la confraternité (interdisant des informations abusives portant préjudice à un confrère), le secret professionnel et la dignité de la profession. La charte expose ainsi que le praticien a l’obligation de communiquer de façon « loyale, claire, honnête, précise et de façon non comparative ». Le praticien engage sa responsabilité sur l’ensemble de sa communication.

Concrètement voyons point par point les grandes lignes de cette charte.

Les supports physiques et numériques

La charte établit une distinction entre les supports physiques (imprimés, panneaux et plaques), par nature limités, et les supports numériques (Internet, etc.), qui pourront contenir plus d’informations.

La signalétique

S’agissant des supports « physiques » le grand changement concerne la signalétique. Les praticiens ont la possibilité d’améliorer la localisation de leur cabinet dentaire, en amont de celui-ci, avec un panneau portant, par exemple, la mention « cabinet dentaire ». Les principes retenus sont les « circonstances particulières » et « l’environnement » du cabinet dentaire. En cas de saisine des juridictions, c’est le caractère raisonnable et proportionné des panneaux et plaques, en fonction du contexte précis du cabinet dentaire, qui sera étudié.

La plaque professionnelle

La charte indique ce que la plaque mentionne. Attention, la liste en est limitative. Sont proscrites les orientations éventuelles et les exercices exclusifs. Les titres, diplômes ou fonctions reconnus par l’Ordre doivent impérativement figurer dans leur « mentions d’origine » (y compris donc, le cas échéant, dans leur langue d’origine). Enfin, la plaque, répétons-le, doit avoir une dimension « raisonnable ».

Les imprimés professionnels

Les ordonnances, devis, cartes professionnelles, etc., pourront être enrichis d’informations supplémentaires, par exemples l’adresse du site web professionnel.

Les supports numériques

Ils devront évidemment respecter les principes déontologiques. L’une des grandes nouveautés sera la possibilité donnée au praticien de communiquer sur ses « orientations » éventuelles, celle-ci n’étant, précise la charte, « ni une spécialité, ni une compétence : c’est une pratique ».

Les orientations professionnelles

Telle que définie à l’issue d’un travail collaboratif dans le cadre duquel l’Ordre a réuni l’Université, l’Académie et l’ADF, la liste des neuf orientations que le praticien pourra mettre en avant sur les supports numériques est strictement limitative. Ces neuf orientations sont toutes des disciplines universitaires ayant un volet clinique. Si le praticien exerce de manière exclusive l’endodontie, par exemple, il « cochera » cette orientation. Ces orientations sont figées dans l’immédiat, mais le cadre en est évolutif. Il sera réinterrogé à chaque fois que nécessaire, notamment en fonction de l’actualité législative.

Attention ! S’agissant d’actes spécifiques (éclaircissement, acide hyaluronique, etc.), le praticien ne pourra les mentionner que dans la rubrique consacrée à son expérience ou celle dédiée à son exercice professionnel. En aucun cas dans la rubrique « orientations ».

Les honoraires, les informations scientifiques

Le praticien mentionnera les informations relatives aux honoraires prévues par le CSP. Sur ce point, un rappel s’impose. Le Code de la santé publique prévoit pour l’instant que le chirurgien-dentiste doit afficher, dans sa salle d’attente, ses tarifs de consultation et d’« au moins cinq des prestations de soins conservateurs, chirurgicaux et de prévention les plus pratiqués et au moins cinq des traitements prothétiques et d’orthopédie dento-faciale les plus pratiqués ». Mais à terme, dans le cadre de la réforme du CSP, cette obligation ne sera plus limitée aux seuls patients mais au public, en amont de la consultation. Cette communication devra se faire sur au moins un support. Le praticien peut choisir qu’elle se fasse par défaut sur le site ameli.fr. Il peut choisir, en sus du site ameli.fr, de communiquer sur d’autres supports directement (sur son site internet par exemple) ou indirectement (via un site de prise de rendez-vous en ligne, par exemple).

S’agissant enfin d’informations à finalité scientifiques, préventive ou pédagogique que pourra diffuser le praticien, elles devront être « étayées » et respecter « les données acquises de la science », précise la charte.

Les annuaires, les sites de rendez-vous, les médias

S’agissant des annuaires et des sites de prises de rendez-vous, les mêmes dispositions que celles des supports numériques prévalent. Enfin, la charte rappelle les principes qui encadrent toute intervention d’un praticien dans les médias.

 

http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/actualites/annee-en-cours/actualites.html?tx_ttnews%5Btt_news%5D=791&cHash=9e027055cfeb92f509b329c94322f2f7

Refus de soins pour CMUc ACS AME, le défenseur des droits saisi

0

Le Conseil national a été destinataire d’une décision du Défenseur des droits visant à améliorer le fonctionnement des sites de prise de rendez-vous médicaux et prévenir des refus de soins discriminatoires à l’égard des bénéficiaires de la CMU-C, de l’ACS et de l’AME.

Saisi par plusieurs associations faisant état de l’existence d’informations à caractère
discriminatoire à l’égard des bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire
(CMU-C), de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) et de l’aide médicale de l’État (AME), sur les profils individuels de certains médecins publiés sur les sites de prise de rendez-vous médicaux,
Décide :
 d’adopter la présente décision-cadre relative aux refus de soins opposés aux bénéficiaires de la prise en charge du ticket modérateur et de la dispense d’avance des frais et relative
au fonctionnement des plateformes de prise de rendez-vous en ligne ;
 de recommander aux exploitants de plateformes numériques spécialisées dans l’activité de la mise en relation en ligne des professionnels de santé avec leurs patients de :
– respecter le principe de non-discrimination et les prescriptions législatives interdisant
les discriminations dans le fonctionnement de la prise de rendez-vous en ligne ;
– formaliser la procédure de création des profils et de modification du contenu affiché
par les professionnels de santé ;
– veiller à l’absence des mentions discriminatoires lors de la définition des conditions
d’abonnement du professionnel et pendant l’exécution du contrat d’abonnement ;
– créer un système de signalement en prévoyant notamment un motif de signalement
intitulé « discrimination » ;
– informer les usagers-patients sur la possibilité de signaler les mentions illicites et les
situations discriminatoires y compris les refus de soins dont ils ont été victimes ;
– contrôler systématiquement les profils des professionnels de santé ayant déjà fait
l’objet d’un premier signalement de discrimination ;
– prendre les mesures appropriées à l’encontre des professionnels de santé signalés à
plusieurs reprises pour des publications discriminatoires pouvant aller jusqu’à la
résiliation de l’abonnement ou la suppression du compte ;
– filtrer automatiquement les mentions discriminatoires par le biais d’un logiciel ou d’un
algorithme comportant des mots clés qui permettent de repérer les refus de soins et
les contenus discriminatoires ;
– diffuser une information sur le principe de non-discrimination et les textes législatifs
qui interdisent les comportements discriminatoires par le biais d’une rubrique dédiée ;
– afficher sur la page d’accueil de son site internet un lien vers les outils d’information
relatifs aux refus de soins produits par le Défenseur des droits et mis en ligne sur son
site internet à destination du grand public et des professionnels de santé ;
– afficher un lien vers le site ameli.fr et celui du Fond CMU-C en ce qui concerne la
procédure de prise en charge du ticket modérateur et la dispense d’avance des frais ;
– afficher sur la page d’accueil les droits et obligations des patients bénéficiaires de la
prise en charge du ticket modérateur et de la dispense d’avance des frais ;
– rendre compte dans un délai de six mois des modifications apportées au
fonctionnement des plateformes ;
 de recommander à la Caisse nationale de l’assurance maladie de :
– s’assurer du respect du cadre légal des informations diffusées relatives aux
bénéficiaires de la prise en charge du ticket modérateur et de la dispense d’avance
des frais ;
– veiller à ce que les bénéficiaires concernés disposent dès l’octroi des droits d’une carte
vitale et de leur attestation de droits ;
– renforcer les informations de ces bénéficiaires sur leurs droits et obligations ;
– veiller à la simplification du cadre législatif des statuts de la CMU-C et de l’ACS dont
la fusion en un seul dispositif à partir de novembre 2019 est prévue par le projet de
lois de financement de la sécurité sociale 2019 ;
– étudier la possibilité de fournir aux bénéficiaires de l’AME une carte de type « carte
vitale » adaptée à la télétransmission ou de fusionner les dispositifs de la PUMA et de
l’AME ;
– améliorer les conditions de paiement des honoraires des professionnels de santé
ayant pris en charge un patient dispensé d’avance des frais auprès du professionnel ;
– créer sur le site ameli.fr un lien vers les outils d’information relatifs aux refus de soins
produits par le Défenseur des droits et mis en ligne sur son site internet à destination
du grand public et des professionnels de santé ;
 de recommander au ministère des solidarités et de la santé ainsi qu’au secrétaire d’État
auprès du ministre de l’Économie et des Finances et du ministre de l’Action et des Comptes
publics, chargé du Numérique :
– d’encadrer le fonctionnement des plateformes de prise de rendez-vous médicaux en
ligne par des mesures législatives ou règlementaires dans le cadre de la politique de
généralisation de ce mode de prise de rendez-vous envisagée dans la stratégie santé
du gouvernement ;
– de s’assurer de la simplification du dispositif législatif encadrant la prise en charge des
bénéficiaires du ticket modérateur et de la dispense d’avance des frais ;
– d’ajouter à la liste de l’alinéa 3 de l’article 6 I 7 de la loi n°2004-575 du 21 juin 2004 les
articles 225-1 et 225-2 du code pénal ;
 de recommander au Conseil national de l’Ordre des médecins, au Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes, au Conseil national de l’Ordre des infirmières et au Conseil national de l’Ordre des pédicures-podologues, au Conseil national de l’Ordre des kinésithérapeutes et au Conseil national de l’Ordre des sages-femmes de diffuser la présente décision cadre parmi les professionnels de santé membres et d’afficher sur la  page d’accueil de leurs sites internet un lien vers les outils d’information relatifs aux refus de soins produits par le Défenseur des droits et mis en ligne sur son site internet à destination du grand public et des professionnels de santé ;
 d’informer de la présente décision le Conseil national du numérique.

 

Le Défenseur des droits

 

Source :https://juridique.defenseurdesdroits.fr/doc_num.php?explnum_id=18168

Revenus des Chirurgiens-Dentistes

0

Les chirurgiens-dentistes ont perçu en moyenne 95 000 euros en 2017

Les derniers chiffres de la CARCDSF fournissent un aperçu de la situation des chirurgiens-dentistes actifs. Leur revenu moyen annuel dans la profession était de 95 000 euros en 2017, en baisse de 1,2% par rapport à 2016, année qui avait connu une hausse de +2,6 %.

Les trois départements ayant les revenus moyens les plus importants sont Les Deux-Sèvres (150 000 euros), l’Yonne (148 500 euros) et l’Eure-et-Loir (146 800 euros). À contrario les revenus les plus faibles se trouvent en Guadeloupe (82 600 euros), en Corse (84 700 euros) et dans Les Alpes-Maritimes (89 000 euros).

Le revenu moyen par tranche d’âge fait apparaître une courbe qui montre un net avantage pour la catégorie des 45/54 ans dont le revenu moyen avoisine 135 000 euros. Entre 35 ans et 65 ans, le revenu moyen apparaît toujours supérieur à 100 000 euros.

Le nombre de professionnels est resté à peu près stable à 38 655 chirurgiens-dentistes avec une moyenne d’âge est de 46,7 ans. La profession avance régulièrement vers un équilibre entre les hommes et les femmes.

En 2009, 35,8% des professionnels étaient des femmes, elles totalisent aujourd’hui 43,3% de la profession. Et chez les nouveaux affiliés, la part des femmes est majoritaire (52,45 %).

S’agissant du mode d’exercice, le choix d’un exercice libéral individuel reste majoritaire dans la profession, avec 73,3% des cotisants. Les 26,7% des chirurgiens-dentistes qui exercent en société sont dans des SEL (16,3%), des SCM (7,7%) et des SCP (2,2%).

Dentiste profession à risque

0

C’est un fait désormais connu, les métiers du monde médical sont plus à risque de suicide que l’ensemble des professions. Les médecins, les infirmiers, les internes, même les étudiants en médecine sont touchés. Moins connu, le suicide des dentistes, un phénomène dont on parle peu, mais surreprésenté dans la population des soignants. Ces témoignages d’étudiants pour Remede.org doivent alerter nos confrères.
Un métier qui a changé

Les statistiques sont rares, mais les faits sont là. Le métier de dentiste a beaucoup changé ces 20 dernières années, tout comme le métier de médecin ou de pharmacien. Les pharmaciens mettent de plus en plus la clé sous la porte, les médecins voient leur image de notable s’effriter, et les dentistes sont aujourd’hui vus comme les garagistes de la médecine, des escrocs, malgré des frais de fonctionnement toujours plus grands et un niveau de vie toujours plus bas comparativement à leurs aînés retraités.

Les étudiants endettés

Cette évolution du métier n’est pas toujours connue des jeunes étudiants qui réussissent le concours de PACES. Maria, étudiante en 5e année à la faculté dentaire de Lyon, explique « que beaucoup s’imaginent riches, et s’endettent dès la fac pour une belle voiture ou une soirée arrosée », mais beaucoup se retrouvent surpris par la somme de travail une fois en cabinet. Benoit, installé depuis un an en région parisienne, nous explique, « des étudiants commencent à s’endetter dès la 2e année, sûrs de gagner beaucoup d’argent facilement, mais c’est un mirage ». Peu connu du grand public, le prix pour s’équiper est de 200 000 € en moyenne, fauteuil, chaîne de stérilisation, radio panoramique, etc. « Les patients, et les futurs dentistes eux-mêmes n’imaginent pas le coût de l’installation » précise Benoit, dentiste depuis 4 ans. « Le dentiste ne prend que 35 % sur sa facturation » ajoute t’ il, le reste va dans le fonctionnement du cabinet et dans les charges, « cela pousse donc les plus jeunes à un rythme de travail effréné pour obtenir le rythme de vie et le pouvoir d’achat qu’ils imaginaient ».

Un métier source d’isolement

L’argent et l’endettement des dentistes ne sont pas la seule source de stress, l’isolement est aussi en cause, car une grande partie des dentistes pratiquent seuls. Contrairement aux médecins, dont beaucoup pratiquent à l’hôpital, les dentistes se retrouvent en face à leur patient, sans confrère à proximité en cas de problème. En outre, un cabinet exigu, peu de lumière naturelle, des gestes répétitifs, une profession méprisée par les patients augmentent le stress généré par l’intensité d’une journée de travail.

Une formation insuffisante

La durée de formation d’un dentiste n’est que de 5 années après la PACES, pour la grande majorité qui choisit de ne pas passer l’internat, « les médecins nous dénigrent » et les « patients ne nous font plus confiance » explique Julien. L’image du dentiste semble pâtir encore plus de la détérioration de l’image des autres professionnels en blouse blanche. La formation des dentistes en France est souvent remise en cause, et beaucoup se retrouvent face à leur premier patient avec des formations insuffisantes pour certains gestes. Le stress est d’autant plus grand lorsque l’on se retrouve face à des patients avec la nécessité de prodiguer des soins que l’on ne se sent pas capable de faire.

Les plus exposés au burn-out après les policiers

On identifie communément la profession de chirurgien-dentiste comme étant la plus exposée aux symptômes du burn-out, le Bureau International du Travail la place juste après celle des policiers. Or, la profession de chirurgien-dentiste, toutes professions libérales confondues, est sans aucun doute celle qui pâtit des contraintes administratives, fiscales, sociales, matérielles et humaines les plus lourdes.

Les dentistes français ne sont pas les seuls, c’est un problème qui dépasse nos frontières. Aux États-Unis, la Société américaine de Dentisterie rappelle dans un rapport que les dentistes sont beaucoup plus touchés par les maladies cardiovasculaires liées au stress, les troubles neuropsychiatriques et un taux de suicide deux fois plus élevé que celui des autres professionnels de santé.

Au-delà de la nécessité de dénoncer ce fléau qui touche la profession, il devient nécessaire de donner les clés aux plus jeunes pour réussir leurs vies professionnelles. De meilleures compétences techniques, mais aussi des compétences managériales, de comptabilité et de fiscalité sont plus que nécessaires. Redonner le sourire aux dentistes devient un véritable enjeu de santé publique pour le bien de la profession et celui des patients.

 

Source : http://www.remede.org/documents/dentiste-profession-a-risque.html

La mode des smoothies et des jus, une menace pour les dents !

0

Du 26 au 30 novembre 2019 se tiendra à paris le colloque international de l’Association dentaire Française (ADF). En avant-première, l’ADF alerte sur la consommation excessive de jus ou boissons trop acides. « On repère immédiatement les dents d’un patient qui consomme trop de boissons acides », affirme ainsi Julien Laupie, chirurgien dentiste et secrétaire général de l’ADF. « Et avec la mode des smoothies et des jus, le problème a empiré ».

Quel est ce problème ? Les dentistes constatent l’attaque de l’émail, la couche externe minéralisée de la dent, la plus dure, qui protège la couronne dentaire. Translucide, constituée de cristaux d’hydroxyapatite de calcium, il est chargé de protéger la dent et de supporter la mastication. Or, un danger guette l’émail : les substances acides. A leur contact fréquent l’émail finit par se dissoudre, laissant passer les bactéries qui peuvent alors provoquer une carie (destruction progressive de la dent).

Un risque accru chez les plus jeunes
Julien Laupie pointe un risque accru chez les plus jeunes. Pour preuve, en 2010 une étude de l’Université d’Islande et de l’Université d’Indiana (Etats-Unis) a évalué l’érosion dentaire de 2251 enfants islandais. Et là, mauvaise surprise : l’érosion de l’émail est présente chez 15,7% des enfants de 12 ans. Et double (plus de 30%!) chez les jeunes âgés de 15 ans ! Les dents présentant des signes d’érosion sont, le plus souvent, les premières molaires inférieures. Pour les dentistes, le coupable est tout trouvé. Ce sont les sodas et jus de fruits, que les jeunes boivent entre les repas. Toutes ces boissons (y compris le thé, les vins –rouge et blanc–, la bière…) ayant un PH acide. Le pire, selon le docteur Joël Trouillet, secrétaire général de l’ADF, étant probablement les boissons énergisantes, acides et hyper sucrées. Car le sucre est lui-même alors transformé en acide par les bactéries de la bouche, ce qui ne fait qu’aggraver le problème !

L’ADF recommande de réduire la consommation de ces boissons et d’éviter de les boire entre les repas, lorsque la salivation (qui est un remarquable tampon neutralisant les acides) est moins abondante. Et aussi tant qu’à faire : « Boire avec une paille, ce qui limite le contact avec les dents, et boire un verre d’eau après », conseille Joël Trouillet. Quant au jus d’orange ou citron tous les matins, « c’est non ! » affirment les dentistes.

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/os-et-muscles/sante-dentaire-halte-aux-sodas-et-jus-de-fruits_134387

Une proposition de loi vise à encadrer l’ouverture des centres dentaires

0

Le texte, déposé sur le bureau de l’Assemblée Nationale en avril, veut rétablir l’autorisation d’ouverture « a priori » des ARS, interdire « l’apparence commerciale » des centres de santé et aligner les règles déontologiques des praticiens y exerçant sur celles des libéraux.
En 2009, la loi dite HPST (hôpital, patients, santé, territoire) a introduit une modification dans les règles d’ouverture des centres de santé. Elle a transformé l’agrément préalable de l’Agence régionale de santé (ARS) en une simple déclaration sur la base d’un projet de santé et d’un règlement intérieur. L’objectif était de faciliter l’ouverture des centres de santé, tout en gardant leur mission première : dispenser « des soins de premier recours », et notamment mener « des actions de santé publique, de prévention, d’éducation pour la santé »… Ainsi, l’ARS n’avait plus la possibilité juridique de s’opposer à l’ouverture d’un centre de santé, qu’il soit dentaire ou non. Un assouplissement législatif qui a conduit à la multiplication de ces centres, notamment dentaires, et aux dérives du type Dentexia.

Ayant pris conscience du problème, le gouvernement a publié une ordonnance en janvier 2018 (n° 2018-17) imposant à nouveau des règles « a priori » : le centre dentaire doit déposer à l’ARS un « projet de santé » portant, en particulier, sur « l’accessibilité et la continuité des soins ainsi que sur la coordination des professionnels de santé au sein du centre et avec des acteurs de soins extérieurs » et un « engagement de conformité ». Mais, stipulait l’ordonnance, le contenu de ces deux obligations devait être précisé dans des décrets… qui n’ont jamais été publiés ! La situation n’a donc pas évolué.

La proposition de loi portée par le député Les Républicains de Meurthe-et-Moselle Thibault Bazin et une partie de son groupe parlementaire veut enfin s’attaquer au problème. Elle vise donc trois objectifs : rétablir l’agrément préalable des ARS avant l’ouverture d’un centre de santé « en se fondant sur l’étude du projet de santé qui comporte des critères-socles sur l’accessibilité géographique, financière, sociale et temporelle », aligner les règles professionnelles et déontologiques des praticiens exerçant au sein des centres de santé « sur celles applicables aux praticiens libéraux » et, enfin, réguler les activités des centres de santé « qui ne doivent pas être pratiquées comme un commerce » en interdisant d’exercer dans un local « auquel l’aménagement ou la signalisation donne une apparence commerciale » ou installé dans « un ensemble immobilier à caractère exclusivement commercial ».

Dans un communiqué du 22 mai, les CDF demandent « à toute la représentation nationale d’apporter un soutien sans réserve à cette proposition et au gouvernement de faire aboutir le texte pour assurer enfin une véritable protection de la santé publique contre les dérives de certains centres ».

On ne sait pas encore quand cette proposition de loi sera portée à l’ordre du jour, donc débattue par l’Assemblée.

source : Paru dans L’Information Dentaire n°22 – 5 juin 2019

Biotech Dental acquiert la pépite technologique Nemotec

0

Biotech Dental acquiert Nemotec une société spécialisée dans l’orthodontie numérique
Les deux sociétés ont pour objectif de devenir l’un des principaux prestataires de services
des professionnels dentaires
Biotech Dental a acquis 81% du capital de son partenaire technologique Nemotec. Nemotec est une entreprise en pleine croissance devenue un fournisseur de premier plan de logiciels et de services pour les professionnels des soins dentaires. L’accord d’acquisition, qui sera annoncée au salon IDS 2019 de Cologne en Allemagne, renforce le partenariat des deux sociétés. Nemotec a présenté pour la troisième année consécutive une augmentation de 22% de ses ventes de programmes et de services, consolidée à l’international. L’engagement de la société, avec d’excellents résultats, a été de poursuivre son internationalisation et de miser sur le développement en R & D de produits dotés d’importantes avancées en matière d’automatisation des processus, en vue d’aider les dentistes à travailler avec des outils de haute technologie.

 

Biotech Dental et Nemotec sont partenaires depuis 2016, au sein du processus de conception et de fabrication des aligneurs transparents Smilers®, n°1 français de l’orthodontie invisible, destinés aux chirurgiens-dentistes. Biotech Dental s’appuiera sur cette acquisition pour lancer une solution unique réservée aux orthodontistes et aux chirurgiens maxillo-faciaux grâce à un logiciel de pointe utilisant la technologie Nemocast®, et comprenant des caractéristiques uniques au monde telles que le mouvement des racines.

Philippe Veran, président du groupe Biotech Dental, a déclaré : «En combinant nos forces respectives, nous serons mieux à même de faire face aux conditions actuelles du marché, où la demande croissante de services aux patients dans le secteur des soins dentaires exige également de passer à l’offre de services intégrés en effectuant d’importants investissements dans l’infrastructure technologique. La force, la trajectoire, la diversification et la solidité internationale ainsi que les avancées technologiques de Nemotec, leaders sur plusieurs marchés, feront de notre société le principal fournisseur de solutions de digital lifestyle pour les professionnels du secteur dentaire et un partenaire de haut niveau pour les orthodontistes « .

Miguel Ángel del Moral, CTO et fondateur de Nemotec, a déclaré : «Je suis convaincu que cette alliance nous permettra de poursuivre la recherche et le développement de produits présentant des avancées substantielles deep learning ou en machine learning (intelligence artificielle), favorisant l’augmentation du niveau de satisfaction et d’engagement de nos clients et la poursuite des processus d’internationalisation pour atteindre les marchés clés de la société tels que le marché américain avec l’obtention de l’agrément de la Food and Drugs Administration (FDA), et le marché français ».

 

source : Biotech

Cone Beam : quel fabricant pour quelle machine ?

0

Nous vous proposons une liste des fabricants d’appareils cone beam.
Vous trouverez quelques informations sur les entreprises, les modèles des appareils proposés en France et leurs principales caractéristiques.

 


Planmeca

Planmeca Oy est un leader international dans de nombreux domaines des technologies des soins de santé et distribue ses produits dans plus de 120 pays. Notre gamme de produits englobe des units dentaires numériques, des dispositifs d’imagerie 2D et 3D de première qualité et des solutions CAD/CAM et logicielles complètes. Basés à Helsinki, en Finlande, nous sommes l’entreprise privée la plus importante dans le secteur de l’équipement dentaire et la société-mère du Groupe Planmeca. Le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 740 millions EUR en 2014 et emploie près de 2 700 personnes dans le monde entier.

Appareils:

  • ProMax 3D s
  • ProMax 3D Classic
  • ProMax 3D Plus
  • ProMax 3D Mid
  • ProMax 3D Max

Morita

Le slogan de Morita THINKING AHEAD. FOCUSED ON LIFE constitue littéralement le fil conducteur qui nous guide dans nos prises de décision. Imprégnés des racines japonaises de notre société, nous demeurons fidèles à sa tradition et offrons un travail de précision satisfaisant aux plus grandes exigences de qualité. Cette philosophie se reflète dans l’ensemble de notre portefeuille dont chacun des produits a fait l’objet d’une conception approfondie qui se retrouve jusque dans les moindres détails. Au cours de son histoire, Morita s’est approprié l’art de fabriquer des appareils performants parfaitement au point et s’est établi comme un des principaux manufacturiers de produits médicaux techniques.

Appareils:

  • 3D Accuitomo 170
  • Veraviewepocs 3D R100
  • Veraviewepocs 3D F40

Carestream

Depuis 2007, Carestream Dental est une entreprisesociété autonome indépendante en pleine croissance avec réalisant de solides bénéfices et accompagné d’une trésorerie saine. Fournissant des équipements dentaires de pointe tels que des systèmes d’imagerie et des solutions de gestion de cabinet pour les professionnels de la santé bucco-dentaire dans le monde entier, les produits Carestream Dental sont utilisés par sept praticiens sur dix pour offrir des soins exceptionnels aux patients.

Appareils:

  • CS 8100 3D
  • CS 9000 3D
  • CS 9300 / CS 9300 Select

Vatech

Créé en Corée en 1992, Vatech est aujourd’hui reconnu dans le monde comme le N°1 de la radiologie numérique dentaire. Plus qu’un simple concepteur, nous fournissons à nos clients des solutions innovantes et nous fabriquons nos propres machines pour une qualité optimale.

Depuis toujours, nous investissons dans la Recherche et Développement pour proposer des produits contribuant à un meilleur environnement médical. Respecter la santé des patients, fournir le meilleur diagnostic, vous accompagner avec des services de proximité, c’est apporter un service irréprochable aux patients.

Appareils:

  • PaX-i3D Smart 12×9
  • Pax i3D Green 15×15 et 10×8
  • Pax-Duo i3D 12×9 et 8×8

Ray Medical

Ray Medical est une société sud-coréenne spécialisée dans la recherche, le développement et la production de système d’imagerie pour des usages médicaux. Développés selon les standards de production Samsung, Ray Medical offre une gamme complète de systèmes d’imagerie (2D, céphalométrie et CBCT). Avec comme moteur l’innovation, Ray développe des appareils aux caractéristiques techniques uniques tels qu’un champ d’acquisition totalement libre de 4x3cm à 16x10cm et le positionnement par guidage LED.

Appareils:

  • Rayscan Alpha 3D
  • Rayscan Alpha+ 120
  • Rayscan Alpha+ 160

NewTom

QR s.r.l. est l’entreprise qui produit les dispositifs NewTom Cone Beam en 3D. L’équipe NewTom a été la première utilisatrice de la technologie Cone Beam dans le domaine dentaire. Installé en 1996, le premier appareil, NewTom 9000, considéré comme l’ancêtre de la ligne de produits NewTom qui suivront et, en général, de tous les dispositifs Cone Beam utilisés dans la radiologie dentaire.

Grâce à plus de vingt ans d’expérience dans la recherche, dans le développement, dans la production et dans la distribution, les résultats obtenus par NewTom confirment l’engagement à atteindre des niveaux élevés d’excellence et de qualité. NewTom s’engage à fournir non seulement le meilleur produit disponible sur le marché, mais également un très bon support après-vente, puisqu’un client satisfait représente notre meilleure publicité.

Appareils:

  • NewTom GiANO
  • NewTom VGi evo
  • NewTom 5G

Les caractéristiques techniques de ces appareils peuvent être consultées sur les sites des fabricants. Elles sont aussi en partie synthétisées ci dessous

Le tableau ci-dessous répertorie les machines CBCT actuellement proposées par les principaux fabricants.

modèles Type Fabricants Lieu Voxels
3D Accuitomo CBCT J. Morita, Kyoto, Japan Zittend 0.125
3D Accuitomo FPD 170 CBCT J. Morita, Kyoto, Japan Zittend 0.08, 0.125, 0.160, 0.250
3D Accuitomo FPD 60 CBCT J. Morita, Kyoto, Japan Zittend 0.125
3D Accuitomo FPD 80 CBCT J. Morita, Kyoto, Japan Zittend 0.08, 0.125, 0.160
Art 3D Pano+CBCT+Ceph Oy Ajat, Espoo, Finland Staand NA
Auge ZIO series (ZIO (CM), X ZIO (CM), ZIO Maxim) CBCT (en/of Pano,Ceph opties) Asahi Roentgen, Kyoto, Japan Staand 0.1-0.15
CB MercuRay CBCT Hitachi Medical Systems, Kyoto, Japan Zittend 0.1-0.4
CB Throne CBCT Hitachi Medical Systems, Kyoto, Japan Zittend 0.1-0.4
Digi-X 3D Pano+CBCT Oy Ajat, Espoo, Finland Staand NA
Galileos Comfort CBCT Sirona Dental Systems GmbH, Bensheim Germany Staand/Zittend 0.15-0.30
Galileos Compact CBCT Sirona Dental Systems GmbH, Bensheim Germany Staand/Zittend 0.15
GX-CB 500 (powered by I-CAT) CBCT Gendex/Kavo Dental GmbH,Bieberach, Germany Zittend 0.125-0.4
I-CAT Classic CBCT Imaging Sciences, Hatfield, Pennsylvania, USA Zittend 0.2-0.4
I-CAT Next Generation CBCT Imaging Sciences, Hatfield, Pennsylvania, USA Zittend 0.125-0.4
Illuma LFOV CBCT Imtec (3M), Ardmore, USA Zittend 0.09, 0.2, 0.3, 0.4
Illuma SFOV CBCT Imtec (3M), Ardmore, USA Zittend 0.09, 0.2, 0.3, 0.4
Kavo 3D Exam (powered by I-CAT) CBCT Gendex/Kavo Dental GmbH,Bieberach, Germany Zittend 0.125-0.4
Kodak 9000 (C) 3D Pano+CBCT (Ceph optie) Kodak Dental Systems, Carestream Health, Rochester, NY, USA Staand 0.076
Kodak 9500 LFOV CBCT Kodak Dental Systems, Carestream Health, Rochester, NY, USA Staand 0.2-0.3
Kodak 9500 MFOV CBCT Kodak Dental Systems, Carestream Health, Rochester, NY, USA Staand 0.2-0.3
NewTom 3G CBCT Quantitative Radiology, Verona, Italy Liggend 0.16-0.42
NewTom 9000 CBCT Quantitative Radiology, Verona, Italy Liggend 0.29
NewTom Vgi CBCT (optie mobiel) Quantitative Radiology, Verona, Italy Staand 0.15, 0.24, 0.3
OP3000 CBCT Instrumentarium Dental, Tuusula, Finland Zittend NA
Orion CBCT Ritter Imaging, Ulm, Germany Zittend 0.111, 0.167
PaX-500 ECT (Versa=scan type ceph) (OS Pro=One shot ceph) Pano+CBCT (Ceph optie) Vatech, E-WOO Technology Co, Ltd. Republic of Korea Staand 0.186-10
PaX-Reve 3D (OS) Pano+CBCT (Ceph optie) Vatech, E-WOO Technology Co, Ltd. Republic of Korea Staand 0.08-0.25
PaX-Uni 3D (OS) Pano+CBCT (Ceph optie) Vatech, E-WOO Technology Co, Ltd. Republic of Korea Staand 0.08-0.125
Picasso Master 3D (S) CBCT Vatech, E-WOO Technology Co, Ltd. Republic of Korea Zittend/Staand 0.2,0.3,0.4 (0.164)
Picasso Pro CBCT Vatech, E-WOO Technology Co, Ltd. Republic of Korea Zittend 0.2-0.3
Picasso Trio Pano+CBCT+Ceph Vatech, E-WOO Technology Co, Ltd. Republic of Korea Staand 0.2-0.3
PreXion 3D CBCT PreXion Inc, San Mateo,USA Zittend 0.1-0.15
Promax 3Ds CBCT (Ceph optie) Planmeca Oy, Helsinki, Finland Staand 0.1, 0.2
Promax3D CBCT (Ceph optie) Planmeca Oy, Helsinki, Finland Staand 0.16-0.32
Promax3D Max CBCT Planmeca Oy, Helsinki, Finland Staand 0.1, 0.2, 0.4
PSR 9000N Pano+CBCT Asahi Roentgen, Kyoto, Japan Zittend 0.1-0.15
Scanora 3D CBCT Soredex, Tuusulu, Finland Zittend 0.13-0.35
Scanora 3D with Pano Pano+CBCT Soredex, Tuusulu, Finland Zittend 0.13-0.35
Skyview CBCT MyRay, Cefla Dental Group, Imola, Italy Liggend 0.16, 0.23, 0.33
Veraview3D & Epocs 3De Pano+CBCT (Ceph optie) J. Morita, Kyoto, Japan Staand 0.125-0.2
3D Imaging / CBCT Comparison Chart Dentistry Today Magazine

Asthme : un traitement orthodontique dès l’enfance aide à mettre en place une bonne fonction respiratoire

0

Un traitement orthodontique peut être mené, dans l’enfance dès l’âge de 5 ans comme à l’âge adulte. Il existe cependant des moments clés en fonction de la morphologie et de l’évolution de la denture. Dans certains cas – anomalies de développement des bases maxillaires ou des habitudes néfastes (succion des doigts par exemple) – le traitement doit être mis en place très tôt, il s’agit de traitements précoces, ou dits de prévention.

Les signes pour une consultation précoce
Pour répondre à la question que se posent tous les parents sur l’âge de la première consultation, il suffit d’observer la bouche de l’enfant.
Certains signes au niveau dentaire mais aussi au niveau du comportement doivent être repérés et entraîner une consultation pour établir un diagnostic. Avant l’âge de 6 ans, lorsque toutes les dents de lait sont bien installées, il faut vérifier qu’il n’existe pas :

Traitements préventifs
Plusieurs actions peuvent être mises en place précocement, dès 5 ans, afin d’éviter que certaines anomalies ne s’aggravent. Il s’agit surtout d’éliminer les dysfonctions :Supprimer les habitudes néfastes notamment la succion du pouce, d’une tétine ou d’un doudou
Rééduquer les dysfonctions notamment au niveau de la respiration et de la déglutition, c’est à dire apprendre à se moucher, à respirer par le nez, à fermer la bouche et à placer la langue au palais, souvent avec l’aide d’un kinésithérapeute maxillo-facial ou bien d’un orthophoniste

Elargir le palais s’il est trop étroit.
Ce sont des traitements courts, d’une durée moyenne de 6 mois environ. Ils peuvent contribuer à limiter certaines pathologies comme les otites à répétition, les rhinopharyngites, ou encore les troubles du sommeil et certains troubles comportementaux dus à l’insuffisance de ventilation nasale.

Traitements orthodontiques interceptifs
Réalisés entre 7 et 11ans, à la période où cohabitent encore dents de lait et dents définitives, ils doivent éviter que les mâchoires ne grandissent de travers.
L’objectif est le plus souvent de corriger un décalage entre les mâchoires du haut et du bas ou bien une insuffisance de développement des mâchoires entraînant un manque de place. Grâce à un élargissement de l’arcade, on prépare la place pour les 12 dents définitives qui sortent entre 10 ans et demi et 12 ans.
A ce stade, la ventilation doit être strictement nasale. Si des problèmes persistent, la consultation d’un ORL est souvent utile pour diagnostiquer la présence d’obstacles à une bonne respiration (végétations /amygdales).

Les appareils utilisés (dits appareils d’interception) peuvent être fixes ou amovibles, et portés sur une période de 6 à 18 mois selon l’importance de l’anomalie.
L’important est d’agir au bon moment par rapport à la croissance, et d’éviter que la situation ne s’aggrave, et ne soit donc plus complexe à corriger par la suite.
L’objectif de tous les traitements précoces est l’harmonisation fonctionnelle et squelettique. Leur véritable bénéfice est de permettre l’arrivée des dents définitives dans de bonnes conditions, d’assurer une bonne fonction masticatrice et respiratoire, et une croissance harmonieuse.
Cette phase thérapeutique sera en général suivie et complétée par une phase de finition de l’occlusion quand toutes les dents définitives seront en place sur l’arcade dont la durée sera réduite.

 

Source : http://www.orthodontie-et-vous.fr/orthodontie-traiter-tot-pourquoi-comment

slot deposit qris