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Produits de blanchiment dentaire, l’EDQM signale des problèmes de non-conformité

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La qualité des bandelettes et d’autres produits de blanchiment dentaire a été évaluée dans le cadre d’une étude de surveillance du marché achevée en 2018 et réalisée dans 12 pays européens par le réseau des laboratoires officiels de contrôle des cosmétiques (OCCL), coordonné par l’EDQM.

Sur la base des résultats d’analyse de 261 échantillons de produits de blanchiment des dents, l’étude montre que de nombreux produits (78 % des produits à enduire directement sur les dents et plus de 50 % des produits à appliquer via une gouttière ou une bandelette) n’étaient pas conformes aux réglementations de l’Union européenne ou aux réglementations nationales sur les produits cosmétiques. Les problèmes de non-conformité identifiés concernaient la teneur en peroxyde d’hydrogène (au-delà de la limite autorisée), la présence d’une substance classée CMR (Cancérogène, Mutagène, toxique pour la Reproduction), le perborate de sodium, et des problèmes d’étiquetage. Dans les conclusions de l’étude, le réseau européen des OCCL recommande une surveillance plus stricte de ces produits par les autorités nationales compétentes et par les OCCL.

Des détails supplémentaires sur l’étude de surveillance du marché des produits de blanchiment des dents sont disponibles dans le résumé : « Summary of the Market Surveillance Study on Tooth Whitening Products ».

Plus de détail sur le réseau européen des laboratoires officiels de contrôle des cosmétiques (OCCL).

 

Source :  https://www.edqm.eu/fr/actualites/produits-de-blanchiment-dentaire-ledqm-signale-problemes-de-non-conformite

 

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et complications infectieuses graves – Point d’Information

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Les deux médicaments anti-inflammatoires les plus vendus pourraient favoriser des complications infectieuses graves, alerte l’Agence du médicament qui appelle à la « vigilance » et rappelle des conseils d’utilisation.
20 avr. 12:10 – La rédaction de LCI
L’Agence du médicament (ANSM) a appelé jeudi à la « vigilance » concernant la consommation d’ibuprofène (Nurofen, Advil, Upfen, Antarene, etc.) et de kétoprofène (Profenid, Toprec, Ketum), les deux médicaments anti-inflammatoires les plus vendus. Parfois pris sans précaution, ils pourraient favoriser des complications infectieuses graves.

Cette enquête, confiée par l’ANSM aux centres régionaux de pharmacovigilance de Tours et Marseille, a retenu seulement les cas les plus graves survenus chez des enfants et des adultes (souvent jeunes) sans facteur de risque particulier, comme par exemple être immunodéprimé. Ces cas sont des infections sévères à l’origine d’hospitalisations, de séquelles et de décès.

Ces infections touchent la peau et des tissus mous comme par exemple les « fasciites nécrosantes », une infection due à un germe (essentiellement un streptocoque) surnommé bactérie « mangeuse de chair », cause d’amputations et de mort. Il peut également s’agir de septicémie (« sepsis »), de pneumonies compliquées d’abcès, de pleurésie, d’abcès cérébraux ou encore d’infections ORL atteignant le thorax (médiastinite).

Les complications infectieuses sont survenues alors que l’ibuprofène ou le kétoprofène étaient prescrits ou pris en automédication dans la fièvre mais également dans de nombreuses autres circonstances : atteintes cutanées bénignes d’aspect inflammatoire (réaction locale, piqûre d’insecte…), manifestations respiratoires (toux, infection pulmonaire…) ou ORL (difficulté à avaler, angine, otite…). Les infections, dues pour l’essentiel à des streptocoques ou des pneumocoques, ont été observées après de très courtes durée de traitement (2 à 3 jours), y compris lorsqu’il était associé à une antibiothérapie.

Sur l’ensemble des cas rapportés depuis l’année 2000, 337 cas de complications infectieuses avec l’ibuprofène et 49 cas avec le kétoprofène ont été retenus après avoir pris en compte uniquement les cas les plus graves chez des enfants ou des adultes (souvent jeunes) sans facteur de risque ni comorbidité. Il s’agit d’infections sévères de la peau et des tissus mous (dermohypodermites, fasciites nécrosantes,…), de sepsis, d’infections pleuro-pulmonaires (pneumonies compliquées d’abcès, de pleurésie), d’infections neurologiques (empyèmes, abcès cérébraux,…) ou ORL compliquées (cellulites, médiastinites,…), à l’origine d’hospitalisations, de séquelles voire de décès.

Ces complications infectieuses (essentiellement à Streptocoque ou à Pneumocoque ) ont été observées après de très courtes durée de traitement (2 à 3 jours), y compris lorsque la prise d’AINS était associée à une antibiothérapie. Elles sont survenues alors que l’ibuprofène ou le kétoprofène étaient prescrits ou pris en automédication dans la fièvre mais également dans de nombreuses autres circonstances telles que des atteintes cutanées bénignes d’aspect inflammatoire (réaction locale, piqure d’insecte,…), des manifestations respiratoires (toux, infection pulmonaire,…) ou ORL (dysphagie, angine, otite,…).

L’analyse de ces cas ainsi que l’analyse des données de la littérature (études expérimentales et études de pharmaco-épidémiologie), suggère que ces infections, en particulier à Streptocoque, pourraient être aggravées par la prise de ces AINS.

L’enquête met également en évidence qu’il persiste une utilisation de ces AINS en cas de varicelle. L’ANSM rappelle que les AINS sont déjà connus comme pouvant être à l’origine de complications cutanées bactériennes graves (fasciite nécrosante) lorsqu’ils sont utilisés au cours de la varicelle et doivent être évités dans ce cas.

Dans ce contexte, l’ANSM souhaite mettre en garde, dès à présent, les professionnels de santé, les patients et les parents sur ce risque de complication infectieuses graves susceptibles d’avoir des conséquences sérieuses pour la santé des patients.

L’ANSM rappelle aux patients et aux professionnels de santé
De privilégier l’utilisation du paracétamol en cas de douleur et/ou de fièvre, notamment dans un contexte d’infection courante comme une angine, une rhinopharyngite, une otite, une toux, une infection pulmonaire, une lésion cutanée ou la varicelle, en particulier en automédication.
Les règles du bon usage des AINS en cas de douleur et/ou fièvre :
Prescrire et utiliser les AINS à la dose minimale efficace, pendant la durée la plus courte
Arrêter le traitement dès la disparition des symptômes
Eviter les AINS en cas de varicelle
Ne pas prolonger le traitement au-delà de 3 jours en cas de fièvre
Ne pas prolonger le traitement au-delà de 5 jours en cas de douleur
Ne pas prendre deux médicaments AINS1 en même temps

 

 

« Les conclusions de cette enquête suggèrent le rôle aggravant de ces AINS en cas d’infection », en particulier de celles dues au streptocoque, note l’ANSM, qui précise que l’utilisation d’AINS persiste en cas de varicelle alors qu’ils doivent être évités au profit du paracétamol, sous peine sinon de risque des destructions bactériennes cutanées graves.

Plus généralement, poursuit l’ANSM, il faut privilégier le paracétamol en cas de douleur et/ou de fièvre, notamment lors d’infections courantes (angine, rhinopharyngite, otite, toux, infection pulmonaire, lésion cutanée ou varicelle…), en particulier en automédication. Ces anti-inflammatoires doivent être utilisés « à la dose minimale efficace, pendant la durée la plus courte », c’est-à-dire « pas plus de 3 jours en cas de fièvre et de 5 jours en cas de douleur ».

« Si les symptômes s’aggravent, il faut en parler à son pharmacien et voir son médecin », conseille le Dr Vella. Autre règle, ne pas prendre en même temps deux médicaments de cette famille nombreuse des AINS (naproxène, diclofénac…), vendus sous des noms divers.

https://www.ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Anti-inflammatoires-non-steroidiens-AINS-et-complications-infectieuses-graves-Point-d-Information?fbclid=IwAR1lsiRjZH-kyyNL-T-zZyZ9Pvq4EJ1BuConBT7cC7YKihUiInPVsnvVfQk

https://www.lci.fr/sante/etude-sante-ibuprofene-ketoprofene-advil-nurofen-anm-alerte-sur-les-risques-d-infections-graves-de-ces-medicaments-2118817.html

Serge Yegavan, prothésiste dentaire : on baisse les prix au détriment de la qualité

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Le métier de prothésiste dentaire, associant savoir-faire artisanal et maîtrise des nouvelles technologies, fragilisé par les réformes 100% Santé, doit être défendu.
Les réactions de Serge Yégavian, Meilleur Ouvrier de France :

Dans une interview donnée à Midi Libre, parue le 15 avril, Serge Yégavian, fort de son titre de Meilleur Ouvrier de France, patron du laboratoire de prothèse dentaire Pro-Sud (Hérault) s’insurge contre la perte du savoir-faire de sa profession.

Ce n’est pas le « reste à charge zéro » qui irrite l’artisan, mais une « réforme néfaste, aux effets potentiellement dramatiques, destinée à tirer les prix vers le bas, au détriment de la qualité. Aujourd’hui tout devient un business, la prothèse dentaire comme le reste. On nous demande de faire du volume, on est en train de perdre un métier ! » Il ajoute : « Les acteurs de ce secteur verront la part de la prothèse dentaire d’importation pourvue d’une traçabilité douteuse prendre une grande ampleur pour constituer une concurrence déloyale ».

Fort de son titre de Meilleur ouvrier de France, Serge Yégavian, patron du laboratoire de prothèses dentaires Pro-Sud, à Mauguio (Hérault), ne décolère pas : « Je n’ai rien contre les Chinois et les Turcs. Ce n’est pas parce que c’est turc ou chinois que c’est de mauvaise qualité… Mais on perd un savoir-faire. Nous, les artisans, on était dans l’éthique, désormais, on est dans la monétique. »

Le vrai du faux : Made in France ?
Le « made in France » intégral n’existe pas. Le matériau de base qui permet de fabriquer une prothèse dentaire, en France, en Chine ou en Turquie, provient des mêmes sources d’approvisionnement : l’Allemagne pour les métaux, le Japon pour la céramique, les États-Unis pour les céramiques et les résines.

L’implant, dispositif médical ?

Oui. Selon les dispositions du Code de la santé publique, les prothèses dentaires sont un dispositif médical sur mesure régi par une directive européenne de juin 93 relative aux dispositifs médicaux.

https://www.midilibre.fr/2019/04/15/serge-yegavan-on-baisse-les-prix-au-detriment-de-la-qualite,8130842.php?fbclid=IwAR3KOIpSb4L1smwetd_fV2s61Tal_o8uqC1ns0G2gcxbzJNuD2maXuU-BYo

Virtuo Vivo™ scan à l’IDS 2019

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Scan en direct sur stand à l’IDS 2019 avec le dernier scanner intra oral de Dental Wings, le Virto Vivo
Répondant aux besoins des professionnels dentaires en quête d’une technologie intuitive pour la prise d’empreinte numérique, il a été conçu pour aider l’utilisateur à se concentrer sur le patient plutôt que sur la technologie.

Désormais doté d’une capacité de scan sans poudre et en couleur pour les appareils dentaires, le Scanner intraoral de Dental Wings offre également:
-Fichiers Ouverts
-Transfert sans fil
-Rétroaction visuelle & auditive
-Technologie de contrôle gestuel

L’application de vernis fluoré chez les enfants de 6 à 9 ans prise en charge dans la nouvelle convention

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Depuis la signature de la nouvelle convention qui lie l’Assurance Maladie et les chirurgiens-dentistes, le mot « prévention » est sur toutes les lèvres. Cette convention vise à rééquilibrer, dans la durée, l’activité des chirurgiens-dentistes dans le sens d’une valorisation des actes conservateurs et d’une stratégie fondée sur la prévention et l’accès aux soins dentaires, notamment chez les enfants, les adolescents et les personnes handicapées. De nouveaux types de soins seront pris en charge, notamment l’application de vernis fluorés chez les enfants de 6 à 9 ans présentant un risque carieux élevé.

L’application d’un vernis fluoré apparaît comme un élément complémentaire dans la prévention de la carie. C’est un acte rapide et simple, qui a fait la preuve de son efficacité, et surtout facile à intégrer dans la pratique professionnelle de chaque chirurgien-dentiste. Il sera valorisé 25 e par séance à une fréquence biannuelle.

Application de vernis fluoré sur les 2 arcades dentaires (nouvel acte)
Code HBLD 045
Bénéficiaires : enfants de 6 à 9 ans présentant un risque carieux individuel élevé sur les 2 arcades
Prise en charge à partir du 1er avril 2019 : 25 euros par séance d’application de vernis fluorés, 2 fois/an au maximum.

https://www.information-dentaire.fr/formations/l-application-de-vernis-fluore-un-acte-de-prevention-efficace/

La recertification en débat

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Dans la loi de santé adoptée à l’Assemblée nationale le 26 mars et désormais en première lecture au Sénat, les députés ont élargi la notion de recertification aux autres professions de santé dotées d’un Ordre : sage-femme, pharmacien, infirmier, masseur-kinésithérapeute et pédicure-podologue et chirurgien-dentiste.

Mais c’est par voie d’ordonnance que le gouvernement en définira les modalités : les conditions de sa mise en œuvre et de son contrôle, les organismes qui en seront chargés, les conséquences de la méconnaissance de cette procédure ou de l’échec à celle-ci… Il pourrait s’appuyer sur un rapport de Serge Uzan, doyen honoraire de la Faculté de médecine Sorbonne, publié en novembre 2018.

Celui-ci prône une recertification tous les six ans, « qui ne constitue ni un exercice de contrôle, ni un examen remettant en cause les diplômes acquis », fondée principalement sur le parcours de développement professionnel continu (DPC) réalisé, la preuve d’une activité professionnelle « maintenue » se préoccupant de la gestion et de la prévention des risques, de la qualité et la sécurité des soins et l’absence de « signaux négatifs » tels que condamnation, interdiction d’exercice, sinistralité, insuffisance professionnelle, etc.

Les revenus professionnels 2017 s’effritent

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Après trois années de progression, dont un important bond en avant en 2016 (+ 2,9 %), les revenus professionnels marquent le pas en 2017 et régressent de près de 1 %. Détails.

Selon les statistiques de la caisse de retraite (CARCDSF) portant sur 37 585 revenus déclarés (ODF et autres spécialités compris), le revenu moyen 2017 avant impôts (IRPP) s’élevait à 106 745 € (bénéfice fiscal avant déduction des cotisations assurance groupe et Madelin, Dom-Tom inclus), marquant une baisse de 0,74 % par rapport à 2016 (évaluation au 11 janvier 2019).

Le revenu médian, qui reflète mieux le revenu moyen d’un omnipraticien, se situe à 85 040 €. Près de la moitié des chirurgiens-dentistes (46 %) ne dépassent pas 79 464 € de revenu, soit 2 fois le plafond de la Sécurité sociale pour 2018 (39 732 €). Près d’un tiers (36 %) se situent entre 2 et 4 plafonds (158 928 €), tandis que 2 612 praticiens (7 %) déclarent plus de 5 plafonds annuels, soit au moins 238 393 €.

67 500 € pour les moins de 35 ans

Les chirurgiens-dentistes de 35/54 ans (soit 40 % des praticiens) font mieux que la moyenne, avec un revenu moyen s’établissant à 124 918 €, en hausse de 1 %. Ils se partagent près de 50 % des 4 milliards d’euros de revenus déclarés par la profession. Les plus jeunes installés, les moins de 35 ans, disposent en moyenne des revenus les moins élevés (67 500 €, – 1 %).

Les différences de revenu entre hommes et femmes, liées au volume d’activité, persistent. Ainsi, en moyenne, les femmes, qui représentent près de 43 % de l’effectif, tirent 85 619 € de leur activité en 2017 (- 0,16 %) contre 122 590 € pour les hommes (- 0,47 %), soit un différentiel de 30,5 %. Leur revenu médian s’élève à 68 907 € (58 % sont à moins de 79 464 €) contre 100 154 € pour les hommes (- 1,33 %).

https://www.information-dentaire.fr/actualites/les-revenus-professionnels-2017-s-effritent/

Sixième Journée nationale des assistantes dentaires (JNAD) : « Nous pouvons créer 22 000 emplois d’assistantes dentaires »

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Je milite pour qu’il y ait l’obligation d’embaucher une assistante par cabinet dentaire, avec en parallèle la création du métier d’hygiéniste. Hygiénistes qui emploieront à leur tour des assistantes. Ainsi, nous pouvons créer 22 000 emplois, a affirmé Dominique Munoz, présidente de l’Union Française des Assistantes Dentaires (UFAD), en ouvrant la sixième Journée nationale des assistantes dentaires (JNAD) qu’elle organisait, le 4 avril, à Paris. Je souhaite également que les assistantes acquièrent un diplôme d’État après un cursus universitaire. »

L’UFAD affiche donc clairement sa volonté d’aller au-delà de ce que prévoit le diplôme « d’assistante dentaire qualifié de niveau 2 » (ADQ 2), en cours de négociations au sein de la Commission paritaire pour l’emploi et la formation professionnelle (CPNE-FP) des cabinets dentaires, qui réunit syndicats de salariés et syndicats patronaux. Si l’ADQ 2 promet un certain nombre d’avancées (détartrage supra-gingival, pose de sealants, prise d’empreintes d’études, application de fluor, éclaircissement, dépose de sutures, réalisation de clichés radio, etc.), il s’arrête aux portes des compétences de l’hygiéniste. Il supposera une formation de deux années et environ 800 heures au sein d’un organisme de formation agréé privé, financé par l’employeur, loin donc de l’université. « La France n’est pas un pays plus bête que d’autres et nous pouvons parfaitement, comme nos voisins européens, créer ce métier d’hygiéniste dentaire. J’ai besoin de votre soutien pour y arriver », a encore lancé Dominique Munoz aux quelque 150 assistantes présentes dans la salle.

 

https://www.information-dentaire.fr/actualites/nous-pouvons-creer-22-000-emplois-d-assistantes-dentaires/?fbclid=IwAR0YRiZQrE_8buOisEDEKCLeGrDxMGaimPWv1JT1t5XmesmYo-1MRghb2LE

La nouvelle convention du 1er Avril : réaction de la FSDL

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Nous y sommes ! Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas un poisson d’avril mais bel et bien un poison d’avril  : l’application du premier temps conventionnel avec la mise en place d’une usine à gaz jamais imaginée, ni égalée auparavant.

Durant 3 mois, les cadres de la FSDL ont sillonné la France pour informer et expliquer cette convention de façon objective et globale. Une convention essentiellement administrative, imaginée par des technocrates, mais en aucun cas une convention de santé pour nos patients. Ce texte, complexifiant l’exercice quotidien comme jamais, a été validé par les deux syndicats minoritaires, qui ont su trouver à cet effet une alliance opportune. Après plus d’une centaine de réunions et 11000 consœurs et confrères rencontrés, je veux  remercier personnellement toutes celles et ceux qui bénévolement ont pris sur leur temps professionnel et personnel pour dispenser des formations de qualité au nom de notre syndicat, mais surtout rappeler que l’on peut se retrouver tous ensemble autour de valeurs et convictions communes malgré des contraintes inacceptables.

Les chirurgiens dentistes qui nous ont fait confiance en se rendant à nos réunions ont constaté que notre syndicat remplissait son rôle de défense de la profession en les préparant efficacement tout en leur rappelant ce qui nous est essentiel : l’éthique et la déontologie ne doivent jamais disparaître, même lorsque la volonté de nos politiques est de nous transformer en « ouvriers » de la Santé corvéables à merci.

La répétition constante des questions de nos confrères rencontrés met en exergue l’antagonisme entre les obligations administratives conventionnelles et notre pratique quotidienne dans le respect de notre déontologie, ce qui ne manquera pas d’entraîner des situations ubuesques dans lesquelles le patient se verra proposer une solution thérapeutique que le praticien ne souhaite pas réaliser !  L’un des piliers qui constitue le socle du Code de Déontologie, à savoir la liberté thérapeutique du professionnel de santé, est amené à disparaître en raison d’une volonté politique de proposer une fausse gratuité médicale à tous les français

Vous nous avez aussi fait part durant ces 3 mois de votre sidération et colère de voir votre rôle de soignant réduit à  de simples « distributeurs » de prothèses réparties dans différents paniers aussi stupides et irréalistes que le mode de calcul de leur plafonnement tarifaire.

Où est là dentisterie innovante promise ?
Où est le changement de paradigme vers une dentisterie conservatrice ?
Où sont les mesures de prévention quand on nous ajoute en tout et pour tout un EBD pour les enfants de 3 ans et une fluoration à 25 euros pour les enfants de 6 à 9 ans sous conditions de prise en charge ?

Cette convention, dont les effets dévastateurs s’accentueront dans 9 mois avec la mise en place du RAC zéro par les mutuelles, entraînera toute la dentisterie vers une complexification, non seulement de la mise en oeuvre de nos thérapeutiques dentaires et des moyens pour y aboutir, mais aussi tronquera la relation de confiance nécessaire au contrat de soin par la décision finale du patient soumis à l’illusion du tout gratuit.
Le temps administratif augmentera : la méconnaissance des patients pour les impératifs prothétiques et l’utilisation des différents matériaux ainsi que l’obligation de présenter plusieurs devis (dont un RAC 0) rendra l’information globale due à chaque patient chronophage et indigeste.
Des tensions par incompréhension et requêtes irréalisables mettront à mal notre fonction de thérapeutes, nous reléguant à celui de prestataire de service pour avoir “des dents blanches gratuites”.

On est bien loin de l’argumentaire de reconnaissance de notre profession médicale par l’intégration de nos cotations dans la CCAM !

Malgré ce constat, nous gardons espoir car ces rencontres  nous ont permis de constater que vous n’étiez pas résignés, le dépit et le courroux pouvant  se transformer en une prise de conscience qu’une implication personnelle et électorale peut encore avoir un sens : relever la tête, rester fidèle à ses convictions et  se rassembler autour de valeurs communes.
La liberté de choisir son type d’exercice professionnel sans jamais tomber dans la facilité ou une obéissance aveugle, voilà quel doit être notre futur de praticien engagé.

Notre syndicat sera à vos côtés dans les jours qui viennent en vous accompagnant grâce à la mise en place d’un site internet dédié à cette convention, comprenant toutes les explications indispensables en ce qui concerne les textes réglementaires, les matériaux  et les outils permettant de bien coder. Accès au site convention

Mais au delà de l’aspect pratique c’est surtout au niveau déontologique et éthique que nous vous apporterons une aide précieuse et primordiale par une analyse juridique des textes légaux comme nous l’avons fait pendant ces 3 mois sur le terrain, à vos côtés.

Ne baissez pas les bras, restez déontologiquement irréprochables et rassemblons nous tous ensemble autour de vraies valeurs afin de mettre fin à ces dérives démagogiques pour conserver un exercice libéral libre et serein.

Liberté, Responsabilité et Éthique sont plus que jamais les principes fondamentaux qui doivent nous guider au sein de notre syndicat.

 

Assistantes dentaires : le point sur les obligations vaccinales

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L’arrêté du 27 février 2019 modifiant l’arrêté du 6 mars 2007 relatif à la liste des élèves et étudiants des professions médicales et pharmaceutiques et des autres professions de santé, pris en application de l’article L. 3111-4 du code de la santé publique intègre désormais les assistant(e)s dentaires.

Toute assistant(e) dentaire exerçant en cabinet et exposé(e) à des risques de contamination doit être immunisé(e) contre :

  • l’hépatite B,
  • la diphtérie,
  • le tétanos,
  • la poliomyélite .

La vaccination contre la tuberculose, n’est plus nécessaire (Décret no 2019-149 du 27 février 2019)

Quelle que soit la nature de la vaccination, celle-ci doit être réalisée après une évaluation du risque encouru et une information du salarié sur la nature de ce risque et le moyen de s’en prémunir.

Arrêt du 27 février 2019

Article L3111-4 du code de la santé publique

Source FSDL

 

 

Prothèses et autres tarifs de soins dentaires: ce qui change à compter du 1er avril

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Depuis ce lundi, le tarif pour une couronne céramo-métal ne peut dépasser 530 euros. Le plafond est à 480 euros pour une prothèse en zircone. Par ailleurs, les tarifs de certains soins courants augmentent et d’autres sont remboursés alors qu’ils ne l’étaient pas.

Les prix des prothèses dentaires depuis le 1er avril 2019

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Male dentist showing his female patient a dental implant in clinic

Le prix de certaines prothèses dentaires et certains bridges est désormais plafonné. D’autres soins, comme la pose d’inlays, bénéficient d’une augmentation de remboursement. Issues d’un accord entre les chirurgiens-dentistes et l’Assurance maladie qui a pris effet depuis avril 2019, ces mesures s’étaleront jusqu’en 2023.

Plus d’un assuré sur 4 déclare avoir déjà dû remettre des soins médicaux à plus tard, pour des raisons financières ou en raison d’une couverture de l’Assurance maladie insuffisante, selon le baromètre de l’Observatoire des non-recours aux droits et aux services (Données 2016). Ils sont même, 13 % à souscrire un crédit à la consommation pour se soigner.

Afin de changer la donne, la réforme 100 % santé, amorcée en janvier avec la baisse du reste à charge des aides auditives, se poursuit par l’amélioration de l’accès aux soins dentaires depuis le 1er avril 2019.

Encadrement du prix de certaines prothèses

Désormais, les tarifs des couronnes ou des bridges en métal ou céramo-métalliques (hors molaires) sont plafonnés. Cela signifie que les dentistes s’engagent à ne pas dépasser le prix fixé par l’accord.

Depuis le 1er avril 2019, par exemple, les couronnes en zircone (céramique opaque) placées sur un emplacement visible ne peuvent plus dépasser le tarif de 480 euros. Les bridges placés sur les incisives, eux, ne coûtent pas plus de 1 465 euros. Cependant, les dentistes peuvent toujours proposer des prothèses à tarif libre pour répondre à des exigences esthétiques, telle une couronne céramométallique sur molaire.

D’autres plafonnements seront effectués en 2020, puis en 2021.

Revalorisation du tarif des soins courants

Les soins conservateurs, tels que la restauration d’une dent, sur une ou plusieurs faces, l’extraction d’une dent de lait, la reconstitution de la forme de la dent à la fois sur la partie visible et invisible de la dent (inlay-onlay), sont revalorisés. Ceux-ci sont intégralement remboursés par l’Assurance Maladie et les assurances complémentaires, sans reste à charge supplémentaire pour l’assuré. Les mesures s’étaleront jusqu’en 2023.

Meilleure prise en charge des plus fragiles

Autrefois réservé aux 6-18 ans, le programme M’T dents est maintenant proposé dès 3 ans et jusqu’à 24 ans. Les jeunes adultes peuvent ainsi bénéficier d’un examen bucco-dentaire de prévention pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, sans avance de frais.

Une majoration spécifique pour les séances de soins dispensés aux patients en situation de handicap lourd a été créée afin de faciliter leur prise en charge par les dentistes.

source : http://leparticulier.lefigaro.fr/article/les-prix-des-protheses-dentaires-depuis-le-1er-avril-2019/

Les bandes blanchissantes peuvent endommager la dentine

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Selon des chercheurs de la Stockton University dans le New Jersey , le peroxyde d’hydrogène, qui est l’ingrédient actif des bandes de blanchiment en vente libre, peut endommager le tissu dentinaire riche en protéines situé sous l’émail protecteur de la dent .

Alors que la plupart des études sur les bandes blanchissantes se sont concentrées sur l’émail, qui contient très peu de protéines, les chercheurs se sont concentrés sur la dentine, qui constitue la majeure partie des dents et présente une teneur élevée en protéines, principalement du collagène.

Des recherches antérieures ont montré que le peroxyde d’hydrogène peut pénétrer dans l’émail et la dentine. Auparavant, les chercheurs ont également constaté que le collagène dans la couche de dentine diminuait lorsque les dents étaient traitées avec des bandes blanchissantes.

« Nous avons cherché à caractériser davantage ce que le peroxyde d’hydrogène faisait pour le collagène », a déclaré Kelly Keenan, PhD, professeur agrégé de chimie. « Nous avons utilisé des dents entières pour les études et nous nous sommes concentrés sur l’impact du peroxyde d’hydrogène sur les protéines. » 

L’étude a révélé que la protéine principale de la dentine est convertie en fragments plus petits lorsqu’elle est traitée au peroxyde d’hydrogène. Au cours d’expériences supplémentaires, les chercheurs ont traité du collagène pur avec du peroxyde d’hydrogène, puis analysé la protéine à l’aide d’une technique de laboratoire d’électrophorèse sur gel permettant de visualiser la protéine. 

«Nos résultats ont montré qu’un traitement avec des concentrations de peroxyde d’hydrogène similaires à celles trouvées dans les bandes blanchissantes suffit à faire disparaître la protéine de collagène d’origine, ce qui est probablement dû à la formation de nombreux fragments plus petits», a déclaré Keenan. 

Les chercheurs ont noté que leurs expériences n’avaient pas permis de déterminer si le collagène et d’autres protéines présentes dans les dents pouvaient être régénérés. Par conséquent, on ignore si les lésions dentaires sont permanentes. 

Les chercheurs envisagent ensuite de caractériser davantage les fragments de protéines libérés lors du traitement du collagène avec du peroxyde d’hydrogène et de déterminer si le peroxyde d’hydrogène a le même impact sur les autres protéines présentes dans les dents. 

Les chercheurs présenteront leurs travaux à la réunion annuelle de la Société américaine de biochimie et de biologie moléculaire lors de la réunion de biologie expérimentale de 2019 le 9 avril à Orlando, en Floride. 

Source

#IDS2019 : une première sélection de nouveautés du salon

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L’IDS a ouvert aujourd’hui ses portes à tous les visiteurs professionnels. Comme prévu, la ruée vers les nouveaux produits a été formidable. Tous les points forts de la journée en un coup d’œil.

Chez Acteon , le Pietzotome Cube Star a mis en évidence le développement  du dispositif chirurgical à ultrasons osseux. Laurent Zenou, Directeur de Produit Imagerie chez Acteon, avait promis moins de douleur et moins de saignements lors de l’utilisation de l’appareil. Le Pietzotome Cube Star réduit le temps de chirurgie et permet une extraction atraumatique et mini-invasive de dents complètes.

Autre nouveauté: les machines à rayons X 3D X-Mind et X-Mind trium. La X-Mind prime pèse 62 kg et peut être construite par une seule personne en une heure à peine, a déclaré la directrice générale d’Acteon, Marie-Laure Pochon. Comparé à un appareil X-Mind standard, le X-Mind trium est doté d’environ la moitié de l’exposition aux rayonnements – sans que la qualité des rayons X en souffre. « Cela fait une grande différence pour le patient et pour l’utilisateur », a déclaré Pochon.

Il y avait aussi des nouveautés dans le segment des petits stérilisateurs et des thermodésinfecteurs. Avec les gammes de produits « Cube » et « Cube X », Miele propose des stérilisateurs de 17 et 22 litres avec toutes les fonctions nécessaires pour stériliser les instruments dans les cabinets dentaires. La société a présenté les désinfecteurs thermiques PWD 8531 et PW32 8532, spécialement conçus pour les petits cabinets dentaires, disponibles en version surélevée ou sous le comptoir ou en pose libre et pouvant accueillir douze instruments à corps creux, trois tamis ou jusqu’à huit plateaux et un insert pour instruments debout.

Changement de décor: Nobel Biocare présenté à Kranhäusern am Rhein, à environ deux kilomètres de la foire.ses nouveautés IDS. Selon le président du prix Nobel, Hans Geiselhöringer, les deux surfaces Xeal (pilier) et TiUltra (implant) ouvrent une nouvelle ère en matière d’implantologie. Selon Geiselhöringer, Nobel Biocare a développé la chimie et la topographie de la surface du pilier Xeal de manière à ce que les tissus mous puissent se lier étroitement au pilier. La surface TiUltra a également fait l’objet d’une révision: une chimie de surface spécialement conçue a été mise au point pour pouvoir influencer positivement l’interaction entre la surface de l’implant et les cellules du tissu et, partant, l’ostéointégration, a expliqué le Prof. Stefan Holst, vice-président Systèmes d’implant et recherche chez le fabricant suédois d’implant. , La surface a été changée d’un épaulement minimaliste non poreux à un apex poreux gris moyen. L’objectif: aborder le parcours naturel de l’os cortical dur et dense à l’os spongieux poreux.

De retour au salon, Dürr Dental a proposé toute une série de nouveaux produits. Un atout majeur: le scanner intra-oral VistaImpress Easy, issu d’une coopération avec GC. Le dispositif d’imagerie numérique s’intègre au flux de travail numérique, fournissant un pont transparent entre la gestion des patients dans la gestion de la pratique et la variété des services de CAO / FAO disponibles. « C’est ainsi que nous avons la dernière pièce du puzzle en passe de devenir un fournisseur complet », a déclaré Martin Dürrstein, PDG de Dürr Dental.

Autre nouveauté: la solution logicielle innovante IoT (Internet of Things) basée sur le cloud VistaSoft Monitor, destinée à garantir un fonctionnement fiable du cabinet dentaire. Grâce à cette solution SmartHome, l’utilisateur peut suivre tous les types de systèmes Dürr Dental pouvant être mis en réseau: du compresseur en passant par la radiographie automatique à la radiographie 3D, tous les composants de la pratique peuvent être intégrés à VistaSoft Monitor.

Au sein de la société japonaise traditionnelle Kuraray Noritake Dental , tout était axé sur le bloc de zircone Katana – « une classe de matériaux totalement nouvelle et unique ». Hendrik Zellerhof, formateur international CEREC. Le matériel présenté à l’automne 2018 permet la production d’une couronne en seulement 45 minutes. Il est multicouche, composé de quatre couches de zirconium dans des couleurs fluides. Ainsi, des restaurations avec des couleurs de dents naturelles peuvent être produites dans la pratique – sans le processus fastidieux et compliqué de coloration de la restauration.

Dr. Jorge Espigares, Kurarya Noritake Dental Tokyo, a également présenté le nouveau Panavia SA Cement Universal. Cela rend l’utilisation d’un apprêt superflue et adhère à presque tous les matériaux, y compris la vitrocéramique.

#IDS2019 : nouvelle seringue d’irrigation en endodontie

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IrriFlex est une nouvelle génération d’aiguilles d’irrigation conçues pour permettre un nettoyage et une désinfection plus efficaces
dans le traitement du canal radiculaire en raison de sa flexibilité unique et de ses capacités d’irrigation exceptionnelles. L’aiguille IrriFlex résout un problème courant pour les dentistes: comment irriguer de manière complète et efficace des systèmes complexes de canaux radiculaires. Combinant un corps en polypropylène souple à une solution de distribution latérale unique, PD a conçu une aiguille fermée de calibre 30 qui peut facilement s’adapter à l’anatomie du canal, irriguer sans effort et nettoyer des zones auparavant impossibles à atteindre. Le résultat est un nettoyage et une irrigation améliorés pour un traitement plus efficace et plus confortable par rapport aux aiguilles métalliques conventionnelles.La conception d’aiguille brevetée de PD comprend deux orifices d’aération latéraux, positionnés dos à dos à la pointe pour une irrigation puissante et latérale, et une forme effilée pour correspondre à la préparation du canal radiculaire, à la différence des aiguilles métalliques. La conception effilée à 4% maximise la contrainte de cisaillement le long des parois du canal radiculaire afin d’améliorer l’efficacité du nettoyage mécanique. L’aiguille IrriFlex effectue en toute sécurité une irrigation puissante et complète du canal radiculaire afin d’améliorer l’élimination des résidus tels que débris, couche de maculage et biofilm, dans des zones impossibles à atteindre avec des aiguilles métalliques conventionnelles. Les aiguilles sont fabriquées en Suisse, dans une salle blanche certifiée ISO7 et livrées dans des sachets scellés individuellement conçus pour une utilisation avec un seul patient, optimisant ainsi la sécurité. Avec cette nouvelle aiguille, PD aide les dentistes généralistes et les spécialistes à effectuer l’irrigation canalaire de manière plus efficace.

 

https://eu.dental-tribune.com/c/produits-dentaires-sa/news/produits-dentaires-to-introduce-new-irrigation-needle-at-ids-2019/

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