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Astuce Laboratoire : comment importer des scans dentaires avec le logiciel ZirkohnZahn ?

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Les donnees reçues d’un scanner externe ou d’un scanner intra-oral peuvent etre facilement importees dans le logiciel zirkonzahn.modellier

Choisir le format du fichier à importer.

Pour importer des données reçues d’un scanner externe ou d’un scanner intra-oral, cliquer sur le bouton « Import » sur la page d’accueil du logiciel d’archivage.

Dans ce cas, des données intra-orales de TRIOS ont été importées, mais des fichier d’autres formats peuvent tout aussi être importés avec le même procédé.

Les données importées peuvent être visualisées dans le logiciel d’archivage Zirkonzahn.

RAC 0 : Le gouvernement met la pression sur les complémentaires

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21/12/2018
Mise en place du panier à reste à charge zéro

Le gouvernement met la pression sur les complémentaires

Le gouvernement veut empêcher une envolée des cotisations, en particulier dans le cadre de la mise en place du panier à reste à charge zéro. Agnès Buzyn puis le président de la République ont reçu les représentants des trois familles de complémentaires le 18 décembre.

Le ton a été donné le 13 décembre quand la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a mis en mis en garde les complémentaires contre la tentation d’élever leurs tarifs. « Il est hors de question que les mutuelles profitent d’une réforme à laquelle elles ont participé, qui a été négociée, qui a été signée entre tous les partenaires, pour augmenter leurs prix. Je ne le tolérerai pas. J’appelle ça un sabotage politique et je vais le dire aux mutuelles », a réagit Agnès Buzyn sur France Culture après la hausse annoncée par certaines complémentaires santé, prétextant l’augmentation de leurs coûts avec la réforme du RAC zéro.

Lors du comité de pilotage de la réforme du RAC zéro qui s’est tenu le 18 décembre, la ministre a rappelé que la réforme du panier RAC zéro qui implique l’audio prothèse, l’optique et le dentaire doit coûter au minimum 1 milliard à 1,2 milliard d’euros supportés aux trois quart par l’Assurance maladie. Le coût pour les complémentaires représenterait 0,03 % de leur chiffre d’affaires en 2019 et de l’ordre de 0,14 % pour l’ensemble de la réforme. Cette part serait « totalement absorbable dans leurs frais de gestion ». Les complémentaires ont été priées en parallèle de réduire « leurs frais de gestion, qui aujourd’hui sont assez importants » ; de l’ordre de 20 % de leur chiffre d’affaires, selon Agnès Buzyn.

Le suivi de la réforme s’organise

La ministre de la Santé a aussi donné quelques précisions sur le suivi de la réforme du RAC zéro. Deux réunions par an sont prévues pour étudier l’évolution des indicateurs de suivi. Ces indicateurs actuellement en cours d’élaboration, permettront de voir l’impact de la réforme sur le comportement des français, sur les coûts et de « vérifier que chacun joue sa part du rôle qu’on lui a attribué », en terme de réduction du reste à charge, a expliqué Agnès Buzyn.

Un logo commun à cette offre de prise en charge sera présenté lors d’une prochaine séance de suivi pour tenter d’harmoniser la communication. Agnès Buzyn a aussi demandé aux complémentaires de travailler à une meilleure lisibilité des contrats.

http://www.editionscdp.fr/actualites/actualites/actualites-professionnelles/181221-mise-en-place-du-panier-a-reste-a-charge-zero.html

Sondage : les dentistes préoccupés par le reste à charge zéro

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Près de la moitié des chirurgiens-dentistes se disent préoccupés par la mise en place de la nouvelle convention dentaire.

Ce n’est sans doute pas de très bonne augure pour la réussite de la réforme du reste à charge zéro (Rac 0 ou 100% santé) dans le secteur des prothèses dentaires. Selon une étude réalisée par Opinion Way pour le groupe Vyv, près de 75 % des chirurgiens-dentistes expriment des interrogations sur la nouvelle convention nationale régissant les rapports entre la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et les professionnels de la santé dentaire, qui a été conclue en juin dernier. Et 46% se disent préoccupés par la mise en application de cette nouvelle convention qui organise la mise en place du Rac 0.

Charges administratives

Par ailleurs, plus de la moitié des praticiens considèrent que le texte qui régit leur activité manque de clarté́ et craignent que ses dispositions ne génèrent des charges administratives supplémentaires. Ils sont aussi 81 % à estimer que leur profession sera impactée financièrement par la nouvelle convention.

La nouvelle convention dentaire a été approuvée en juin dernier par deux syndicats de chirurgiens-dentistes, la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) et l’Union dentaire (UD), puis par l’Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire (Unocam). En échange d’un effort des chirurgiens-dentistes sur le tarif des prothèses dentaires afin de permettre la mise en place du Rac 0, le texte prévoit aussi une revalorisation des soins conservateurs.

https://www.argusdelassurance.com/assurance-de-personnes/sante/sante-les-dentistes-preoccupes-par-le-reste-a-charge-zero.138014

Nouvelle victoire des syndicats de dentistes contre la fac dentaire privée CLESI

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Un joli chèque de 455 000 euros. C’est la somme que le Clesi (Centre libre d’enseignement supérieur international) doit verser à la Fédération des syndicats dentaires libéraux.
Un nouvel épisode dans la guerre judiciaire que se livrent, depuis 2012, les professionnels de la chirurgie dentaire et la « fac privée » de La Garde.

En jeu, la capacité à cette structure, anciennement adossée à une université portugaise, à délivrer un enseignement médical.
Ce dernier épisode (une décision du juge de l’exécution du tribunal de grande instance de Toulon du 4 décembre), constate que la fac privée n’a pas respecté l’arrêt de la Cour d’appel d’Aix de septembre 2016.

Elle ordonnait en effet au Clesi de cesser de dispenser des cours de médecine dentaire et assortissait cette interdiction d’une astreinte de 5000 euros par jour de retard pendant 3 mois.

CHANGEMENT DE NOM

Problème: la fédération des syndicats dentaires libéraux a réussi à démontrer à la justice que le Clesi avait simplement contourné cette interdiction.

Il aurait uniquement rebaptisé son cursus en « science du vivant et de la santé » ou « biotechniques et biotechniques des matériaux dentaires »

« Une violation particulièrement grave de la loi », s’agace le juge de l’exécution au moment de faire tomber le couperet de l’astreinte de 5000 euros par jour.

Une astreinte que la Cour d’appel avait limitée à trois mois maximum, mais qu’il reconduit, cette fois-ci « sans limitation de durée ».

SATISFACTION… ET SOUPÇONS

« On est évidemment satisfait de cette décision sourit, Patrick Solera, président de la FDSL. Mais on soupçonne encore le Clesi de faire dispenser des cours de chirurgie dentaire par visioconférence et on n’exclut pas d’être encore obligé de lancer une action judiciaire. »

De son côté, Bruno Ravaz, directeur du Clesi, annonce qu’il compte interjeter appel de cette décision et assure que les cours ont cessé depuis longtemps, en regrettant que le juge n’ait « pas regardé (ses) pièces ».

-Ouvert en 2012, l’université privée Pessoa, rebaptisé en Clesi, se proposait de permettre à des étudiants français de se préparer aux concours européens pour obtenir (en particulier au Portugal) des diplômes leur permettant ensuite d’exercer la chirurgie dentaire en France.

-La polémique a immédiatement éclaté du côté des syndicats professionnels et de l’enseignement supérieur. Les détracteurs voyant dans l’offfre du Clesi un moyen déloyal d’échapper aux règles universitaires et au numerus clausus. Différentes procédures judiciaires ont été lancées.

 

https://www.varmatin.com/vie-locale/nouvelle-victoire-des-syndicats-de-dentistes-contre-la-fac-privee-de-la-garde-284427

Congrès ADF 2018 – Table ronde « Nouvelle convention : que va-t-elle changer ? »

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Valorisation des soins dentaires, reste à charge zéro pour les patients… comment se dessine l’avenir des chirurgiens-dentistes et de leurs patients ? Pour répondre à toutes les questions que vous vous posez, le Congrès de l’ADF a organisé une rencontre entre Nicolas Revel, directeur général de l’Union nationale des caisses d’Assurance Maladie et la profession dentaire et ses syndicats. Débat intense et passionné.

Vers une dégradation de l’accès aux soins dentaires

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A l’occasion du congrès de l’Association Dentaire Française (ADF) qui s’ouvre le 27 novembre, le site d’information de santé bucco-dentaire Dentaly.org publie une enquête faisant un état des lieux des difficultés d’accès des Français aux soins dentaires et notamment de ce qui en constitue le principal frein : l’achat et la mise en place des prothèses. Réalisée par l’Ifop auprès d’un échantillon représentatif de 1003 Français, cette étude met en lumière une nette dégradation de l’accès aux soins dentaires, principalement à cause du coût de prothèses dentaires dont la prise en charge à 100% annoncée récemment par le gouvernement rend pour le moins circonspects les Français.

LES CHIFFRES CLÉS

Une nette dégradation de l’accès aux soins bucco-dentaires en France

De moins en moins de personnes suivent les recommandations de l’UFSBD en matière de fréquence de soins bucco-dentaires : à peine plus d’un Français sur deux (55%) se rend au moins une fois par an chez un dentiste, soit une proportion en baisse significative : – 4 points en cinq ans. A l’inverse, une proportion croissante de Français (+ 10 points) admet ne pas y être allé depuis au moins deux ans (25%, contre 15% en 2013).

Cette moindre fréquentation des cabinets dentaires va de pair avec un mécontentement croissant à l’égard des conditions d’accès aux soins bucco-dentaires en France : un Français sur deux (50%) jugeant aujourd’hui « difficile » l’accès aux soins dentaires, soit une proportion en hausse continue si on compare ce taux au niveau que l’Ifop pouvait mesurer sur le sujet il y a six ans (34% en octobre 2012).
Une renonciation croissante aux soins dentaires, avant tout due au coût du traitement…

Le principal motif de cette dégradation de l’accès aux soins bucco-dentaires est leur coût si l’on en juge par la proportion record de patients ayant déjà dû y renoncer au moins une fois pour des questions de budget : 45% d’entre eux expliquent qu’ils ont déjà du renoncé à des soins dentaires à cause de leur coût, soit une proportion en forte hausse en cinq ans (+10 points entre octobre 2013 et novembre 2018).

Et parmi les facteurs financiers ayant déjà amené les Français à renoncer à des soins dentaires dans leur vie, le coût des prothèses dentaires arrivent largement en tête : plus d’un Français sur trois (35%) a déjà renoncé à se faire soigner les dents en raison du coût d’achat et de mise en place des prothèses, contre un sur cinq à cause du montant d’une consultation de base (22%) ou des soins dentaires « conservateurs » (23%).

Il faut dire que si une large majorité de Français se dit bien remboursée pour des prestations basiques comme les consultations de base (76%) ou des soins dentaires simples comme le détartrage ou le traitement de carie (69%), ce n’est pas le cas pour ce qui est de l’achat et de la mise en place de prothèses qui restent « mal remboursés » pour les trois quarts des Français (73%)…. mais aussi à un allongement conséquent des délais d’attente chez les dentistes.

Mais d’autres facteurs peuvent aussi jouer dans la renonciation aux soins. Certains sont d’ordre psychologique comme la peur de la douleur, qui a déjà amené un Français sur trois (33%) à ne pas se faire soigner. D’autres sont plus directement liés aux conditions d’accès aux professionnels de santé comme la difficulté d’obtenir un RDV dans un délai rapide qui a déjà poussé un Français sur trois (31%) à renoncer à des soins dentaires.
Il est vrai que l’enquête met également en lumière un allongement conséquent des délais d’attente chez les dentistes. En effet, en à peine quatre ans, les délais d’obtention d’un rendez-vous ont littéralement explosé, passant d’une moyenne de 27 jours en 2014 à 40 jours en 2018. En cela, les dentistes n’échappent à la dégradation générale du temps d’attente observé pour tous les spécialistes depuis quelques années. [1]

La prise en charge à 100% des prothèses : un engagement qui suscite à la fois du scepticisme et de l’inquiétude

Face à cette situation, la prise en charge intégrale du coût des couronnes et prothèses dentaires par la sécurité sociale et les mutuelles promise par Emmanuel Macron durant la campagne électorale rend les Français pour le moins circonspects : seuls 9% d’entre eux pensent que cet engagement sera « totalement » respecté et 42% « seulement partiellement ».

Et si les deux tiers des Français (65%) trouvent « satisfaisant » l’accord signé récemment entre les partenaires sociaux sur le sujet, ils n’en sont pas moins une majorité (53%) à craindre qu’un tel accord – qui prévoit un plafonnement des honoraires des dentistes pour la pose de couronnes et de prothèses dentaires – engendre « une baisse de la qualité des soins et des prothèses » assurés par les professionnels de santé.

LE POINT DE VUE DE L’IFOP SUR LES RESULTATS DE L’ETUDE

Quel enseignement général tirez-vous de cette enquête?

Le principal enseignement de cette enquête est que la récente annonce d’un reste à charge zéro pour les prothèses dentaires est loin d’apaiser le mécontentement croissant des Français à l’égard d’un système de soins dont l’accès est jugé « difficile » par de plus en plus de Français (50% en 2018, contre 34% en 2012) et auquel une proportion croissante de patients renonce, principalement pour des questions de budget (45 %, +10 points entre 2013 et 2018) mais aussi de délais (31%) : le délai moyen d’obtention d’un rendez-vous chez un dentiste ayant connu un allongement conséquent en l’espace de quatre ans (40 jours en 2018, contre 27 jours en 2014).

Quelle est votre lecture des résultats de cette enquête au sujet des inégalités face aux soins dentaires en France?

Sur ce point, les résultats mettent moins en lumière une fracture entre la France périphérique et les grandes métropoles qu’une fracture sociale entre riches et pauvres.

Cela apparaît par exemple dans la proportion de Français suivant les recommandations des autorités sanitaires en terme de visites chez le dentiste (55% font au moins une visite annuelle, -4 points depuis 2013). L’écart est très net entre les personnes aux revenus par individu supérieurs à 2500€ nets/mois (63%) et ceux vivant avec moins de 900€ par mois (44%), tout comme le fossé qui apparaît sur le sujet entre les Français vivant dans des banlieues aisées (64 %) et ceux vivant dans des banlieues populaires (48 %). Ainsi, la question de l’accès aux soins ne se résume pas aux déserts médicaux qui affectent les milieux ruraux : la difficulté est encore plus forte dans certaines banlieues difficiles désertées par les professions de santé pour des questions de sécurité ou de manque de rentabilité.

Faut-il y voir un symbole de la fracture sociale ?

D’une certaine manière, et cette facture apparaît tout particulièrement dans le profil de Français ayant déjà renoncé à un soin dentaire en raison du coût du traitement qui concerne désormais près d’un patient sur deux (46%). Les personnes les plus pauvres, c’est-à-dire vivant avec moins de 900€ par mois sont deux fois plus nombreuses (62%) à avoir déjà dû renoncer à un soin pour des questions de coût que celles vivant avec plus de 2500€ nets / mois (29%). De même, l’exclusion du système de soins dentaires pour des questions budgétaires affecte beaucoup plus les ouvriers (54 %) que les cadres (35 %) et davantage les personnes ayant la CMU (55%) que celles ayant une couverture complémentaire individuels (44 %). Contrairement aux idées reçues, le système de santé français est donc loin d’offrir une réelle égalité d’accès aux soins.

LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE L’ENQUETE

I) UNE NETTE DEGRADATION DE L’ACCES AUX SOINS BUCCO-DENTAIRES EN FRANCE

Le premier enseignement de l’étude réside dans la baisse de la fréquence des soins chez le dentiste : alors que les professionnels du secteur recommandent une consultation par an, cette pratique n’est effectivement suivie que par un peu plus d’un Français sur deux (55%). De plus, ce taux est en diminution par rapport à la mesure de 2013 (-4 points). Inversement, la proportion de Français n’ayant pas consulté de dentiste depuis au moins deux ans a augmenté de 10 points en cinq ans, atteignant désormais 25%.

L’accès aux soins dentaires constitue donc un fort marqueur social.

Cette faible fréquence du recours aux soins dentaires s’observe tout particulièrement chez les catégories modestes de la population : seule une minorité d’ouvriers (44%), de personnes aux faibles revenus (44%) et d’habitants de banlieues « populaires » (48%) se sont rendus chez un dentiste au moins une fois par an, alors que les habitants des banlieues « aisées » et les personnes gagnant plus de 2500 euros par mois se rendent pour près de deux tiers d’entre elles (63%) régulièrement chez le dentiste.

II) UNE DEGRADATION DE L’ACCES AUX SOINS DENTAIRES A LA FOIS VECUE ET RESSENTIE PAR LES FRANÇAIS

Cette baisse de la fréquence des soins dentaires s’accompagne précisément d’une dégradation de la perception de l’accès à ces soins : alors que 66% des Français considéraient en 2012 que l’accès aux soins assurés par les dentistes était « facile », ils ne sont aujourd’hui plus que 50% à en dire autant.

Là encore, des disparités importantes existent au sein de la population : si 62% des cadres jugent « facile » d’accéder à des soins dentaires, seuls 47% des ouvriers partagent ce constat.

LE REGARD DES FRANÇAIS SUR LA FACILITE D’ACCES AUX SOINS DENTAIRES

Au-delà du seul sentiment, la dégradation de l’accès aux soins dentaires recouvre une certaine réalité dans les actes : en effet, 62% des Français déclarent avoir renoncé à des soins dentaires au moins une fois.

Le coût des soins dentaires et les délais d’attente constituent des obstacles important pour une grande partie de la population

Un taux de renonciation élevé qui s’explique par deux principaux facteurs :

– Le coût des soins dentaires : pour près d’une personne sur deux (45%), la question financière a déjà conduit à renoncer à des soins, soit une hausse de 10 points en 5 ans.

Si cette barrière financière concerne tous les types de prestations dentaires, elle touche particulièrement l’achat et la mise en place des prothèses, un tiers des personnes (35%) concernées par la renonciation aux soins ayant renoncé plus particulièrement à cette prestation, alors qu’une sur cinq a renoncé à une consultation de base chez un dentiste (22%).

LA RENONCIATION A DES SOINS DENTAIRES

Dans le détail, une fois de plus, ce constat laisse apparaitre de profondes disparités : si la moyenne du renoncement aux soins pour des raisons de coûts est de 46% pour l’ensemble population, ce score atteint 62% chez les personnes ayant les revenus les plus faibles et 29% chez les Français les plus aisés.

LE PROFIL DES FRANÇAIS AYANT RENONCE AU MOINS UNE FOIS A DES SOINS DENTAIRES EN RAISON DU COUT

– L’autre facteur prépondérant de la renonciation aux soins dentaires a trait aux délais d’attentes pour obtenir une consultation chez le dentiste : 31% des Français expriment ainsi avoir déjà renoncé à des soins en raison de la difficulté à obtenir un rendez-vous dans un délai suffisamment rapide.

Et ce d’autant plus que ces délais ont explosé : alors qu’il fallait attendre en moyenne 27 jours en 2014 pour obtenir un rendez-vous, les Français doivent aujourd’hui en compter 40, soit une augmentation de 13 jours.

A cela s’ajoute la problématique de l’éloignement géographique, mentionnée par 15% des sondés comme ayant causé un renoncement aux soins. La question sociale se mêle donc à une problématique territoriale, faisant ainsi écho aux récents débats sur les déserts médicaux.

III) DES FRANÇAIS SCEPTIQUES FACE AUX PROMESSES D’EMMANUEL MACRON

Face à cette situation, le gouvernement fait donc l’objet de fortes attentes, d’autant plus que la promesse de campagne d’Emmanuel Macron proposant une prise en charge totale des soins dentaires avaient marqué les esprits. Récemment traduite par un accord signé avec les partenaires sociaux, elle devrait permettre de plafonner, à partir de 2020-2021, le prix de certaines prothèses dentaires et d’assurer leur remboursement intégral. Si cet accord rencontre une satisfaction assez large dans la population (65%), il laisse les Français dubitatifs quant à ses conséquences.

En premier lieu, un peu plus d’un Français sur deux (53%) pense que cette promesse de campagne ne sera pas respectée. Le clivage social constaté dans l’accès aux soins dentaires se retrouve d’ailleurs aussi en matière concernant la crédibilité associée à cette mesure : les catégories modestes sont plus sceptiques s’agissant de la mise en œuvre de cette mesure que les groupes sociaux plus aisés : 56% des employés et 54% des ouvriers ne croient pas en l’application d’un reste à charge zéro contre seulement 41% des cadres et professions intellectuelles supérieures

Mais au-delà du simple scepticisme relatif à la mise en œuvre de la mesure, c’est une véritable préoccupation qui se fait jour chez les Français puisque plus de la moitié d’entre eux (53%) considère en effet que cet accord risque de conduire à une baisse de la qualité des soins ; une inquiétude se répartissant de manière assez homogène dans les différentes catégories de la population.

Retrouvez l’article complet sur le sujet en cliquant sur le lien suivant : https://www.dentaly.org/ifop-dentaly-2018

[1] Cf. Observatoire de l’accès aux soins Ifop / Jalma mars 2017

250 laboratoires de prothèses dentaires en colère s’associent à des chirurgiens dentistes pour informer les patients

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Environ 30% des prothèses dentaires mises en bouche sont fabriquées hors UE, sans que les patients ne le sachent vraiment, les informations du devis fourni ne correspondant souvent pas à la facture réelle du fabricant, ni à son pays d’origine. Pour dénoncer cette situation et garantir une information transparente pour le patient, France Prothese Dentaire a noué un partenariat avec les chirurgiens dentistes qui collaborent avec les 250 laboratoires membres de l’association. Ceux ci s’engagent à mener une campagne de sensibilisation auprès de leur patients et à délivrer un certificat de conformité garantissant l’origine des prothèses.

Les deux plus importants laboratoires de prothèses dentaires en France viennent de passer aux mains d’investisseurs  Chinois et importent les prothèses dentaires de Chine et de Madagascar, voire du Vietnam. Les autres importateurs sur le marché français font fabriquer leurs prothèses en Turquie.

Cette année encore, l’Association Dentaire Française organise le plus grand congrès dentaire français de l’année au palais des congrès, porte maillot à paris du 27 novembre au 1 décembre 2018. L’occasion de marchander les remises, les cadeaux, les façons de masquer l’origine de fabrication des prothèses, ainsi que l’a démontré une enquête de la DGCCRF en 2015 (www.economie.gouv.fr/dgccrf/controle-des-devis-dentaires).

Impact social, économique, environnemental et sanitaire

Les prothèses dentaires importées hors UE sont exonérées de toutes taxes et de charges sociales, elles sont remboursées par les organismes sociaux. Elles ont un impact négatif à la fois sur le plan social, économique et environnemental. Par ailleurs, elles ne profitent nullement aux patients puisque leur faible coût n’est pas répercuté sur le tarif final. Jugées de médiocre qualité technique par tous les syndicats dentaires, ces derniers en diffusent paradoxalement les publicités tarifaires low-cost dans leurs revues.

La réussite d’un traitement prothétique passe par une prothèse dentaire de qualité, dispositif médical sur mesure, qui ne peut être dissociée d’un service de proximité. Par ailleurs, la maîtrise de la fabrication du produit sur mesure nécessitant de multiples essayages, il apparaît que le choix d’un fabricant français est primordial.

250 laboratoires fabriquant en France en colère

Face à cette situation, des laboratoires français ont décidé de réagir. C’est dans ce but que FPD a noué un partenariat avec tous les  chirurgiens dentistes qui collaborent avec les 250 laboratoires membres de l’association. Ils s’engagent à afficher dans leur cabinet dentaire, différentes affiches, devis dentaires FPD… et le certificat de conformité qui doit obligatoirement êtes remis au patient en fin de traitement, comportant le nom du laboratoire fabricant, celui-ci servant de traçabilité en cas d’incidents liés à la matériovigilance. Les patients pourront ainsi vérifier si le laboratoire qui a fabriqué sur mesure  sa prothèse dentaire est bien agrée « France Prothèse Dentaire » ou pas.

A propos de France Prothèse Dentaire

France Prothèse Dentaire est le premier site internet garantissant la fabrication française des laboratoires. Faites confiance aux Chirurgiens-Dentistes qui ont fait le choix de travailler avec un Prothésiste Dentaire agréé « France Prothèse Dentaire ».

Plus d’informations : www.france-prothese-dentaire.fr et auprès des laboratoires agréés.

3 nouveautés chez Nobel Biocare présentées à Marseille

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Les 13 et 14 septembre derniers, plus de 400 professionnels du secteur dentaire se sont réunis à Marseille pour la Conférence Scientifique 2018 de Nobel Biocare. Dans le majestueux Palais du Pharo, les participants ont découvert les dernières évolutions en matière d’implantologie dentaire sur le thème « des facteurs du succès à long terme des traitements implantaires » 45 conférenciers français et internationaux de renom ont donné vie à ce thème à travers un programme scientifique varié, ainsi que des ateliers et des master classes qui se sont déroulés sur deux jours. Les experts ont transmis leurs connaissances, partagé leurs expériences et présenté les toutes dernières technologies et approches cliniques innovantes. Ce rendez-vous a été l’occasion de plusieurs lancements majeurs.

Le système Trefoil et l’implant NobelPearl.

Le système Trefoil constitue une nouvelle percée en matière de traitement efficace de la mandibule édentée, avec la pose d’une prothèse fixe définitive le jour de l’intervention.1 Grâce à une barre en titane préfabriquée avec un mécanisme de fixation unique, il peut être réglé pour compenser les écarts inhérents à la position idéale des implants et permettre l’ajustement passif de la prothèse définitive.NobelPearl est une alternative unique au titane. Une solution d’implant céramique en deux parties 100% sans métal (vis et pilier compris). Ce système offre une grande flexibilité prothétique par rapport aux implants en céramique monobloc ou scellés.

Le logiciel DTX Studio 1.8 et la prothèse zircone Crown On Base .

Le logiciel DTX Studio design offre aux laboratoires une meilleure collaboration et un partage des données plus facile avec les praticiens. Les laboratoires seront en mesure de fournir des prothèses provisoires dans les meilleurs délais, ce qui leur permettra de raccourcir leur temps de traitement. L’accès aux données détaillées des cas patients va permettre de concevoir facilement les prothèses avec la plus grande précision. Avec DTX Studio Implant 3.3 il est possible de préparer un plan de traitement d’après les données de (CB)CT et de caméra intra-orale grâce à SmartSetup (une conception de dent idéale) pour présenter un plan de traitement à visée prothétique dès la première consultation du patient.

X guide

Par ailleurs, Nobel Biocare a montré en avant-première le système de navigation chirurgical X-Guide, que les participants seront ravis de re-découvrir lors de roadshows organisés en novembre sur toute la France, et qui terminera son parcours à l’ADF. Tous ces lancements 2018 ne sont qu’un avant-goût de l’ampleur des lancements qui auront lieu lors du prochain Symposium Global Nobel Biocare du 27 au 29 juin 2019 à Las Vegas.

Arnaud Montebourg nommé administrateur indépendant de Biotech Dental

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L’ancien ministre de l’Économie Arnaud Montebourg, qui s’est reconverti à la tête d’une marque de miel « d’origine France garantie », a été nommé administrateur indépendant de Biotech Dental, a annoncé vendredi ce fabricant de matériel médical à destination des dentistes.

« Accompagnée par Arnaud Montebourg, Biotech Dental compte poursuivre notamment son expansion internationale dans des pays où, faute de dentistes, la disruption des soins dentaires par la technologie permet de réduire le nombre de rendez-vous nécessaires pour un soin et donc assure aux populations un meilleur accès aux soins », explique la société créée en 1987.

Biotech Dental, dirigée par son fondateur Philippe Veran, a opéré en mai une levée de fonds de 100 millions d’euros. L’entreprise fabrique tous ses dispositifs médicaux en France, un créneau sur lequel surfe également l’ex-politicien. Lors de l’été 2015, il a lancé avec le député Yves Jégo « Les assises du produire en France ».
https://www.bfmtv.com/economie/arnaud-montebourg-a-trouve-un-nouveau-poste-dans-le-secteur-dentaire-1567743.html?fbclid=IwAR0Q7AvdeCThd05k-b5Ywjkt4DN_VMOaevPsv-slz5TseAAZjs-x9WiBmwQ#utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1542363715Arnaud Montebourg a trouvé un nouveau poste dans le secteur dentaire

L’UNECD présente les résultats de son enquête nationale sur le bien-être des étudiants en odontologie

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L’UNECD a présenté, lors de son congrès organisé fin octobre, les résultats de son enquête nationale sur le bien-être des étudiants en odontologie. Aperçu.

«Depuis quelque temps, nous avons décelé dans les facultés un état croissant de mal-être et une réelle demande des étudiants pour qu’on leur vienne en aide. » Ce constat a incité l’Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (UNECD) à lancer, via la plateforme Google Form®, une enquête, basée sur des questionnaires scientifiquement validés dont le PHQ-9 (pour « Patient Health Questionnaire »), auprès des étudiants des seize UFR d’odontologie de France. Intitulée « Votre bien-être, parlons-en », elle a recueilli les réponses de 44,63 % d’entre eux (soit 3 146). Les résultats sont édifiants.

 

Le stress, compagnon du quotidien

Le mot qui qualifie le mieux l’état d’esprit des sondés est le stress. Un terme qui arrive en première position, plus des trois quarts d’entre eux affirmant être souvent ou très souvent stressés ou anxieux. Par ailleurs, 11,7% se disent démotivés.

Conséquence : on peut supposer, d’après les critères du DSM-IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), la présence d’une dépression modérée liée aux études chez plus de 25 % des étudiants. En outre, un étudiant sur quatre a eu recours à des stupéfiants (cocaïne, cannabis, amphétamines, etc.) ou à des psychotropes (antidépresseurs, hypnotiques, anxiolytiques, etc.) pour se calmer, trouver le sommeil, aller mieux moralement ou encore, pour améliorer ses performances. Pis, 37 étudiants ayant rempli le questionnaire de l’UNECD pensent presque tous les jours « qu’il vaudrait mieux mourir ou envisager de se faire du mal d’une manière ou d’une autre ». Enfin 14,88 % des sondés reconnaissent avoir dû consulter un professionnel de la santé mentale dans le cadre de leur cursus.

 

Une vie sociale qui se dégrade

Le bien-être physique et mental mais également la vie sociale à l’extérieur des murs de la fac se dégradent, selon l’étude. Ainsi, plus d’un étudiant sur quatre a déjà renoncé à des soins par manque de disponibilité. En outre, 63,4 % ont été contraints d’arrêter ou de diminuer leurs activités extrascolaires (sportives, culturelles, etc.) à cause de leurs études. Aussi, lorsque les répondants évaluent leur bien-être sur une échelle de 0 (totale insatisfaction) à 10 (totale satisfaction), le score moyen de bien-être n’est que de 5,72 en faculté et de 4,97/10 en centre de soins. Les griefs anxiogènes sont connus.

En faculté, il s’agit, du plus cité au moins cité, de la possibilité du redoublement (alimentée par le stress dû à la notation des travaux pratiques, à la pression exercée sur la rapidité d’exécution des gestes, au manque d’explications et à l’absence de barème connu); du nombre d’examens en fin de semestre ; et enfin des relations enseignants- étudiants.

Quant à ce qui impacte le plus le moral des étudiants en centre de soins, il s’agit des quotas cliniques (nombre d’actes à réaliser pour valider son année), qui, selon les étudiants, ne favorisent pas l’apprentissage et génèrent le sentiment de devoir négliger la relation avec le patient. Puis apparaissent le ratio personnel enseignant/ étudiants, la disponibilité du matériel, les relations enseignants/étudiants et, enfin, la crainte du redoublement. Au final, la moitié des étudiants considèrent qu’ils ne sont pas suffisamment préparés aux actes thérapeutiques et à la relation patient-praticien avant l’entrée en clinique.

 

Des relations compliquées avec les enseignants

Le plus surprenant est peut-être la qualité des relations avec les enseignants. Celle-ci a été évaluée en moyenne à 5,3 à la faculté, et à 5,5 en centre de soins. Des scores plutôt bas. De nombreux répondants assurent, en effet, avoir été victimes ou témoins d’actes ou de paroles déplacés d’enseignants. 843 étudiants expliquent ainsi avoir été victimes ou témoins de sexisme à la faculté tandis que 70 % des sondés certifient avoir été l’objet ou témoins de dévalorisation/d’infériorisation dans les centres de soins.

 

Enquête UNECD, le bien-être des étudiants

Les dentistes appelés à faire grève jusqu’au 2 décembre,

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A photo shows a denture and a brush teeth during a demonstration of striking dentists in the streets of the city of Rennes, western France, on June 13, 2017 as they protesti against a reform of the cost of medical consultations. / AFP PHOTO / DAMIEN MEYER

Les professionnels de santé sont appelés à faire grève jusqu’au 2 décembre, afin de protester contre la réforme de leurs tarifs. Pour rappel, son entrée en vigueur a été ajournée à 2019 par le gouvernement qui souhaite y inclure le «reste à charge zéro».

Les Français pourraient éprouver quelques difficultés à décrocher un rendez-vous chez le dentiste cette semaine. À l’appel de deux syndicats, l’Union dentaire (UD) et la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD), les professionnels sont en effet invités à fermer les portes de leur cabinet, jusqu’au samedi 2 décembre. Les patients, eux, sont encouragés à se tourner vers les hôpitaux, en cas d’urgence.

L’objectif? Il reste identique depuis la dernière mobilisation, le 13 juin dernier: protester contre la réforme des tarifs. Prévue par le règlement arbitral imposé par le précédent gouvernement – après l’échec des négociations tarifaires entre les syndicats et l’assurance maladie -, elle devait initialement entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2018. Le nouvel exécutif l’a néanmoins reporté à 2019, permettant ainsi une réouverture des négociations conventionnelles avec l’assurance maladie, le 15 septembre dernier.

Les salariés peuvent aussi souscrire une assurance santé appelée « sur-complémentaire ».

Dans les faits, ce projet prévoit un plafonnement des tarifs des prothèses (couronnes, bridges, implants), en échange de revalorisation des soins conservateurs, comme le détartrage. Pour rappel, ces tarifs n’avaient pas été revus depuis trente ans. Les dentistes contestent ardemment cette réforme. Ils expliquent que ce sont les soins réalisés avec prothèses, qui leur rapportent le plus d’argent et leur permettent ainsi de rentrer dans leurs frais. «On tourne en rond sur la négociation», soutient Catherine Mojaïsky, présidente de la CNSD, au Figaro. «Le financement reste insuffisant: 800 millions sur quatre ans, alors qu’il nous faut 2 milliards d’euros». «On sent quand même une volonté d’écoute de la part du directeur général de l’assurance maladie», tempère Pierre Schmidt, secrétaire général adjoint à l’Union dentaire.

«La moitié des cabinets fermés»

Autre point de crispation majeur: «le reste à charge zéro» d’ici 2022. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a précisé les contours de cette promesse présidentielle, mardi dernier. Il ne s’agirait pas de tout rembourser, quel que soit l’acte, mais d’établir «un panier de soins». Pour la présidente de la CNSD, cette question pourrait bien «faire échouer» les discussions. «80% de nos actes sont déjà concernés par le reste à charge», affirme-t-elle. «Le problème, c’est qu’à chaque fois que le reste à charge a été appliqué à une prestation, le tarif pratiqué pour celle-ci était trop bas pour les professionnels». Craignant une absence de compensation, les syndicats demandent ainsi la revalorisation de certains actes, comme les soins préventifs et la chirurgie. «On a appris à sauver les dents», martèle Pierre Schmidt. «Prendre en charge une pathologie de carie en amont, c’est éviter les prothèses, qui constituent un échec des soins. Le patient sera gagnant».

http://www.lefigaro.fr/social/2017/11/27/20011-20171127ARTFIG00141-les-dentistes-a-nouveau-en-greve.php

La start-up Française TOOTY VR® fait entrer la Réalité Virtuelle au cabinet dentaire

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La start-up TOOTY VR®, basée à Cannes et fondée en Octobre 2018 sous l’impulsion d’un Chirurgien-Dentiste, lance la première application de services en ligne en 3D VR (Réalité Virtuelle)  spécialement conçue pour une utilisation  par les dentistes et leurs patients. La société s’appuie sur les services et l’expertise d’ingénieurs, développeurs Web, spécialistes en 3D et VR. L’application permet :
-La visualisation de scans dentaires

-La visualisation de modèles dentaires de démonstration

-La détente du patient pendant les soins dentaires.

 

Fig 1 : La salle d’attente virtuelle le point de départ des expériences en VR dentaire

Quand le patient se retrouve à l’intérieur de sa bouche !

Aujourd’hui, de nombreux cabinets dentaires sont équipés de technologies de numérisation de la bouche en quelques dizaines de secondes par scannage 3D couleur. Avec TOOTY VR®, les chirurgiens-dentistes peuvent désormais montrer au patient l’intérieur de leur bouche avec un casque de Réalité Virtuelle (le casque utilisé ici est le casque Acer VR AH101 utilisant la technologie Windows Mixed Reality avec capteur intégré et visualisation Web VR instantanée).

Fig 2 : En 3D VR le patient se retrouve à l’intérieur de sa propre bouche !

L’examen clinique des dents du patient peut ainsi se faire sous les yeux du patient en vision fortement agrandie et certaines zones peuvent être mises précisément en évidence par le praticien en orientant et agrandissant le modèle dentaires (caries, dents fracturées, problèmes de gencives …).

« Avec l’amélioration de la qualité et de la vitesse de scannage, la Réalité Virtuelle devient un complément idéal à l’empreinte optique au cabinet dentaire et un outil de communication extraordinaire. L’originalité du procédé TOOTY VR® est le total contrôle de l’expérience VR à la souris par le praticien qui peut ainsi guider le patient dans l’exploration de sa bouche et lancer au moment voulu l’expérience adaptée à la séquence de soin correspondante.  » Dr Olivier Landwerlin, CEO Fondateur Tooty VR

A ce jour, plusieurs scanners intra-oraux ont été validés pour cette utilisation : Medit i500®, (Medit), (iTero (Align Technology®), Planmeca Emerald (Planmeca®),Condorscan (Biotech Dental®), Launca Medical (Launca®).

Les formats de fichiers compatibles avec l’application sont .PLY, .OBJ, .STL.

Expliquer un traitement dentaire grâce à des images VR

Couronnes, bridges, pivots implants, onlays ou composites, autant de termes barbares parfois mal compris par le patient. Alors qu’une bonne communication est primordiale pour obtenir une relation de confiance et l’adhésion complète au traitement à réaliser, certaines séquences de soins sont parfois confuses pour le patient faute d’une explication claire.

Fig 3 : Visualisation en VR du nerf à l’intérieur des 3 racines d’une première molaire maxillaire avant traitement endodontique.

Avec la Réalité Virtuelle, les traitements pourront être expliquées ( Fig 3) par la présentation de modèles importables dans l’application ou des animations 3D VR. Les traitements dentaires esthétiques personnalisés peuvent également être présentés au patient en Réalité Virtuelle avant même l’intervention le travail numérique conjoint du dentiste et du prothésiste dentaire spécialisés dans le design du sourire permettra proposer un projet esthétique 3D à partir de la situation initiale des dents du patient. Ceci peut impliquer également l’utilisation d’un scan de la face ou un scan volumique des structures osseuses. Une simulation esthétique (wax-up digital) peut ainsi être réalisée par modélisation 3D et réimportée dans le casque. Les modèles pourront être re-visualisés par les patients sur leur mobile par simple partage de l’url du modèle en fin de séance.

Se détendre chez le dentiste en immersion dans un paysage VR

Les procédures de soins dentaires sont souvent longues et parfois anxiogènes pour le patient. De nombreuses études scientifiques ont démontré l’utilité de la Réalité Virtuelle pour la détente et la relaxation en cours d’intervention dentaire, particulièrement en utilisant l’immersion dans des paysages naturels. La VR permet ainsi une diminution des phobies, de l’anxiété, de la sensation d’inconfort ou de la douleur au cours des soins dentaires. TOOTY VR ® propose 4 environnements immersifs en Ultra Haute Définition (Fig 4) : les paysages de la mer, de la montagne, de la campagne, et de la forêt… Des plans panoramiques fixes s’enchaînent lentement, accompagnés par le clapotis des vagues ou le bruissement des feuilles dans les arbres sur fond de musique relaxante.

Fig 4 : Expériences immersives relaxantes en VR

Des compositions musicales originales inspirées des principes de la musicothérapie et des sons naturels plongent le patient dans un environnement immersif rassurant et apaisant. L’isolement multi-sensoriel propice au laisser-aller, permet une réduction significative du niveau d’anxiété notamment lors d’actes de soins conservateurs, d’endodontie ou de chirurgie orale. L’application permettra une meilleure prise en charge émotionnelle du patient grâce à des séquences VR adaptées à chaque type de soins et ainsi le praticien restera plus concentré sur la partie clinique.

Fort de son expérience technologique, clinique et des échos positifs auprès de patients et de professionnels de santé, TOOTY VR ® souhaite développer des partenariats avec les principaux fabricants de l’industrie dentaire désireux de favoriser la production de contenus numériques VR innovants et éducatifs pour les patients. Une mise à disposition de contenu VR à des fins pédagogiques est également envisageable en collaboration avec des UFR d’Odontologie ou centres de formation de prothésistes dentaires qui en feront la demande.

Les praticiens qui souhaiteraient tester le rendu de leur empreinte numérique en VR, sont invités à transmettre gratuitement un fichier en PLY couleur (arcade complète de préférence) par wetransfer mentionnant la marque de leur scanner intra-oral.

 

Contact : Dr Olivier Landwerlin – justdentist@hotmail.fr

http://www.tootyvr.com

 

 

BISICO Theracem Ca – un Composite de scellement auto-adhésif, finaliste du Prix de l’innovation ADF 2018

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TheraCem Ca est un nouveau composite auto-adhésif bioactif et dual-cure, doté de propriétés biologiques comme la libération de calcium, destiné au scellement rapide et facile de pièces prothétiques. Le ciment auto-adhésif adhère sans primer ni mordançage sur la dentine, l’émail, la zircone, aux métaux et aux composites. La libération continue d’ions calcium protège les structures dentaires et prévient la reprise carieuse. Il contient également du MDP qui permet l’obtention d’une adhésion forte sans ajout de primers additionnels aux surfaces de restauration.

ASA DENTAL une digue caoutchouc améliorée, finaliste du Prix de l’innovation ADF 2018

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La digue en caoutchouc joue un rôle fondamental dans l’isolement du champ opératoire.
Elle a été perfectionnée sur trois points essentiels :
– dimensions accrues afin d’étendre la zone protégée,
– teinte noir pour créer un arrière-plan parfait et mettre en évidence les détails,
– épaisseur augmentée, sans en diminuer l’élasticité, pour éviter les ruptures accidentelles et pour rendre les contours des zones à protéger plus nets.
Le nombre des crampons nécessaires a été réduit à 6 et, grâce au revêtement XLAYER, ils sont opacifiés pour éliminer les reflets sur l’acier et permettre un nettoyage facile des éventuels dépôts de résines et de composés chimiques.

Impregnum Penta Super Quick, finaliste du Prix de l’innovation ADF 2018

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La prise d’empreinte est une étape stressante pour les chirurgiens-dentistes qui doivent choisir entre rapidité et précision. Avec la nouvelle gamme de matériaux d’empreintes 3M™ Impregum™ Super Quick, le premier véritable polyéther ultra-rapide se différencie des autres matériaux par sa performance, sa précision et sa rapidité.
Comment ?
– Ultra-rapide avec un temps de travail de 45 secondes maximum et un temps de prise intra-orale rapide en 2 minutes
– Hydrocompatibilité parfaite pour une excellente reproduction des détails
– Stabilité de sa viscosité tout au long du temps de travail,
– Goût frais et mentholé offrant un confort pour le patient
Cette nouvelle gamme permettra la réalisation de vos prises d’empreinte plus rapidement sans compromis sur la précision. Elle est indiquée pour la technique monophase ou en 1 temps /2 viscosités pour les empreintes, Inlays/Onlays, facettes, couronnes, des implants ou bridges jusqu‘à 3 éléments.
Disponible en viscosité Medium, Light et maintenant en Heavy pour les techniques en double mélanges en version 3M™Penta pour le mordu en sectoriel notamment.

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