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Un groupe international soutient les efforts mondiaux pour éradiquer l’utilisation du mercure dentaire

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CHAMPIONSGATE, Floride, 15 décembre 2016 /PRNewswire/ — La semaine dernière, trois institutions européennes (le Parlement européen, la Commission et le Conseil de l’Union) sont parvenus à un accord provisoire visant à interdire les amalgames dentaires pour les enfants de moins de 15 ans, les femmes enceintes et les mères allaitantes à partir du 1er juillet 2018. Ces actions en Europe sont soutenues par l’Académie internationale de médecine bucco-dentaire et de toxicologie (International Academy of Oral Medicine & Toxicology, IAOMT), une organisation à but non-lucratif qui encourage partout dans le monde les efforts pour en finir avec le mercure dentaire.

« Le mercure est toxique et son utilisation dans les matériaux d’obturation dentaire de couleur argentée a été associée à des dommages environnementaux, ainsi qu’à des risques plus élevés de développer la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques, l’infertilité, l’anxiété, la dépression, la fatigue et bien d’autres problèmes de santé. Des alternatives viables pour ces matériaux d’obturation existent depuis plusieurs décennies. Il est crucial pour le monde entier de suivre la voie de l’Europe et d’entreprendre des actions visant à restreindre le mercure dentaire et même, ce qui serait plus efficace, à interdire totalement son utilisation, » a expliqué le dr Tammy DeGregorio, président de l’IAOMT.

L’IAOMT a recueilli des centaines d’études concernant les risques sur la santé et l’environnement du mercure dentaire et a utilisé toute cette documentation scientifique pour créer des ressources pour les dentistes, les médecins, les responsables politiques et le public.

Les amalgames dentaires sont encore utilisés chez environ 45 % des patients dentaires dans le monde, notamment aux États-Unis, et des centaines de millions de personnes portent des obturations au mercure dans la bouche. De nombreux patients ne sont pas conscients que leurs amalgames argentés contiennent 50 % de mercure et ils sont souvent choqués d’apprendre que ce mercure peut endommager l’environnement et potentiellement entraîner des risques sanitaires pour les patients dentaires, leurs fœtus et leurs nourrissons.

Certains se font retirer leurs amalgames au mercure en raison de problèmes du dispositif, pour des raisons médicales ou des préférences personnelles. Néanmoins, l’enlèvement des amalgames dentaires sans mesure de sécurité peut représenter une menace notamment pour l’environnement, pour les patients dentaires et pour les dentistes en raison de rejets de mercure. Pour cette raison, l’IAOMT a développé une technique scientifique de retrait en toute sécurité des amalgames au mercure (Safe Mercury Amalgam Removal Technique, SMART) qui utilise des séparateurs d’amalgames dentaires, une irrigation à l’eau, une succion à haut volume, des masques à filtre à mercure et d’autres mesures de sécurité strictes.

L’IAOMT a également créé la campagne « The SMART Choice » pour expliquer le protocole SMART, son importance et comment les patients peuvent trouver des dentistes formés à la technique SMART. Cette campagne populaire encourage la communication entre les patients et les dentistes à propos de l’enlèvement sans danger des amalgames au mercure.

Contact : Jack Kall, DMD, président du comité d’administration de l’IAOMT, info@iaomt.org
Amanda Just, directrice de programme, IAOMT, amanda.just@iaomt.org
Téléphone : +1-863-420-6373 ; site web : www.iaomt.org

Photo – http://mma.prnewswire.com/media/448398/IAOMT_Mercury_Filling.jpg

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Un groupe international soutient les efforts mondiaux pour éradiquer l’utilisation du mercure dentaire

Un groupe international soutient les efforts mondiaux pour éradiquer l’utilisation du mercure dentaire

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CHAMPIONSGATE, Floride, 15 décembre 2016 /PRNewswire/ — La semaine dernière, trois institutions européennes (le Parlement européen, la Commission et le Conseil de l’Union) sont parvenus à un accord provisoire visant à interdire les amalgames dentaires pour les enfants de moins de 15 ans, les femmes enceintes et les mères allaitantes à partir du 1er juillet 2018. Ces actions en Europe sont soutenues par l’Académie internationale de médecine bucco-dentaire et de toxicologie (International Academy of Oral Medicine & Toxicology, IAOMT), une organisation à but non-lucratif qui encourage partout dans le monde les efforts pour en finir avec le mercure dentaire.

« Le mercure est toxique et son utilisation dans les matériaux d’obturation dentaire de couleur argentée a été associée à des dommages environnementaux, ainsi qu’à des risques plus élevés de développer la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques, l’infertilité, l’anxiété, la dépression, la fatigue et bien d’autres problèmes de santé. Des alternatives viables pour ces matériaux d’obturation existent depuis plusieurs décennies. Il est crucial pour le monde entier de suivre la voie de l’Europe et d’entreprendre des actions visant à restreindre le mercure dentaire et même, ce qui serait plus efficace, à interdire totalement son utilisation, » a expliqué le dr Tammy DeGregorio, président de l’IAOMT.

L’IAOMT a recueilli des centaines d’études concernant les risques sur la santé et l’environnement du mercure dentaire et a utilisé toute cette documentation scientifique pour créer des ressources pour les dentistes, les médecins, les responsables politiques et le public.

Les amalgames dentaires sont encore utilisés chez environ 45 % des patients dentaires dans le monde, notamment aux États-Unis, et des centaines de millions de personnes portent des obturations au mercure dans la bouche. De nombreux patients ne sont pas conscients que leurs amalgames argentés contiennent 50 % de mercure et ils sont souvent choqués d’apprendre que ce mercure peut endommager l’environnement et potentiellement entraîner des risques sanitaires pour les patients dentaires, leurs fœtus et leurs nourrissons.

Certains se font retirer leurs amalgames au mercure en raison de problèmes du dispositif, pour des raisons médicales ou des préférences personnelles. Néanmoins, l’enlèvement des amalgames dentaires sans mesure de sécurité peut représenter une menace notamment pour l’environnement, pour les patients dentaires et pour les dentistes en raison de rejets de mercure. Pour cette raison, l’IAOMT a développé une technique scientifique de retrait en toute sécurité des amalgames au mercure (Safe Mercury Amalgam Removal Technique, SMART) qui utilise des séparateurs d’amalgames dentaires, une irrigation à l’eau, une succion à haut volume, des masques à filtre à mercure et d’autres mesures de sécurité strictes.

L’IAOMT a également créé la campagne « The SMART Choice » pour expliquer le protocole SMART, son importance et comment les patients peuvent trouver des dentistes formés à la technique SMART. Cette campagne populaire encourage la communication entre les patients et les dentistes à propos de l’enlèvement sans danger des amalgames au mercure.

Contact : Jack Kall, DMD, président du comité d’administration de l’IAOMT, info@iaomt.org
Amanda Just, directrice de programme, IAOMT, amanda.just@iaomt.org
Téléphone : +1-863-420-6373 ; site web : www.iaomt.org

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Un groupe international soutient les efforts mondiaux pour éradiquer l’utilisation du mercure dentaire

Un portrait inédit des chirurgiens-dentistes

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At the dentist office.

Démographie, âge, formation, revenus, modes d’exercice… La Drees a publié un dossier complet et inédit dessinant un portrait de notre profession.Combien sont les chirurgiens-dentistes et combien seront-ils à exercer dans dix ans ? Où exercent-ils ? Quel est leur mode d’exercice ? Quel est leur profil d’âge et de sexe ? Pour la première fois, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) propose une étude inédite, complète et très fouillée sur notre profession. Cette étude s’inscrit dans un cadre plus large dans lequel l’ensemble des professions de santé était étudié.En voici les résultats concernant notre profession. La démographie aujourd’hui Au 1er janvier 2015, 41 500 chirurgiens-dentistes sont en exercice selon la Drees, qui reprend les données du Répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS). Si les effectifs progressent dans la plupart des professions de santé, les auteurs constatent que « le nombre de chirurgiens-dentistes reste stable depuis 15 ans ». En effet, contrairement aux médecins, pharmaciens et sages-femmes, les effectifs de chirurgiens-dentistes stagnent depuis la fin des années 1990 et leur densité diminue pour atteindre 63 praticiens pour 100 000 habitants en 2015, contre 68 en 1999.Toujours selon la Drees, « la profession présente un profil similaire à celui des médecins en termes de structure, d’âge et de sexe. Plutôt âgée, avec un âge moyen de 48 ans en 2015, soit trois ans de plus qu’en 2001, et majoritairement masculine avec 58 % d’hommes, la profession se féminise progressivement ». Les femmes représentent ainsi 54 % des praticiens de moins de 45 ans.La profession est cependant en voie de rajeunissement, en vertu des évolutions du numerus clausus qui, après avoir connu un fort recul jusqu’au début des années 1990, se redresse nettement depuis 2001. « De nouvelles générations plus nombreuses arrivent donc progressivement en exercice », expliquent les auteurs.Les projections démographiques

Le dernier exercice de projection démographique des chirurgiens-dentistes a été réalisé par la Drees en 2007, les simulations couvrant la période 2006-2030. « Avec un numerus clausus encore relativement bas en 2006 (977 étudiants, contre près de 1 200 aujourd’hui), et un vieillissement de la profession amorcé depuis longtemps, le scénario tendanciel prévoyait un net fléchissement des effectifs dès le début de l’horizon de projection, qui devait s’amplifier jusqu’au début des années 2020, détaille la Drees avant de poursuivre : Les effectifs devaient ainsi chuter d’environ 1,6 % par an entre 2006 et 2030, ce repli étant encore plus accentué en considérant la densité de chirurgiens-dentistes par rapport à l’ensemble de la population (- 2 % par an) ».

La diminution du nombre de chirurgiens-dentistes devait affecter autant les libéraux que les salariés, d’où une répartition stable entre les deux modes d’exercice à l’horizon 2030, avec près de neuf praticiens sur dix exerçant en libéral.

Enfin, les femmes devaient continuer à être de plus en plus nombreuses dans la profession pour représenter 45 % des effectifs en 2030. « Les variantes modélisant des augmentations immédiates du numerus clausus, dont les effets ne se font sentir qu’à long terme compte tenu de la longueur des études d’odontologie, ne devaient atténuer cette baisse prévue de la démographie que de façon modeste.

Un relèvement simulé du numerus clausus à 1 200 places par exemple, qui correspond davantage à la situation actuelle, ne devait pas empêcher les baisses des effectifs et de densité prévisibles (respectivement – 1,2 % et – 1,4 % par an en moyenne). »Les effectifs observés depuis 2006 à travers les répertoires Adeli et RPPS tendent à « relativiser fortement, du moins à court terme, ces scénarios plutôt pessimistes », relèvent les auteurs. Si une légère baisse des effectifs a bien été enregistrée entre 2006 et 2010, un redressement sensible s’est réamorcé depuis.

Selon la Drees, plusieurs facteurs expliquent cet écart entre les effectifs projetés et ceux qui ont finalement été observés depuis 2006 :Premièrement, aucun des scénarios modélisés dans l’exercice de 2007 ne tenait compte de l’effet des réformes des retraites de 2003 et de 2010. Selon les auteurs, la méconnaissance de ce facteur « a probablement conduit à surestimer une partie des départs à la retraite projetés sur les années récentes ».

Deuxièmement, le cumul emploi-retraite s’est également développé chez les praticiens libéraux, notamment depuis l’assouplissement récent de la réglementation. « Ce dispositif n’était pas anticipé par les différents scénarios de projection, alors qu’il a probablement conduit à inciter une partie importante des praticiens libéraux en fin de carrière à poursuivre leur activité », analyse la Drees.

Troisièmement, les installations de nouveaux chirurgiens-dentistes à diplôme étranger sont particulièrement nombreuses depuis quelques années, où près d’un tiers des nouveaux inscrits à l’Ordre ont fait leurs

Source : Actualités : Ordre National des Chirurgiens Dentistes

Vers une stabilisation du numerus clausus

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Une projection réalisée par l’ONDPS prévoit une stabilisation du numerus clausus en odontologie sur les cinq années à venir. En revanche, le nombre de postes d’internat tendrait à augmenter dans les trois formations qualifiantes.L’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) a réalisé une projection du numerus clausus en odontologie sur les cinq années à venir et du nombre de postes d’internes dans les trois spécialités. Pour la rentrée universitaire 2017, alors que l’arrêté devrait paraître en décembre, on devrait enregistrer un numerus clausus identique à celui de 2016, c’est-à-dire 1 199 postes. Quid des prochaines rentrées universitaires ? On s’oriente vers une stabilisation du numerus clausus à l’exception des régions Rhône-Alpes, Bourgogne, Bretagne, Nord – Pas-de-Calais et Haute-Normandie qui privilégient une baisse du nombre de postes sur la durée. À l’inverse, la région Midi-Pyrénées demande une hausse progressive. Bien entendu, il s’agit pour l’heure de projections qui seront, chaque année, réévaluées. Elles tendent néanmoins vers une stabilisation du numerus clausus national sur les cinq années à venir :

1 199 postes (2017-2018) ;

1 198 postes (2018-2019) ;

1 195 postes (2019-2020) ;

1 996 postes (2020-2021) ;

1 195 postes (2021-2022).

L’ONDPS s’est également penché sur l’évolution, sur cinq ans, du nombre de postes dans les trois formations qualifiantes : orthopédie dento-faciale (ODF), médecine bucco-dentaire (MBD) et DES chirurgie orale (Desco). « Les propositions quinquennales sont en évolution croissante (due à Toulouse notamment) bien qu’irrégulière (due à une baisse ponctuelle en 2019 demandée par Clermont-Ferrand), ce qui conduirait à augmenter la part des postes d’internes par rapport aux numerus clausus correspondants », avance l’Observatoire. S’agissant du nombre de postes à pourvoir pour l’année 2017, l’ONDPS prévoit 55 postes en ODF (+ 2 par rapport à 2016), 42 en MBD (+ 1 par rapport à 2016) et 16 en Desco (+ 1 par rapport à 2016). L’Ordre suit, globalement, les projections de l’ONDPS. Il a néanmoins demandé à retirer quelques postes en MBD puisque certains d’entre eux n’ont pas été pourvus en 2016 (l’ONDPS prévoyait initialement 46 postes en MBD pour la rentrée prochaine).

Source : Actualités : Ordre National des Chirurgiens Dentistes

Nouveauté #ADF2016 Dr Antony Pully présente l’ATP38, un appareil de Biostimulation basée sur la lumière

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Le Dr Antony Pully de Salon de Provence a présenté l’ATP38®, un appareil de modulation biophotonique. Il est utile dans de nombreuses pathologies sur toutes les parties du corps. En chirurgie-dentaire, il aider à diminuer l’inflammation, réduire la douleurs post opératoire ou accélérer la cicatrisation ou tout simplement pour améliorer le bien être et le confort du patient. L’appareil fonctionne sur le principe des LLLT qui se caractérise par 8 longueurs d’ondes pures. Elles sont transmises localement sur les parties du corps et sont captées par les cellules affaiblies. En pénétrant en profondeur jusqu’au coeur des cellules, les longueurs d’ondes les stimulent et accélèrent leur processus de régénération. Plusieurs programmes sont disponibles en fonction du patient et du problème à traiter. Après avoir réalisé un diagnostic, un protocole de traitement sera déterminé indiquant le nombre de séances nécessaires. Elles peuvent être plus ou moins longues selon le traitement et le patient. L’ATP38® peut être un complément ou une alternative aux traitements classiques et aux soins. Des lunettes de protection doivent obligatoirement être portées par le praticien et le patient.


[pdfviewer width= »600px » height= »849px » beta= »true/false »]https://www.synergiedentaire.com/wp-content/uploads/2016/12/article_dentisterie_drpulli.pdf[/pdfviewer]

Congrès #ADF2016 : // vendredi 26 novembre 2016 : Une vraie politique de santé bucco-dentaire (prévention et soins) est-elle au programme des candidats ?

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Forte de son succès lors des deux précédentes éditions du Congrès ADF, l’émission-débat C’est ma santé revient en 2016. Animée en direct par Thierry Guerrier, elle est enregistrée en public au coeur de l’Exposition dans la salle Passy. Voici le débat « Une vraie politique de santé bucco-dentaire (prévention et soins) est-elle au programme des candidats ? » du vendredi 26 novembre 2016.

Avec la participation de :
Dr Sophie Dartevelle, présidente de l’Union française de santé bucco-dentaire
Dr Philippe Denoyelle, président National de l’Union Dentaire
Philippe Juvin, chef de service des urgences de l’hôpital Georges Pompidou, président de la Fédération Les Républicains des Hauts-de-Seine et député européen
Claude Le Pen, économiste de la santé
proposant un état des lieux, alors même que les inégalités de santé se creusent chaque jour davantage.

Congrès ADF 2016 : // jeudi 24 novembre 2016 Complémentaires santé/réseaux de soins : Dr Jekyll ou Mr Hyde de l’accès aux soins bucco-dentaires ?

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Forte de son succès lors des deux précédentes éditions du Congrès ADF, l’émission-débat C’est ma santé revient en 2016. Animée en direct par Thierry Guerrier, elle est enregistrée en public au coeur de l’Exposition dans la salle Passy. Voici le débat « Complémentaires santé/réseaux de soins : Dr Jekyll ou Mr Hyde de l’accès aux soins bucco-dentaires ? » sur la logique de risque assurantiel dans le cadre de la loi LeRoux encourageant le développement des réseaux de soins

Emission-débat « Complémentaires santé/réseaux de soins : Dr Jekyll ou Mr Hyde de l’accès aux soins bucco-dentaires ? »

Animée par Thierry Guerrier, filmée en direct au Palais des Congrès de Paris le jeudi 24 novembre 2016 lors du Congrès ADF 2016.

Avec la participation de :
– Dr Thierry Soulié, Secrétaire général de la CNSD
– Jean-Martin Cohen Solal, délégué général de la Mutualité Française
– Luis Godinho, président du Syndicat national des audioprothésistes-Unsaf
– Frédéric Pierru, Sociologue, Politiste, Chargé de recherche au CNRS
– Jean-Pierre Lacroix, Vice-président du Collectif Interassociatif sur la Santé (CISS)

Congrès #ADF 2016 // mercredi 23 novembre 2016 – « Libre circulation et ubérisation : la prof. dentaire est-elle en danger ? »

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Forte de son succès lors des deux précédentes éditions du Congrès ADF, l’émission-débat C’est ma santé revient en 2016. Animée en direct par Thierry Guerrier, elle est enregistrée en public au coeur de l’Exposition dans la salle Passy. Voici le débat « Libre circulation en Europe et ubérisation : la profession dentaire est-elle en danger ? » autour des enjeux de reconnaissance des qualifications.

Avec la participation de :
Dr Catherine Mojaïsky, présidente de la CNSD
Dr Gilbert Bouteille, président du Conseil de l’Ordre
Dr Marco Mazevet, ancien président de l’EDSA (Association des étudiants européens en odontologie)
Bernadette Vergnaud, députée au Parlement Européen
Yves Charpak, spécialiste Europe à l’OMS

Se déconventionner c’est pas si difficile !

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Se déconventionner n’est pas si difficile : une lettre recommandée au directeur de sa CPAM, un mois d’attente et voilà… c’est fait!
Pour les cotisations obligatoires et les charges administratives, contrairement aux idées reçues, rien de très compliqué: en ce qui concerne les cotisations URSSAF, tout reste identique sauf pour la partie maladie (sur laquelle s’applique le taux URSSAF) pour laquelle le chirurgien-dentiste non-conventionné doit cotiser au RSI. Pour un praticien conventionné qui serait pénalisé par un taux URSSAF élevé, la différence de cotisations ne serait pas significative. Par ailleurs les URPS ne représentant que les praticiens conventionnés, la cotisation prélevée par les URSSAF afin de les financer n’est pas due.
Quant à la CARCDSF les cotisations sont plus faibles mais le nombre de points acquis l’est aussi, il faudra donc faire attention à bien prévoir un complément de retraite car la pension perçue risque d’être très faible.
Concernant les soins, un non-conventionné reste obligé, à la demande de son patient,de lui délivrer une feuillede soins remplie avec un code CCAM mais il n’est pas tenu de la télétransmettre. Il reste soumis au tiers payant pour les patients bénéficiaires de la CMU, AC5 et AME mais absolument pas à la grille tarifaire imposée aux praticiens conventionnés.
En ce qui concerne les patients, consulter un praticien non-conventionné revient à abandonner toute idée de prise en charge par l’assurance obligatoire et une très faible participation de leur assurance complémentaire. En effet le remboursement des soins réalisés par un praticien déconventionné se fait sur la base du tarif d’autorité soit 16 % du tarif des soins en CCAM et 40 centimes pour la consultation.

 

Source FSDL Novembre 2016 – Libéral Dentaire

#ADF 2016 Conférence de Tirlet Gil : Traitement des usures sévères par la « three steps » technique : avec et sans troubles fonctionnels associés

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La destruction tissulaire généralisée consécutive à des attaques érosives conduit à des tableaux cliniques difficiles à traiter en dentisterie traditionnelle en raison des solutions trop invasives que nécessite cette dernière. C’est pourquoi les praticiens retardent le moment de leur intervention. Francesca Vailati en introduisant la 3 steps technique a permis de mettre en place des procédures efficaces et ultraconservatrices pour ces patients. Le but de cette séance, qui ne reprendra pas le détail de la 3 steps technique, est de focaliser sur 2 questions importantes : 1) Comment prévisualiser le résultat esthétique et fonctionnelle tout en trouvant des solutions simples pour la temporisation ? Gil Tirlet parlera de la proposition du « full Mock-up ». 2) Est ce qu’il est possible d’appliquer le protocole de la 3 Steps technique aux patients présentant des pertes de substance d’origine attritive (bruxisme) ?
Chez ces patients, le tableau clinique est souvent similaire. L’usure érosive, et/ou attritive, a entraîné une égression compensatrice. Dans le secteur antérieur il n’y a alors plus d’espace prothétique pour reconstruire les dents altérées. Francesca Vailati a proposé il y a plusieurs années une technique ultraconservatrice en trois temps (la fameuse « 3 steps technique »). Elle consiste à :
– visualiser l’augmentation de DVO nécessaire pour rétablir la fonction antérieure et l’esthétique ;
– augmenter la DVO en collant par addition (sans mutilation) des restaurations sur les dents postérieures ;
– reconstruire les dents antérieures grâce à l’espace prothétique retrouvé.
Francesca Vailati a documenté près de dix ans de recul sur ces traitements. Notons qu’une publication récente fait le point sur la longévité de ces restaurations après 6 ans. Aujourd’hui, avec plus ou moins de variantes, tous les experts qui traitent les patients atteints d’usure généralisée sévère appliquent sa technique.

Vidéo de la conférence …


Traitement des usures sévères par la « three steps » technique : avec et sans troubles fonctionnels associés
Prothèse fixe B21 – Un Débat
RESPONSABLE SCIENTIFIQUE : Attal Jean-Pierre
Vailati Francesca – Que faire devant un patient avec des troubles fonctionnels ?
Tirlet Gil – Les cas d’érosion sévères, intérêt des full mock-up
Dewaele Magali

Dentistes : la revalorisation des soins s’étalera sur trois ans

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La revalorisation des soins conservateurs aura pour contrepartie une baisse du prix des soins prothétiques.Vendredi, les syndicats professionnels et l’Assurance-maladie (Uncam) sont entrés dans la phase active de la négociation d’un avenant à la convention des chirurgiens-dentistes. Auparavant, ils ont eu le temps de faire un tour d’horizon des défis de la profession. Sur les grandes lignes, tout le monde est d’accord. Il faut revaloriser les soins « conservateurs », qui permettent d’éviter que la dentition ne se dégrade, et dont les tarifs sont réglementés.En revanche, certains tarifs libres, qui ont explosé ces dernières années pour compenser la faiblesse des autres rémunérations, devront désormais être plafonnés. Mais cette bascule qui doit changer le modèle économique des cabinets libéraux ne doit pas se faire trop vite. En effet, 70 % du chiffre d’affaires est aujourd’hui réalisé via ces soins prothétiques coûteux, alors qu’ils ne représentent que 30 % du temps de travail du dentiste.

Les propositions de l’Uncam

L’Uncam propose donc d’étaler les revalorisations sur trois ans, avec une clause de revoyure pour ajuster les paramètres si nécessaire. Au cours des deux premières années, le soin des caries serait revalorisé par étapes de 40 % à 70 % selon les actes : restauration d’une ou plusieurs faces de la dent, inlay/onlay. En contrepartie, le prix de la pose d’une couronne métallique, céramo-métallique, d’un inlay-core serait plafonné dès la première année. Avec un abaissement du seuil l’année suivante, et la limitation du prix des couronnes implanto-portées, voire des bridges et des prothèses amovibles. Au cours de la troisième année, les plafonds baisseraient à nouveau, tandis que l’on revaloriserait la dévitalisation ou l’extraction de dents.

Source : Dentistes : la revalorisation des soins s’étalera sur trois ans, Social

Nouveaux matériaux à usage dentaire pour imprimantes 3D DWS

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La Therma 294 et la DS3000 sont deux nouvelles résines compatibles avec l’imprimante 3D XFAB.

RD 097  et RD ECO2 sont utilisés dans l’imprimante 3D DigitalWax Série D. La DWS DigitalWax série D et la 3DXFab sont des imprimante 3D professionelle de la marque Italienne DWS Additive Manufacturing. La technologie brevetée de DWS Additive Manufacturing est basée sur une impression 3D par stéréolithographie (SLA) laser.

L’imprimante XFAB de DWS est une machine d’entrée de gamme à prix abordable. Elle se rapproche plus d’une imprimante de bureau que d’une machine industrielle. Elle utilise la technologie d’impression 3D laser. Robuste, elle permet de traiter une grande variété de matériaux comme le type-ABS, le nano-ceramique ou encore les matériaux souples.

Deux nouveaux matériaux pour le système DigitalWax Série D (DWS)

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Les imprimantes 3D DigitalWax sont une gamme de machines SLA spécialement adaptées au domaine du dentaire ou de la joaillerie. Ces machines permettent de fabriquer de 80 à 1500 pièces en 24h.

DWS vient d’introduire RD 097, le matériau anti-rayures innovant pour produire des modèles d’empreintes directement à partir d’empreintes optiques, en remplacement de l’empreinte traditionnelle au plâtre. Il a un aspect naturel grâce à sa couleur pêche.

Le nouveau RD ECO2, durable, résistant et rentable, est idéal pour la production de modèles d’empreintes et de guides chirurgicaux en vue de la pose d’implants dentaires.

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La Therma 294 est une résine nanocéramique pour applications orthodontiques et arc pour aligneurs thermoformés, et la DS 3000 est un matériau bio-compatible pour imprimer des guides chirurgicaux. Ils sont maintenant disponibles pour les imprimantes XFAB.

https://3dprintingindustry.com/news/dws-3d-printing-helps-preserve-history-earthquake-98590/

Le Prix de l’Innovation #ADF2016 est attribué à …

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Le Prix de l’Innovation #ADF2016 revient à GC pour sa lampe à photopolymériser autoclavabe D-LIGHT PRO

Conférence #ADF2016 (vidéo) : « Le flux numérique en implantologie impacte-t-il la cicatrisation des tissus péri-implantaires ? »

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Ces dernières années, nous avons assisté à une énorme évolution de la chirurgie guidée et une amélioration de l’ostéointégration. L’étage osseux est de plus en plus contrôlé. Dorénavant le challenge des cliniciens s’est reporté au niveau des tissus mous. L’anticipation et la stabilisation tissulaire autour des implants restent aujourd’hui la véritable difficulté. De nombreux protocole tentent d’y remédier. Les meilleurs résultats apparaissent lorsque la gestion du profil de l’étage muqueux se fait de façon précoce. Finalement, seul l’emploi de protocole intégrant la technologie CFAO permet d’accomplir ce contrôle dès le stade initial du traitement. Le but de cette séance était d’établir un éclairage sur les différentes stratégies de CFAO actuellement mises aux points à cette effet, et de présenter des procédures utilisables à la fois pour le secteur antérieur mais également pour le secteur postérieur.

Nicolas BOUTIN s’est exprimé mercredi dernier au congrès de l’ADF sur  « le flux numérique en implantologie et la façon dont il impacte la cicatrisation des tissus péri-implantaires »

Quel est l’apport des nouvelles technologies de fabrication additive par impression 3D ?

BioSummer 3D propose comme première solution verticale une chaîne numérique complète pour permettre aux dentistes de fabriquer à leur cabinet même leurs guides chirurgicaux pour la pose d’implants dentaires grâce à l’impression 3D.

Voici les vidéos de la conférence…

L’UNPPD dénonce la marchandisation des prothèses dentaires

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L’Union Nationale Patronale des Prothésistes Dentaires (UNPPD) a rappelé dans un communiqué mis en ligne le 21 septembre dernier, vingt-quatre heures après la parution du rapport de la Cour des comptes sur le coût des soins dentaires en France, son agacement quant au fait que le Ministère de la Santé et l’UNCAM (Union Nationale des Caisses d’Assurances Maladie) aient une nouvelle fois refusés d’inclure les prothésistes dentaires dans les négociations des tarifs des actes prothétiques. Une fin de non-recevoir qui serait selon l’UNPPD dû à « la persistance de la connivence entre financeurs (L’État et les mutuelles) et chirurgiens-dentistes » et ne servirait qu’à « cacher la vérité sur les prix d’achat des prothèses dentaires » que le rapport estime à environ 120 euros pour une couronne céramique fabriquée en France, 50 euros pour un modèle fabriqué en Chine et 10 euros pour le même produit fabriqué au cabinet dentaire. La polémique n’en est surement qu’à ses débuts.

La législation impose pourtant la remise de cette information, mais cette loi n’est pas respectée par les chirurgiens-dentistes et les établissements de santé.

Les patients ont le droit de savoir où sont fabriquées leurs prothèses dentaires.

Les patients du CHRU de Lille ou du Centre Municipal de Santé de Fontenay-aux-Roses, sauront maintenant que les couronnes qui leur sont posées proviennent d’Asie.

La gestion, essentiellement financière de la santé, que nous imposent les élus et les décideurs, aboutit à préférer le prix bas à la bonne santé des patients.

Selon les exigences de la Ministre de la Santé, d’équilibrer les comptes de la sécurité sociale en abaissant les tarifs pratiqués par les praticiens, les négociations conventionnelles en cours sur les tarifs de remboursement des soins prothétiques, conduiront au développement de l’importation de prothèses dentaires au détriment des laboratoires fabriquant en France.

Les prothésistes dentaires français exigent le respect de l’information sur l’origine de fabrication et sur le prix d’achat de la prothèse dentaire, dissocié du coût des honoraires du praticien.

« L’UNPPD dénonce la marchandisation des prothèses dentaires »

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