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Implants dentaires à bas coût : un scandale silencieux

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Ils sont plusieurs milliers à avoir cru à des soins dentaires bon marché que leur proposait Dentexia. Ils ont payé pour des implants qu’on ne leur a pas posés. Un rapport de l’inspection générale des affaires sociales (Igas) est attendu

Implants dentaires à bas coût, un scandale silencieux

C’est un scandale, celui des «sans dents». Un scandale imposant, massif, mais éclaté, car touchant bien souvent des gens âgés, sans voix ni appui. C’est un scandale silencieux, alors que ce sont plus de 3000 personnes qui en subissent les conséquences. Plus de 1250 plaintes ont été déposées devant l’Ordre national des chirurgiens-dentistes, et plusieurs centaines de plaintes s’entassent également devant les Tribunaux de grande instance de Paris, Lyon, Chalon, Marseille. Mais côté judiciaire, rien ne se débloque vraiment.
Des implants jamais posés

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L’objet du délit ? Ce sont des milliers de petites affaires contre Dentexia, une entreprise low cost de poses d’implants dentaires. «C’est la dérive de la commercialisation pure et dure des soins dentaires», lâche Elodie Bosseler, avocate, qui regroupe un grand nombre de dossiers. Des cas, il y en a, en effet, en pagaille. Et les histoires se ressemblent, comme le racontent ces mails adressés à un collectif de victimes :

«Après avoir payé 14 031€, je me retrouve avec mes dents arrachées, 2 appareils transitoires qui me gênent terriblement. Avant de mettre mes implants, on me demandait de faire une greffe osseuse (coût 5 OOO€ en plus)… Toutes mes économies se sont envolées chez Dentexia, je suis maintenant à la retraite avec 500€/mois, donc aucune possibilité de consulter un dentiste. Je suis anéantie, aidez-moi, conseillez-moi… Merci ! Quelqu’un qui ne peut plus sourire, ni manger», écrit ainsi cette personne le 8 mars 2016.

Une autre: «Bonjour Je viens d’être informé du collectif. J’ai été l’une des premières victimes. On m’a arraché toutes mes dents sans explications et à ce jour toujours pas de dents en bas. J’ai souffert pendant des mois et j’ai fini par laisser tomber. Aidez-moi à retrouver ma dignité car je n’ose plus ni parler ni rire.» Une autre encore: «J’ai beaucoup hésité et finalement j’ai débuté mes soins chez Dentexia le 8 juin 2012. Je me suis fait intégralement refaire toutes les dents du bas dans un premier temps et du haut dans un second temps… J’ai plus d’une dizaine d’implants dans la bouche. Et un devis de 14 000 € pour un protocole signé d’un an. Normalement c’est ce qu’ils m’avaient dit, mais malheureusement il en a été tout autre, et le calvaire commença… Avec l’arrachage de toutes mes dents en plusieurs fois, donc double, triple et quadruple calvaire avec souffrance et orgie de sang… Et comme tout le monde je n’ai vu que le côté financier mais pas la qualité.»

 

http://www.liberation.fr/france/2016/07/04/implants-dentaires-a-bas-cout-un-scandale-silencieux_1463914

Exercer au Québec : tout savoir sur l’équivalence des diplômes

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Depuis 2009,21 chirurgiens-dentistes diplômés au Québec exercent en France et 6 praticiens à diplôme français sont partis travailler au Québec. Une mobilité qui résulte de l’Entente France-Québec permettant, entre autres, aux chirurgiens-dentistes diplômés en France ou au Québec d’exercer plus facilement de part et d’autre de l’Atlantique. La dernière lettre du Conseil de l’Ordre des Chirurgiens Dentistes s’en est fait l’écho. Ce dispositif signé en 2009 a pour but de simplifier et d’accélérer l’autorisation d’exercer une profession réglementée dans les deux pays. Cinq principes fondateurs ont présidé à son élaboration :
• la protection du public, notamment pour ce qui a trait à la protection de sa santé et à sa sécurité;
• le maintien de la qualité des services professionnels;
• le respect des normes relatives à la langue française;
• l’équité, la transparence et la réciprocité ;
• l’effectivité de la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles.
S’agissant de la profession de chirurgien-dentiste, les autorités compétentes françaises et québécoises s’engagent à procéder à l’examen comparé des qualifications professionnelles requises sur leur territoire respectif sur la base des principes de l’Entente.
Dans les faits sont concernés tous les chirurgiens-dentistes ayant obtenu leur diplôme dans un établissement reconnu en France ou au Québec et détenant une autorisation d’exercer valide émis par l’un ou l’autre des deux pays.
Afin de bénéficier de cette reconnaissance, les candidats québécois doivent déposer un dossier au Conseil national de l’Ordre, et les praticiens français désireux d’exercer au Québec à l’Ordre des dentistes du Québec. En vertu des dispositions de l’Entente, la reconnaissance des qualifications professionnelles a pour effet de permettre aux personnes visées d’obte-
nir, sur le territoire d’accueil, leur aptitude légale d’exercer.
Voici le règlement sur la délivrance d’un permis de l’Ordre des dentistes du Québec pour donner effet à l’arrangement conclu par l’Ordre en vertu de l’Entente entre le Québec et la France en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles
Pour obtenir un permis de l’Ordre des dentistes du Québec, le demandeur doit remplir les conditions suivantes:
1°  avoir obtenu, sur le territoire de la France, un diplôme d’état de docteur en chirurgie dentaire décerné par une université française.
2°  être inscrit au tableau de l’Ordre des chirurgiens-dentistes de France en qualité de chirurgien-dentiste;
3°  réussir l’une des mesures de compensation suivantes:
a)  un stage d’adaptation d’une durée de 6 mois, au Québec, au sein d’un établissement d’enseignement qui délivre un diplôme donnant ouverture au permis de l’Ordre des dentistes du Québec, d’un établissement au sens de la Loi sur les services de santé et les services sociaux (chapitre S-4.2) ou d’un cabinet dentaire, sous la responsabilité d’un dentiste reconnu comme maître de stage par l’Ordre. Ce stage a pour objectif de se familiariser avec l’organisation du travail en cabinet incluant l’apprentissage des lois et règlements applicables. Le stage est évalué par le maître de stage à l’aide d’une fiche d’évaluation qui vise à établir si le demandeur:
-maitrise de façon satisfaisante les 3 volets du stage, soit l’organisation du travail, la familiarisation et l’adaptation dans les façons de faire dans les divers domaines de la pratique de la médecine dentaire et le système professionnel québécois;
-a suivi la formation sur la pharmacologie propre à l’exercice de la médecine dentaire et complété l’autoévaluation qui y est rattachée;
– a suivi la formation de 15 heures dispensée par l’Ordre sur le système professionnel québécois et complété l’autoévaluation qui y est rattachée;
b)  l’examen de l’Ordre; cet examen comprend un volet écrit et un examen clinique objectif structuré (ECOS). La partie écrite de l’examen évalue la connaissance des sciences de base ainsi que la connaissance des sciences cliniques appliquées et du jugement clinique relatif au diagnostic, au plan de traitement, au pronostic, aux méthodes de traitement ainsi qu’aux décisions cliniques. L’examen clinique objectif structuré (ECOS) est un examen de type station visant à évaluer les diverses compétences requises à l’exercice de l’art dentaire.
Le demandeur qui n’a pas réussi le stage d’adaptation a droit à un maximum de 3 essais sur une période de 5 ans et celui qui a échoué l’examen peut le reprendre jusqu’à un maximum de 2 fois sur une période de 5 ans.

Sources :

http://legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ShowDoc/cr/D-3,%20r.%207.1/

La Lettre 148  Juin 2016

10 % des diplômés en chirurgie dentaire dans l’UE n’ont pas de pratique clinique sur patients

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Une enquête sur les formations en Europe révèle qu’un étudiant sur dix peut obtenir son diplôme de chirurgien-dentiste sans avoir jamais pratiqué un seul acte sur patient.L’enquête a été réalisée cette année auprès de 964 étudiants en chirurgie dentaire de 19 pays de l’UE, par l’European dental students association (EDSA). Menée par Marco Mazevet, elle a fait l’objet de sa thèse d’exercice intitulée « Évaluation de la pratique clinique dans le cursus des études en odontologie au sein de l’Union Européenne » qui a été soutenue le 4 juillet à l’Université de Rennes 1, sous la direction du Dr Anne Dautel.

Cette enquête montre aussi que lorsque des actes cliniques sont pratiqués, la fréquence selon les facultés est très hétérogène. Il apparaît qu’il n’existe pas de seuil minimum de réalisation d’actes cliniques à l’échelle européenne. De plus, certains actes de la pratique quotidienne sont si peu réalisés que l’objectif de compétence dans les
« actes de base » ne semble pas pouvoir être « raisonnablement atteint », constate l’auteur. Et de donner quelques exemples parlants : un tiers des étudiants n’a jamais réalisé de prothèse fixée ; un autre tiers n’aurait jamais prescrit de traitement médicamenteux en fonction de l’historique médical du patient ; et la moitié des étudiants n’a jamais réalisé de retraitement endodontique ou de gestion d’un traumatisme en denture temporaire. Marco Mazevet conclut l’étude en émettant « des inquiétudes… vis à vis de la sécurité des patients ».

Île-de-France : 32 cabinets dentaires dévalisés ces derniers mois, le matériel était revendu au Maghreb

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En région parisienne, les policiers de Créteil ont démantelé une équipe de voleurs qui dévalisaient uniquement des cabinets de dentistes. Tout le matériel était ensuite écoulé au Maghreb. Six personnes ont été placées en garde à vue.

Préjudice total : près de 800.000 euros. Imaginez la stupeur de ce dentiste qui, un matin, en arrivant, découvre son cabinet entièrement vidé de son matériel. Plus rien ! Les instruments chirurgicaux, laser, éclairage, mallette d’anesthésie, équipement de radiologie…tout a disparu pendant la nuit.

Ce traumatisme, une quarantaine de dentistes l’ont vécu ces derniers mois en Ile-de-France. D’après nos informations, 32 cabinets ont ainsi été dévalisés par une même équipe de malfaiteurs. Préjudice total : près de 800.000 euros. Dans cette affaire, pas d’ADN ni d’empreinte retrouvés sur les lieux des cambriolages. C’est grâce à une longue enquête, « à l’ancienne », que les policiers de la Sûreté départementale du Val-de-Marne ont pu identifier les voleurs présumés. […]

Ils agissaient pour le compte d’un homme notamment, qui a fait une trentaine d’aller-retour en Algérie et au Maroc où il écoulait le matériel volé […]

Sur les six personnes en garde à vue, seul le « cerveau présumé » a été mis en examen et écroué. A l’issue de leur garde à vue, les cinq autres ont été laissés libres par les juges d’instruction de Créteil, sans aucune poursuite pour l’instant. […]

 

Europe 1

Démographie, revenus, consommation des soins dentaires : les chiffres clés de la profession en 2016

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Démographie, revenus, consommation des soins dentaires, retrouvez tous les chiffres clés de la profession de chirurgien-dentiste en France…

Sources : DREES, CNSD, AG2R-La Mondiale, ONCD, CARCDSF

Au 1er janvier 2016,

Cabinet individuel 16 715 40,3%
Cabinet
de groupe
12 438 30%
Exercice
en société
7 207 17,4%
Centre de santé 3 467 8,3%
Établissement
public de santé
923 2,2%
Sécurité
sociale
263 0,6%
Autres 168 0,4 %
Établissement
de soins
et prévention
73 0,2 %
Établissement
privé
46 0,1 %

88,6 % des 42 076 chirurgiens-dentistes Français (Métropole + DOM), exercent en libéral.

43 % sont des femmes.

9,4 % ont moins de 30 ans dont 58,7 % de femmes.

50,8 % ont plus de 50 ans.

7,1 % ont plus de 65 ans.

50 % exercent dans des agglomérations de plus de 200 000 habitants.

18,8 % exercent en zone rurale ou dans des communes de moins de 10 000 habitants.

Source : Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES)

 

carte-france99 % des patients sont à moins de 10 km d’un cabinet dentaire. Source : CNSD/CartoSanté

20 278 chirurgiens-dentistes emploient du personnel représentant 45 106 salariés. Source : AG2R-La Mondiale (2013)

Le numerus clausus est fixé à 1 199 en 2016. Sur 1 711 nouvelles
inscriptions au tableau de l’Ordre en 2015, il y a 449 diplômés
étrangers (dont 192 Roumains soit 3 fois plus qu’en 2010) et environ 1
100 praticiens passés par le numerus clausus français. Le nombre de
diplômés étrangers s’installant en France est en croissance
exponentielle : leur moyenne d’âge se situe dans la tranche 30-42 ans.

En résumé:

Inscription au tableau de l’Ordre 2015 : 4 diplômés étrangers pour 10 diplômés français.

Revenus

Les chiffres de la CARCDSF indiquent que les revenus moyens déclarés
par les chirurgiens-dentistes libéraux s’élevaient à 92 724 € en 2014.
Mais 17 % des chirurgiens-dentistes ont un revenu inférieur à 38 616 €
et 10,2 % ont un revenu supérieur à 193 080 €.

Ces écarts croissent régulièrement.

Les praticiens de moins de 35 ans ont un revenu de 39 % inférieur à la

moyenne.

Source : Caisse Autonome de Retraite des Chirurgiens-Dentistes et Sages-Femmes (CARCDSF)

Consommation des soins dentaires

 

etudiantsfichepratiqueLe montant de la consommation de soins dentaires s’élève à 10,6 milliards d’euros
en 2014, soit une légère baisse de -0,1 % en valeur par rapport à 2013,
et de 1,2 % en volume. La croissance de ce poste ralentit depuis 2007,
après la forte hausse de 2006 liée aux revalorisations actées dans la
Convention dentaire. La part remboursée par l’Assurance maladie a
progressé de 1,3 % en 2014, au lieu de 0,8 % en 2013 et 0,9 % en 2012 :
cette évolution est depuis plusieurs années très inférieure à l’ONDAM.
Sur l’année 2014, l’évolution des dépenses dentaires est  de – 0,05 %.

La consommation de soins dentaires représente 5,55 % de la Consommation de soins et biens médicaux, mais seulement 2,36 % des dépenses de l’Assurance maladie obligatoire.

Les tarifs des soins conservateurs
(caries, dévitalisations,…) et chirurgicaux (extractions,…) sont
fixés par la Convention sans possibilité de «dépassement». Pour les
prothèses dentaires et les actes d’orthodontie, l’Assurance maladie ne
donne que des bases de remboursement : ce sont les actes à honoraires
libres. Les prothèses ont représenté 53 % des honoraires totaux en 2013
et 12 % de l’activité.

16 % de l’activité est représentée par des actes non remboursables, bien que reconnus médicaux (CCAM).

 

 A conserver :

Téléchargez la plaquette sur les données chiffrées de la profession

Assistante dentaire : les formalités lors de l’embauche

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Voici quelques informations sur les formalités d’embauche à destination du praticien-employeur

  • Le contrat de travail
    II doit être écrit et faire l’objet d’une rédaction soignée.
    Les syndicats départementaux ainsi que CNSD-Services tiennent à votre disposition des modèles de contrats (CDI, CDD, Temps plein/partiel) ainsi que la grille des salaires et le tableau des cotisations et contributions sociales.
  • La Déclaration Préalable à l’Embauche – DPAE – (ancienne DUE)
    Vous devez effectuer la DPAE dans les 8 jours précédant l’embauche sur le site www.due.fr La DPAE permet de regrouper les formalités obligatoires comme l’Urssaf / Pôle Emploi / CRAM / CPAM / médecine du travail…
    Pour effectuer ces démarches vous aurez besoin des coordonnées du salarié et de son n° de sécurité sociale ou de son autorisation de travail si le salarié n’est pas un ressortissant de l’Union européenne.
  • L’affiliation à une caisse de prévoyance /retraite : Affiliation obligatoire à l’AG2R-P (régime prévoyance) et I’AG2R-Retraite. AG2R 28931 CHARTRES Cedex 9 – Tel : 02.37.30.66,50

Courriel : cg.chartres-adhesions@ag2rlamondiale.fr
Site : www.ag2rlamondiale.com (où vous pouvez télécharger le formulaire).
• Création d’un registre du personnel, d’un registre de vaccination et d’un registre des accidents bénins.
• Fourniture d’un dosimètre au salarié avec relevé trimestriel (Assistante dentaire – Aide dentaire).
• Création d’un dossier d’évaluation des risques au travail (CNSD-Services).

  • La période d’essai
    II est important de stipuler une période d’essai dans le contrat de travail et de penser à le renouveler avant sa date d’échéance. Par exemple pour un CDI, la période d’essai est de 2 mois renouvelable une fois pour la même durée soit une durée maximale de période d’essai de 4 mois (période initiale de 2 mois + 2 mois de renouvellement).
    La convention collective a changé sur ce point, cf. renouvellement de l’article sur la période d’essai (art. 3.4 de la CCN)
  • La prime d’embauche
  • La prime « Embauche PME »  compte déjà 30 000 entreprises bénéficiaires dans la seule Ile-de-France.La prime « Embauche PME » permet aux PME, pendant deux ans, de percevoir une aide en contrepartie du recrutement d’un salarié en CDI ou en CDD.Pour toute question sur le dispositif « Embauche PME », vous pouvez contacter le numéro suivant : 09 70 81 82 10 (service gratuit + prix de l’appel). En savoir plus.
  •  Formulaire aide embauche PME 2016 

Cette aide concerne les embauches réalisées, par les entreprises de moins de 250 salariés, pour un salarié en CDI ou en CDD d’au moins 6 mois avec une date de début d’exécution du contrat comprise entre le 18 janvier 2016 et le 31 décembre 2016.

Le versement trimestriel de l’aide, 500 € par trimestre,  est ici aussi subordonné à la justification par l’employeur de la présence effective de son salarié.

Attention aux délais pour accomplir les formalités, comme pour l’aide à l’embauche d’un 1er salarié, la demande de prise en charge doit être adressée par l’entreprise à l’ASP dans un délai maximum de six mois suivant la date de début d’exécution du contrat de travail du salarié.

Pour toute question sur le dispositif « Embauche PME », vous pouvez contacter le numéro suivant : 09 70 81 82 10 (service gratuit + prix de l’appel)

Source CNSD – Chirurgien-Dentiste de France n- 1553 du 13 décembre 2012

cnqaos.asso.f

Une résine biocompatible pour l’impression 3D de guides chirurgicaux

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Le fabricant américain Formlabs lance une résine certifiée biocompatible de Classe 1 conçue pour l’impression 3D au cabinet dentaire ou au laboratoire de prothèse. Elle a été spécialement mise au point pour les spécialistes en implantologie pour la fabrication de guides chirurgicaux. SG Dental est une résine biocompatible classe 1 (EN-ISO 10993-1: 2009 / AC: 2010, USP classe VI). La fabrication dans une imprimante Formlabs intègre les données du CBCT et du scan intraoral. En post traitement il faut séparer la pièce imprimée de ses supports et ajouter manuellement les guides de forage dans les orifices prévus à cet effet. La résine Dental SG peut être stérilisée à l’autoclave. Elle est disponible sur le site du fabricant formlabs.com pour 375 € le litre……>> Lire l’article complet…

Source article:

Une résine biocompatible pour l’impression 3D de guides chirurgicaux

Une résine biocompatible pour l’impression 3D de guides chirurgicaux

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Le fabricant américain Formlabs lance une résine certifiée biocompatible de Classe 1 conçue pour l’impression 3D au cabinet dentaire ou au laboratoire de prothèse. Elle a été spécialement mise au point pour les spécialistes en implantologie pour la fabrication de guides chirurgicaux. SG Dental est une résine biocompatible classe 1 (EN-ISO 10993-1: 2009 / AC: 2010, USP classe VI). La fabrication dans une imprimante Formlabs intègre les données du CBCT et du scan intraoral. En post traitement il faut séparer la pièce imprimée de ses supports et ajouter manuellement les guides de forage dans les orifices prévus à cet effet. La résine Dental SG peut être stérilisée à l’autoclave. Elle est disponible sur le site du fabricant formlabs.com pour 375 € le litre……>> Lire l’article complet…

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Une résine biocompatible pour l’impression 3D de guides chirurgicaux

La CNSD appelle les chirurgiens-dentistes à boycotter le tiers payant généralisé

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Paris, 22 juin 2016 – La Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD), deuxième syndicat de la profession, appelle les chirurgiens dentistes à « boycotter » le tiers payant généralisé (dispense d’avance de frais) applicable au 1er juillet pour une partie de la population.

« Le gouvernement est resté sourd aux arguments des professionnels de santé qui rejettent l’obligation du tiers payant pour tous. En conséquence et comme annoncé, la CNSD appelle tous les chirurgiens dentistes à entrer en résistance et boycotter dès le mois de juillet l’obligation de tiers payant« , écrit mercredi dans un communiqué la CNSD.

Pour les autres assurés, le tiers payant sera déployé à partir de janvier 2017 et deviendra obligatoire à partir du 30 novembre 2017 pour la partie Sécurité sociale uniquement, le Conseil constitutionnel ayant rendu son application facultative pour la partie complémentaire.

« Outre son côté dogmatique, la complexification et les sources d’erreurs » rendent le tiers payant généralisé « inapplicable pour les chirurgiens dentistes« , estime le syndicat.

Il est « suffisamment utilisé sans avoir besoin d’être étendu en dehors des priorités sociales (CMU-C et Aide à la complémentaire santé CS) et réglementaires (prévention, accident du travail…)« , dit-il.

Plusieurs syndicats de médecins libéraux (FMF, Le Bloc, SML et CSMF), opposés au dispositif, ont boycotté une réunion du comité de pilotage organisée en juin pour préparer sa mise en place.

Le premier syndicat des généralistes, MG France, opposé pour sa part à son « obligation« , souligne que « les médecins généralistes pratiquent déjà le tiers payant pour 40% de leurs actes« .

 


Téléchargez le communiqué de presse du 22 juin 2016

http://cnsd.fr/services-a-outils/espace-presse/communiques/1653-la-cnsd-appelle-a-boycotter-le-tiers-payant-generalise

http://lentreprise.lexpress.fr/actualites/1/actualites/le-syndicat-cnsd-appelle-les-dentistes-a-boycotter-le-tiers-payant-generalise_1804995.html

Assistante dentaire : un nouveau métier à l’horizon

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« Ne laissons à personne nous dicter ce que nous devons être, écrivons ensemble notre avenir », a lancé Dominique Munoz, présidente de l’Union française des assistantes dentaires (UFAD), en ouvrant la troisième Journée nationale des assistantes dentaires (JNAD) qu’elle organisait le 31 mars à Paris (Bercy). Si, après trente ans d’engagement, elle s’est réjouie de l’inscription des assistantes dentaires dans le Code de la santé publique (CSP), devenue définitive le 26 janvier, jour de la publication au Journal officiel, elle a appelé ses consœurs et confrères à ne pas passer à côté de leur histoire. « Nous sommes désormais des personnels de santé à part entière, une profession paramédicale comme les autres et tout va changer. Mais les pages restent à écrire. Comptez sur nous, sur moi, pour défendre vos intérêts. »
« Pas de bricolage »

Ce qui va changer ? D’abord le statut : les assistant(e)s sont désormais des auxiliaires médicaux (Livre 3, titre 9 du CSP) au même titre, par exemple, que les aides-soignants ou les ambulanciers. Ce nouveau statut va entraîner la refondation des contours du métier : les tâches dévolues, les possibles délégations de tâches, les spécialités accessibles et leurs formations (endo, ortho, pédo…), les nouveaux postes, par exemple la présence d’assistantes dentaires dans les services longs séjours des hôpitaux ou dans les écoles pour faire de la prévention, dans les prisons, etc.

L’inscription au CSP, cela veut aussi dire obtenir un diplôme reconnu par l’Etat, sécurisé, valable en toutes circonstances, et donc la possibilité de créer des passerelles, aujourd’hui inexistantes, entre cabinets libéraux, hôpitaux, centres de santé ou établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Cette revalorisation du métier nécessitera également de refondre des grilles de salaires et la convention collective. Tous les représentants des assistantes dentaires, les centres de formation, vont devoir se réunir avec les chirurgiens-dentistes, les syndicats dentaires, l’Ordre, les universités, l’Académie, les centres de santé, etc., pour construire la profession et écrire les décrets d’application de la loi.

« Le ministère de la Santé nous a contactés la semaine dernière pour créer une commission de réflexion, a révélé Gilbert Bouteille, le président du Conseil de l’Ordre des chirurgiens-dentistes. Je souhaite cette commission la plus large possible. Nous n’avons pas fait tout ce chemin pour rien. J’appelle de mes vœux des évolutions importantes pour les assistantes dentaires et pour notre métier dans les mois à venir, pas du bricolage. Nous devons réussir pour tous, mais aussi, surtout, dans l’intérêt des patients. »

 

Lire la suite sur : http://www.information-dentaire.fr/011-2050-Assistante-dentaire-un-nouveau-metier-a-l-horizon.html

Franc succès pour la journée des assistantes dentaires – JNAD 2016

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La Journée Nationale des Assistantes dentaires (JNAD) s’est déroulée fin mars. Retour sur ce congrès annuel devenu en peu de temps un événement majeur, plébiscité par les assistantes dentaires et les industriels. « C’était vraiment une bonne journée, se réjouit Sandrine, assistante dentaire exerçant dans un cabinet d’Île-de-France. Les interventions des conférenciers étaient très intéressantes, on a beaucoup appris. C’était également l’occasion de discuter avec les fabricants et revendeurs de certains produits que nous utilisons au quotidien ». Comme elle, près de 500 assistantes dentaires ont fait le déplacement, jeudi 31 mars 2016, pour la troisième édition de la Journée Nationale des Assistants Dentaires (JNAD). L’événement, organisé par l’Union Fédérale des Assistantes Dentaires (UFAD), s’est déroulé dans les salons de l’Aveyron, au cœur du XIIe arrondissement de la Capitale. Il fut, comme l’année précédente, rythmé par de nombreuses conférences et ateliers visant à transmettre des connaissances pratiques aux assistantes. Dans son discours d’ouverture, Dominique Munoz, la présidente de L’UFAD a fait état des évolutions auxquelles a dû et devra faire face la profession.
« Le cliché de la potiche, n’a jamais été autant éloigné de la réalité qu’aujourd’hui, confie-t-elle en privé. Les assistantes dentaires sont titulaires, au minimum d’un bac +2 et sont des aides précieuses pour le dentiste, qu’il soit omnipraticien ou spécialiste. Avec cette journée, nous avons voulu les mettre à l’honneur. Leur offrir des ateliers et conférences s’inscrivant dans la démarche de formation continue. Tout cela dans un cadre agréable ».

En savoir plus sur www.lefildentaire.com – « Franc succès pour la journée des assistantes dentaires – JNAD 2016 » et sur https://fr-fr.facebook.com/JNAD-Journ%C3%A9e-Nationale-des-Assistantes-Dentaires-1553106511626157/?fref=photo

Résultats de l’enquête sur la formation et le bien être des étudiants en chirurgie dentaire

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Du 22 novembre 2015 10 heures au 6 décembre 2015 minuit, l’UNECD a lancé une enquête sur l’évaluation de la formation et du bien être des étudiants en chirurgie dentaire dans les 16 UFR d’odontologie Française.
Grâce au dynamisme de notre réseau associatif à l’échelle locale, pas moins de 3863 étudiants en odontologie ont répondu à ce questionnaire, soit plus de la moitié de l’effectif étudiant national (6599 étudiants en dentaire soit 58,63 % de réponses).
Les résultats de cette enquête ont permis de dégager des tendances nationales comme locales.
Au niveau national : Les problématiques soulevées sont majoritairement d’ordre économique. Cela se ressent sur le manque de personnel enseignant et de matériel, mais aussi sur le manque de temps de travail au fauteuil et de temps consacré aux travaux pratiques. Certaines problématiques d’ordre pédagogique ont été également soulevées comme le défaut de connaissance des objectifs d’apprentissage à atteindre, sur la forme des examens jugée non pertinente par la majorité des étudiants, et enfin concernant un problème de communication enseignant-enseigne.
Cependant les étudiants sont tout de même en majorité satisfaits par leur études en Odontologie, puisque sur une échelle allant de 0 à 10, les étudiants estiment en moyenne leur bien être au sein de l’UFR à 6,83 (contre 6,08 pour le service hospitalier).
Au niveau local : Malgré les dénominateurs communs nationaux, on peut constater qu’ils ne sont que la somme de résultats locaux qui diffèrent d’une ville à l’autre.
Ainsi, nous souhaitons souligner que même si des tendances peuvent être dégagées à l’échelle nationale, il est important de se concentrer sur l’interprétation locale des résultats, nettement plus pertinente et révélatrice de la situation dans chacune des facultés.
Afin de participer à la résolution de ces problématiques soulevées au local comme au national, nous avons à ce jour rencontré la quasi totalité des doyens et chefs de services afin d’exposer les griefs et commentaires des étudiants.
Un véritable dialogue a été instauré ou renoué avec les étudiants, et des mesures à court, moyen et long terme ont pratiquement tout le temps été mises en place par le corps enseignant.
Ainsi, même si des tendances nationales sont globalement satisfaisantes, le Bureau National de l’UNECD continue de faire du bien-être des étudiants en odontologie l’une de ses priorités !

 

 

MIGLIARDI Geoffrey
Président de l’UNECD

Santé dentaire : la révélation par Le Figaro d’observations provisoires sur le rapport de la cours des compte était prématuré

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La Cour des comptes déplore sur son site par un communiqué daté du 26 Avril 2016 la publication, dans Le Figaro du 26 avril, d’un article évoquant le contenu d’un relevé d’observations provisoires relatif aux soins bucco-dentaires.
Elle estime nécessaire d’apporter les précisions suivantes.
1. La Constitution confie à la Cour des comptes la mission de contribuer à l’information des citoyens par ses rapports publics. C’est à la Cour qu’il appartient de rendre publiques ses observations, une fois qu’elles sont définitives. La Cour arrêtera ses observations définitives au terme de la procédure contradictoire et au vu des réponses qui seront apportées à ses constats provisoires et à ses interrogations. La publication prématurée d’observations provisoires porte atteinte au bon déroulement des procédures qui encadrent les travaux de la Cour, ainsi qu’à la bonne information des citoyens.
2. L’enquête sur les soins bucco-dentaires se poursuit, la procédure contradictoire n’étant pas achevée. C’est dans ce cadre que des observations provisoires ont été transmises aux administrations et institutions concernées, afin de recueillir leurs observations. Des auditions ont déjà eu lieu et vont se poursuivre plus largement avec les organisations professionnelles représentatives des chirurgiens-dentistes, déjà rencontrées par la Cour lors de l’instruction.

Gilbert Bouteille, Président de l’ONCD, tient à préciser que la diffusion de ce projet de rapport a été une faute dans une procédure d’instruction contradictoire non aboutie.

Fin avril, la diffusion d’un rapport provisoire sur les soins bucco-dentaires établi par la Cour des comptes estimant qu’un Français sur cinq renoncerait à des soins dentaires en raison de leur prix, a amené Gilbert Bouteille à s’exprimer sur un certain nombre d´antennes en rappelant notamment que : « On a en France 40.000 chirurgiens-dentistes qui soignent tous les jours 800.000 patients et dont les soins conservateurs et de prévention sont tous remboursés ».

Le président de l’ONCD a rappelé, sur les médias qui avaient sollicité une réaction publique, que le combat de l’Ordre est celui des valeurs et du respect de la déontologie. « Nous combattons donc les dérives mercantiles et les pratiques abusives, telles celles de certains centres dentaires associatifs dits « centres dentaires low-cost », nous demandons à travailler très étroitement avec les services et le cabinet de la Ministre de la Santé à l’évolution des textes législatifs et règlementaires, au respect de la Loi et de nos obligations nationales. Loin de moi l’idée d’avancer que nous sommes dans un monde parfait, des progrès sont à faire dans de nombreux domaines en matière de santé bucco-dentaire, et concernent une pluralité d’acteurs, au nombre desquels les syndicats professionnels, l’Assurance Maladie et les assureurs complémentaires.

http://www.dental-tribune.com/articles/news/france/29307_lordre_national_des_chirurgiens-dentistes_rappelle_ses_missions_et_ses_combats.html
https://www.ccomptes.fr/Actualites/A-la-une/Soins-bucco-dentaires-la-Cour-deplore-la-revelation-d-observations-provisoires

Un laboratoire se lance dans le numérique à Châteauroux (36) : 18000€ de subvention du conseil général.

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La SARL Castel Dents qui emploie quatorze personnes a investi dans une usineuse numérique, avec le soutien de la région Centre-Val de Loire.

On passe de la spatule à la souris. La formule est imagée mais pour Patrick Arnault, gérant de la société Castel Dents, installée avenue d’Argenton, l’achat d’une usineuse « n’est que la première étape indispensable d’un plan qui prévoit par la suite l’achat d’un second scanner et ensuite d’une imprimante 3D ».

L’entreprise de fabrication de prothèses dentaires qui emploie quatorze personnes, a bénéficié – pour un investissement de plus de 60.000 € – d’une subvention de 18.000 € dans le cadre du dispositif CAP’Artisanat développement. Une aide formalisée par la visite du président du conseil régional, François Bonneau, venu jeudi, découvrir cette société castelroussine créée en 1971.
La numérisation et la modélisation bouleversent aujourd’hui la fabrication des prothèses. La nouvelle usineuse de Castel Dents est un peu le bébé de Stéphane et Julien, le fils de Patrick Arnaud, qui expliquent : « La prise d’empreinte réalisée par le dentiste est coulée en plâtre puis scannée. Les informations sont transmises à l’usineuse qui, à partir d’un bloc de cire, de plastique ou de zircone, peut sortir un bridge, partiel ou complet ».

Concurrence de l’Est du Maroc et de la Chine

François Bonneau n’a pas manqué d’encouragements : « Nous avons besoin d’entreprises comme les vôtres qui relèvent le défi de l’innovation, de l’emploi et du Made in France ». « Made in Centre », ajoute même le président.
Mais le métier de prothésiste est soumis également à une rude concurrence. « Des pays de l’Est, du Maroc et de la Chine et elle existe depuis longtemps », constate Philippe Aussourd, associé de Patrick Arnaud.
Bruno Meymandi, président départemental des chirurgiens-dentistes, s’inquiète d’une désertification médicale qui affecte aujourd’hui les prothésistes : « Dans l’Indre, la situation des dentistes est même pire que celles des médecins généralistes ».

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2016/06/14/Des-protheses-dentaires-fabriquees-a-Chateauroux-2749630

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