Il y a un an, le 7 juin 2015, Pascale Poupart, quinquagénaire, rachetait la société de prothèses dentaires Laboratoires Goblet-Daumas, à Fourmies, pour en devenir la présidente. Un tournant dans la vie professionnelle de cette cadre supérieure qui travaillait dans la logistique : « Pendant 15 jours, je me suis ruée sur toutes les informations concernant ce secteur d’activité. J’ai trouvé cela passionnant. Originaire de Sains-du-Nord, je connaissais le passé de cette entreprise créée en 1945 par Christian Goblet, rejoint par Paul Daumas en 1969. Mon ambition était de la développer encore plus. »
Douze mois plus tard, le défi est relevé avec un portefeuille clients (les chirurgiens-dentistes) qui a évolué de 115 à 150, dans un rayon de 150 km autour du Sud de l’Avesnois, pour un chiffre d’affaires de 2,7 M€.
« La reprise, c’est bien parce qu’on ne part pas dans l’inconnu, précise Mme Poupart. On connaît la taille, la santé, les bases… de l’entreprise ».
Qui est passée de 35 à 38 salariés (31 à Fourmies et 7 à Cambrai). Et si aujourd’hui le secteur (de la prothèse dentaire, de la couronne, du bridge, du dentier) est loin d’être saturé, il est fortement bouleversé (notamment par l’Asie) : il a vu les laboratoires prothésistes de France, plutôt familiaux, fondre de 5 500 en 2002 à 3 800 de nos jours.
D’où la nécessité d’investir dans… la troisième révolution industrielle (TRI), via le numérique :
« C’est une chance car l’informatique et les nouvelles machines d’usinage en trois dimensions nous permettent d’avoir des prix proches de ce que proposent nos concurrents. La traçabilité, la proximité et le service après-vente en 24 heures en plus. Et ce n’est que le début. L’archivage numérique, la caméra intra-buccale qui va remplacer la pâte de moulage (alginate) ou la numérisation des prothèses vont s’imposer. »
Une TRI qui inclut aussi le facteur humain :
« Chez nous, le terme artisan prend tout son sens. Grâce à nos prothésistes, chaque pièce est unique ».
Alors que l’impression 3D a commencé à être utilisée dans l’industrie dentaire, c’est la plupart du temps pour les modèles dentaires et des facettes temporaires. Les restaurations définitives et les implants sont toujours fabriqués selon les méthodes traditionnelles.
Récemment,Vertex dentaire, un fabricant de prothèses dentaires et d’implants aux Pays-Bas, a mis au point les premiers matériaux aux normes CE classe IIa (matériaux certifiés approuvés pour l’impression 3D pour des applications dentaires à long terme).
La société, par l’intermédiaire de leur filiale NextDent, avait déjà utilisé par le passé l’impression 3D pour produire des modèles chirurgicaux et des porte-empreintes, mais ce nouveaux matériaux qui leur permettra de faire usage de cette technologie pour d’autres applications.
Le matériau NXD2015-012 LC-3D PrintNextDent Ortho Rigid est développé pour l’impression 3D d’attelles dentaires pour une utilisation à long terme, tandis que NextDent Base a été conçu pour la fabrication de bases de prothèses temporaires. Ensuite, il y a NextDent C & B, qui servira pour la confection de couronnes et bridges jusqu’à trois élément en impression 3D. Les trois matériaux sont biocompatibles et optimisé pour une utilisation avec l’imprimante Rapidshape D30, mais ils peuvent être utilisés avec toute imprimante 3D de type DLP ou SLA avec une gamme de longueur d’onde de 365-405 nm. Comme le reste des matériaux de dentisterie de NextDent, ils peuvent être réparés avec le kit 3DPrint Box LC, une boîte à lumière UV conçu pour le durcissement rapide de plusieurs parties de résine. Bien qu’aucun des matériaux sont destinés à une utilisation permanente dans la bouche, ils peuvent être utilisés sur une base à long terme d’environ un mois, ce qui est un grand pas en avant.
Par ailleurs, un autre acteur important dans l’industrie de l’impression 3D dentaire a également annoncé la sortie de PolyPro MAX 3SP, un nouveau matériau polymère flexible pour l’impression 3D. EnvisionTEC propose déjà plusieurs imprimantes 3D pour les applications dentaires et orthodontiques.
Selon John Hartner, Chief Operating Officer de envisionTEC. «Le développement de PolyPro MAX 3SP, un polymère flexible pour l’impression 3D fournit une nouvelle solution passionnante qui est bien adapté à une grande variété d’applications … Notre récent matériau offre la durabilité et la flexibilité avec des objets 3D imprimés nécessitant un haut degré de résilience. En collaboration avec notre ingénierie et l’équipe de conception, nous avons vu des résultats très fructueux avec PolyPro MAX 3SP « .
Les dépenses de soins dentaires remboursées par l’assurance maladie dans le seul champ libéral ont atteint 3,4 milliards d’euros en 2015, soit environ 4 % des dépenses de soins de ville », indique la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) dans son rapport annuel 2015 publié le 7 juin. Ces dépenses ont augmenté de 3,5 % entre 2014 et 2015, alors que les remboursements n’avaient crû que de 1,1 % par an en moyenne de 2010 à 2014. Sous l’effet de la CCAM selon la CCSS. « Les revalorisations tarifaires introduites en 2014 par l’avenant n° 3 à la convention nationale des chirurgiens-dentistes sont estimées à 56 millions en année pleine en termes de remboursements », écrit-elle.
Les honoraires totaux des chirurgiens-dentistes se sont élevés à plus de 9,1 milliards en 2015 (+ 1,4 %) dont 36 % pris en charge par l’assurance maladie, on vient de le voir, le reste dépendant des assurances complémentaires (39 %) et des ménages (25 %). Les soins prothétiques n’ont représenté que 11 % de l’activité en 2015 (13 millions d’actes), mais pèsent pour plus de la moitié dans les honoraires totaux. À l’inverse, les soins conservateurs représentent 42 % de l’activité (30 millions d’actes), mais seulement 15 % du total des honoraires (1,5 milliard).
La mise en place de la CCAM permet de détailler plus finement l’activité. Ainsi, sept actes représentent 60 % du nombre d’actes codés en CCAM pris en charge par l’assurance maladie. L’acte de détartrage et de polissage des dents est celui qui est le plus fréquemment réalisé (23 % du total des actes). Il est suivi par les radiographies d’un secteur d’une à trois dents contiguës (9 %), les restaurations d’une dent d’un secteur prémolomolaire sur deux faces (7 %), sur trois faces (6 %) et sur une face (5 %). La radiographie panoramique représente quant à elle 4 % des actes de CCAM dentaire. La pose d’une couronne dentaire dentoportée céramométallique se situe en septième position avec également (4 %). En termes de montants remboursés cette fois, on retrouve pour partie les mêmes actes : détartrage et polissage, avec 407 millions d’euros (près de 15 % de la dépense). Les deux actes suivants, pose d’une couronne dentaire dentoportée céramométallique ou en équivalents minéraux et pose d’un inlay core, constituent à eux deux environ 20 % des montants remboursés des actes codés en CCAM en 2015.
Doniphan Hammer, président de la Commission de formation et d’implantation professionnelles (Commission IV) de la CNSD, explique sur le site de la CNSD comment le métier d’assistant dentaire peut évoluer vers celui d’assistant en médecine bucco-dentaire selon un cursus bien défini. En revanche, il récuse le projet d’ordonnance qui ouvre la porte aux diplômes européens non reconnus en France !
Le CDF : Le projet d’ordonnance transposant la directive « qualifications » de la Commission européenne fait réagir toute la profession. Pouvez-vous faire le point sur ce texte ?
Doniphan Hammer : Nous venons juste de prendre connaissance de ce projet. En l’état, il autorise des professionnels non chirurgiens-dentistes à exercer en France une partie de notre profession. Mais il n’y a pas que les chirurgiens-dentistes… toute une liste de professions de santé se voit dotée d’un accès partiel (voir ci-dessous). C’est inacceptable !
Vous semblez tomber des nues. Rien ne vous avait-il alerté, alors que vous saviez que la dérégulation était enclenchée dans maints domaines ?
D. H. : Lors du dernier Congrès confédéral, la Commission IV avait largement évoqué la pertinence de réfléchir sur cette question. De plus, nous avions eu vent d’un pré-rapport de la Commission européenne, mais le gouvernement français y a répondu directement sans aucune concertation avec les syndicats ni avec l’Ordre. Nous ne connaissons même pas la teneur de cette réponse.
Tout ce que nous savons, c’est qu’une fois encore « la France lave plus blanc que blanc » allant largement au-delà des préconisations européennes.
L’assistant dentaire figure dans la liste des professions pouvant prétendre à un accès partiel à la profession de chirurgien-dentiste. De votre côté, vous réfléchissez à un hygiéniste « made in France ». Tout cela semble pourtant aller dans le même sens. Pourquoi crier au loup ? Votre position n’est-elle pas ambiguë ?
D. H. : Vous faites fausse route ! Par ce projet d’ordonnance, il s’agit de voir par exemple des hygiénistes d’autres pays venir pratiquer en France des actes pour lesquels ils sont diplômés, alors que la France ne dispose pas d’un corps d’hygiénistes. C’est cela l’accès partiel… vous verriez ainsi des hygiénistes étrangers venir pratiquer chez nous empreintes, détartrage et soins conservateurs. Il en irait de même pour les denturologues dans le domaine de la prothèse dentaire. Notre projet d’hygiénistes « à la française » est d’une tout autre teneur et c’est ce qui permettrait de contrecarrer ce droit à l’accès partiel et donc de pouvoir occuper cet espace professionnel vacant convoité par l’ultralibéralisme européen.
L’évolution du métier d’assistante dentaire est également évoqué dans le « Livre Blanc » de la santé bucco dentaire publié par le Conseil de l’Ordre des Chirurgiens dentistes :
« La question de la création de nouveaux métiers «dentaires» revient périodiquement sur le tapis, avec en particulier la profession d’hygiéniste. Mais la tendance va plutôt au renforcement d’un métier déjà existant, bien qu’insuffisamment valorisé, celui d’assistant dentaire. Cette profession vient de faire son entrée au Code de la santé publique.Aussi la première chose à faire est-elle d’en définir précisément les contours avant de penser à créer d’autres métiers. Une précision à ce sujet: si l’éducation à l’hygiène bucco-dentaire fait bien partie du champ de compétences des assistants dentaires, le maquillage de céramiques, par exemple,ne devrait pas leur incomber. Si le travail en équipe et la délégation de tâches sont à envisager, certaines limites doivent être posées. »
La société américaine OVNI s’apprête à lancer une brosse à dents nouvelle génération – Prophix – permettant de retransmettre une vidéo de l’intérieur de sa bouche sur Smartphone pendant le brossage des dents. Explications.
Cette nouvelle brosse à dents est équipée d’une petite caméra vidéo permettant aux utilisateurs de visualiser l’intérieur de leur bouche pendant le brossage via une application pour Smartphone. Prophix utilise pour cela la technologie Bluetooth et le Wi-Fi. Le système permet également de prendre des photos et de les conserver sur son téléphone. Quand à son application, elle indique l’évolution de la fréquence et de la durée de brossage et fournit des conseils sur l’hygiène bucco-dentaire.
Prophix pourrait être le nouveau gadget à la mode en matière d’hygiène bucco-dentaire dans les mois à venir.
Une bonne idée sur le papier cependant le prix de cette nouvelle brosse à dents Prophix pourrait être un défi pour les ventes, a déclaré Ryan Tuttle, analyste au sein du cabinet d’études de marché Euromonitor.
En effet, pour se procurer le système Prophix, il faudra tout de même débourser 399$ – même si elle est proposée en ce moment à 299$ en prévente sur le site https://www.getprophix.com/…
Source : lu sur https://www.dynamiquedentaire.com/prophix-dovni-la-nouvelle-brosse-a-dents-hi-tech-qui-fait-le-buzz/
…>> Lire l’article complet…
La société américaine OVNI s’apprête à lancer une brosse à dents nouvelle génération – Prophix – permettant de retransmettre une vidéo de l’intérieur de sa bouche sur Smartphone pendant le brossage des dents. Explications.
Cette nouvelle brosse à dents est équipée d’une petite caméra vidéo permettant aux utilisateurs de visualiser l’intérieur de leur bouche pendant le brossage via une application pour Smartphone. Prophix utilise pour cela la technologie Bluetooth et le Wi-Fi. Le système permet également de prendre des photos et de les conserver sur son téléphone. Quand à son application, elle indique l’évolution de la fréquence et de la durée de brossage et fournit des conseils sur l’hygiène bucco-dentaire.
Prophix pourrait être le nouveau gadget à la mode en matière d’hygiène bucco-dentaire dans les mois à venir.
Une bonne idée sur le papier cependant le prix de cette nouvelle brosse à dents Prophix pourrait être un défi pour les ventes, a déclaré Ryan Tuttle, analyste au sein du cabinet d’études de marché Euromonitor.
En effet, pour se procurer le système Prophix, il faudra tout de même débourser 399$ – même si elle est proposée en ce moment à 299$ en prévente sur le site https://www.getprophix.com/…
Source : lu sur https://www.dynamiquedentaire.com/prophix-dovni-la-nouvelle-brosse-a-dents-hi-tech-qui-fait-le-buzz/
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Avec l’intrusion du numérique et des nouvelles technologies le métier de chirurgien dentiste est en train d’être profondément bouleversé. En évoquant l’idée de « Disruption Numérique », le récent « Livre Blanc » de la santé bucco-dentaire dessine les contour de ce que pourrait être notre future façon d’ exercer notre profession.
Impossible d’ignorer les transformations que va engendrer la révolution numérique. Les bouleversements attendus seront globaux; organisation du cabinet, évolution du diagnostic, des traitements, de la communication et de la relation avec les patients, etc. À l’instar de nombreux secteurs, une véritable disruption numérique est en marche.
Chercher à la ralentir n’est pas la solution; il faut au contraire l’accompagner en prévoyant des garde-fous pour préserver l’intérêt supérieur: la santé du patient. Que faut-il entendre par «futur»ou«futurisme»? Certaines technologies«du futur» existent déjà, telle l’empreinte optique ou la CFAO (Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur).
Les vrais concepts avant-gardistes«futuristes» sont la robotique, les «bigdata», l’utilisation de l’ADN. Ce sont eux qui vont impacter fortement la profession; dès lors, plutôt que d’évoquer une simple évolution, c’est bien d’une réelle transformation du métier dont il s’agit.Cette «révolution» va s’accélérer dans les années à venir sous l’effet de bouleversements non seulement technologiques, mais aussi démo-graphiques et réglementaires.Parler «du» cabinet du futur peut être trompeur; mieux vaut parler «des»cabinets du futur car à l’avenir différents modèles coexisteront, avec des formes différentes selon l’implantation dans de grands centres urbains ou dans des zones rurales.
LE FUTUR RÔLE DU CHIRURGIEN-DENTISTE
Il est difficile de parler du cabinet dentaire du futur sans évoquer, en premier lieu, le chirurgien-dentiste du futur. Les progrès de la robotique et de l’intelligence artificielle vont à coup sûr transformer son rôle. D’ici 25 ans, les systèmes-experts d’aide au diagnostic et à la prescription devraient se généraliser. Certains annoncent même l’arrivée de machines plus «sachantes» et plus performantes que l’homme, ce qui amènerait, demain, les patients à préférer être soignés par elles, une fois la preuve de leur efficacité démontrée. La partie strictement technique du métier étant prise en charge par la machine, le chirurgien-dentiste de demain se concentrera sur l’évolution des comportements et l’accompagnement des patients dans la durée. Moins technicien mais maîtrisant la technique,plus psychologue, il sera là pour contrôler, expliquer, motiver, rassurer et accompagner.Il aura un rôle fondamental dans l’éducation à la santé.
LE CABINET DE GROUPE AVECPLUSIEURS CHIRURGIENS-DENTISTES
Dans quels types de structures le chirurgien-dentiste exercera-t-il son nouveau rôle? Deux modèles semblent nettement se dégager;le cabinet de groupe réunissant plusieurs praticiens sur un même site, et le cabinet individuel connecté à un réseau.
Aujourd’hui, une majorité de chirurgiens-dentistes exerce seul. Parfois, certains exercent sans assistant dentaire ni secrétaire, et avec peu de connaissance du fonctionnement d’une entreprise. Cette carence entrepreneuriale se retrouve dans d’autres professions médicales,mais dans le monde dentaire, au regard de l’importance des investissements nécessaires, elle est particulièrement préoccupante.On évalue ces investissements à 320000€en moyenne pour un cabinet individuel,400000€pour un cabinet de deux praticiens, et 450000€pour trois praticiens.Ne serait-ce que de ce seul point de vue économique, le regroupement est intéressant.
ÉCONOMIE ET CONFORT
L’évolution fait que les plateaux techniques seront de plus en plus onéreux: au coût du local, du fauteuil (30 000€ en moyenne), de la chaîne de stérilisation(20000€en comptant le mobilier), des dispositifs de radiologie (au moins 20000€), des logiciels, il faudra bientôt ajouter par exemple un scan ADN, un analyseur salivaire, une prise d’empreinte optique (40 000 à 50 000€), des outils de CFAO, etc. La facture va s’alourdir considérablement, incitant les praticiens à se regrouper.Le financement n’est pas la seule motivation; travailler en groupe offre égale-ment plus de confort, de souplesse et de liberté dans la gestion du temps.Ce sont autant de points très importants pour les jeunes générations qui se rendent compte que, seules, il leur …>> Lire l’article complet…
Faisant fi réflexes vieux d’un siècle, un nombre croissant de chercheurs et de médecins misent sur l’autoréparation naturelle de la carie. Pour eux, la carie doit être comprise comme un processus lent et surtout réversible. En effet, tant qu’elle se limite à la paroi intérieure de la dent (l’émail), les phases de destruction (perte des minéraux: calcium, phosphate…) et de réparation alternent (voir infographie). Cette période transitoire durerait en moyenne quatre ans. Soit la carie continue à se creuser et il faudra plomber; soit ce processus de réparation l’emporte et la carie disparaît. Or, cette autoréparation peut être facilitée par un système de gestion des caries (Caries Management System, en anglais) : une méthode fondée sur de simples modifications des habitudes alimentaires et des règles d’hygiène buccales.
Des études ont été lancées sur le sujet en 2005 mais jamais la proportion des caries qui échapperaient ainsi au plombage n’avait été mesurée avec précision. Autant dire que les chiffres publiés en décembre dernier par l’équipes australienne du Pr Wendell Evans (université de Sydney) sont importants.
Après avoir suivi pendant sept ans des centaines de patient, les chercheurs ont montré que près d’une carie débutante sur deux est potentiellement réversible. « C’est la première, fois que nous prouvons que cette approche préventive fonctionne en pratique courante dans les cabinets de dentistes sur le long terme « , explique Wendell Evans.
à condition de faire dépister ses caries tant qu’elles sont toutes jeunes! Autrement dit, consulter régulièrement son dentiste, comme cela est déjà recommandé…
Car pour faciliter la réversibilité d’une carie, il faut renforcer la présence de substances naturelles qui viennent contrer la déminéralisation de l’émail. En particulier, la salive et le fluor.
« La salive neutralise les acides produits par les bactéries et apporte des minéraux comme le calcium ou la phosphate à condition de lui laisser le temps d’agir en évitant par exemple, de grignoter sans cesse »,
explique Christophe Lequart. Quant au fluor, c’est une véritable arme anticarie, un puissant protecteur largement utilisé dans les dentifrices et les vernis dentaires.
En fonction des « forces en présence », du poids de chacun de ces facteurs, le degré de minéralisation de la dent penche dans un sens ou dans l’autre et t permettre à la carie de disparaître ou, au contraire, de progresser.
Quelques questions aux patients permettent d’identifier les personnes à risque et d’adapter les conseils en allant d’une simple diminution des apports en sucre à l’application de vernis fluoré.
Avec un bon suivi, une fois sur deux, les caries : pourraient donc disparaître!
Plusieurs équipes, dont une américaine et une australienne ont d’ailleurs publié en 2012 la bible du Système de gestion des caries: l’International Caries Classification Management System (ICCMS). Les caries y sont classées selon six stades d’évolution: du plus superficiel au plus profond. Seuls les deux derniers, caractérisés par une atteinte de la structure interne (la dentine), nécessitent un traitement avec la fraise. Pour tous les autres stades, la méthode préventive devrait d’abord être appliquée.
GÉNÉRATION « ZÉRO CARIE »
Evidemment, la nouvelle arrrive un peu tard pour tous ceux qui ont déjà subi les assauts de la roulette. Pour les autres souffrant d’une carie débutante, il est peut-être encore temps de demander à son dentiste d’appliquer la méthode d « gestion des caries ». Sachant que de toute façon si la carie évolue mal, il sera toujours possible de recourir à la fraise.
Mais comment a t on pu ignorer si longtemps de phénomène naturel ? D’autant que le concept de prévention des caries débutantes est mentionné dans les années 196/ Eh bien à l’époque les chercheurs n’ont pas du tout été entendus ; les progrès réalisés sur les nouveaux matériaux de plombages retenaient bien plus l’attention . Et ces résultats à contre courant sont tombés aux oubliettes Avant de réémerger au milieu des années 2000.
Si cette nouvelle tendance en dentisterie fait mouche aujourd’hui, c’est qu’une dynamique est insufflée au niveau mondial par la Fédération dentaire internationale et l’Alliance for a Cavity Free Future (comprenez: « pour un futur sans carie chez tous les enfants nés a partir de 2026 »). Los USA et l’Europe commencent à se convertir. En France, le nouveau Système de gestion des caries a intégré, en 2010, la formation des Chirurgies- dentistes, mais celle-ci dure de six à huit ans, ce qui explique que cette nouvelle approche parvienne tout juste au patient. Reste donc à la voir s’immiscer concrètement dans les cabinets de dentistes. Rares sont en effet ceux qui la proposent aujourd’hui. Trop innovante. « Certains praticiens ne croient toujours pas que la carie peut se résorber ! « , rappelle Wendell Evans.
En outre, la méthode présente des inconvénients puisque le patient doit être motivé pour améliorer son mode de vie: réduire sa consommation de sucre, éviter les grignotages, se brosser correctement les dents, consulter régulièrement pour dépister les caries, etc… Autant dire qu’elle ne fonctionne pas sans une implication réelle. Il n’empêche, la génération « ‘zéro carie » n’est plus tout à fait une utopie.
La très grande majorité des Français (92%) se disent favorables à un plafonnement des « tarifs pratiqués par les dentistes (notamment pour les prothèses dentaires) pour limiter les abus », selon un sondage Elabe pour RMC publié lundi.
Cinquième volet de l’étude « Objectif 2017 : ce que veulent les Français », le sondage se penche sur le système de santé, testant une liste de dix mesures à l’approche de la présidentielle.
Celles qui permettent de limiter les tarifs des prestations médicales sont les plus plébiscitées.
Ainsi, 60% des sondés se disent tout à fait favorables à l’instauration d’un plafond pour les soins dentaires, et 32% plutôt favorables. Chez les personnes de 65 ans et plus, la part d’avis favorables grimpe même à 97%.
Près de 9 personnes sur 10 (88%) approuvent par ailleurs l’instauration de sanctions pour les médecins pratiquant « des dépassements d’honoraires à partir de 50% au-dessus du tarif de la Sécurité sociale ».
La mise en place de « mesures contraignantes pour lutter contre le manque de médecins généralistes dans certains territoires, par exemple en déconventionnant » ceux qui s’installeraient dans les zones surdotées, séduit 8 sondés sur 10.
C’est également le cas de la vente de médicaments à l’unité, une mesure qui fait l’objet d’une expérimentation depuis plus d’un an et recueille 83% d’opinions favorables.
L’adhésion est en revanche moins forte pour l’augmentation à 10 euros du paquet de cigarettes « en contrepartie d’un remboursement intégral des substituts nicotiniques » (59% d’avis favorables), comme pour « la vente de médicaments dans les grandes surfaces » sous la responsabilité d’un pharmacien (56%).
Environ six personnes sur dix (57%) s’opposent en outre à la mise en place d' »une franchise annuelle plafonnée (hors hospitalisation et affections longue durée) » dont le montant dépendrait des revenus des patients, ainsi qu’à l’augmentation du tarif « des consultations à 30 euros (au lieu de 23 aujourd’hui) pour rendre le métier de médecin généraliste plus attrayant » (61% de contre).
Près des trois quarts (74%) refusent de limiter les remboursements de la Sécurité sociale aux dépenses les plus lourdes (les complémentaires santé prenant en charge les autres dépenses), et 8 sur 10 (79%) rejettent l’abandon du « principe de l’Assurance maladie obligatoire ».
Enquête réalisée en ligne les 10 et 11 mars 2016, sur un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Voici une découverte du nouveau scanner intra-oral CS 3600 de Carestream. Il permet de numériser en continu et sans interruption, assurant ainsi une acquisition simple et rapide.
Pas besoin de maintenir une distance fixe
Grâce à un large choix de distances focales,on peut survoler une zone d’intérêt ou poser brièvement le scanner sur une dent
Numérisation haute vitesse des deux arcades
La numérisation d’une arcade complète peut se faire en un seul passage (sur chaque face, vestibulaire, occlusale, linguale/palatine), prévenant ainsi les mouvements de bras douloureux
Système intuitif de superposition des images
Avec des options d’embout standard ou à orientation latérale, vous pouvez numériser comme vous le souhaitez et démarrer l’empreinte à tout endroit de la bouche
Source : une vidéo de la chaine Youtube lecoinduprothesiste
avec la société ProxiLille une société informatique basée à Lille, créée en 2003 s’adressant à toute structure du milieu médical du Nord-Pas-de-Calais : Cabinet, Cliniques…
Voci d’autre vidéos de présentation qui permettront de visualiser la vitesse de scannage tout à fait intéressante.
Voici une vidéo qui détaille ces différentes étapes de la chaine CFAO au laboratoire de prothèse dentaire pour l’usinage et le maquillage d’élements en Zircone Y-TZP (Y pour yttrium, T pour tétragonal, Z pour zircone et P pour poly-cristalline).
Introduction à la chaine technologique de CFAO en prothèse dentaire. par the Dentalist TV
La mise en moufle est une méthode qui constitue à prendre d’une maquette en cire un moule en deux parties séparables, à éliminer alors la cire et à combler l’espace vide obtenu avec de la résine.
Cette opération se fait dans un moule dans lequel on coule du plâtre que l’on appel : moufle qui se compose en général de 3 parties : une partie inférieure en forme de cuvette, et une partie supérieure qui s’emboîte exactement sur l’inférieur (contre partie), et un couvercle ou des clavettes ou des brides.
Film réalisé par Signal Ethique – Agence de communication artistique et visuelle. http://signal-ethique.com
Réalisation pratique
Vernir le socle du modèle dans sa totalité afin d’assurer une récupération facile du modèle après polymérisation de la résine.
Les zones de contre dépouille du modèle seront comblées de cire.
Vernir la partie du moufle puis la garnir avec du plâtre de consistance fluide jusqu’au bord supérieur
Placer le modèle avec sa maquette en cire de tel sorte que le bloc incisive avec le rebord alvéolaire soit placés verticalement
Les dents en plâtre doivent être recouverte de plâtre avant la prise du plâtre.
Supprimer les zones de contre dépouille, ne jamais utiliser la technique de lissage du plâtre sous l’eau alors que le plâtre est encore mou et que sa cristallisation pourrait être compromise.
Éliminer toute trace de plâtre au niveau du bord de la partie du moufle et de la maquette en cire.
Placer ensuite la contre partie en contact avec la partie
Placer le moufle sur une vibreuse électrique et combler la contre partie jusqu’au niveau de l’ouverture de remplissage (avec du plâtre de consistance mou).
Après une heure de cristallisation, le moufle est placé dans un récipient contenant de l’eau bouillante, les 2 parties seront séparées après 15 minutes d’immersion.
La cire est éliminée et les 2 parties seront ébouillantées jusqu’à disparition totale de la cire
• Les dents artificiels à l’ouverture seront fixés au niveau de la contre partie.
• Et les crochets restent au niveau de la partie du moufle.
Après ébouillantage, le moufle est retiré et placé sur la paillasse.
Le plâtre étant un matériau capable d’élaborer le monomère liquide, il importe de vernir à chaud en appliquant un isolant toutes les surfaces du plâtre (éviter les dents artificiels et les crochets).
Bourrage de la résine acrylique
La résine acrylique préparée selon les proportions et les conditions indiquées par le fabriquant doit être bourré à l’état plastique.
Pour vérifier cette état plastique de la résine, on fait un boudin de résine que l’on coupe.
Si on obtient des filaments, c’est que cet état plastique n’est pas atteint, lorsque la section est nette, on procédera au bourrage.
Mise en place de la résine
On place sous les dents et sous les crochets de petites boudes de résine à l’état plastique, les mains étant très propres.
Une feuille de Cellophane est placé sur la résine.
Et la partie inférieure du moufle est correctement posée au regard de la contre partie.
Le moufle est mis sous presse hydraulique.
la pression doit être longue, progressive et contrôlée
Puis les 2 parties sont séparées, les excès de résine supprimés ainsi que la feuille de cellophane.
Le moufle est refermé et remit sous pression, à ce moment, la pression doit être importante et suffisamment prolongée pour permettre à l’union physique et chimique entre monomère et polymère dans sa totalité.
Cuisson et polymérisation de la résine
• On immerge le moufle dans l’eau et on le porte progressivement à l’ébullition. En moyenne, la cuisson se fait pendant 90mn à la température de 70°C puis 100°C
pendant une heure.
• Le refroidissement doit être long, l’idéal doit être une nuit complète.
Démouflage de la prothèse
Doit se faire après refroidissement normale ou progressive, il ne faut jamais démoufler à chaud.
Après ouverture du moufle, le plâtre est morcelé pour retirer le modèle et la prothèse sans des fracture.
Les risques de la mise en mouflePeuvent être dûs
• À une présence de trace d’humidité dans la résine avant le bourrage.
Mélange monomère polymère peu homogène comportant de nombreuse sphérule restées hors du contact
avec le monomère.
• L’isolation (vernis) de mauvaise qualité ou mal réparti permettant le passage de l’eau du plâtre ou de la
résine au cours de la polymérisation ou bien du à une réaction secondaire entre plâtre et l’isolant
• Elévation trop rapide et trop brutale de la température pendant la polymérisation.
Finition de la prothèse
À pour but de délivrer des prothèses polis, et finit et apte à être insérer en bouche sans blesser le patient,
le modèle ayant été récupéré avec la prothèse
Elimination des bavures
• Avec des meulettes acryliques ou métalliques, enlever les bavures périphériques, supprimer les
saillies, amincir les bords de la plaque base si cela est nécessaire
• Supprimer toutes les inclusions du plâtre qui encombre (gène)
Lissage
Avec du papier à verre taillé en bande de 2 à 3cm de longueur, enrobé sur un Mandrin, repassé
toutes les surfaces à polir et éviter les dents artificiels.
Polissage à la ponce
Un cône de feutre est placé sur le tour à polir
On enduit la surface à polir avec la pence pâteuse et on polie ses surfaces pour éliminer les saillis
et les rayures laissées avec le papier à verre puis avec une brosse circulaire à crin dure on remplace le cône de feutre.
Ce polissage assurent la fixation des partis inaccessibles au feutre
Remarque : il faut constamment refroidir la prothèse pour éviter le réchauffement de l’acryl
Polissage finale au “Blanc d’Espagne”
Il faut bien laver la prothèse pour entraîner le reste de la ponce.
On monte la brosse circulaire souple sous le tour, on met le “blanc d’Espagne” sous la prothèse et
on l’enlève à la brosse, jusqu’à obtenir une surface brillante
Après désinfection de notre prothèse, il sera procédé à un essayage en bouche et après correction éventuel, la prothèse sera livrée.
Les prothésistes dentaires s’équipent en technologie pour fournir des couronnes qui ressemblent de plus en plus à de vraies dents et pour tenir face à la concurrence chinoise.
Sans-dents toi-même !
Au laboratoire de Jérôme Giroux, à Reims, où huit employés fabriquent des prothèses dentaires toute la journée, la méchante polémique lancée par l’ex-compagne du président de la République n’a pas passé la porte. « On n’a pas trop fait attention à cette histoire. Il est vrai que remplacer ses dents manquantes n’est pas accessible à tous parce que la Sécurité sociale ne rembourse presque rien. Pour nous, qui fabriquons la prothèse, ce n’est pas du commerce. J’ai le même prix unique de couronne en céramique depuis 1990 ! Nous sommes d’abord des artisans » Une nouvelle empreinte en vue de la confection d’une couronne arrive en provenance d’un cabinet dentaire client. Elle est coulée en plâtre. Le travail commence. « Avant qu’on intervienne, il y a un gros travail de préparation en amont du dentiste. Il nous fournit une prescription très précise. » Le modèle en plâtre qui reproduit la dentition est placé dans l’appareil à scanner.
Son image apparaît en 3D sur l’écran de l’ordinateur. À l’aide d’un logiciel adapté, David, l’un des techniciens de la maison, crée virtuellement la future prothèse.La conception des prothèses démarre sur un ordinateur avant de se poursuivre sur une machine à fusion laser.
Un label « fabriqué en France »
« Nous sommes à un virage technologique de notre profession », poursuit Jérôme Giroux. « On innove pour rester performant face à la concurrence bon marché de pays comme la Chine. C’est pour y répondre qu’on vient de créer une coopérative. Elle nous a permis d’acheter une machine de fabrication additive par fusion laser. Onze laboratoires de la région y sont déjà rattachés. Le but étant de produire du haut de gamme. »
Quand David est satisfait de sa création, il envoie par ordinateur un ordre de fabrication à la coopérative récemment installée sur la zone de Bezannes où se trouve la fameuse machine. Dès le lendemain, est livré un support en métal aux mesures exactes. « Nous prenons soin d’utiliser les meilleurs matériaux. L’objectif est de réaliser une prothèse la plus proche possible de la dent originale tant sur la forme que sur la couleur. Cela ne m’intéresse pas qu’on dise à mes clients qu’ils ont de superbes couronnes ! »
Le prothésiste se métamorphose. Il passe d’informaticien à artiste et prend le pinceau. La céramique est composée à partir d’une photo de la dentition du patient pour avoir la couleur la plus fidèle. Elle est appliquée puis cuite. « Notre force doit rester la qualité et aussi la réactivité. Environ 30 % des prothèses arrivent maintenant de Chine, c’est pourquoi nous avons créé un label ‘‘fabriqué en France’’ que les dentistes communiquent à leurs patients. C’est un gage de qualité. »
La couronne est enfermée dans un sachet. Tout a été soigneusement stérilisé. Un certificat de traçabilité est joint à l’envoi. « Il faut deux heures et trente minutes en temps cumulé pour réaliser une couronne. Le laboratoire peut livrer en 72 heures en cas d’urgence, sinon il faut compter une semaine. » Le patient n’aura eu aucun contact avec Jérôme, David, Sandrine et toute l’équipe du labo. L’important pour eux est qu’il ressorte de chez son dentiste avec un sourire dont il est fier. Puisque, lui, a eu les moyens de s’offrir une nouvelle dent.
Comment devient-on un «sans-dents»
« Si on avait moins de charges, on pourrait réduire nos tarifs. Le coût d’un cabinet dentaire prend 60 % de ce que l’on gagne », confie Thibault, dentiste dans la Marne. « Chez moi, la pose d’une couronne coûte 600 euros, c’est à peu près le montant pratiqué dans la région. Si vous allez à Compiègne, par exemple, ce sera 1 000 euros et encore davantage à Paris ou à Marseille. » Aux 600 euros, il faut ajouter autour de 300 euros de soins annexes (pivot, dent provisoire…) et doubler au moins la somme si un implant est nécessaire à la place de la racine. « Sont inclus dans les 600 euros le coût de la couronne, quatre ou cinq séances de travail d’environ une heure, le coût d’une anesthésie, le produit d’empreinte et des tas de petits éléments qui s’ajoutent. Certains dentistes, notamment à Paris, achètent des prothèses chinoises. Elles coûtent dix fois moins chers mais ils n’ont pas le même service de proximité. » Pour Thibault, l’injustice tient au peu de remboursement de la Sécurité sociale : « Ceux qui bénéficient de la CMU sont pris en charge mais ceux qui gagnent juste un peu plus n’ont droit qu’à 75 euros de remboursement… C’est le même tarif depuis 1984 ! » C’est ainsi qu’ils peuvent se retrouvent « sans-dents ». Le président du conseil de l’ordre des dentistes de la région, Alain Mollet, incite les personnes peu fortunées à discuter avec leur dentiste pour étaler les paiements : « On trouve toujours une solution. » Et il insiste sur la prévention : « Avec un bon suivi dès l’enfance, on évite le besoin de prothèses. »
Source : lunion.presse.fr – 16/09/2014 Par Catherine Frey
Voici une vidéo de présentation du SAS de production de prothéses dentaire (CAO,CFAO) et du système EOS int M270 de Bego qui permet de réaliser par synthérisation de poudre d’alliage des chappes en maitrisant complètement les couts de fabrication, en partenariat avec le fabricant suisse Bego.
Le conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes vient de publier un livre blanc qui présente 23 propositions issues du « Grenelle de la santé bucco dentaire ».
Ce livre blanc intitulé « Imaginer la médecine bucco-dentaire de demain » est le « reflet non exhaustif » de propos tenus dans le cadre des 5 ateliers de travail (financement, cabinet du futur, prévention, formation et démographie) et de la plénière qui a réuni un large éventail d’intervenants lors de ce Grenelle le 28 janvier dernier.
Il n’a pas vocation à être « un guide formel », explique l’Ordre mais à être « porteur d’idées et de propositions ». Voici quelques unes des propositions :
Sur un plan financier : réorienter la pratique vers les soins conservateurs, faire des consultations différenciées selon la situation du patient, responsabiliser les assurés sociaux, mettre l’accent sur la prévention, faire un travail de sensibilisation sur l’importance de la santé bucco-dentaire pour la santé générale.
Sur la démographie : orienter le stage actif d’une journée par semaine vers un stage en continue, créer une année civique de « tutorat » post formation dans les zones très sous dotées, renforcer le contrôle du niveau de formation des praticiens à diplôme étranger et dresser un bilan européen des formations cliniques, mettre en place un conventionnement sélectif dans les zones très sur-dotées.
Sur la prévention : créer une culture commune de la « santé orale» centrée sur le patient, donner d’autres fonctions à des professionnels existants (assistants dentaires, créer un autre métier…), individualiser la prévention, faire participer la profession aux grandes campagnes nationales.
Sur la formation : ouvrir la création de postes hospitaliers à des praticiens non universitaires, développer des partenariats entre l’université et les chirurgiens-dentistes, réfléchir à une formation conjointe entre étudiants en chirurgie dentaire et assistants dentaires, réfléchir à la possibilité de déléguer certaines tâches à l’équipe dentaire, médicaliser plus fortement la formation initiale.
Sur le cabinet du futur : mettre l’accent sur l’humain (psychologie, pédagogie …) pour compenser l’omniprésence de la technologie, organiser la pratique en réseau, et mettre en place une démarche d’amélioration continue.