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Hypersensibilité dentaire : causes, traitements et solutions

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Si, comme près d’un adulte sur cinq, vous ressentez des douleurs après avoir bu un verre d’eau (trop) fraîche ou lorsque vous mangez très sucré, vous souffrez probablement d’hypersensibilité dentaire.

Heureusement, cet état de fait n’est pas une fatalité. Il existe des solutions pour lutter contre ces sensations désagréables.

L’hypersensibilité dentaire (appelée hyperesthésie dentinaire par les professionnels de santé) est une affection qui se manifeste par des douleurs brèves et aiguës. Celles-ci sont dues à l’exposition de la dentine, la composante majoritaire de la dent, recouverte par l’émail et traversée par un réseau de nerfs très sensibles à différents stimuli, qui peuvent être de nature :

thermique : c’est le cas lorsque les nerfs de la dentine sont agressés par la présence dans la bouche d’aliments ou de liquides trop chauds ou froids
mécanique : les causes de l’hypersensibilité dentaire dues à un facteur mécanique sont, majoritairement, le mauvais brossage des dents et l’utilisation d’une brosse à dents usagée. Frotter trop fort les dents et les gencives lors du brossage agresse les tissus gingivaux et l’émail. Un bruxisme non traité va aussi abraser la couronne dentaire et entraîner de l’hypersensibilité dentaire. Enfin, chez certaines personnes âgées, ou qui souffrent de troubles de la coordination, il arrive que l’hypersensibilité dentaire soit causée par les chocs qui surviennent entre les dents et les couverts lors des repas
chimique : Ici, l’hypersensibilité est le résultat des réactions acido-basiques qui se produisent dans la bouche lorsque les aliments sont préparés à être digérés par l’action des dents et de la salive. Lorsque vous consommez des aliments trop sucrés, acides (charcuterie) ou basiques (par exemple des fruits secs) sans ensuite vous laver les dents, les résidus d’aliments coincés dans les espaces inter-dentaux se dégradent et participent à attaquer l’émail et les gencives et stimulent le réseau nerveux au cœur de vos dents

Apaisez la sensibilité dentaire en traitant le mal à la racine, par la chirurgie

La première chose à faire à l’apparition de l’hypersensibilité dentaire est de prendre rendez-vous avec votre dentiste. Ce professionnel de santé saura débusquer les causes de ce mal. Il vous accompagnera dans votre démarche de soin, et vous proposera l’opération la plus efficace pour atténuer la sensibilité dentaire.

La pose d’une résine composite sur les dents abîmées : cette solution peu onéreuse agira comme une couche protectrice, qui maintiendra les parties sensibles de la dent à l’abri des agressions.
Si l’hypersensibilité est provoquée par la mise à nu des racines qui ancrent la dent dans les tissus parodontaux, le chirurgien-dentiste pourra pratiquer une greffe de gencive. Pour ce faire, il prélèvera un greffon sur le palais du patient et le suturera aux endroits ou la gencive s’est retirée.

Prenez de bonnes habitudes pour atténuer la sensibilité dentaire

Malgré la douleur que cela peut vous procurer, continuez à vous brosser les dents au moins deux fois par jour, pendant deux à trois minutes. Procédez en douceur. Choisissez du matériel de brossage adapté aux dents sensibles. Il existe des brosses à dents aux poils extra-souples, justement à destination des personnes aux dents sensibles. De même, préférez un dentifrice spécial sensibilité dentaire, aux propriétés anesthésiantes.

Bien connues de nos grands-mères, les huiles essentielles pourront vous être d’une aide précieuse. Ces produits concentrés sont puissants et doivent être considérés avec la prudence qui incombe. Massez délicatement les gencives et les dents douloureuses avec un peu d’huile essentielle de clou de girofle. Le principe actif contenu dans la plante, l’eugénol, est un puissant analgésique, doublé d’un antiseptique.

Enfin, songez à réduire votre consommation de boissons acides (jus de fruits, eau pétillante, sodas, etc.) et de tabac.

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Hypersensibilité dentaire : causes, traitements et solutions

Info patients : le détartrage, un rendez-vous deux fois par an …

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Des dents propres et fraîches. Cette sensation exquise vous est garantie après un bon détartrage. Cette procédure de nettoyage réalisée par le dentiste permettra d’évacuer plaque dentaire et bactéries de votre bouche.

Le détartrage est l’une des opérations de maintenance dentaire les plus pratiquées par les dentistes. C’est une procédure relativement rapide (il faut compter une demi-heure) à effectuer au moins une fois par an, et dans l’idéal tous les 6 mois. Ce nettoyage en profondeur de vos dents permettra l’élimination du tartre qui s’y accumule au fil du temps. Car s’il n‘est pas évacué, le tartre finit par repousser les gencives, ce qui expose la bouche à de nombreuses complications

Le tartre attaque les gencives et déchausse les dents

Le tartre se compose de résidus d’aliments et de bactéries solidifiés sous l’action de l’acidité buccale. Il apparaît le plus souvent sur la zone à la jonction des dents et des gencives, appelée collet dentaire. En s’y déposant, il repousse peu à peu les tissus gingivaux. Privées de la protection gingivale, les parties sensibles comme la racine, le parodonte ou la dentine courre le risque d’être exposées aux infections. En quelques mots, bien qu’il se forme naturellement dans la bouche, le tartre est pourtant néfaste. Certains facteurs accélèrent son développement :

-mauvaise hygiène dentaire : les restes d’aliments que vous consommez se coincent dans vos espaces inter-dentaires si le brossage est mal fait. Mention spéciale aux boissons comme le café, l’alcool et les sodas qui participeront en plus à créer un climat acide favorable à la formation du tartre
-certaines maladies chroniques comme le diabète ou les déficiences immunitaires. Une infection pouvant avoir, dans ce genre de cas, de graves conséquences, il est conseillé aux personnes souffrant de ce type de pathologies d’effectuer deux détartrages par an
la prise de traitements médicamenteux de longue durée : la prise d’un traitement de fond peut altérer l’équilibre de votre environnement bucco-dentaire les changements hormonaux comme ceux qui surviennent à l’adolescence ou chez la femme pendant la grossesse et la ménopause peuvent intensifier la formation du tartre
-le tabac : la fumée acide et grasse ravira les bactéries de la plaque dentaire.


Le détartrage, à quel prix ?

Cette procédure rapide et indolore est facturée une trentaine d’euros au tarif conventionnel.

Pendant le détartrage, le dentiste pulvérise le tartre à l’aide d’un appareil ultrasonique et de curettes parodontales. Vous sentirez probablement le passage de ces petits crochets, inoffensifs pour l’émail, sur vos dents. Ne stressez pas, c’est sans danger et quasiment indolore.. Pendant le grattage, un jet d’eau sous pression et un dispositif d’aspiration sont employés pour évacuer les particules et autres bactéries sans qu’elles soient avalées.

Une fois ce grand nettoyage effectué, le chirurgien-dentiste apportera la touche finale à vos dents en les faisant reluire. Avec un polissage à la brosse rotative associée à une crème adaptée, qui nourrira leur émail et les protégera jusqu’à la fois suivante.

Vous voilà avec des dents bien lisses. Pendant l’heure suivant le détartrage, elles ne seront plus protégées par la salive, aspirée au cours de l’opération. Alors, évitez de manger, boire ou fumer durant cet intervalle.

Le détartrage, un rendez-vous deux fois par an …

Mauvaise haleine : que faire ?

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Au moins un Français sur quatre serait atteint d’halitose, syndrome plus connu sous le nom de mauvaise haleine. Une pathologie bénigne, mais pouvant avoir un impact considérable sur le bien-être de ceux qui en souffrent.

En règle générale, la mauvaise haleine provient d’une mauvaise hygiène dentaire. Lorsque l’on mange sans ensuite se laver les dents, des résidus d’aliments restent coincés dans les espaces inter-dentaires ainsi que sur la langue. Ils se dégradent et finissent par nourrir les légions de bactéries qui peuplent la bouche. Celles-ci émettent des Composés Soufrés Volatils (CSV). Ce sont ces particules chimiques qui sont à l’origine des mauvaises odeurs buccales. La mauvaise haleine handicape la vie sociale de nombreux Français. Pour autant, il est possible de lutter contre cette incommodité en effectuant des gestes simples.

Comment savoir si j’ai mauvaise haleine ?

Le simple examen de votre haleine, réalisé par vous ou un proche, peut vous permettre de mettre en évidence une odeur anormale, forte et incommodante. Au moindre doute, un réflexe : consultez un dentiste qui saura, par sa connaissance poussée de l’écosystème buccal, confirmer ou non ce diagnostic.

Quel traitement contre la mauvaise haleine ?

Les bactéries anaérobies, responsables des mauvaises odeurs, se complaisent dans les recoins de votre bouche. Aussi, la meilleure des protections contre la mauvaise haleine reste le brossage régulier et consciencieux des dents, accompagné à l’occasion d’un bain de bouche.
Dans certains cas, notamment lorsque la langue est très chargée, l’utilisation d’un gratte langue et de brossettes inter-dentaires peut donner des résultats probants.

Les chewing-gums peuvent représenter une solution d’appoint, mais leur efficacité reste limitée dans le temps.

Les plantes se font la part belle du côté des remèdes de grand-mère pour contrer la mauvaise haleine. Thym, menthe et laurier sont connus depuis longtemps pour leurs vertus antiseptiques et assainissantes.

Pensez aussi au jus de citron et au bicarbonate de soude. Consommés en bain de bouche, leur mélange annulera la mauvaise haleine. Diluez une cuillère à café de bicarbonate dans un petit verre d’eau froide et ajoutez-y quelques gouttes de citron. Gardez ce mélange en bouche pendant deux à trois minutes. Vous pouvez répéter l’opération après chaque brossage.

 

Mauvaise haleine : les infections en cause

Lorsque l’on réfléchit aux vecteurs favorisant la mauvaise haleine, les premiers éléments auxquels on pense sont plutôt d’ordre alimentaire. En effet, il est de notoriété publique que l’ail ou les fromages trop faits donnent mauvaise haleine. De même, le tabac et l’alcool marquent l’haleine et assèchent la bouche, ce qui en concentre d’autant plus les mauvaises odeurs.

Toutefois, il arrive aussi que l’halitose soit le symptôme d’une maladie des amygdales (encombrement des cryptes, infection), d’une atteinte au niveau des voies respiratoires (une sinusite pouvant, par exemple conduire à l’écoulement dans la bouche de pus en provenance des sinus) ou d’une maladie du sang comme le diabète. Les infections bucco-dentaires, caries non traitées ou gingivites peuvent aussi conduire à l’apparition d’odeurs désagréables. Ces pathologies ne guérissent pas toutes seules et empirent au fil du temps. Seul un rendez-vous au cabinet dentaire permettra de traiter le mal à la racine.

Brûlures d’estomac et halitose gastrique.

Si le dentiste ne trouve pas la source de vos problèmes d’haleine, il est important de consulter un gastro-entérologue, qui cherchera à savoir si la cause de votre halitose ne se situe pas dans votre estomac. En effet, les problèmes digestifs, brûlures et remontées acides peuvent contribuer à une mauvaise haleine. De même, que la présence dans l’estomac de bactéries comme l’helicobacter pylori. Derrière ce nom savant, la cause à terme d’ulcères stomacaux, devant être éradiqué au plus vite.

Mauvaise haleine : que faire ?

Seniors, vos dents réclament de l’attention

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Si notre espérance de vie ne cesse d’augmenter, l’état général de nos dents,

lui, se détériore au fur et à mesure que l’on vieillit. Néanmoins, ce n’est pas une raison pour ne pas veiller à conserver des dents saines le plus longtemps possible.

D’autant que ce n’est l’affaire que de quelques gestes et d’un peu d’attention.

Certains facteurs peuvent, sur le long terme, avoir pour conséquence de fragiliser les dents :

  • la mauvaise hygiène buccale
  • le tabagisme
  • les maladies chroniques comme le diabète
  • les reflux gastriques : ces remontées stomacales acides, qui sont parfois chroniques, participent à ronger l’émail dentaire. Il est important de consulter son généraliste pour mettre en évidence les causes de ce phénomène, aussi parfois provoqué par la prise de traitements médicamenteux de longue durée
  • les chocs qui peuvent survenir entre les dents et les couverts, au moment du repas. C’est particulièrement fréquent chez les personnes atteintes de pathologies affectant le système nerveux, comme la maladie de Parkinson

 

Pourquoi les dents des seniors sont-elles plus sensibles ?

L’émail, la fine mais très solide couche minérale qui entoure la couronne (la partie visible de la dent, par opposition à la racine, qui s’enfonce dans la gencive) s’altère avec le temps. En cause, le fait que les minéraux qui le composent (entre autres, des éléments riches en calcium et en fluor) aient une durée de vie limitée. Leur disparition crée de microscopiques failles dans cette barrière censée protéger les parties sensibles de la dent (la dentine et la racine). C’est le phénomène de déminéralisation.

À cela viennent s’ajouter des changements physiologiques qui accompagnent le vieillissement, et affectent l’ensemble du corps. La production de cellules régénérantes, censées prendre la place de celles usagées, ralentit avec l’âge. Dans le même esprit, plus on vieillit, moins on sécrète de salive. Privée de ce fluide essentiel, aux propriétés antiseptiques et lubrifiantes, la bouche est plus exposée aux blessures, maladies parodontales et autres aphtes.

Enfin, l’encrage de la racine dans l’os de la mâchoire se détériore lui aussi au fur et à mesure que vous vieillissez. Ce processus est souvent la cause d’une maladie parodontale grave (parodontite), et/ou d’un rétrécissement important de la gencive. Lorsqu’une dent n’est plus parfaitement arrimée, il est important de la retirer rapidement, sous peine de la voir se transformer en refuge à bactéries et infections.

Une personne âgée peut conserver un sourire éclatant

Quelques mesures très simples permettent de prolonger la durée de vie de vos dents. Si ce n’est pas déjà le cas, commencez par apporter un soin particulier à leur brossage. Ce rituel quotidien doit être pratiqué, dans l’idéal, 2 fois par jour, pendant 2 minutes. Pensez à choisir un modèle de brosse adapté à votre bouche. Utilisez toujours un dentifrice au fluor. Ce dernier, en plus de participer à l’élimination de la plaque dentaire, a pour but de contrer les effets de la déminéralisation de l’émail en lui apportant fluor et minéraux. Pas besoin de noyer votre brosse sous la pâte. Une dose de la taille d’un petit pois suffit largement.

Effectuez régulièrement (entre 1 et 2 fois par an) une visite de contrôle chez votre dentiste. Il effectuera probablement à cette occasion un détartrage. Cette opération permettra d’éliminer la plaque dentaire et vous garantira plusieurs mois de tranquillité loin des problèmes buccaux.

Attention, les personnes trop âgées ou malades ne doivent pas, pour autant, abandonner le brossage des dents. Quitte à ce que l’opération soit pratiquée par un proche, ou une auxiliaire de vie. Dans ce cas, il est impératif de rendre la procédure la plus agréable pour le malade. Musique, encouragements et douceur de manipulation y participeront assurément. Le brossage électrique est aussi, dans ce cas, une option à considérer sérieusement, vu le peu d’effort requis pour le nettoyage complet des dents.

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Seniors, vos dents réclament de l’attention

Bridges dentaires : Forme des pontiques de bridges et inflammation gingivale

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Une étude a évalué l’environnement muco-gingival des intermédiaires de bridge. Il s’agissait d’évaluer l’état muco-gingival autour des intermédiaires de bridges chez des patients consultant dans le Département d’Odontologie de l’UCAD de Dakar. Méthode : Les intermédiaires de bridge ont été sélectionnés par un échantillonnage non aléatoire. Les bridges devaient être posés depuis au moins 1 mois et ne pas avoir fait l’objet d’un descellement. Vingt trois pontiques ou intermédiaires de bridges issus de 19 patients ont été sélectionnés. Résultats : Les prothèses fixées étaient portées depuis une période comprise entre 1 et 30 ans par les patients avec une durée moyenne de port de 5,2 ans ± 5,9. Les intermédiaires de bridge étaient pour la plupart en céramo-métal pour 47,8% et en métal précieux pour 34,8% des cas. La position contra muqueuse de l’intermédiaire de bridge était la plus fréquente avec 95,7% des cas et les pontic étaient presque toutes en forme de selle ou en forme de selle modifiée. Une présence de plaque a été observée sur tous les pontiques de type contra muqueux, contrairement aux pontics de type supra muqueux. Toutefois, la présence de plaque au niveau des pontiques était beaucoup plus liée à la position postérieure des bridges qu’à celle antérieure ou intermédiaire (61,9% versus 19%). Le saignement était aussi plus important dans les secteurs postérieurs que dans les intermédiaires antérieurs sans différence significative selon les secteurs. Tous les intermédiaires de type contra muqueux étaient en rapport avec la présence d’une inflammation de la muqueuse de façon signi¬ficative (p=0,043). L’absence de saignement était corrélée à l’existence d’une embrasure d’accès facile avec une différence statistiquement significative comparée aux embrasures dont l’accès était difficile.La présence d’hypertrophie gingivale était associée de façon statistiquement significative aux embrasures d’accès difficile. L’absence de lésions des muqueuses était en rapport avec létat de surface poli du matériau.

 

source : Auteur(s) : NDIAYE C, MBODJ EHB, AJDI K, SECK-DIALLO A, BENOIST HM.
Pages : 17-21
Année de publication : 2011
Revue : Revue internationale du Collège d’Odonto-stomatologie Africain et de Chirurgie Maxillo-faciale
N° de volume : 18(2)

Hygiène bucco-dentaire : les plus à risque sont les moins observants

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Le Baromètre Santé 2014 de l’INPES publié récemment livre un bilan des pratiques et comportements d’hygiène bucco-dentaire des 15-75 ans. Et les résultats ont de quoi donner le sourire. Ils mettent en effet en lumière des pratiques quotidiennes plutôt positives… même si certaines zones d’ombre persistent.

Selon les résultats du Baromètre, parmi les 15-75 ans, 7 Français sur 10 déclarent suivre les recommandations d’un brossage dentaire deux fois par jour. Par ailleurs, 63,7% déclarent avoir consulté un chirurgien-dentiste au moins une fois au cours des 12 derniers mois (ils étaient 56,2% en 2010).
Alors comment interpréter ces conclusions ? Une vision optimiste pousse à considérer qu’une large majorité des Français prend soin de sa dentition. Les jeunes et les femmes semblent les plus sensibilisés. Mais si l’on s’intéresse au verre à moitié vide, on constate qu’un tiers délaisse le brossage bi-quotidien

Les plus à risque… les moins observants

« Un des aspects importants pointés par les résultats de ce Baromètre est que les personnes les plus concernées par une prophylaxie dentaire, fumeurs réguliers, consommateurs d’alcool, malades chroniques, sont les moins observants », analyse Colette Ménard de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES).

Un autre volet concerne l’importance du renoncement aux soins dentaires pour raisons financières au cours des 12 derniers mois (15,5% de la population interrogée). Un renoncement qui touche les populations les plus vulnérables socialement et, encore une fois, celles les plus à risques au plan de leur santé.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2016/05/24/2350959-sante-bucco-dentaire-2-brossages-quotidiens-pour-70-des-francais.html

Secrétariat médical 2.0 : respecter la déontologie

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Faciliter la gestion du cabinet dentaire et réduire le taux de rendez-vous manqués, tels sont les objectifs des nouveaux sites Internet de prise de rendez-vous en ligne. Un dispositif pratique, mais qui ne doit pas affranchir des règles déontologiques.

Ils fleurissent sur la toile et se comptent déjà par dizaine : les services de prise de rendez- vous en ligne dédiés aux professionnels de santé séduisent de plus en plus, autant du côté des professionnels que de celui des patients. De quoi s’agit-il ? Via un site Internet, les internautes peuvent désormais avoir accès aux agendas des professionnels de santé, y compris des chirurgiens-dentistes, et réserver en ligne le créneau qui leur convient pour fixer la date de leur consultation.

Les praticiens payent en retour un abonnement mensuel établi par contrat pour bénéficier de ce service qui leur permet de dématérialiser tout ou partie de leur secrétariat. Ce dispositif inclut un système de SMS ou mail permettant aux patients la confirmation du RDV qu’ils ont choisi, mais également de ne pas oublier la date arrêtée.

Il s’agit donc d’un outil d’optimisation de la gestion des rendez-vous au sein du cabinet dentaire, mais encore faut-il prendre quelques précautions avant de recourir à un tel service. En effet, avant de souscrire à ce type de service avec un prestataire, le praticien doit veiller à respecter ses obligations déontologiques, cette prestation équivalant à une porte d’accès du cabinet dentaire aux patients. En conséquence, le praticien engage sa responsabilité dans cet espace confidentiel. Ainsi, le praticien doit s’assurer du respect de la confidentialité concernant les données de santé à caractère personnel. Le prestataire doit abriter son service chez un hébergeur agréé par le ministère de la Santé. La liste des hébergeurs mise à jour est disponible sur le site de l’Asip Santé.

Cette information est vérifiable en consultant les conditions générales d’utilisation de chacun des sites fournisseurs de ce type de prestation. S’agissant du système de rappel de rendez-vous par SMS ou mail envoyé au patient, ce dernier doit avoir donné, au préalable, son accord exprès pour la mise en place de ce dispositif, et doit également pouvoir revenir à tout moment sur son accord. Le praticien et le patient souscrivant à cette prestation devront par ailleurs obtenir un espace personnel accessible par mot de passe.

 

>>> Lire la suite sur http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr

Un hygiéniste dentaire belge pourra-t-il travailler en France comme chirurgien-dentiste ?

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Le 18 janvier 2015 est entrée en vigueur la révision de la directive 2005/36 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles entre pays. Le législateur européen a introduit et organisé l’accès partiel dans la directive.Un hygiéniste dentaire belge pourrait-il travailler en France comme chirurgien-dentiste dans le cadre de l’accès partiel ? Pour le Conseil national de l’Ordre, cette hypothèse est en contradiction avec le principe même de la directive sur la reconnaissance des qualifications professionnelles. Décryptage.

Un hygiéniste dentaire anglais pourrait-il travailler en France en dehors du contrôle du chirurgien-dentiste ? Telle est la question qui, tôt ou tard, se posera au ministère de la Santé quand il sera saisi de la question dite de « l’accès partiel ». L’accès partiel est une création du juge européen. Il désigne le cas où, faute de reconnaissance de sa profession dans un pays où il souhaite exercer, le professionnel accède partiellement à une autre profession plus globale qui contient ses actes. À cette lumière, la justice a tranché.

En pratique, un titre italien d’ingénieur hydraulique peut permettre d’exercer partiellement comme ingénieur civil en Espagne, un titre allemand de masseur-balnéothérapeute peut permettre d’exercer partiellement comme masseur-kinésithérapeute en Grèce, un titre allemand ou anglais de moniteur de snowboard peut permettre d’exercer partiellement comme moniteur de ski alpin en France.

On le voit, la création du juge européen facilite la circulation des professionnels au sein des 28 pays ; il n’est plus nécessaire au législateur européen de négocier pendant de longues années un accord autour d’une définition.

L’accès partiel fonctionne comme un accélérateur économique. À ce titre, un hygiéniste dentaire diplômé en Belgique pourrait-il travailler en France comme chirurgien-dentiste ? L’Ordre est convaincu du contraire. Mais la question finira par se poser.

Source ONCD http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/actualites/annee-en-cours/actualites.html?tx_ttnews[tt_news]=592&cHash=4b33f90fb88870349436655f61f11713

Hopitaux : le matériel bucco-dentaire est un véritable casse-tête en stérilisation

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NANTES, 18 mai 2015 (Direct Hôpital) – Le matériel utilisé en médecine et en chirurgie bucco-dentaire peut représenter un véritable casse-tête pour les équipes de stérilisation notamment par sa diversité, ont montré les journées nationales d’études sur la stérilisation dans les établissements de santé organisées en avril à Nantes par le Centre d’études et de formation hospitalières (CEFH).

Les actes pratiqués en médecine et en chirurgie bucco-dentaire sont nombreux et variés. Il existe de nombreuses spécialités nécessitant des instruments nombreux et très diversifiés pour la réalisation d’un seul acte, ont expliqué les Drs Isabelle Hyon du CHU de Nantes et Philippe Rocher du CHU de Lille, tous deux chirurgiens-dentistes.

Le Dr Hyon a cité l’odontologie conservatrice (pour soigner la couronne dentaire en enlevant les tissus infectés puis en reconstituant avec des amalgames ou des résines), l’odontologie pédiatrique (ce qui impliquera des instruments de taille différente), l’endodontie (à l’intérieur de la dent), les prothèses, l’occlusodontie (pour faire toucher les dents), la paradontologie, la chirurgie orale (avulsions de dents, traumato) et l’orthopédie dento-faciale (pour optimiser l’équilibre postural et l’occlusion avec les appareils multi-bagues).

Ces spécialités font appel à beaucoup de rotatifs qui peuvent poser des difficultés en stérilisation du fait de la présence de moteurs, a-t-elle souligné. Elle a aussi cité les porte-empreintes, dispositifs qui comportent « des milliards de trous pleins de matériau qui durcit et qui deviennent un enfer à nettoyer ». Ceux à usage unique sont en plastique et se déforment et ne sont donc pas une « solution miracle », a-t-elle ajouté.

Le Dr Rocher a expliqué pourquoi le matériel est si varié comme les fraises qui ont des formes et des textures différentes en fonction de la matière qu’elles vont attaquer (dent, céramique, métal). « Il existe des pages de références » et il faut être utilisateur quotidien pour bien les différencier, a-t-il reconnu.

De même pour remplir une cavité, le matériau utilisé (amalgame ou composites) imposera une série d’instruments différents pour le sculpter, le brunir (polir). Le matériel pour l’élargissement des racines, lors d’une dévitalisation, est aussi très varié et soumis à des contraintes différentes pour suivre la forme de la racine.

Parmi les pinces, curettes, spatules, précelles, inserts, beaucoup d’instruments se ressemblent mais ils ont en fait des utilisations différentes, a-t-il expliqué.

Il a recommandé de réaliser un travail d’élimination dès la salle de soins pour le matériel qui ne peut être utilisé qu’un nombre limité de fois au risque de casser. Il existe des séquenceurs permettant de compter le nombre d’utilisations selon les préconisations du fabricant, mais le chirurgien-dentiste est le plus à même de savoir si son instrument pourra encore supporter une utilisation ou pas, a-t-il estimé. « Cela se sent », a-t-il noté.

Cela nécessite de gérer aussi le réassortiment et donc d’avoir un stock à disposition, a fait remarquer Gaël Grimandi, pharmacien au CHU de Nantes. Si la prédésinfection est faite en service de soins avant l’acheminement en stérilisation, on peut lui réserver un lieu unique pour tous les boxes de dentisterie, avec un stock à disposition.

Le traitement en stérilisation qui comprend notamment la reconstitution des plateaux et cassettes n’est pas aisé.

« Ce matériel demande beaucoup de temps pharmaceutique alors qu’il représente 10% de notre catalogue de dispositifs médicaux pour à peine 5% de la masse budgétaire », a noté Dominique Thiveaud, pharmacien au CHU de Toulouse, président du comité scientifique des journées.

Pour ces instruments variés, c’est le risque infectieux qui conditionne le traitement, a ajouté Bruno Baune, pharmacien à l’hôpital Louis Mourier à Colombes (AP-HP), qui traite beaucoup de matériel dentaire.

Il a rappelé qu’il fallait tenir compte du risque prion et pour les agents transmissibles conventionnels, « le risque est réel ». Sans stérilisation du matériel dentaire, il a été estimé que cela induirait un cas par an de transmission pour le VIH, 200 cas par an pour le virus de l’hépatite B (VHB) et trois cas par an pour le VHC.

Il faut utiliser des liquides pour dissoudre les alginates, les dépôts de plâtre et recourir à des brosses, a-t-il cité. Le pharmacien a demandé à ses collègues chirurgiens-dentistes de bien sensibiliser leurs étudiants à essuyer leurs instruments comportant des produits dentaires. Les bacs à ultrasons sont très utiles dans ces situations.

Lui aussi a plaidé pour que le chirurgien-dentiste fasse l’évaluation de la fonctionnalité des fraises par exemple car c’est plus efficace.

Il a mentionné la place grandissante de l’usage unique.

Source: http://www.directhopital.com/Dispositifs-medicaux-le-materiel-bucco-dentaire-un-veritable-casse-tete-en-sterilisation-NS_1620.html#ixzz3hC5D9800

Un étudiant imprime son appareil dentaire en 3D

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Un étudiant de l’Institut de Technologie du New Jersey a créé son propre appareil dentaire en plastique, à l’aide d’une imprimante 3D, de 60$ de matériaux, et d’une bonne dose d’ingéniosité. Et ça marche !
Dudley Amos peut avoir le sourire. L’étudiant en design digital porte depuis seize semaines maintenant un appareil dentaire qu’il a conçu lui-même pour redresser ses dents du haut.
Dudley a déterminé à quel point il devait redresser ses dents pour les aligner, pour ensuite diviser cette écart par la distance maximale recommandée pour définir la conception de chacune des bagues d’alignement. C’est un procédé que nombre d’orthodontistes utilisent.
La partie la plus difficile de l’aventure dentaire du jeune étudiant a été de rechercher les matériaux nécessaires et de comprendre comment ses dents bougeaient. La partie la plus excitante en revanche a indéniablement été lorsqu’il a porté pour la première fois son appareil dentaire.
>>> à lire sur http://www.objetconnecte.net/etudiant-appareil-dentaire-3d-2005/…>> Lire l’article complet…

Source – 

Un étudiant imprime son appareil dentaire en 3D

Logiciel dentaire : Julie améliore la communication avec le laboratoire

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Le service « Julie Lab Connect » du logiciel Julie Owandy vient apporter un plus dans la communication Cabinet dentaire-Laboratoire. Fini les relances téléphoniques ou les prescriptions papier ! toutes les informations numériques sont centralisées à partir du logiciel, et consultables en ligne avec pour chaque travail prothétique, la traçabilité (carte d’identification de la prothèse dentaire), la comptabilité, la messagerie instantanée…Directement depuis son logiciel, le praticien ou l’assistante gère la transmission des fiches laboratoires de patients. La connexion est directe avec plus de 3200 laboratoires équipés du logiciel Prothesis et bientôt 88% des laboratoires. Toutes les informations sur les tarifs, commandes, en-cours, factures, statistiques, images, commentaires sont conservés et archivées. Nouveautés intéressante pour les possesseurs de caméras d’empreinte numérique, les fichiers STL peuvent être transmis directement. Les retours laboratoires se font automatiquement dans lulie dès lors que les prescriptions sont traitées. Après souscription au service en contactant la hotline, l’accès à l’espace Julie Lab Connect se fait directement depuis Julie (version Mise à jour Julie 3.32.0.(19)) en cliquant sur le menu « Gestion / Fiche labo prothèse »oMenu « Julie Lab connect / Mon espace Julie Lab Connect» ou en cliquantdirectement sur l’icône « Lab Connect » sur l’écran principal de la fiche labo prothèses.? Dans la fenêtre qui s’ouvre, saisissez l’identifiant et le mot de passe indiqués dans l’email que vous avez reçu. L’écran d’accueil propose toutes les actualités en provenance du laboratoire. Certaines peuvent être privées (visibles de vous seul), les autres sont communes à l’ensemble des praticiens travaillant avec ce laboratoire. L’identité du laboratoire avec lequel vous êtes connecté apparait en haut à gauche de la fenêtre. Votre identité apparait sur le bouton vert foncé en haut à droite de la fenêtre. Ce bouton permet de vous déconnecter de votre espace. L’ensemble des autres fonctionnalités est accessible grâce à la barre de menu située à gauche de la fenêtre, verticalement…
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Logiciel dentaire : Julie améliore la communication avec le laboratoire

Conférence Dental Forum 2016 par JM Faudi : l’intégration du visage en 3D dans Exocad.

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L’occasion du Dental Forum 2016 avait lieu une démonstration en direct par Jean Marc Faudi, prothésiste dentaire, de la capture photos du patient à l’intégration du visage 3D dans Exocad. La création gratuite de scan de visage est réalisée à partir d’un simple appareil photo. La démonstration de la numérisation des empreintes du patient, et leurs intégrations dans le visage 3D réalisé en direct. La texture et le réalisme du visage du patient seront une aide lors de l’élaboration de l’esthétique du sourire. Une aide précieuse mise à notre disposition pour optimiser nos réhabilitations à la réalité morphologique du patient. Des exemples de cas réalisés avec cet outil 3D sont présentés.

Planmeca présente Creo ™ : une imprimante 3D dentaire

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Le fabricant de matériel dentaire finlandais Planmeca a présenté sa dernière innovation, une imprimante 3D  nommé Planmeca Creo ™.

Cette nouvelle imprimante 3D permettra aux laboratoires dentaires de créer des modèles, gouttières, guides chirurgicaux avec précision et d’efficacité.

Dans un proche avenir, le dispositif permettra également la création d’autres objets dentaires plus complexes, tels que les restaurations temporaires et modèles orthodontiques.

«L’impression 3D est la voie de l’avenir, car elle permet des laboratoires et des grandes cliniques d’élargir leurs capacités de production et d’accroître l’efficacité», commente Jukka Kanerva, vice-président des unités de soins dentaires de Planmeca & CAD division / CAM.

Planmeca Creo utilise la technologie Digital Light Processing (DLP) pour créer des objets de résine durcissable aux UV. L’imprimante 3D a son propre logiciel dédié.

« Nous pensons que l’impression 3D est réglé pour prendre un rôle beaucoup plus important dans la dentisterie – nous sommes impatient que nous clients puissent voir par eux même ce dont Planmeca Creo est capable », a dit M. Kanerva Etats.

La nouvelle imprimante Planmeca Creo 3D est dores et déjà disponible en pré-commandes et les livraisons devraient commencer en Juin

 

Source : http://www.planmeca.com/News-and-events/newsroom/?utm_content=bufferb4202&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer#/pressreleases/planmeca-announces-new-3d-printer-1392733

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