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Comment les patients perçoivent ils un « bon dentiste » ?

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D’après de nombreuses études, un « bon dentiste » c’est avant tout un dentiste qui ne « fait pas mal ».  Une étude menée aux États-Unis en 1999 par  Arora R. dans l’état du Missouri avait révélé que les soins  sans douleurs étaient un critère très important lors du  choix du médecin dentiste. En Angleterre, une étude réalisée en 1995 a  révélé que les critères de choix les plus importants  sont en rapport avec les méthodes de travail, et vient en premier lieu : un dentiste attentionné et avenant puis les soins sans douleurs.
Une étude récente * a cherché à connaitre les critères qui donnaient patient l’image d’un « bon dentiste »
La perception de 200 patient a été évaluée au travers d’un questionnaire.
Les résultats ont montré que 84,6 % des patients ont une bonne image du médecin dentiste.
Les résultats de l’enquête ont aussi révélé que  la qualité de la relation humaine (comportement
du médecin dentiste 69% et sa communication  avec le patient 64%) étaient le critère le plus déterminant du «bon» médecin dentiste, suivi  du contexte du travail 68,8 %.
Viennent ensuite les honoraires qui représentent  23,5 %, ainsi que l’hygiène et la stérilisation.
avec 16 %. Enfin les facteurs personnels rattachés au  médecin dentiste et la présentation du cabinet occupent 6,5 % de la perception du «bon » dentiste.


Le comportement et la communication du médecin dentiste étant très importants dans son appréciation par les patients, l’étude souligne qu’il il serait judicieux que les dentistes y accordent une attention particulière et que ce point soit plus mise en pratique lors du cursus de formation des jeunes dentistes. La question de l’hygiène et de la stérilisation est également importante d’après une étude menée en Grèce en 1999. La propreté ddu cabinet revient également régulièrement dans les critères de choix pour 8% des  patients  (Clinc Actu 2007).
Signalons aussi que la question financière n’est pas sans rapport avec le choix d’un dentiste.
D’après l’étude menée par  ABID H. en 2002 les  problèmes d’argent représentent 45,5% des freins à la  consultation chez le dentiste.
L’étude menée dans l’état d’Ohio en 1980 a révélée que seulement 39 % des personnes questionnées choisissent leur dentiste car il pratique des prix
raisonnable et seulement 7 % le considèrent comme  étant le critère le plus important…

 

Si l’aspect technique et la formation du praticien est indissociable de la qualité de l’acte clinique, la dimension humaine est de plus en plus mise en avant par les patients qui attendent du professionnel de l’art dentaire une écoute attentive et des qualités relationnelles, des qualités qui ne manqueront pas d’augmenter la reconnaissance du patient et donc le  « bouche à oreille »…

pour citer  BINHAS E. , coach spécialisé dans le domaine dentaire :

« le patient qui exprime son mécontentement nous rend un immense service. Il n’y a rien de pire qu’un patient insatisfait qui se tait mais… qui ne revient pas. « 

Au moins, ça laisse toujours la possibilité de s’améliorer !

* Source: Perception  du « bon » médecin dentiste : enquête auprès des patients  marocains
Perception of the “voucher” doctor dentist:  survey with the Moroccan patients

Slaoui Hasnaoui J., Bendelha A., Rahmani El M., Chala S., Benfdil  DOI: 10.1051/aos/2015115 AOS 2015

Foyers infectieux bucco-dentaires et patient diabétique

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Voici les recommandations à appliquer au cabinet dentaire en cas de foyer infectieux dentaire chez patient diabétique
-L’éradication des FIBD améliore le contrôle de la glycémie chez les patients diabétiques (Niveau de preuve 1).
– Dès le diagnostic d’un diabète, il est recommandé de pratiquer un bilan bucco-dentaire (APF).
-Les patients diabétiques peuvent faire l’objet d’une prise en charge en cabinet d’omnipratique
dentaire, après vérification de l’équilibre du diabète (APF).
-Il est particulièrement (*) recommandé d’éliminer les FIBD chez les patients diabétiques équilibrés (APF).
47 Chez les patients diabétiques non équilibrés (hémoglobine glyquée > 7%) :
-il est impératif d’éliminer les FIBD (CR).
en cas de geste invasif, il faut commencer le traitement antibiotique prophylactique dans l’heure qui précède le geste et le poursuivre jusqu’à cicatrisation muqueuse de la plaie (CR).
un suivi bucco-dentaire est recommandé avec une fréquence de 4 à 6 mois (CR).

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Abréviations

FIDB : foyer infectieux bucco-dentaire
SRIP : situation à risque infectieux potentiel
Niveau de preuve 1 : preuve scientifique établie
Niveau de preuve 2 : présomption scientifique
Niveau de preuve 3 : faible niveau de preuve scientifique
APF : accord professionnel fort
CR : accord professionnel avec consensus relatif

Source : http://societechirorale.com/documents/Recommandations/recommandations_foyers_infectieux_texte_court_1.pdf

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Foyers infectieux et patient diabétique

Foyers infectieux dentaires et prothèses articulaires

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Voici les recommandations à appliquer au cabinet dentaire en cas de en cas de foyers infectieux dentaire chez un patient porteur de prothèses articulaires ou avant mise en place d’une prothèse articulaire

:: Avant la mise en place d’une prothèse articulaire :
-il est recommandé d’effectuer un bilan bucco-dentaire (APF).
-il est impératif d’éliminer les FIBD (CR).
-Les gestes chirurgicaux destinés à assainir la cavité buccale doivent être entrepris au plus tôt de
façon à ce que la cicatrisation muqueuse soit acquise avant la pose de la prothèse articulaire (APF).

:: Chez le sujet porteur de prothèse articulaire, la fréquence de suivi bucco-dentaire peut être
identique à celle recommandée pour la population générale (annuelle) (CR).

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Abréviations

FIDB : foyer infectieux bucco-dentaire
SRIP : situation à risque infectieux potentiel
Niveau de preuve 1 : preuve scientifique établie
Niveau de preuve 2 : présomption scientifique
Niveau de preuve 3 : faible niveau de preuve scientifique
APF : accord professionnel fort
CR : accord professionnel avec consensus relatif

Source : http://societechirorale.com/documents/Recommandations/recommandations_foyers_infectieux_texte_court_1.pdf

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Foyers infectieux dentaires et prothèses articulaires

Foyers infectieux dentaires et Chimiothérapie

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Voici les recommandations à appliquer au cabinet dentaire concernant la gestion des foyers infectieux dentaires en cas de Chimiothérapie :

:: Avant la chimiothérapie
-Avant une chimiothérapie anticancéreuse et dans la mesure où l’urgence à instaurer le traitement
l’y autorise :
Un bilan bucco-dentaire doit être entrepris au plus tôt (APF).
Avant une chimiothérapie non aplasiante, il est particulièrement (*) recommandé d’éliminer
les FIBD (APF).
Avant une chimiothérapie aplasiante, il est impératif d’éliminer les FIBD (APF).
-Les gestes chirurgicaux destinés à assainir la cavité buccale doivent être entrepris au plus tôt, de
façon à ce que la cicatrisation muqueuse soit acquise avant le début de la chimiothérapie (APF).

:: Pendant la chimiothérapie
-Les gestes thérapeutiques invasifs (avulsion dentaire …) doivent être pratiqués
en connaissance du bilan biologique (hémogramme, hémostase) (APF)
seulement s’ils sont urgents (CR)
sous antibioprophylaxie poursuivie jusqu’à la cicatrisation muqueuse de la plaie si le taux
de polynucléaires neutrophiles (PN) est inférieur à 500 /mm3 de sang (APF). Il n’y a pas de
consensus pour une antibioprophylaxie pour un taux de PN supérieur à 500/mm3 (PC).
-En dehors des cas d’urgence, les gestes chirurgicaux peuvent être pratiqués dans une phase de
normalité des polynucléaires neutrophiles (APF).

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Abréviations

FIDB : foyer infectieux bucco-dentaire
SRIP : situation à risque infectieux potentiel
Niveau de preuve 1 : preuve scientifique établie
Niveau de preuve 2 : présomption scientifique
Niveau de preuve 3 : faible niveau de preuve scientifique
APF : accord professionnel fort
CR : accord professionnel avec consensus relatif

Source : http://societechirorale.com/documents/Recommandations/recommandations_foyers_infectieux_texte_court_1.pdf

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Foyers infectieux dentaires et Chimiothérapie

Foyers infectieux dentaires et Radiothérapie cervico-faciale

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Voici les recommandations à appliquer au cabinet dentaire pour un patient en cas de Radiothérapie cervico-faciale :

:: Avant irradiation :
12 Avant toute radiothérapie cervico-faciale (APF) :
un bilan bucco-dentaire doit être entrepris au plus tôt
il est impératif d’éliminer les FIBD situés dans les faisceaux (champs) d’irradiation.
-Les gestes chirurgicaux destinés à assainir la cavité buccale doivent être entrepris au plus tôt de
façon à ce que la cicatrisation muqueuse soit acquise avant le début de la radiothérapie (APF).

:: Après irradiation (et quel que soit le délai) :
-Il n’y a pas lieu de prendre des mesures particulières si la dose d’irradiation reçue par le
maxillaire et/ou la mandibule est inférieure à 30 Gy (CR).
-Afin de diminuer le risque d’ostéo-radionécrose, les avulsions dentaires éventuellement
nécessaires doivent être effectuées :
après information sur la dose reçue et les faisceaux (champs) d’irradiation (APF).
dans un plateau technique chirurgical adapté à la situation et apportant les garanties de
qualité et de sécurité (APF) ;
-Devant un risque d’ostéo-radionécrose, un traitement antibiotique doit être institué en cas de
geste invasif (avulsion dentaire, curetage …) (APF). Il convient de débuter cette prescription au
moins 1h avant le geste (APF) (pas de consensus pour un délai plus long) et de la poursuivre
jusqu’à la cicatrisation de la muqueuse (APF).
-Après irradiation supérieure à 30 Gy, un suivi bucco-dentaire est recommandé avec une fréquence
de 4 à 6 mois (CR)

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Abréviations

FIDB : foyer infectieux bucco-dentaire
SRIP : situation à risque infectieux potentiel
Niveau de preuve 1 : preuve scientifique établie
Niveau de preuve 2 : présomption scientifique
Niveau de preuve 3 : faible niveau de preuve scientifique
APF : accord professionnel fort
CR : accord professionnel avec consensus relatif

Source : http://societechirorale.com/documents/Recommandations/recommandations_foyers_infectieux_texte_court_1.pdf

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Foyers infectieux dentaires et Radiothérapie cervico-faciale

Affaire CLESI/PESSOA : un nouveau revers pour l’école privée !

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La justice condamne l’école privée CLESI/PESSOA à verser 5000 euros à la FSDL et à l’UJCD et la déboute de toutes ses demandes de QPC (Question Prioritaire de Constitutionnalité).

L’Union des jeunes chirurgiens-dentistes (UJCD) poursuit son combat judiciaire pour obtenir la fermeture des instituts privés du Centre libre d’enseignement supérieur international (CLESI, ex-Pessoa), ouverts à Toulon et à Béziers, qui proposent notamment un cursus en odontologie contournant le numerus clausus.

Le syndicat s’est réjoui ce lundi d’une récente décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence ayant débouté le CLESI – qui avait soulevé deux questions prioritaires de constitutionnalité. L’institut a été condamné à verser à l’UJCD 5 000 euros au titre des frais de procédure.

« Le jugement qui vient d’être rendu conforte notre démarche et renforce notre détermination », affirme Philippe Denoyelle, président de l’UJCD. Le syndicat souhaite dorénavant que la justice se prononce au fond, permettant la fermeture définitive du CLESI. Une décision que réclame toute la profession (CNSD, FSDL, UNECD, Ordre), rappellent les dentistes.

La CNSD quant à elle, précise que cette étape judiciaire sur les QPC (Questions Prioritaires de Constitutionalité) n’était qu’une « manoeuvre dilatoire » de la partie adverse ne devant pas faire oublier le fond de l’affaire à savoir pour le syndicat dentaire, obtenir la fermeture défintive du centre de formation.

« Début janvier 2015, la CNSD délivrait une sommation interpellatrice au CLESI lui demandant de fournir les preuves de sa mise en conformité. Demande balayée au prétexte des procédures juridiques en cours, lancées par les autres syndicats. Procédures juridiques que le CLESI fait traîner : les QPC (questions prioritaires de constitutionnalité) qu’il avait posées viennent d’être logiquement rejetées, mais des appels sur le fond sont toujours en cours. »

Le 18 septembre 2014, le tribunal de grande instance de Toulon avait prononcé la fermeture du CLESI, qui avait fait appel.
La procédure d’appel contre la décision du TGI de Toulon qui ordonnait, à la demande de l’UJCD la fermeture de PESOA/CLESI peut enfin suivre son cours.
Le prochain jugement en Mai 2016 devrait confirmer la fermeture de cet établissement.

http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/02/08/confortes-par-la-justice-les-dentistes-reclament-toujours-la-fermeture-de-linstitut-prive-du-clesi_794301#sthash.GT30ashb.dpuf
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/02/08/confortes-par-la-justice-les-dentistes-reclament-toujours-la-fermeture-de-linstitut-prive-du-clesi_794301
http://cnsd.fr/actualite/news/1553-la-fermeture-legale-du-clesi-obtenue-par-la-cnsd-bloquee-par-des-manoeuvres-dilatoires

Internat en Odontologie : les postes offerts par spécialité et par CHU

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Un arrêté du ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur fixe le nombre de postes offerts au titre de l’année 2016-2017 au concours d’internat à titre européen donnant accès au troisième cycle long des études odontologiques est fixé par spécialité, interrégion et centre hospitalier universitaire (CHU) selon la répartition prévue.

Source

Devenir dentiste en passant par la filière paramédicale ?

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De l’infirmier au kiné en passant par la sage-femme, les diplômés paramédicaux « auront accès aux deuxième et troisième années de médecine à partir de 2017 » et ce « sans passer le concours de la première année » a annoncé jeudi Manuel Valls lors de la Grande conférence de Santé. (ndlr : Pour l’heure rien n’a été précisé concernant la filière d’Odontologie mais il permis d’imaginer qu’il en sera de même pour les études dentaire.)

Le chef du gouvernement souhaite ainsi « développer plus de passerelles entre les formations » pour diversifier les profils des professionnels de santé et permettre aux paramédicaux d’accéder aux formations médicales sans repartir de zéro. Par exemple, un kinésithérapeute pourrait ainsi, sur la base d’un projet solide ou sur dossier, suivre des études de médecine pour devenir médecin rééducateur.
Rendre équitable l’accès aux prestations sociales

Un travail sera mené en concertation avec les acteurs de ces formations afin de « préciser les prérequis demandés aux étudiants, notamment en matière d’exercice professionnel », précise la feuille de route dévoilée à l’issue de la conférence.

Autre volonté affichée : mettre sur un pied d’égalité les étudiants en formations paramédicales et ceux des universités sur le plan des prestations sociales, en leur ouvrant l’accès aux aides d’urgence, au logement et aux bibliothèques universitaires.

Une offre publique de formation pour tous les professionnels de santé ?

« Le gouvernement travaillera également avec les nouveaux présidents de région sur la convergence des droits aux bourses », actuellement très disparates, a ajouté le Premier ministre.

Enfin, le gouvernement s’est engagé à « étudier les conditions de déploiement d’une offre publique de formation pour toutes les professions de santé », pour remédier aux tarifs exorbitants des formations paramédicales dans certains établissements privés. Un inventaire des besoins régionaux en la matière devrait d’ailleurs prochainement être réalisé.

http://www.20minutes.fr/sante/1785855-20160212-paramedicaux-pourront-entrer-medecine-passer-case-concours

Les plombages sont ils dangeureux ? (Le grand direct de la santé sur Europe 1)

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Si vous portez des plombages, vous avez sûrement entendu parler du mercure incriminé dans bon nombre de troubles de la santé. Décryptage.
Cette chronique a été réalisée par Richard Vandervliet, chirurgien dentiste, « Spécialiste santé » sur Europe 1.
Le spécialiste santé est une chronique de l’émission « Le grand direct de la santé »
diffusée le vendredi 12 février 2016


Mercure et plombages les dangers par dentisfuturis

La révolution numérique dentaire vu par Jamy de « C’est pas sorcier »

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Le domaine médical, et particulièrement le secteur dentaire, est très concerné par la révolution numérique. Les incroyables progrès, les bouleversements qu’elle crée, et les questions qu’elle pose ont conduit le journaliste Jamy de l’émission « c’est pas sorcier » à vous raconter ces innovations technologiques.
Fil rouge de l’édition 2015 du congrès de l’ADF, la révolution numérique était présente à tous les étages de l’exposition la plus vaste d’Europe dédiée à la santé bucco-dentaire.
Le journaliste et animateur Jamy Gourmaud, bien connu des plus jeunes (et encore… !) pour l’émission « C’est pas sorcier ! » ou par les plus grands pour le Monde de Jamy, vous présente les innovations majeures qui bouleversent ou bouleverseront la pratique de demain.

Au cours de cette séance phare, Jamy vous montre certains aspects de la Révolution numérique, à travers :
– la conception et fabrication assistée par ordinateur,
– la radiologie 3D et la chirurgie guidée,
– la Recherche et les cellules souches,
– la santé et les objets connectés.

L’hygiène bucco-dentaire des français ne s’arrange pas…

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Les études se suivent et se ressemblent : les inégalités sociales pèsent sur les dents et la bouche des Français. Dans une lettre ouverte du 7 janvier 2016, l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) fait un point sur les données les plus préoccupantess, et plaide pour que la santé bucco-dentaire soit désormais considérée « comme une priorité de santé publique ».
Il y a « urgence d’une prise de conscience collective« , note Sophie Dartevelle, présidente de l’UFSBD, qui représente les chirurgiens dentistes tout en menant des actions de prévention sur le terrain, en particulier dans les écoles.

« La santé bucco-dentaire n’est pas accessible à tous et les inégalités d’accès aux soins dentaires sont une réalité que les pouvoirs publics ne peuvent pas ignorer« , estime-t-elle dans une lettre ouverte transmise à l’AFP. Elle déplore en outre « le désengagement des pouvoirs publics sur les actions de sensibilisation […] déployées en milieu scolaire« . Selon elle, ce « signal inquiétant » va avoir des effets négatifs qui ne tarderont pas à se faire sentir sur l’état de santé des plus jeunes.

Fortes inégalités d’accès aux soins dentaires

L’an passé, seulement 25.000 enfants des zones défavorisées (10 classes par département dans les zones d’éducation prioritaire) ont été sensibilisésgrâce au programme de prévention en milieu scolaire financé par l’Assurance maladie, au lieu de 300.000 par an, selon des données de 2013 de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES).

A 5 ans, 4% des enfants de cadres ont au moins une carie non soignéecontre 23% pour les enfants d’ouvriers. Chez les personnes âgées, 75% des résidents en maison de retraite présentent un mauvais état de santé bucco-dentaire, toujours selon la DREES.

L’Union rappelle que la santé bucco-dentaire constitue « un miroir de l’état de santé général de chacun« . Et « certaines maladies bucco-dentaires peuvent avoir des conséquences sur la santé globale (pathologies cardio-vasculaires, accouchements précoces…)« , ajoute-t-elle. Les bactéries buccales peuvent en effet migrer par la voie sanguine dans tout l’organisme : le cœur, les sinus, les reins, les yeux, les articulations.

Les Français sont à la traîne en matière d’hygiène dentaire: ils achètent en moyenne 1,5 brosses à dents par an alors que 4 sont préconisées (changement à chaque saison) ; leur temps moyen de brossage est de 56 secondes alors que l’UFSBD recommande deux brossages de deux minutes par jour matin et soir, note l’UFSBD, citant un sondage Ipsos de 2012.

Centres dentaires low-cost: Faute de dentistes, les patients grincent des dents

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Plusieurs cabinets dentaires à bas prix viennent de fermer en Ile-de-France. Les patients, parfois endettés, ne savent plus comment terminer leurs soins…

Elle ne demandait pas un sourire de princesse ou une dentition parfaite. Juste quelques soins pour pouvoir manger et parler sans problème. Au lieu de ça, Michelle Bergeron vit aujourd’hui avec 14 dents en moins, deux dentiers provisoires – « un en haut, un en bas » – et l’angoisse de ne jamais en finir avec son chantier bucco-dentaire. Depuis un mois, son chirurgien-dentiste parisien a baissé le rideau. « Nous vous recontacterons quand nous aurons un dentiste à disposition », indique le répondeur téléphonique du cabinet de Jean-Claude Pagès, en arrêt maladie comme l’indique une lettre envoyée en décembre 2015 à certains patients.

« En attendant, plus personne ne me soigne et on ne me propose rien », peste la sexagénaire, d’autant plus agacée qu’elle a souscrit un crédit pour se soigner, à hauteur de 17.000 euros. Comme elle, Jean-Paul Blanot attend des nouvelles de son praticien. Ce Parisien de 65 ans avait déboursé 12.000 euros pour se faire poser 13 implants dans un centre dentaire à bas prix du quartier Saint-Lazare. Dans le même temps, d’autres patients ne sont plus soignés à Colombes (Hauts-de-Seine) où un centre low cost* a fermé récemment. Tout comme à Lyon, où l’Agence régionale de santé de Rhône-Alpes (ARS) a fermé un cabinet à bas prix pour des raisons sanitaires.

 

« Pas une seule fois n’a été retenu le grief de mutilation »

Plus grave, d’autres patients dénoncent des excès de soins, voire des mutilations, l’appellation idoine lorsque des dents « saines » sont remplacées par des prothèses. Une accusation balayée par l’avocat de Dentexia, Me Bessis : « Tous les centres ont été contrôlés par la Sécu. Pas une seule fois n’a été retenu le grief de mutilation. » En interne, plusieurs salariés évoquent pourtant une course au rendement particulièrement pesante.

« C’est le chiffre, le chiffre, le chiffre. On demande aux conseillères cliniques de rentrer 90.000 euros par fauteuil et par mois », témoigne sous couvert d’anonymat une ancienne salariée qui refusait régulièrement les demandes de consultations pour des enfants. « Pas assez rentables. On préfère les implants. On n’a pas le droit de le dire. Alors on explique qu’on n’est pas équipés pour ». Après un premier bilan de santé, si les devis sont trop élevés, des crédits à 0 % seraient aussi proposés aux patients, notamment par l’intermédiaire de l’organisme Franfinance.

« Fauteuils en panne », « problèmes de logiciels »

Plusieurs patients évoquent une tendance lourde pour les annulations de rendez-vous dans les centres Dentexia ou les cabinets libéraux avec lesquels ils travaillent. Ils citent pèle mêle des « fauteuils en panne », des « problèmes de logiciels », des « grandes listes d’attentes » ou des dentistes « en arrêt maladie ». Mais aussi un turn-over incessant chez les chirurgiens, souvent « très jeunes », « ne parlant pas très bien français ». Et donc une absence totale de suivi médical sur la durée, voire des diagnostics discordants après changements de praticiens.

 

lira la suite sur : http://www.20minutes.fr/sante/1783335-20160210-centres-dentaires-low-cost-faute-dentistes-patients-grincent-dents

Une caméra-microscope numérique pour détecter les cancers

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Ce microscope fait la taille d’un stylo et permet de zoomer à un niveau cellulaire dans les tissus humains. Il utilise la technologie pour délivrer des images en haute qualité de manière très rapide. Les chercheurs envisagent de le tester en clinique l’année prochaine. Grâce à sa précision et sa vitesse d’exécution,

une-microscope-2

ce petit microscope pourrait très bien être utilisé par les dentistes ou les dermatologues pour mieux distinguer les lésions bénignes de celles qui nécessitent une intervention.

Cela implique des MEMS (miroirs électro-mécaniques) qui dirigent un faisceau de lumière optique. Ce dernier scanne le tissu, ligne par ligne pour créer l’image rapidement. La technique employée paraît complexe mais elle permet en tout cas de faciliter le travail des chirurgiens et des médecins. Les chercheurs assurent que cette invention est la plus performante dans le domaine à ce jour.

Les chercheurs sont vraiment optimistes quant à ce modèle. Ils espèrent qu’il pourra être employé en chirurgie dans les années à venir (2 à 4 ans).

Le modèle développé emploie la technique innovante du double axe confocal microscopique. Avec cela, le microscope peut déceler avec précision à travers de la matière opaque en éclairant le tissu opaque. Il peut zoomer en détail sous la surface du tissu. Le microscope utilise aussi une technique appelée Scan en ligne pour accélérer la collecte des images.

lu sur : http://soocurious.com/fr/microscope-stylo-cancer/

Intérêt de l’ASIGA pro075, une mini imprimante 3D très précise, au laboratoire de prothèse dentaire (Christophe Sireix)

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L imprimante ASIGA pro075 utilisée dans notre centre est une machine d impression résine, les applications sont multiples et ce, pour de nombreuses autres professions. En prothèse dentaire cette machine imprime des modèles de différentes couleurs, des guides chirurgicaux transparents, des gouttières occlusales transparentes également, des porte-empreintes individuels, des bases de complet pour validation (résines en développement pour les prothèses définitives en bouche) non permanente, des armatures, des châssis, des attachements, des dents provisoires, des maquettes de validation, des complets base et dents monoblocs qui servent de validation occlusale, des prototypes etc…

L imprimante Asiga pro075. Tech. Dent. N 342-06/15 17

Démographie médicale Vers une régionalisation du numerus clausus?

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La ministre de la Santé, Marisol Touraine devait présenter le 16 novembre lors d’un déplacement à la Faculté de médecine de Tours son « Pacte territoire santé », deuxième du nom. Mais pour cause d’attentats, l’événement a été reporté sine die. Selon l’AFP, Marisol Touraine devait annoncer une « hausse immédiate de 6,4 % du numerus clausus », ciblée sur dix régions. Le Centre-Val-de-Loire disposerait de 20 places supplémentaires, l’Auvergne et la région Rhône-Alpes de 18 chacune, la Bourgogne de 15, la Réunion 12, la Haute-Normandie 13, la Basse Normandie 7, le Nord-Pas-de-Calais 10, les Antilles-Guyane 10 et la Picardie 8. Cette régionalisation du numerus dausus doit permettre de lutter contre « l’inégale répartition des médecins » sur le territoire. Aucune information n’a filtré concernant le nutmrus dmtsus des chirurgiens-dentistes.
D’autres mesures pour attirer les jeunes vers la médecine libérale devaient également être présentées. Ainsi, les étudiants de 2? et 3e cycles dans plusieurs spécialités (en particulier en gynécologie médicale, ophtalmologie, pédiatrie, cardiologie,
dermatologie) seraient incités à réaliser des stages en maison ou centre de santé plutôt qu’à l’hôpital, à l’instar des étudiants en médecine générale qui font leur stage dans des cabinets libéraux. Le nombre de Contrats d’Engagement de Service Public (CESP) proposés aux étudiants devrait également être accru, passant de 1 300 à 1700 en 2017. Signé par les étudiants dès la deuxième année, s’ils le souhaitent, le CESP ouvre droit au versement d’une allocation mensuelle de 1200 € bruts jusqu’à la fin de leurs études. En contrepartie, les bénéficiaires s’engagent dès la fin de leurs études à exercer leur art pour une durée équivalente à celle du contrat, à titre libéral ou salarié, dans des zones géographiques définies par les AUS où la répartition des professionnels de santé n’est pas satisfaisante. Objectif, à travers l’ensemble des mesures de ce « Pacte territoire santé » n° 2: inciter 1000 jeunes à s’installer dans les déserts médicaux d’ici à 2017.

L’INFORMATION DENTAIRE n° 41/42 – 25 novembre 2015

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