Le point sur la création des huit facs annoncées pour la rentrée 2022

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En fin d’année dernière, le gouvernement annonçait la création de huit nouveaux sites universitaires d’odontologie pour la rentrée 2022. L’objectif : pallier une densité trop faible de praticiens sur certains territoires. Alors que la rentrée approche, l’Etudiant fait le point : quelles sont les facs qui ouvrent et celles qui vont attendre un peu ?

Cinq nouvelles facultés d’odontologie sont créées pour la rentrée 2022 sur les huit promises par le gouvernement. Ces facs – parfois créée sous la forme de département au sein d’une UFR Santé – sont installées à Caen, Rouen, Tours, Dijon et Besançon. Le bulletin officiel du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du 25 août précise que les facs de Besançon, Tours et Dijon sont accréditées à délivrer le diplôme de formation générale en sciences odontologiques jusqu’à la fin de l’année 2023–2024, et jusqu’en 2027–2028 pour Caen et Rouen.

Dans les trois autres villes, il faudra patienter un peu : l’UFR d’odontologie d’Amiens est prévue pour 2023, tandis que Poitiers sera une sorte d’antenne de la faculté de Bordeaux dans un premier temps, modèle qu’appliquera aussi Grenoble avec Lyon 1.

L’ouverture de facs d’odontologie, une décision politique
La création de ces huit nouveaux sites universitaires d’odontologie avait été annoncée par Jean Castex, alors Premier ministre, en décembre 2021, « soit sous forme d’unité de formation et de recherche (UFR) soit sous forme d’antennes ».

Jusqu’à présent, seules 16 universités disposaient d’une faculté d’odontologie, trop peu au regard des besoins. Le gouvernement avait alors choisi huit villes pour répondre à un besoin territorial de chirurgiens-dentistes : Amiens, Caen/Rouen, Dijon/Besançon, Grenoble, Poitiers et Tours.

Cinq nouvelles UFR d’odontologie à la rentrée 2022
L’université de Tours ouvrira donc sa première promotion en odontologie le 12 septembre prochain. « On accueillera une première promotion de 28 étudiants. Puis, nous prévoyons une montée en charge progressive des effectifs, avec 37 étudiants et à terme une cinquantaine d’étudiants en 2027 », précise le Dr Frédéric Denis, administrateur de la nouvelle faculté d’odontologie de l’université de Tours.

À Rouen, 15 étudiants sont attendus à la rentrée, puis « nous ouvrirons à 20 en 2023, ensuite, nous passerons 30, 40 et 51 étudiants en 2026 », détaille pour sa part Joël Alexandre, président de l’université de Rouen.

Idem à l’université de Caen, où la rentrée va s’effectuer début septembre avec 32 étudiants en 2e année d’odontologie, avant une hausse progressive des effectifs. « La difficulté, c’est qu’il y a des objectifs à atteindre qui sont ambitieux. On les atteindra tout juste : cette année et l’an prochain on est à 32, et j’espère 50 en 2024. Mais il faut qu’on arrive à avoir plus de locaux, fauteuils, simulateurs, et enseignants… », explique le Emmanuel Touzé, doyen de l’UFR santé à Caen.

La faculté d’odontologie de Besançon, elle, ouvrira le 6 septembre avec 25 étudiants tandis que celle d’Amiens ne sera prête que l’an prochain, en septembre 2023, pour 20 étudiants. A l’horizon 2025, 40 étudiants y sont prévus, tandis que « d’ici 2029, 50 étudiants seront formés à l’UFR d’odontologie », précise l’université de Picardie dans un communiqué.

https://www.letudiant.fr/etudes/medecine-sante/odontologie-le-point-sur-la-creation-des-8-facs-annoncees-pour-la-rentree-2022.html