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La microstructuration des surfaces implantaires au laser
Consultant suisse spécialisé dans le traitement de surface, Eoswiss Engineering voit dans le laser un excellent moyen de rendre les surfaces d’implants fonctionnelles, au travers de la microstructuration. Celle-ci facilite l’adsorption des protéines et des enzymes et favorise l’adhésion cellulaire… premières étapes de l’ostéo-intégration.
Les débats au sujet des implants se concentrent souvent sur les seuls matériaux. Pourtant, les couches supérieures peuvent présenter des spécificités chimiques très différentes du matériau plein. Il est même parfois approprié de réaliser un traitement chimique afin de rendre la surface biocompatible. C’est le cas des implants en titane avec des couches de surface en dioxyde de titane (hydraté).
Il s’est avéré récemment qu’à part la spécificité chimique de la surface, sa topologie joue un rôle crucial dans le processus d’intégration des implants et des tissus. Ce n’est donc pas uniquement l’exactitude chimique qui importe, mais également la précision de la taille et du type de structure de la surface.
Les technologies laser offrent une excellente capacité de structurer les surfaces afin de les rendre fonctionnelles. Seuls les lasers de la toute dernière génération comportent les dispositifs physiques nécessaires à la microstructuration des surfaces.
Cette nouvelle génération de lasers n’est pas encore largement accessible, mais ses premiers résultats sont prometteurs. Elle permet en effet de réaliser des structures d’environ 0,5 micron. Dans des dimensions de cet ordre, les propriétés de mouillage des fluides sur l’implant peuvent être modifiées. Cette modification est d’une très grande importance pour l’adhésion cellulaire.
Le laser offre un autre grand avantage lors de l’usinage : il évite les contaminations. De cette manière, aucune autre substance n’entre en contact avec la surface de l’implant comme c’est le cas avec le sablage ou l’attaque à l’acide.
Grâce à ces nouvelles technologies, les matériaux durs comme les céramiques et les métaux, mais également les matériaux plus souples comme les polymères peuvent être structurés avec des précision de l’ordre du micron. Cette structuration facilite l’adsorption des protéines et des enzymes et favorise l’adhésion cellulaire. Ces étapes sont considérées comme les premières phases de l’ostéo-intégration.
Source : http://www.devicemed.fr/dossiers/sous-traitance-et-services/traitement_surface/de-lutilisation-du-laser-pour-la-microstructuration-de-surfaces-dimplants/4245
Eoswiss Engineering, CH-1206 Genève, www.eoswiss-engineering.ch...>> Lire l'article complet...
Régénération de la pulpe dentaire par ingénierie tissulaire
Une étude a mis en évidence les possibilités régénération pulpaire par ingénierie tissulaire, c'est à dire en fabriquant un équivalent de la pulpe grâce à des cellules souches.
La pulpe dentaire est sujette à des lésions sévères faisant suite à une carie dentaire ou à un traumatisme. La thérapeutique conventionnelle préconisée alors est le traitement endodontique, qui consiste en l'exérèse de la totalité de la pulpe dentaire et le comblement de l'espace pulpaire par un matériau inerte. Ce traitement induit une fragilisation de la dent et une plus grande susceptibilité aux infections. Au cours de ce travail, les auteurs ont mis au point une solution alternative, en proposant le remplacement de la pulpe dentaire lésée par une " pulpe équivalente " constituée de cellules souches mésenchymateuses de la pulpe ensemencées dans une matrice de collagène. Les auteurs ont testé ce substitut pulpaire au travers d'un modèle de pulpotomie de la molaire chez le rat, à savoir l'exérèse de la totalité du parenchyme de la chambre pulpaire et conservation du réseau vasculaire radiculaire, où Les auteurs ont implanté des " pulpes équivalentes ". Leur objectif étant notamment de déterminer le devenir des cellules souches pulpaires implantées dans la dent grâce à l'imagerie nucléaire, dans ce contexte de développement d'une thérapie cellulaire. Les cellules ont été marquées à l'111Indium-oxine préalablement à leur implantation. Les auteurs ont montré que le marquage n'avait pas d'incidence sur la viabilité et la prolifération des cellules pulpaires. Le suivi du signal s'est fait par tomographie d'émission monophotonique, couplée à un scanner spécifique du petit animal (NanoSPECT/CT, Bioscan), hebdomadairement pendant 3 semaines. Les auteurs ont mis en évidence que l'intensité du signal SPECT était directement liée à l'intégrité des cellules, puisque que les matrices implantées avec des cellules marquées puis lysées par choc isotonique présentaient une diminution rapide de l'intensité du marquage. Grâce à la sensibilité de la méthode d'imagerie choisie, Les auteurs ont montré l'absence de diffusion majeure des cellules dans la circulation sanguine à partir du site d'implantation, ce qui pourrait constituer un risque de minéralisation ectopique lié à l'implantation de cellules souches mésenchymateuses. Par ailleurs, l'étude par histologie des processus de réparation et régénération de la pulpe dans les dents de rat a mis en évidence une prolifération abondante de cellules de type fibroblastique au sein des matrices, ainsi que la présence de nombreux vaisseaux et de nerfs dans la matrice cellularisée et à proximité. Ces résultats, non observés dans les matrices implantées avec des cellules lysées, suggéraient donc une fonctionnalité du tissu reconstruit et suggéraient que les cellules pulpaires implantées favorisaient une néovascularisation rapide de la pulpe équivalente, vraisemblablement en induisant un recrutement de cellules endothéliales à partir du réseau vasculaire radiculaire résiduel.
Source : Jean-Baptiste Souron
Documents de l'auteur
. Régénération de la pulpe dentaire par ingénierie tissulaire : mise au point d'une "pulpe équivalente
Human health and pathology. Université René Descartes - Paris V, 2013. French....>> Lire l'article complet...