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Imagerie des parodontites et des peri-implantites et intérêt du cone beam
Première cause de perte des dents, les maladies parodontales sont fréquentes et de formes cliniques variables. Elles regroupent deux types de maladie inflammatoire d’origine infectieuse: la gingivite, localisée à la gencive et les parodontites, caractérisées par la destruction du parodonte (comprenant quatre tissus : gencives, cément,
ligament desmodontal et os alvéolaire). Par ailleurs, les péri-implantites peuvent être considérées comme des « parodontites péri-implantaires ». Parodontites et péri-implantites sont de diagnostic essentiellement
clinique (examen clinique et sondage) confirmé en règle par les clichés rétro-alvéolaires (RA). Le but de cet article est de dégager l’intérêt de l’imagerie dans le diagnostic et le bilan de ces affections inflammatoires.
L’intérêt du cone beam en parodontologie
Dans notre expérience, le cone beam a permisparfois d’attribuer à une cause parodontaledes douleurs inexpliquées par le panoramique voire les RA et offre souventun bilan plus complet de l’alvéolyse que celuides techniques standard. Il a donc montréun intérêt diagnostique pour un diagnosticprécoce des atteintes parodontales et un intérêt préthérapeutique pour le bilan de lésions connues.L’intérêt diagnostique– Le cone beam peut révéler la maladieparodontale en cas de forme ou de terrainpeu sensible, l’examen pouvant être pratiqué pour une autre cause, par exemple pour un bilan pré-implantaire.Le cone beam peut aussi être révélateur d’une forme particulière, localisée à une dent, à une furcation, voire à une racine (notamment racine palatine, volontiers masquée sur les RA), quand il est pratiqué par exemple pour une douleur qui ne trouve pas sa cause sur les clichés standard.
– Le cone beam permet parfois aussi de préciser la cause d’une alvéolyse locale, comme une fêlure, voire une fracture mal vue en technique standard.
– Le cone beam concoure enfin à éliminer certains diagnostics pouvant mimer uneatteinte parodontale sur les clichés standard, en particulier les tumeurs lytiques tel le carcinome gingival.
L’intérêt pré-thérapeutique
– L’alvéolyse inter-radiculaire est mieux étudiée en cone beam, qui précise :
· le siège exact, le nombre de parois osseuses résiduelles, la voie d’accès éventuel pour un nettoyage,
· la hauteur de l’alvéolyse, l’ancrage et le pronostic de chaque racine (l’amputation radiculaire étant parfois une option thérapeutique),
· l’anatomie dentaire : des racines fusionnées, un tronc radiculaire long, supérieur ou égal à la moitié de la hauteur totale radiculaire sont péjoratifs pour le nettoyage ou l’amputation d’une racine.
– Le cone beam permet globalement un bilan plus complet, tridimensionnel, des lésions d’alvéolyse, précisant la hauteur réelle, circonférentielle de l’os alvéolaire, le nombre, le siège, le diamètre et la profondeur des lésions verticales, le degré d’attache osseuse des racines, l’état des corticales, la menace ou l’implication éventuelle des structures anatomiques sensibles telles le canal mandibulaire, le foramen mentonnier et les sinus…
– Il peut aussi mettre en évidence une complication infectieuse à type d’ostéite, surtout en cas d’atteinte endodontique associée, réalisant des tableaux associant variablement ostéolyse, condensation, séquestres, fistules et appositions périostées, imposant un traitement spécifique .
– Certains logiciels permettent, sur un bilan
3D, scanner ou cone beam, de calculer le volume des récessions verticales, de reproduire matériellement par impression 3D le volume osseux dans un matériau en résine de densité proche de l’os réel, voire d’ « extraire » virtuellement les dents avant traitement parodontal ou implantaire …
[lire la suite en pdf source Dental Tribune - auteur Norbert Bellaïche]...>> Lire l'article complet...
Réseaux de soin, tiers payant : le risque pour les soignants...
Si pour le patient s’assurer personnellement pour la santé ou la retraite relève de la plus élémentaire sagesse (les caisses de la sécu sont vides et le système des retraites est une pyramide de Ponzi qui ne permet pas d’assurer aux futurs retraités qu’ils survivront dignement), il est en revanche beaucoup plus contestable que les assureurs ou les mutuelles proposent aux médecins d’entrer dans leur réseau.
Le payeur est le décideur. Un médecin ou un chirurgien qui accepterait de signer un contrat avec un réseau doit comprendre qu’il perdra sa liberté exactement comme il l’a perdue par la soumission à la sécurité sociale. S’il reste du libéralisme à cette profession, elle perdra toute indépendance en acceptant de se soumettre aux règles d’un assureur ou d’une mutuelle. Les mutuelles ne doivent pas obliger les médecins à s’affilier, mais peuvent garantir les remboursements quel que soit le médecin choisi par le patient.
Il y a des tractations qui se font en ce moment, malheureusement peu de médias grand public en révèlent la teneur.
La Sécurité Sociale étant moribonde, Marisol Touraine (aidée par ses prédécesseurs) a trouvé une solution auprès des mutuelles. Les mutuelles vont progressivement et insidieusement remplacer la Sécurité Sociale pour le remboursement des soins. En effet les mutuelles ont le droit de créer des réseaux de soins à partir du moment où la Sécurité Sociale prend en charge moins de 50% du remboursement. Il n’y a plus qu’à faire baisser la part de la Sécurité Sociale pour autoriser les mutuelles à créer leurs réseaux de soins.
Le patient n’y verra pas de différence. Avec le tiers payant généralisé, il ne déboursera plus rien, et il faudrait qu’il regarde le détail de la feuille qu’il recevra ensuite pour savoir qui a payé quoi et combien (combien de patients regardent la note de la pharmacie pour savoir combien coûte la boîte de médicaments ?). Et voilà la magie du tiers-payant généralisé : faire disparaître la proportion prise en charge par la Sécu et par la mutuelle, cette proportion cruciale pour légaliser les réseaux.
Qu’y gagnent les mutuelles ? Un marché énorme. En volume financier d’abord. Car si la Sécurité Sociale se désengage, les Français devront payer de plus en plus cher pour obtenir un remboursement correct de leurs soins (selon toute probabilité les cotisations à la Sécurité Sociale ne baisseront pas, tandis que pour avoir une couverture plus performante il faudra prendre auprès de sa mutuelle une option supplémentaire qui porte déjà le nom de « surcomplémentaire »)
Marché énorme aussi en nombre d’affiliés. Les salariés étant obligés d’adhérer à la mutuelle que leur impose leur entreprise, Marisol Touraine veille donc à ce que les mutuelles ne perdent pas le moindre client potentiel. Chaque Français sera ficelé à une mutuelle, en plus de l’être à la Sécu.
C’est une stratégie très finement élaborée, car si les règles de la concurrence européenne finissent un jour par s’appliquer en France, les assurances et les mutuelles devraient être mises en concurrence avec celles des autres pays européens. En imposant sa mutuelle pour tous les salariés, Marisol Touraine bloque donc d’ores et déjà toute possibilité d’ouverture du marché français de l’assurance privée en le saturant avec les mutuelles françaises qui peuvent afficher le sourire satisfait de celui qui a fait une bonne affaire.
C’est pourquoi il est capital de bien comprendre ce qui se profile avec les réseaux de soins : ils ont beau être gérés par des entreprises privées, ils sont néanmoins en collusion avec l’État qui leur a garanti un marché. Il ne s’agit pas d’une « dérégulation », ou d’une mise en concurrence d’assurances, il s’agit de placer les copains au bon endroit, la plupart des dirigeants de la Mutualité Française et des mutuelles en général ayant circulé dans les couloirs des ministères. [...]
http://www.contrepoints.org/2015/03/02/199685-attention-aux-reseaux-de-soins...>> Lire l'article complet...