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L’utilisation de la digue prouvée par une étude scientifique Taïwannaise
L'ensemble des autorités professionnelles (HAS 2008, ESE 2006, AAE 2010) souligne l'absolue nécessité de la pose d'un champ opératoire avant toute manœuvre endodontique. Or, les praticiens français seraient encore moins de 30 % à recourira son utilisation systématique (Bouquard, 2013).
Les auteurs Caroline Trocmé, Marielle Glikpo, Dominique Martin se basant sur une étude de chercheurs Taïwannais (Lin PY, Huang SH, Chang HJ, Chi LY), ont analysés les résultats des probabilités de survie des dents traitées endodontiquement entre 2005 et 2011.
Les dents traitées puis extraites durant ces 6 années ont été comptabilisées. Au total, 517234 dents, dont 77489 traitées sous digue soit environ 15 % de la population, ont été incluses dans l'étude et suivies sur une période moyenne de 3,43 années. 29919 dents traitées entre 2005 et 2011 ont été extraites.
Le taux de survie moyen obtenu pour l'ensemble des dents analysées est donc de l'ordre de 94,4%. Ce résultat est comparable à ceux reportés lors d'investigations précédentes (94,44 % chez Lazarski et al en 2001 pour une période d'observation équivalente, 97% chez Salehrabi et Rotstein en 2004 sur un suivi plus de 8 années) et supporte le choix de la thérapeutique endodontique pour la pérennité du support dentaire. On note une différence significative entre les dents traitées sous champ opératoire avec un taux de survie de 95,15 % (73728/77489) et les dents non traitées sous champ opératoire présentant un taux de survie plus faible de 94,21 % (414287/439475). De plus, la probabilité de survie des dents dont le traitement endodontique a été réalisé sous digue est significativement plus importante. Elle s'élève en effet à 90,3 % après 3,43 années contre 88,8 % pour les dents n'ayant pas été isolée de la cavité buccale.
L'étude a également montré que l'utilisation de la digue diminue significativement le risque d'avulsion dentaire. En effet, le risque relatif d'avulsion des dents traitées sous digue est 0,81 fois plus faible que les dents n'ayant pas fait l'objet de la pose d'un champ opératoire.
[1] Article analysé: Lin PY, Huang SH, Chang HJ, Chi LY. The effect of rubber dam usage on the survival rate ofteeth receiving initial root canal treatment: A nationwide population-based study. J Endod 2014; 40 (11): 1733-1894.
Caroline Trocmé, Marielle Glikpo, Dominique Martin
Diplôme Universitaire Européen d'Endodontologie Clinique Paris Diderot Paris 7*
Influence de l'utilisation d'un champ opératoire
sur le pronostic des traitements endodontiques initiaux...>> Lire l'article complet...
Réactualisation du passeport implantaire
Créé en 2010, le passeport implantaire de l’Ordre vient de faire l’objet d’une nouvelle mise à jour. Il intègre deux informations supplémentaires : la marque de l’implant et un espace réservé au suivi médical délivré par le praticien. L’Ordre vient d’apporter des modifications significatives au « Passeport implantaire » qu’il met à la disposition des praticiens pour remplir leur devoir d’information envers leurs patients. En pratique, deux éléments ont été ajoutés au passeport, disponible en téléchargement sur http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/chirurgiens-dentistes/securisez-votre-exercice/pratiques-professionnelles-vigilances/implantologie.html
Un second passeport consacré aux actes prothétiques, le passeport supra-implantaire, constituait initialement un volet du passeport implantaire. C’est dans l’objectif de rendre plus lisibles les informations contenues dans le passeport original comprenant deux volets que l’Ordre a choisi de créer deux passeports distincts et autonomes.
Le passeport supra-implantaire intègre lui aussi des informations supplémentaires : la marque du pilier prothétique et un espace réservé au suivi médical délivré par le praticien. En outre, il informe sur la réalisation prothétique (mise en charge, pilier prothétique…), mais aussi sur la prothèse elle-même : matériaux utilisés, couple de serrage si la prothèse est transvissée, ciment en cas de prothèse scellée, connexion éventuelle aux dents naturelles, type de prothèse (amovible ou amovo-inamovible).
source : http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/actualites/annee-en-cours/actualites.html?tx_ttnews[tt_news]=577&cHash=d141ba071b2145c8a98a58b30096bb0d...>> Lire l'article complet...