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Régénération de la pulpe dentaire par ingénierie tissulaire
Une étude a mis en évidence les possibilités régénération pulpaire par ingénierie tissulaire, c'est à dire en fabriquant un équivalent de la pulpe grâce à des cellules souches.
La pulpe dentaire est sujette à des lésions sévères faisant suite à une carie dentaire ou à un traumatisme. La thérapeutique conventionnelle préconisée alors est le traitement endodontique, qui consiste en l'exérèse de la totalité de la pulpe dentaire et le comblement de l'espace pulpaire par un matériau inerte. Ce traitement induit une fragilisation de la dent et une plus grande susceptibilité aux infections. Au cours de ce travail, les auteurs ont mis au point une solution alternative, en proposant le remplacement de la pulpe dentaire lésée par une " pulpe équivalente " constituée de cellules souches mésenchymateuses de la pulpe ensemencées dans une matrice de collagène. Les auteurs ont testé ce substitut pulpaire au travers d'un modèle de pulpotomie de la molaire chez le rat, à savoir l'exérèse de la totalité du parenchyme de la chambre pulpaire et conservation du réseau vasculaire radiculaire, où Les auteurs ont implanté des " pulpes équivalentes ". Leur objectif étant notamment de déterminer le devenir des cellules souches pulpaires implantées dans la dent grâce à l'imagerie nucléaire, dans ce contexte de développement d'une thérapie cellulaire. Les cellules ont été marquées à l'111Indium-oxine préalablement à leur implantation. Les auteurs ont montré que le marquage n'avait pas d'incidence sur la viabilité et la prolifération des cellules pulpaires. Le suivi du signal s'est fait par tomographie d'émission monophotonique, couplée à un scanner spécifique du petit animal (NanoSPECT/CT, Bioscan), hebdomadairement pendant 3 semaines. Les auteurs ont mis en évidence que l'intensité du signal SPECT était directement liée à l'intégrité des cellules, puisque que les matrices implantées avec des cellules marquées puis lysées par choc isotonique présentaient une diminution rapide de l'intensité du marquage. Grâce à la sensibilité de la méthode d'imagerie choisie, Les auteurs ont montré l'absence de diffusion majeure des cellules dans la circulation sanguine à partir du site d'implantation, ce qui pourrait constituer un risque de minéralisation ectopique lié à l'implantation de cellules souches mésenchymateuses. Par ailleurs, l'étude par histologie des processus de réparation et régénération de la pulpe dans les dents de rat a mis en évidence une prolifération abondante de cellules de type fibroblastique au sein des matrices, ainsi que la présence de nombreux vaisseaux et de nerfs dans la matrice cellularisée et à proximité. Ces résultats, non observés dans les matrices implantées avec des cellules lysées, suggéraient donc une fonctionnalité du tissu reconstruit et suggéraient que les cellules pulpaires implantées favorisaient une néovascularisation rapide de la pulpe équivalente, vraisemblablement en induisant un recrutement de cellules endothéliales à partir du réseau vasculaire radiculaire résiduel.
Source : Jean-Baptiste Souron
Documents de l'auteur
. Régénération de la pulpe dentaire par ingénierie tissulaire : mise au point d'une "pulpe équivalente
Human health and pathology. Université René Descartes - Paris V, 2013. French....>> Lire l'article complet...
La publicité est autorisée pour les centres de santé.
Dans le cadre du projet de loi de santé adopté en première lecture à l’Assemblée nationale en avril dernier, un amendement du rapporteur de la loi, Richard Ferrand, autorise les centres de santé à « assurer » toute information sur leurs activités et leurs actions. En clair : la publicité est autorisée pour les centres de santé.
Au motif que les centres de santé ont une vocation « sociale » et constituent un levier de l’accès aux soins pour tous, le rapporteur de la loi à l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a présenté un amendement sur les dispositifs de communication de ces centres. On veut croire que le député n’avait pas en tête les centres dentaires dits « low cost » lorsqu’il a présenté cet amendement. Centres low cost ou non, cette disposition crée un régime spécial pour ces établissements en matière d’information et installe une véritable distorsion de concurrence entre ces structures et les praticiens libéraux.
Que dit cet amendement ? Nous le reproduisons ici in extenso : « L’identification du lieu de soins à l’extérieur des centres de santé et l’information du public sur les activités et les actions de santé publique ou sociales mises en œuvre, sur les modalités et les conditions d’accès aux soins ainsi que sur le statut du gestionnaire, sont assurées par les centres de santé. » Ce texte signifie tout simplement que la communication du centre de santé relève de sa seule prérogative. Il dépasse de loin le format des plaques professionnelles (on devrait plutôt dire, désormais, les panneaux de signalisation) et peut se lire comme la possibilité d’« informer » le grand public par tout moyen que les centres jugeront bon de mettre en œuvre (sites Internet, réseaux sociaux, etc.).
Pour l’Ordre, cette disposition est inacceptable, mais elle n’est pas surprenante. Depuis des mois, les centres de santé et les centres low cost militaient pour « sortir » du cadre de la déontologie. Une concertation avait d’ailleurs eu lieu au ministère de la Santé avec l’Ordre, qui s’était opposé avec fermeté à une telle « libéralisation ». Le ministère de la Santé passe donc outre cette opposition. L’Ordre jettera toutes ses forces dans la bataille lors de la discussion au Sénat, puis en commission mixte, pour la suppression de cette mesure inique.
http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/actualites/annee-en-cours/actualites.html?tx_ttnews%5Btt_news%5D=536&cHash=4b954b5197fa6e6d390b30ed2b4dc30530/04/2015 ...>> Lire l'article complet...