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Erreur d’extraction chez un jeune patient

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The young boy(5-7 years) is having his teeth repaired. Photo of a real dentist giving the shot of anesthesia. The doctor is wearing blue uniform and pink gloves. The boy has a strong expression as the needle punctures.

Des avulsions dentaires erronées peuvent malheureusement se produire durant des interventions. Celles-ci sont liées à différents facteurs pouvant influencer l’erreur du chirurgien-dentiste.

Il est donc important que le praticien soit attentif à la moindre information afin d’éviter toute confusion possible.

 

Erreur d’extraction dentaire chez un patient âgé de 12 ans

Un patient âgé de 12 ans est adressé par son orthodontiste à un chirurgien en avril 1998. Le courrier de correspondance demande « la germectomie des dents 48, 85, 38,75″ et précise « ces dents de sagesse bloquent l’évolution des 47 et 37″.

La radiographie panoramique qui accompagne le courrier montre que les germes des dents de sagesse se situent au-dessus de l’angle occluso-distal des dents 47 et 37 incluses. Le cliché permet d’observer que les dents 35 et 45 sont présentes sous les dents 85 et 75 qui sont sur l’arcade et présentent une résorption physiologique de leur racine distale liée à l’évolution des dents 35 et 45.

L’intervention a lieu en août 1998, alors que les dents de lait 75 et 85 sont tombées toutes seules. Le praticien rédige un courrier à l’attention de l’orthodontiste mentionnant : « l’intervention de M. X s’est bien déroulée : germectomie de 38 48 35 45″.

Les espaces libres entre 34-36 et 44-46 ne se referment pas. A l’âge adulte, le patient demande la prise en charge d’implant en site de 35 et 45.

Toulouse. L’hypnose, un outil précieux à la Faculté de chirurgie dentaire

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DDM XAVIER DE FENOYL / JEAN MARC BERGIA CADRE DE SANTE SPECIALISE EN HYPNOSE AIDE UNE PATIENTE OPEREE AU CENTRE ODONTHOLOGIQUE DU CHU TOULOUSE RANGUEIL / CHIRURGIE BLOC DENTISTE OPERATION ANESTHESIE PERSONNEL MEDICAL MEDECIN DENTISTES ETUDIANTS FORMATION HYPNOSE ODONTHOLOGIE

La pratique de l’hypnose dans les hôpitaux n’est plus anecdotique. En s’adressant à l’inconscient, elle permet la détente, le contrôle de la douleur. Reportage à la faculté de chirurgie dentaire de Toulouse.

Allongée sur le fauteuil, un champ opératoire sur le haut du corps, un autre sur le visage, Pierrette est prête. Prête pour aller se promener dans son jardin, au milieu des fleurs et des oiseaux qu’elle aime tant. C’est ce que lui a promis Jean-Marc Bergia, cadre de santé du service d’odontologie (CHU de Toulouse, université Toulouse III Paul-Sabatier), formé en hypnose médicale. La sexagénaire va subir une greffe gingivale, une autogreffe qui consiste à prélever une partie de son palais pour la poser sur sa gencive inférieure et assurer ainsi la continuité de ce tissu autour de son appareil dentaire. L’intervention se fait sous anesthésie locale mais, pour contrer l’anxiété de Pierrette, l’infirmier va pratiquer l’hypnose.

«L’hypnose médicale a toute sa place en odontologie : lorsque l’anesthésie locale a du mal à prendre, lorsque les patients sont phobiques, lorsqu’ils serrent très fort leurs dents (bruxisme), lorsqu’ils sont nauséeux parce qu’ils ont du mal à accepter leur dentier, et bien sûr pour toute la prise en charge de la douleur », explique Jean-Marc Bergia, formé par le Pr Franck Diemer qui pilote le diplôme universitaire d’hypnose médicale en chirurgie dentaire à Toulouse.

Placé derrière la tête de la patiente, pendant les 45 minutes de l’intervention, l’hypnothérapeute guide son inconscient. Les odeurs et les goûts des produits que le chirurgien et l’interne lui mettent dans la bouche se transforment pour Pierrette en éléments de son jardin, tout comme les rares bruits autour d’elles – cliquetis des instruments que l’on pose sur la table opératoire, compresses que l’on sort de leurs sachets. Préparée au contexte, l’équipe communique par signe, les étudiants observent en silence. «C’est une façon différente de travailler, nous n’interagissons pas avec le patient. Nous suivons d’une oreille l’hypnothérapeute tout en restant très concentrés sur notre travail. L’hypnose permet aussi de réduire la salivation, les saignements et évite le rajout de produit anesthésique », concède le Dr Sara Laurencin, praticien hospitalier qui a mené l’opération avec une précision d’orfèvre. «L’ambiance au bloc est plus détendue, on peut ressentir l’apaisement que je suggère parfois dans mes improvisations pour les personnes autour de la patiente », complète Jean-Marc Bergia.

Invitée à revenir dans la réalité de la salle d’opération, Pierrette sourit, son visage est détendu, reposé même. «J’ai voyagé, j’ai revu des sites merveilleux, j’ai suivi cette merveilleuse mésange bleue que j’aimerais tant revoir dans mon jardin. J’ai senti ma respiration plus calme, je peux même dire que j’ai lâché prise tout en sachant ce qu’il se passait autour».

À la faculté de chirurgie dentaire de Toulouse, environ 10 patients sont traités chaque semaine par hypnose.

« J’ai senti ma respiration plus calme, j’ai lâché prise tout en sachant ce qu’il se passait autour ». (Pierrette, patiente traitée par hypnose pendant sa greffe de gencive à la faculté dentaire de Toulouse)

https://www.ladepeche.fr/2019/05/20/lhypnose-un-outil-precieux-en-chirurgie-dentaire,8210005.php?fbclid=IwAR1RmLe1bbcfJpTpL2veFoT7wba_AQ9LE8tGOK1bOek9FWtiml3DXpZG9j8

Covid-19 : le prochain test sera salivaire

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Le test nasal, PCR, sera bientôt du passé. Une nouvelle méthode de détection ultra rapide, du Coronavirus a fait son apparition, sur le marché. Mis au point par un consortium entièrement français, EasyCov, c’est son nom, est une première mondiale.

Rapide et indolore

Plus simple et plus rapide qu’un test, réalisé à partir d’un prélèvement nasopharyngé, ce dépistage salivaire se veut aussi fiable. EasyCov permet d’obtenir des résultats en 60 minutes, contre 24 heures actuellement pour les tests nasaux ou sanguins. Son prix, une quarantaine d’euros, n’est pas remboursé, par la Sécurité sociale. Enfin, fini le coton-tige à enfoncer dans le nez. Avec ce nouveau dépistage salivaire, il suffit juste de grattouiller sous la langue du patient et de chauffer le prélèvement à 65 degrés avec des réactifs.

Un laboratoire de Pau

EasyCov a été développé, par quatre entités, réunies dans un consortium de recherche montpelliérain. Parmi eux, le groupe de biologie médicale Inovie, qui rayonne sur la moitié sud de la France et qu’ont rejoint les laboratoires de Biopyrénées (région de Pau). Sur ses dix employés, quatre travaillent uniquement sur ce nouveau dispositif.

Des essais cliniques réalisés au CHU de Montpellier

Le consortium à l’origine de ce test salivaire de dépistage est formé par la société de biotechnologie Skillcell, du laboratoire de recherche du CNRS Sys2Diag, situé dans la préfecture de l’Hérault, et de la société Vogo, elle aussi basée à Montpellier. Les premiers essais cliniques réalisés par le CHU de Montpellier auprès de180 personnes (patients et soignants) ont donné des résultats satisfaisants. Suffisamment pour lancer sa commercialisation en juin, une fois obtenu le label CE. Le test devrait être fabriqué par la société alsacienne Firalis et vendu 20 euros (hors taxes).

EasyCov analyse en moins d’une heure un prélèvement salivaire sous la langue du patient. Après un passage dans deux tubes chauffés à 65 °C, le résultat se traduit par une couleur différente, selon que l’on soit positif ou négatif au Covid-19. « Il s’agit d’une innovation forte qui a été conçue, développée en France et qui sera également produite sur le territoire. Le développement a été réalisé grâce à une diversité de compétences locales qui ont contribué à en faire une solution complète qui répond à beaucoup d’attentes : urgence, sûreté, simplicité, économie, mobilité… », souligne le PDG de Skillcell, Alexandra Prieux.

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-un-nouveau-test-salivaire-100-francais_4017509.html

https://www.20minutes.fr/societe/2787839-20200528-coronavirus-cree-montpellier-premier-test-virologique-salivaire-va-etre-commercialise-juin

Une mauvaise santé bucco-dentaire peut avoir un impact sur les maladies inflammatoires de l’intestin

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Une mauvaise santé bucco-dentaire peut avoir un impact sur la maladie inflammatoire de l’intestin (MII), qui comprend la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse et touche environ 3 millions d’adultes aux États-Unis, selon la faculté de médecine dentaire  de l’Université du Michigan .

Nobuhiko Kamada, PhD, professeur adjoint de médecine interne à la division de gastroentérologie de la faculté de médecine, étudie le microbiome intestinal depuis des années. Il a noté un lien émergent dans la littérature de recherche entre une prolifération d’espèces bactériennes étrangères dans l’intestin des personnes atteintes de MII – des bactéries qui se trouvent normalement dans la bouche.

« J’ai décidé d’approcher l’école dentaire pour poser la question, la maladie buccale affecte-t-elle la gravité des maladies gastro-intestinales? » dit Kamada.

L’étude sur la souris a montré deux voies par lesquelles les bactéries buccales semblent aggraver l’inflammation intestinale.

Dans la première voie, la parodontite entraîne un déséquilibre dans le microbiome sain normal trouvé dans la bouche, avec une augmentation des bactéries qui provoquent une inflammation. Ces bactéries pathogènes se rendent ensuite dans l’intestin.

 

Cependant, les chercheurs ont déclaré que cela ne suffirait peut-être pas à lui seul pour déclencher une inflammation intestinale. Les chercheurs ont démontré que les bactéries buccales peuvent aggraver l’inflammation intestinale en examinant les modifications du microbiome chez les souris avec des colons enflammés.

« Le microbiome intestinal normal résiste à la colonisation par des bactéries exogènes ou étrangères », a déclaré Kamada. « Cependant, chez les souris atteintes de MII, les bactéries intestinales saines sont perturbées, ce qui affaiblit leur capacité à résister aux bactéries pathogènes de la bouche. »

Les chercheurs ont constaté que les souris présentant une inflammation orale et intestinale avaient considérablement augmenté la perte de poids et plus d’activité de la maladie.

Dans la deuxième voie proposée, la parodontite active les cellules T du système immunitaire dans la bouche. Ces cellules T de la bouche se rendent dans l’intestin où elles aggravent également l’inflammation. Le microbiome normal de l’intestin est maintenu en équilibre par l’action de cellules T inflammatoires et régulatrices qui sont réglées avec précision pour tolérer les bactéries résidentes.

Mais, a déclaré Kamada, l’inflammation buccale génère principalement des inflammations générant principalement des cellules T inflammatoires qui migrent vers l’intestin, où elles, retirées de leur environnement normal, finissent par déclencher la réponse immunitaire de l’intestin, aggravant la maladie.

« Cette exacerbation de l’inflammation intestinale provoquée par des organismes buccaux qui migrent vers l’intestin a des ramifications importantes en soulignant aux patients le besoin critique de promouvoir la santé bucco-dentaire en tant qu’élément de la santé et du bien-être corporels totaux », a déclaré le co-auteur William Giannobile, DDS, William K. et Mary Anne Najjar professeur de médecine dentaire et directeur du Département de parodontie et de médecine buccale à l’École de médecine dentaire.

L’étude a des implications pour de nouveaux traitements pour les MII, nécessaires parce que «beaucoup trop de patients échouent encore aux médicaments, conduisant à une qualité de vie réduite et à une éventuelle chirurgie», a déclaré le co-auteur de l’étude, Shrinivas Bishu, MD, professeur adjoint de gastro-entérologie.

«Cette étude implique de manière importante que les résultats cliniques dans les MICI peuvent être améliorés en surveillant l’inflammation buccale – un concept fascinant», a déclaré Bishu.

L’étude, « La connexion intermucosale entre la bouche et l’intestin dans la colite commensale pathobiont-Driven », a été publiée par Cell .

https://www.dentistrytoday.com/news/industrynews/item/6600-poor-oral-health-may-impact-inflammatory-bowel-disease

Assistante dentaire de niveau 2 : lettre au ministre

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Le président de l’association Dentéon Santé a adressé une lettre ouverte à Olivier Véran pour la création d’un métier proche de celui d’hygiéniste défendue par plusieurs instances de la profession.

Edmond Binhas, président de l’association Dentéon Santé, a adressé une lettre ouverte au ministre de la Santé Olivier Véran pour la création du statut d’assistant dentaire de niveau 2. « Nous constatons d’importantes difficultés dans l’exercice du métier des chirurgiens-dentistes », indique en introduction le praticien. « Nous vous demandons aujourd’hui de réactiver sa création face à l’urgence de la situation sanitaire française », poursuit-il. « Vous comprendrez que cette création constitue un enjeu majeur pour la santé publique de nos concitoyens », argue le praticien.

Le déficit de chirurgiens-dentistes dans certaines zones constitue pour le président de l’association Dentéon Santé un argument en faveur de la création de ce métier qui permettrait de « confier certains actes à du personnel qualifié sous la responsabilité du chirurgien-dentiste ». Il souligne que « la difficulté pour obtenir un rendez-vous dans des délais raisonnables contribue à creuser les inégalités dans l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire ». Le Dr Edmond Binhas rappelle que la création de ce métier a été acceptée par la profession (l’ADF, le conseil national de l’Ordre et les syndicats).

Le diplôme d’assistante dentaire qualifiée de niveau 2 est un dossier qu’avait notamment porté l’Ordre national des chirurgiens-dentistes auprès du ministère de la Santé, l’an dernier. Il s’apparente à celui d’hygiéniste, métier axé sur l’hygiène et la prophylaxie reconnu et développé dans plusieurs pays d’Europe, tels l’Espagne, la Suisse, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Danemark.

https://www.edp-dentaire.fr/actualites/4544-assistant-dentaire-de-niveau-2-lettre-au-ministre

100%santé : La Cnil n’exclut pas la transmission de données de santé détaillées aux complémentaires santé

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La Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF) avait indiqué à APMnews (site du groupe APM International dont fait partie TICpharma), début mars, qu’une question concernant la transmission des données aux organismes complémentaires d’assurance maladie (Ocam) avait été posée par la Cnam à la Cnil dans le cadre de la réforme du 100% santé.

La réforme du 100% santé (ex-« reste à charge zéro » – RAC 0), vise à proposer aux assurés, pour les audioprothèses, les prothèses dentaires et l’optique, des paniers de soins sans reste à charge, après remboursements de l’assurance maladie obligatoire et des complémentaires santé, rappelle-t-on.

Dans un courrier du 20 avril mis en ligne par l’Ouïe magazine (que la Cnam et la Cnil, sollicitées jeudi, n’ont pas souhaité transmettre à APMnews), la Cnil précise que la question porte sur la « compatibilité de la transmission par la Cnam, dans le cadre de la mise en oeuvre de la réforme du ‘100% santé’, des codes affinés [et non plus uniquement des codes de regroupement, NDLR] aux organismes complémentaires avec les dispositions de la réglementation sur la protection des données à caractère personnel ».

Elle évoque « le principe de minimisation des données », posé par le règlement général de la protection des données (RGPD), selon lequel les données à caractère personnel transmises doivent être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées. Selon la Cnil, ce principe « doit s’appliquer de manière stricte pour identifier la granularité des données de santé à caractère personnel susceptibles d’être transmises » aux Ocam.

Actuellement, les complémentaires n’ont qu’un accès limité aux données de remboursement des assurés. Ainsi, alors que la classification commune des actes médicaux (CCAM) technique comporte près de 8.000 actes, les complémentaires n’ont accès qu’à six codes de regroupement. Elle avait toutefois obtenu en 2013 16 codes de regroupement pour la CCAM bucco-dentaire.

La question est donc de savoir si les codes détaillés ou « affinés », auxquels les Ocam n’ont aujourd’hui pas accès, sont « strictement nécessaires » à l’exercice de leur mission. La commission distingue deux situations.

La question du 100% santé a priori réglée

S’agissant du panier 100% santé, la Cnil estime que « sous réserve des quelques ajustements nécessaires auxquels la Cnam a indiqué pouvoir rapidement procéder pour l’audiologie (création prochaine de deux codes de regroupement supplémentaires), l’application de ce principe amène à considérer, au vu des éléments transmis, que la transmission des codes regroupés semble suffisante pour permettre aux Ocam de liquider les dépenses de santé ».

En dehors du 100% santé, la mise en oeuvre du principe de minimisation des données implique de « réfléchir, au cas par cas, à l’étendue des données à transmettre aux fins de prise en charge des frais de santé, en prenant en compte les clauses contractuelles ‘fines’ qui pourraient être inscrites au contrat de chacun des assurés » et de « s’interroger sur le bien-fondé d’un dispositif qui conduirait à transmettre de manière systématique certaines données de santé à caractère personnel aux Ocam (notamment des codes affinés, prescriptions médicales, devis, etc.) », souligne la Cnil.

Dans une telle hypothèse, il faudrait alors réfléchir aux garanties de protection des droits et libertés des assurés, et examiner « en partenariat avec le ministère des solidarités et de la santé et les Ocam, […] l’opportunité de maintenir l’actuelle demande des Ocam d’obtenir des pièces complémentaires au titre de l’exécution des garanties contractuelles ».

La Cnil appelle à réfléchir à « la sécurisation de l’échange des données de santé nécessaires à la mise en oeuvre de la réforme du ‘100% santé' », à réaliser « un travail sur les codes affinés qui seraient trop signifiants en ce qu’ils pourraient révéler une pathologie qui n’est pas en lien direct avec la prise en charge en optique, audiologie ou dentaire » ou encore à encadrer strictement les « finalités de l’utilisation des codes affinés par les Ocam ». « Cet encadrement pourrait prendre la forme d’un référentiel, d’un guide, d’un code de conduite, etc. », précise la Cnil.

Elle préconise enfin de réfléchir à restreindre la durée de conservation des données, à limiter leur accès aux seules personnes en charge de la liquidation des prestations et organiser des procédures d’audit.

 

https://www.ticpharma.com/story/1316/la-cnil-n-exclut-pas-la-transmission-de-donnees-de-sante-detaillees-aux-complementaires-sante.html

Belgique : vers une indemnisation Covid-19 de 20 € par consultation pour les frais supplémentaires

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Selon le site internet Belge 7/7, le 22 juin, les dentistes, orthodontistes et stomatologues du Plat Pays pourraient prochainement recevoir une indemnisation Covid-19, compensant leurs dépenses d’EPI, de désinfection et leur perte de temps.

Elle s’élèverait à 20 euros par consultation pour un maximum de 200 consultations par mois (soit 4 000 euros d’indemnisation au total). « Ces 20 euros couvrent à peine la moitié des frais supplémentaires réels », estime Stefaan Hanson le porte-parole du syndicat des dentistes flamands (VVT). Le coût supplémentaire réel par patient, serait en réalité de 18 euros pour le dentiste, et de 16 euros pour l’assistant(e)

Si l’INAMI, l’équivalent de notre Sécu, approuve cette proposition du gouvernement, cette indemnisation s’appliquera rétroactivement à partir du 4 mai, date à laquelle la plupart des dentistes Belges ont pu reprendre leurs activités. Elle resterait en vigueur jusqu’au 1er septembre. Une nouvelle évaluation de la situation aura alors lieu pour la reconduire éventuellement.

 

source : https://www.information-dentaire.fr/actualites/belgique-vers-une-indemnisation-covid-19-de-20-e-par-consultation-pour-les-frais-supplementaires/

Brossage des dents : une appli Pokemon apprend aux enfants à se brosser les dents en jouant

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Se brosser les dents pour éviter d’avoir des caries est loin d’être une activité plébiscitée par les enfants. En général, ils adorent passer du temps dans leur bain pour jouer, s’éclabousser et se laver. Mais se brosser les dents leur semble nettement moins passionnant !

A la chasse aux bactéries

L’appli Pokémon Smile propose aux petits enfants de se brosser les dents de manière ludique. Avec Pokémon Smile, il n’y aura plus besoin de courir après ses enfants pour leur demander de venir se brosser les dents dans la salle de bains. L’appli propose aux enfants d’être des dresseurs de Pokémon, qui doivent se brosser les dents s’ils veulent attraper d’autres Pokémon (environ une centaine de disponibles), et combattre les bactéries qui donnent des caries. Tout en jouant, l’enfant intègre des conseils pour avoir une bonne hygiène bucco-dentaire. Et les parents peuvent programmer la durée du brossage quotidien.
Sûr, qu’à partir de maintenant, les enfants vont même vouloir se brosser les dents bien plus souvent que deux fois par jour !

A télécharger gratuitement sur Pokémon Smile.

Dentaire : les assureurs santé face à la fraude

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La fraude n’épargne pas l’assurance santé. Les soins et prothèses dentaires donnent lieu à des détournements qui représentent des sommes importantes, sans que les moyens de lutte soient toujours à la hauteur du risque.

La Mutuelle complémentaire d’Alsace (MCA) a pris conscience du phénomène à la suite du recrutement d’une chargée de contrôle interne en provenance du secteur bancaire. Après quelques semaines de présence, Christine Coléno est venue voir sa directrice pour lui dire : « Je crois que nous avons des fraudes importantes. » Lorsque la mutuelle a lancé des contrôles approfondis mi-2017 sur les prestations dentaires, elle s’est aperçue d’un nombre conséquent de remboursements indus. « On ne veut pas rembourser moins, mais rembourser juste, affirme Sabine Staehly, directrice générale de la MCA. Depuis que nous avons mis en place les contrôles, nous avons évité de dépenser indûment un montant d’environ 2 M€. C’est énorme ! » « Nous avons une culture du paiement dans les mutuelles, explique Éric Billet, le président de la MCA. Nous avons trop longtemps fermé les yeux. Mais maintenant, c’est terminé ! On ne va pas laisser les pratiques abusives perdurer. »

https://www.argusdelassurance.com/assurance-de-personnes/sante/dentaire-les-assureurs-sante-face-a-la-fraude.148675?fbclid=IwAR35dsjZMqAf9JB9R3oVEONdlTMnZco4hgZDYW5MQX_c9YxN24Z4AapBq1A

Les mutuelles ont économisé près de 780 millions d’euros pendant le confinement

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Les Français ayant reporté leurs soins pendant le confinement, les mutuelles ont pu économiser 779 millions d’euros. Les pouvoirs publics les appellent à faire un geste financier en signe de solidarité.

https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/les-mutuelles-ont-economise-pres-de-780-millions-d-euros-pendant-le-confinement-1943660.html?fbclid=IwAR2swsLuMDcOKw59qOZWGAxPtfKDePALrjVWW0AqSuELiugxQ19onRGqPJI

Les substituts nicotiniques sont de plus en plus prescrits par les chirurgiens-dentistes

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Les chirurgiens-dentistes, quotidiennement confrontés aux méfaits du tabac, font partie des professionnels de santé les mieux placés pour repérer le tabagisme de leurs patients et les conseiller sur l’arrêt du tabac. Depuis 2016, ils ont la possibilité de prescrire des traitements de substitution nicotiniques (gommes, patchs, pastilles…). Et c’est ce qu’ils font de plus en plus, souligne le rapport « Charges et produits » de la CNAM à paraître prochainement.

Ils étaient 871 praticiens à l’avoir fait en 2017, puis 2 095 en 2018 et 3 529 en 2019 ! C’est mieux que les sages-femmes et les kinés à qui ce droit de prescription a été autorisé la même année. Près de 5 300 patients ont profité en 2019 d’une prescription d’un chirurgien-dentiste (soit 1,5 patient en moyenne par praticien).

Selon le rapport de la CNAM, le nombre de « nouveaux » prescripteurs (infirmiers, kinés, chirurgiens-dentistes et sages-femmes) a quasiment doublé en 2019 (+ 5 000 environ, soit + 77 %). Ils représentent désormais 12 % des près de 100 000 professionnels de santé prescripteurs de substituts. En 2019, 1,05 millions d’assurés ont eu au moins un remboursement de substituts nicotiniques dans l’année (+ 52 % en un an) pour un coût de 55 millions d’euros. Depuis 2015, le nombre de bénéficiaires a été multiplié par 5,6.

L’efficacité des substituts nicotiniques est largement démontrée : selon une méta-analyse regroupant plus de 64 000 patient(e)s, issus de 131 études, ils augmentent de moitié le taux de sevrage à 6 mois des fumeurs d’un paquet par jour en moyenne. Ils sont remboursés sur prescription à 65 % par l’Assurance maladie.

 

https://www.information-dentaire.fr/actualites/les-substituts-nicotiniques-sont-de-plus-en-plus-prescrits-par-les-chirurgiens-dentistes/

Le flux de travail numérique limite la propagation du virus Covid-19

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Plusieurs études ont montré qu’il existe un niveau élevé de contamination pour les empreintes dentaires arrivant dans un laboratoire dentaire (Powell, Runnells, Saxon et Whisenant, 1990 ; Sofou, Larsen, Fiehn et Owall, 2002 ).

La désinfection des empreintes dentaires peut être réalisée par immersion ou par pulvérisation: les matériaux polyéther et les hydrocolloïdes irréversibles ont un risque plus élevé de distorsion après immersion, ce qui est également long et coûteux (Chidambaranathan & Balasubramanium, 2019 ). Sur la base des résultats d’une revue critique récente (Vázquez ‐ Rodríguez et al., 2018), les protocoles de désinfection ne sont pas appliqués de manière adéquate et des pratiques de contrôle des infections inférieures aux normes sont mises en œuvre dans les laboratoires dentaires.

Pendant la pandémie de COVID ‐ 19, les dentistes devraient porter un équipement de protection individuelle (EPI) pour protéger les yeux, et la muqueuse buccale et nasale lors du traitement des patients et toutes les surfaces de la clinique dentaire devraient être soigneusement désinfectées par la suite, en évitant l’utilisation de pièces à main / d’instruments à ultrasons pour limiter la production d’aérosols / gouttelettes (Meng et al., 2020 ; Peng et al., 2020 ). Cependant, même en adoptant toutes ces mesures de précaution, le flux de travail prothétique conventionnel implique plusieurs étapes et procédures, ce qui peut entraîner une infection croisée et une contamination virale à l’intérieur et à l’extérieur du cabinet dentaire.

Les fluides biologiques des patients (salive ou sang) peuvent être trouvés dans les empreintes dentaires et servir de source de contamination chez les professionnels dentaires (Jakubovics, Greenwood et Meechan, 2014 ). De plus, un certain temps est généralement nécessaire pour que les empreintes dentaires parviennent aux laboratoires dentaires: en attendant, les virus peuvent survivre et les professionnels impliqués sont extrêmement sensibles à la contamination croisée (Barenghi et al., 2019 ; Barker, Soro , Dymock, Sandy et Ireland, 2014 ).

À température ambiante, le SRAS ‐ CoV ‐ 2 a été signalé comme demeurant infectieux dans les surfaces de 2 heures à 9 jours (Peng et al., 2020). Un article récent a évalué sa stabilité sur différentes surfaces: sur la base de leurs résultats, la viabilité la plus longue était sur l’acier inoxydable et le plastique, avec une demi-vie médiane estimée d’environ 5,6 heures sur l’acier inoxydable et 6,8 heures sur le plastique (van Doremalen et al. , 2020 ). Les porte-empreintes les plus couramment utilisés sont constitués de ces deux matériaux (Sivaramakrishnan, Alsobaiei et Sridharan, 2020 ), et un nettoyage et une désinfection inadéquats pourraient contribuer à la contamination virale des professionnels dentaires et des patients  (Barenghi et al., 2019).

De plus, la salive et / ou le sang des patients, des gouttelettes et des aérosols contenant le SRAS-CoV-2 généré par une personne infectée peuvent contaminer les empreintes dentaires et, s’ils ne sont pas correctement désinfectés, peuvent être transmis aux modèles en plâtre (Peng et al., 2020 ).

Quant aux empreintes numériques, la pointe du scanner est insérée dans la bouche du patient et peut être contaminée par de la salive et des gouttelettes. Les protocoles de désinfection des embouts de scanner dépendent principalement des recommandations des fabricants: les désinfectants à base d’alcool préviennent les dommages aux miroirs et sont généralement appliqués pendant plusieurs minutes avant le processus de stérilisation (Barenghi et al., 2019 ; Gallardo et al., 2018 ; Sivaramakrishnanet al., 2020 ).

(a) Flux de travail prothétique conventionnel: le dentiste prend l’empreinte d’un patient potentiellement infectieux, l’empreinte peut ne pas être correctement désinfectée et le livreur la transporte au laboratoire dentaire. Dans l’intervalle, le virus peut survivre dans un environnement humide; une fois au laboratoire dentaire, l’empreinte infectée peut contaminer les surfaces de travail, les instruments, les autres restaurations prothétiques / modèles en pierre et le technicien. Ensuite, le technicien réalise la restauration prothétique, qui est à nouveau transportée par le livreur chez le dentiste et livrée au patient. Ces étapes peuvent être multiples et la contamination peut également être vérifiée par des contacts humains (dentiste – patient – ​​accoucheur – technicien). (b) Flux de travail prothétique numérique: le dentiste prend l’empreinte numérique d’un patient potentiellement infectieux, et le fichier STL est reçu par le laboratoire en temps réel et sans contact humain. La technologie CAD / CAM, sans risque d’infection, réalise la restauration prothétique, qui est transportée par le livreur chez le dentiste et livrée au patient

 

Dans le flux de travail entièrement numérique, le fichier au format Standard Triangle Language (STL) enregistré par le scanner intra-oral est reçu en temps réel par le prothésiste dentaire, et la restauration prothétique est conçue puis fabriquée dans des conditions automatiques fermées à l’aide de la technologie CAD / CAM, avec la possibilité de produire des restaurations prothétiques définitives avec une intervention humaine limitée .

Avec une approche entièrement numérique, le risque d’infection est simplement limité au contact direct dans le cabinet dentaire avec le patient et la contamination peut être évitée par l’utilisation d’EPI, et la désinfection de surface et la stérilisation des embouts du scanner. Le flux de travail numérique réduit les étapes et le temps de travail par rapport au flux de travail analogique et, par conséquent, le risque d’infection possible: il n’y a pas d’impressions physiques ou de matériel / instruments à désinfecter, aucun transport n’est requis et le nombre de rendez-vous est diminué.

Sur la base de l’opinion des auteurs, dans la mesure du possible, une approche entièrement numérique devrait être mise en œuvre pendant la pandémie de COVID ‐ 19 pour limiter le risque d’infection en prothèse dentaire.

 

Source :https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/odi.13442

Diabète, pathologies des gencives et risque élevé de COVID-19?

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La propagation alarmante du virus du SRAS-CoV-2 nécessite de trouver les bonnes mesures pour prévenir et combattre la pandémie de coronavirus (COVID) -19. 1 Les chercheurs ont identifié l’enzyme de conversion de l’angiotensine II (ACE2) comme le récepteur probable avec lequel le SRAS-CoV-2 infecte les cellules humaines. 2 , 3 Des découvertes récentes suggèrent que l’ACE2 est fortement exprimé dans la cavité buccale 3 et des concentrations détectables de virus ont été trouvées dans la salive. 4 , 5Par conséquent, le virus peut pénétrer principalement dans l’organisme par la muqueuse buccale. La maladie des gencives (parodontite) est connue pour provoquer une ulcération de l’épithélium gingival et affaiblir la fonction protectrice de la muqueuse buccale. On peut supposer que cette surface ulcérée exposée augmente le risque d’invasion par le SRAS-CoV-2.

Les analyses actuelles en population des cours sévères de COVID-19 en Chine 6 montrent une corrélation claire avec l’âge plus élevé, qui est similaire à la corrélation entre l’âge et la prévalence de la parodontite, et également similaire à la corrélation bien connue entre l’âge et prévalence du diabète ( figure 1). 7 , 8 Une autre indication est les statistiques actuelles de mortalité COVID-19 dans lesquelles les pays européens sans consultations et traitements d’hygiène bucco-dentaire réguliers et soutenus par l’État (comme la Belgique, l’Italie et l’Espagne), avec des infrastructures et des niveaux de vie comparables, ont des niveaux de vie significativement plus élevés. taux de mortalité pour un million d’habitants (état au 2 avril 2020: 606, 490 et 436, respectivement) que dans les pays disposant de programmes d’hygiène bucco-dentaire bien établis (comme l’Allemagne: 71, l’Autriche: 61 ou la Norvège: 38 9 ).

 

Le diabète est un facteur de risque de maladie des gencives et il est nécessaire de prêter attention aux complications buccales possibles dans les premiers stades. La Fédération internationale du diabète (FID) 10 recommande que les dépistages réguliers du diabète soient complétés par une évaluation annuelle de la cavité buccale pour les maladies des gencives, y compris les saignements lors du brossage ou l’inspection de l’enflure. L’hyperglycémie endommage le tissu conjonctif dans la cavité buccale avec une synthèse réduite des fibroblastes gingivaux, entraînant la perte des fibres parodontales et de l’os alvéolaire. 11De plus, une altération de l’activité phagocytaire des cellules mononucléaires et polymorphonucléaires a été observée, conduisant au développement d’une flore sous-gingivale pathogène agressive. L’infection parodontale peut donc induire une inflammation systémique, qui à son tour développe ou renforce la résistance chronique à l’insuline. Un cercle vicieux d’hyperglycémie, de parodontite et de dégradation du tissu conjonctif, d’inflammation (orale et systémique) et de résistance à l’insuline se développe, ce qui est pratiquement incontrôlable pour tous les troubles sans intervention efficace. 11

Une étude à long terme récemment publiée a fourni des preuves impressionnantes de la valeur des soins bucco-dentaires dans la prévention primaire de la pneumonie chez les personnes atteintes de diabète. Les enquêteurs ont analysé cette association sur 98 800 personnes à Taïwan sur une période de 12 ans. Les auteurs ont conclu que les patients ayant reçu un traitement parodontal intensif avaient un risque moyen de 66% de pneumonie en moins. Les patients diabétiques avaient un risque accru de 78% de développer une pneumonie par rapport au groupe témoin. 12 Ces résultats indiquent que le patient multimorbide atteint de diabète et de parodontite en tant que comorbidité présente un risque effroyablement élevé de pneumonie même sans infection par le SRAS-CoV-2.

L’association entre le diabète et l’augmentation de la mortalité par COVID-19 peut être liée aux aspects décrits ci-dessus mais également aux effets systémiques supplémentaires de la parodontite. La maladie parodontale affecte la glycémie et altère le système immunitaire inné. La parodontite augmente également l’inflammation systémique, car les médiateurs dérivés de l’hôte de la maladie parodontale et de la destruction des tissus (par exemple, les cytokines et les métalloprotéinases) sont libérés du tissu parodontal enflammé dans le système circulatoire. 13 On sait que les patients diabétiques ont un risque accru de mortalité par maladies bucco-dentaires concomitantes, tandis que les patients atteints de parodontite ont un risque manifestement plus élevé de diabète. 14Dans ce contexte, des biomarqueurs tels que la Métalloprotéinase matricielle MMP8 (disponible en laboratoire ou en test rapide de salive) offrent la possibilité d’identifier les patients à risque de diabète et ainsi de la rendre accessible pour une prévention ciblée. 15 , 16

Une barrière épithéliale gingivale qui fonctionne bien peut aider à empêcher les virus et bactéries pathogènes dans la cavité buccale de pénétrer dans la circulation sanguine. Cela signifie qu’un brossage dentaire quotidien régulier avec une application supplémentaire de rince-bouche désinfectant jusqu’au pharynx postérieur, en particulier chez les patients diabétiques, pourrait potentiellement aider à réduire les conséquences systémiques potentielles d’une infection par le virus du SRAS-CoV-2. Le dentiste et le spécialiste du diabète devraient conseiller aux patients diabétiques de subir des bilans de santé réguliers et des traitements d’hygiène dentaire. 17 , 18 Cette stratégie de prévention ciblée, avec des recommandations supplémentaires pour surveiller et maintenir la santé bucco-dentaire, peut être une approche rapide et simple de la protection contre la pandémie actuelle de coronavirus. COVID-19 ne s’arrête pas aux frontières; il s’agit d’un défi mondial et les solutions à cette pandémie nécessiteront une alliance interdisciplinaire d’experts dans tous les domaines, y compris la dentisterie, la parodontologie et la diabétologie.

 

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Considérer la nouvelle réalité économique : les entreprises dentaires mesurent le coût de COVID-19

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NEW YORK, Etats-unis : Le monde dentaire est confronté à une lutte acharnée pour s’adapter à ce que certains ont appelé la nouvelle réalité. Une série de mises à jour des investisseurs des grandes sociétés dentaires nous montre que les outils numériques sont aujourd’hui plus importants que jamais pour la formation et dans les environnements de service aux clients. Certaines sociétés dentaires ont pris des mesures extraordinaires pour assurer la fabrication et l’approvisionnement, et ont fait face à d’importants impacts financiers négatifs.
Cela fait plus de dix ans que les grandes sociétés dentaires ont fait état de baisses importantes de leurs revenus. La plupart des cabinets dentaires du monde entier ont fermé leurs portes au cours du mois de mars, qui est généralement le mois le plus important du premier trimestre pour le principal fabricant de lasers dentaires, BIOLASE. Le revenu net de BIOLASE pour la période de trois mois s’est élevé à 4,7 millions de dollars, soit une baisse de 54 %, et les revenus des lasers sur les marchés américain et international de la société ont chuté de 62 % et 68 %, respectivement.

Le président directeur général Todd Norbe a déclaré que la société avait été contrainte d’ajuster ses activités. Elle s’est tournée vers les forums éducatifs en ligne pour présenter ses produits, selon lui, ceux-ci avaient été extrêmement bien fréquentés. BIOLASE a également annoncé un nouveau partenariat avec un fabricant d’équipements pour les unités de soins intensifs (USI) qui lui permettra de fournir des ventilateurs portables de qualité USI à partir de son usine de fabrication. Les commandes pour les ventilateurs ont dépassé les 14 millions de dollars, a affirmé T Norbe.

Les webinaires de Straumann ont attiré 200 000 personnes
Selon les dirigeants de la société Straumann, la période du confinement a été propice pour toucher de nouveaux clients et former les clients existants grâce à sa plateforme de formation en ligne, le Straumann Campus. Le groupe a organisé par le biais de cette plateforme 12 webinaires en avril, et au moins sept autres webinaires devaient avoir lieu entre le moment où nous écrivons ces lignes et la mi-juin. À ce jour, ces initiatives de formation en ligne ont généré plus de 200 000 visites et, avec son offre de symposiums en ligne, ont aidé l’entreprise à obtenir plus de 20 000 pistes de nouveaux clients.

Le groupe a annoncé qu’il réduirait sa main-d’œuvre mondiale de 9 % cette année afin d’aligner ses coûts sur la réduction des revenus et sur le début d’une récession économique. Straumann a annoncé une décroissance organique de 1 % pour le premier trimestre, mais la pandémie a effectivement perturbé ce qui avait été une forte tendance à la croissance pour l’entreprise – le chiffre d’affaires organique avait augmenté d’environ 16 % au second semestre de 2019.

Au premier trimestre, les ventes de Straumann ont légèrement augmenté dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, qui abrite plus de 45,0% des activités du groupe. Elles ont augmenté de 4,9% en Amérique du Nord, mais ont chuté de 25,5% dans la région Asie-Pacifique et de 12,0% en Amérique latine.

Dentsply Sirona revoit ses orientations
Dentsply Sirona a indiqué que ses ventes nettes pour le premier trimestre ont diminué de 7,6 %, soit 4,3 % en termes organiques. Les ventes de consommables dentaires ont été les plus touchées dans le portefeuille de Dentsply et les ventes de consommables ont baissé de 16,8 % au premier trimestre. La baisse du nombre de patients et des procédures électives a entraîné la baisse la plus importante des consommables dans les catégories de la prévention et de l’endodontie.

La société a retiré ses précédentes orientations pour 2020, et son rapport préliminaire pour le premier trimestre n’a pas proposé d’orientations révisées.

Envista adopte la communication virtuelle et vise à se défaire de ses intérêts dans les équipements
En mai, la mise à jour d’intention des investisseurs de la société Envista a été la première pour le premier trimestre, Danaher Corporation avait annoncé en septembre 2019 introduire en bourse Envista Holdings Corporation en tant que société distincte dans le cadre d’un premier appel public à l’épargne. Le PDG Amir Aghdaei a déclaré, lors d’une conférence téléphonique diffusée sur le web, que la société avait adopté des mesures de réduction des coûts d’environ 100 millions de dollars, qui comprenaient son intention de se retirer du fabricant d’équipements Pelton & Crane afin de réduire l’exposition de la société à un segment de la dentisterie qui risque d’être sous-performant au moins pour le reste de l’année 2020. Pelton & Crane appartient à la société KaVo Kerr. KaVo Kerr, Nobel Biocare et Ormco constituent les trois piliers de l’activité dentaire mondiale d’Envista.

Amir Aghdaei a expliqué que la pandémie de SARS-CoV-2 avait amené Envista à changer d’orientation et à s’adapter aux nouvelles réalités. « Notre approche de la crise sanitaire actuelle se concentre sur ce qui est important, la sécurité de nos employés, le soutien de nos clients, partenaires et communautés et la préservation de notre solidité financière ».

L’entreprise utilise des séances de discussions ouvertes, où les 12 000 employés d’Envista peuvent partager des stratégies et des actions immédiates et en discuter avec la direction de l’entreprise. Amir Aghdaei a ajouté qu’une nouvelle approche virtuelle de l’assistance à la clientèle, de la formation et de l’enseignement dentaire avait été bien accueillie: « La réponse des clients a dépassé de loin nos attentes. Le mois dernier, nous avons organisé le Nobel Biocare Global Symposium de manière virtuelle pour la première fois et plus de 12 000 cliniciens se sont inscrits pour apprendre de leurs pairs des solutions innovantes en matière d’implants et de flux de travail, ainsi que les meilleures pratiques pour augmenter leur nombre de patients. Au cours du premier trimestre, nous avons considérablement augmenté le contenu et la fréquence des formations en ligne et nous avons accueilli plus de 200 000 participants dans nos sociétés d’exploitation », a-t-il expliqué.

La performance d’Envista en janvier et février avait été solide, mais Howard Yu, le directeur financier de la société, a expliqué dans l’appel que les ventes de base pour le trimestre avaient diminué de 14,6% par rapport à la même période l’année dernière. Il a déclaré que les marchés dentaires développés avaient diminué environ de 10%, l’Europe occidentale en tête. Les marchés émergents ont baissé d’environ 20 %, la Chine en tête, avec une baisse d’au moins 35 %.

La société a également retiré ses prévisions pour 2020 en raison des nombreuses incertitudes liées à la pandémie mondiale sanitaire.

« Un des moments les plus difficiles de l’histoire moderne »
Les chefs d’entreprise du secteur dentaire n’ont pas mâché leurs mots. « En raison de la rapidité et de la gravité de la crise des soins de santé COVID-19 et de la crise économique qui y est liée, c’est l’un des moments les plus difficiles de l’histoire moderne pour tout le monde », a déclaré Stanley M. Bergman, PDG de Henry Schein. Au premier trimestre, les ventes du principal distributeur de produits dentaires ont diminué de 4,6 % par rapport à la même période l’année dernière, mais les activités médicales de la société ont connu une augmentation de 17 % des ventes pour la période.

Guillaume Daniellot, PDG du groupe Straumann, a commenté : « Le coronavirus a laissé des traces au cours des derniers mois et nous devons être prêts à faire face à l’impact de la pandémie sur les revenus disponibles et la confiance des consommateurs au cours des prochains trimestres ».

Le PDG de Dentsply Sirona, Donald Casey, a déclaré que la pandémie avait changé le marché des praticiens dentaires et de leurs patients, mais il a ajouté que la société voyait les premiers signes d’une hausse de la demande.
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