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Les soins à l’étranger pourraient ne plus être remboursés

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Un rapport de l’Inspection générale des finances et de celle des affaires sociales envisage de supprimer la prise en charge de certains soins des Français à l’étranger. Un moyen pour la Sécurité sociale de faire des économies, mais aussi de lutter contre les fraudes.

Tomber malade hors des frontières de l’Hexagone pourrait coûter cher. Un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) et de celle des affaires sociales (IGAS) recommanderait deux mesures pour réduire les dépenses de la Sécurité sociale pour les Français soignés à l’étranger.

Un bras cassé lors de vos vacances en Espagne, une entorse lors de votre road-trip aux États-Unis? tous ces désagréments connus lors des voyages pourraient bientôt être moins – voire plus du tout – remboursés. Le rapport envisagerait la suppression de «toutes prises en charges de soins inopinés» en dehors de l’Union européenne, de la Suisse ou des pays ayant signés une convention avec la France, précise Le Parisien. À cette solution «assez radicale» s’ajoute une deuxième option, plus «light» et privilégiée par les rapporteurs: supprimer la prise en charge sauf les soins hospitaliers. Votre hernie serait donc prise en charge, mais pas votre consultation pour une grippe. Les soins pour des maladies de longue durée continueraient à être pris en charge.

Dans les deux cas, l’objectif est clair: faire des économies. La Sécurité sociale a dépensé quelques 662 millions d’euros en 2015 pour les 1,2 millions de Français soignés à l’étranger. Près de 15 millions d’euros seraient ainsi économisés grâce à l’application de la première option, ou 7 millions d’euros pour la deuxième. Peut-être un moyen de combler – a minima – le déficit du régime général de la Sécurité sociale, qui devrait atteindre les 400 millions d’euros l’an prochain.

Un gain pour la Sécurité sociale, mais une facture salée pour les malades. Car si l’organisme ne prend plus en charge les soins, l’assuré ne va pas non plus pouvoir solliciter sa mutuelle complémentaire, qui s’appuie sur les tarifs de la Sécurité sociale pour compléter les remboursements. Pour pallier la baisse de prise en charge, les Français pourraient donc se tourner vers des couvertures supplémentaires spécialisées et privées, déjà existantes, qui proposent souvent une option de rapatriement.

Si la nouvelle n’est pas très bonne pour les adeptes du voyage, les mesures concernent surtout les accros au tourisme médical. Profitant de soins à bas coûts par rapport à la France, les malades vont se faire soigner à l’étranger. Les soins dentaires à l’étranger auraient par exemple augmenté de 8% en un an, ajoute le rapport. Mieux cibler ces soins, c’est donc mieux lutter contre les abus. L’année dernière, plus de 4,4 millions d’euros de fraudes et d’abus ont été détectés.

Reste à charge zéro pour le dentaire : le gouvernement revoit sa copie

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La promesse d’un « reste à charge » zéro sur le dentaire, l’optique et l’auditif ne passera par le budget de la sécu. Pendant la campagne, Emmanuel Macron a promis que les patients seraient pris en charge à 100 % sur ces dispositifs médicaux d’ici à 2022. Le reste à charge zéro ne concernera pas toutes lunettes, audioprothèses et prothèses dentaires mais uniquement certaines offres, comprises dans des paniers de soins. Une précision apportée par Agnès Buzyn dans la presse cette semaine. Le gouvernement n’a pas prévu que l’Assurance-maladie rembourse davantage ces dispositifs. Il va engager une négociation contractuelle avec les complémentaires pour parvenir à une baisse du « reste à charge » à l’horizon de cinq ans. Aujourd’hui, la part restant à payer par le patient, après remboursement par la sécu et les complémentaires, varie fortement d’un département à l’autre (voir notre dossier de mercredi). Pour Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française, la question ne peut se résumer à une hausse du remboursement par les complémentaires. Elle doit aussi passer par une baisse des prix sur les lunettes, prothèses dentaires et auditives.

http://www.ledauphine.com/politique/2017/09/28/secu-ce-qui-va-changer-en-2018

7 % des chirurgiens-dentistes ont fait l’objet d’une plainte en 2016

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En 2016, les réclamations à l’encontre des chirurgiens dentistes ont augmenté de 9 % par rapport à 2015. L’endodontie est la catégorie qui comporte le plus de plaintes.
Le taux global de sinistralité est ainsi passé de 6 à 7 %. Patrick Marchand, directeur du Comité dentaire à la MACSF, relativise cette progression. En effet, sur les 755 déclarations de sinistre adressées aux 25 484 sociétaires de la MACSF, 303 sont restées sans suite. « Il s’agit souvent de manifestations formelles argumentées de patients qui ne donnent pas suite…

En 2016, les 25 484 chirurgiens-dentistes sociétaires du Sou Médical-MACSF et du contrat groupe CNSD (Confédération Nationale des Syndicats Dentaires) ont adressé 1755 déclarations dont 303 sans suite.
Soit une augmentation de 9% par rapport au nombre total des déclarations reçues en 2015 (1618) ; pour rappel 1087 déclarations étaient reçues en 2010 (augmentation de 61% en 7 ans).

Le taux global de sinistralité professionnelle (ratio nombre déclarations / nombre sociétaires) est désormais passé de 6% en 2015 à 7% cette année (pourcentage à pondérer toutefois par le nombre des déclarations demeurées sans suite en forte hausse, qui traduit une démarche de plus en plus revendicatrice des patients, dont certains ne poursuivent cependant pas le recours engagé après avoir été contactés pour constituer un dossier avec expression de leurs doléances précises et des circonstances exactes de la mise en cause : nous obtenons dans ce contexte un taux de sinistralité « concret » relativement stable entre 5,7% en 2015 et 6% en 2016 en fonction du seul nombre des dossiers ayant fait l’objet d’une analyse puis d’une transaction éventuelle).

La classification statistique catégorielle élaborée pour ce recensement annuel permet :

– Une véritable traçabilité du risque dentaire, pour chaque domaine d’activités
– Une anticipation de l’évolution des pratiques et comportements ainsi identifiés, avec actualisation réactive de la gestion assurancielle (provisions financières des sinistres potentiels d’une année à l’autre, par exemple).

Chirdent rapport annuel 2017

Actes bucco-dentaires hors implantologie : 1073 déclarations

Soit 78% des classes de sinistres thérapeutiques hors implantologie

Actes d’implantologie, soulevé et comblement de sinus : 304 déclarations

La classe des réhabilitations implantaires se stabilise cette année (après une progression de plus de 31 % de 2014 à 2015) mais représente un taux de 22 % de l’ensemble des déclarations effectivement traitées en sinistre thérapeutique.

Si cette sinistralité doit toujours être pondérée par le nombre d’actes implantaires de plus en plus nombreux en exercice quotidien, tant pour la fiabilité de ces approches (proposées à davantage de patients) que pour l’intégration progressive de ces techniques dans nos compétences thérapeutiques (il y a ainsi 6550 praticiens maintenant assurés en implantologie phase chirurgicale en 2016, abords sinusiens inclus), cette famille reste néanmoins un gisement important de déclarations (doublement en 7 ans).

Il est essentiel de continuer de sensibiliser les praticiens quant au ratio de risque spécifique élevé observé lors de ces réhabilitations. En insistant sur des conseils élémentaires : rigueur absolue dans l’établissement des indications après bilan préopératoire complet ; respect des recommandations de bonnes pratiques ; synergie, concertation permanente et collaboration entre les intervenants lorsque ce cas de figure existe ; sachant surtout que l’implant est au service de la restauration et non l’inverse : ainsi, l’étape chirurgicale est la plus fréquemment contestée y compris pour des implants bien ostéo intégrés mais inexploitables en fonction des critères prothétiques insuffisamment pris en considération.

Les interrogations sur l’intérêt d’une détermination du contenu d’un cursus fondamental homogène lors des multiples formations initiales et/ou complémentaires à ce domaine spécifique complexe, doivent également être abordées de manière pragmatique ; c’est vraisemblablement un axe de réflexion majeur pour cantonner un ratio risque recevable.

Webinaire présentation d’Exocad par Coopérative Technologie Dentaire

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Retransmission de la Diffusion en direct de 3D Dental Store Coopérative Technologie Dentaire

Où va le métier de prothésiste ?

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L’arrivée des outils numériques dans la filière dentaire bouleverse les attributions de chacun, industriels, prothésistes et chirurgiens-dentistes. Est-on à l’aube d’une redistribution des rôles ?

Les prothèses à bas prix importées de l’étranger ont fortement entaillé le marché français depuis de nombreuses années. On évalue à 30% la part importée. Les prothésistes craignent aussi aujourd’hui, à la faveur du développement exponentiel des outils numériques de modélisation prothétique, un transfert de la production de prothèses vers les cabinets dentaires et l’industrie.

En imposant des plafonds sur les actes prothétiques sans distinguer la qualité, l’application du règlement arbitral précipiterait cette tendance. Le prothésiste est il plus que jamais un artisan ou son avenir le relie désormais à l’écran, devenant un designer, un infographiste ?
Certains en sont au point de craindre la disparition pure et simple de la profession. Et si l’industrie traitait directement avec les chirurgiens-dentistes ?


Une enquête à retrouver dans Clinic du mois de septembre.

  • De Divonne, Anne-Chantal, Où va le métier de prothésiste ?, Clinic 2017;38:592-597

Les facettes pelliculaires étapes par étapes

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Les centres de santé bientôt privatisés ?

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Les centres de santé ne peuvent actuellement être gérés que par des organismes à but non lucratif ou des collectivités territoriales. Mais leurs syndicats de médecins et de dentistes sonnent l’alerte : un projet d’ordonnance pourrait les ouvrir au secteur lucratif.
Actuellement, 1850 centres de santé médicaux ou polyvalents, dentaires et infirmiers, gérés par des associations, des mutuelles ou des collectivités locales proposent des soins de premiers recours sur l’ensemble du territoire. La loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé a modifié certaines dispositions du code de santé publique concernant leurs missions et activités (lire ci-dessous), mais a aussi habilité le gouvernement à légiférer par ordonnance, dans les deux ans, pour « clarifier et adapter » leurs conditions de création, de gestion, d’organisation et de fonctionnement (art. 204). Objectif affiché : les « renforcer », selon les termes du Pacte Territoire santé 2 de lutte contre les déserts médicaux. Et les sécuriser aussi, car a éclaté entretemps le scandale des soins dentaires low cost Dentexia où des opérateurs peu scrupuleux se prévalaient de la dénomination de « centre de santé »…

Une première version de l’ordonnance retoquée

Jusque-là, la concertation s’était bien passée entre les gestionnaires de centres de santé, professionnels de santé, agences régionales de santé (ARS), assurance maladie et ministère, mais, patatras, plus d’un an après la loi, la première version de l’ordonnance (et de ses décrets) soumise aux partenaires sociaux a suscité une véritable levée de boucliers. Gestionnaires et professionnels ont crié à « l’assassinat » des centres de santé au point que la Conférence nationale de santé, organisme consultatif placé auprès du ministre chargé de la Santé, s’est auto-saisie du dossier.

http://www.lagazettedescommunes.com/522623/les-centres-de-sante-bientot-privatises/

Plus de facturation pour les rendez-vous manqués

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Un praticien ne peut plus exiger d’honoraires pour un rendez-vous manqué, pas plus qu’il ne peut exiger le règlement d’une prestation indirectement liée aux soins, comme des frais de dossiers, par exemple.

Un chirurgien-dentiste conventionné peut-il facturer un rendez-vous manqué par un patient ? Si auparavant cette pratique n’était pas formellement interdite, désormais, la loi de modernisation de notre système de santé l’interdit formellement. D’autre part, aucune facturation ne saurait être réclamée par un praticien à un patient pour des frais d’archivage, des frais de dossier ou des frais de mise à jour de dossier…
En effet, le nouvel article L. 1111- 3-4 du Code de la santé publique (CSP) – introduit par la loi de santé citée plus haut – dispose que les professionnels de santé conventionnés « ne peuvent facturer que les frais correspondant à la prestation de soins assurée et ne peuvent exiger le paiement d’une prestation qui ne correspond pas directement à une prestation de soins ». En revanche, les frais inhérents aux demandes de copie de dossier (tels que prévus au dernier alinéa de l’article L. 1111-7 du CSP en cas de changement de praticien, par exemple) n’entrent pas dans ce cas de figure : « La consultation sur place des informations est gratuite. Lorsque le demandeur souhaite la délivrance de copies, quel qu’en soit le support, les frais laissés à sa charge ne peuvent excéder le coût de la reproduction et, le cas échéant, de l’envoi des documents. »
Pour mémoire, la loi impose à tout professionnel de santé, y compris donc aux chirurgiens-dentistes, une obligation d’information qui doit porter, notamment, sur les coûts des actes médicaux et leur prise en charge éventuelle par l’assurance maladie (articles L. 1111-3 et suivants, R. 1111-21 et suivants, R. 4127-240 du CSP). Compte tenu du droit au respect de la personne, les chirurgiens-dentistes sont tenus d’informer leurs patients préalablement à toute intervention. Le CSP prévoit un affichage obligatoire et la remise d’un devis au patient.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) travaille actuellement sur un projet d’arrêté relatif à l’information des personnes destinataires d’activités de prévention, de diagnostic et de soins qui aura notamment vocation à remplacer les dispositions liées à l’obligation d’information et d’affichage (articles R. 1111-21 et suivants du CSP).
À noter enfin que la DGCCRF peut opérer à tout moment des visites de contrôle au sein des cabinets dentaires afin de vérifier si les praticiens sont en conformité avec la loi. Dans le cas contraire, ils encourent des amendes administratives.

source http://www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr/actualites/annee-en-cours/actualites.html?tx_ttnews%5Btt_news%5D=702&cHash=80e0438204b3489b79c920136e09d7db

Une mauvaise hygiène bucco-dentaire peut-elle avoir des incidences sur nos artères?

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Une mauvaise hygiène bucco-dentaire peut-elle avoir des incidences sur nos artères? La question peut paraître curieuse, car, a priori, il n’y a rien de commun entre la santé buccale et la santé cardiovasculaire. Pourtant, ces dernières années, un lien entre les maladies parodontales et le risque cardiovasculaire a été mis en évidence. Cache-t-il des causes pathologiques jusqu’alors ignorées?

Pour essayer de le comprendre, des chercheurs et des cliniciens de l’Inserm et de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et de l’université de Rennes, rassemblés autour de Giuseppina Caligiuri, cardiologue à l’hôpital Bichat, et de Philippe Bouchard, odontologiste à l’hôpital

Une mauvaise hygiène bucco-dentaire peut-elle avoir des incidences sur nos artères?

La question peut paraître curieuse, car, a priori, il n’y a rien de commun entre la santé buccale et la santé cardiovasculaire.  Pourtant, ces dernières années, un lien entre les maladies parodontales et le risque cardiovasculaire a été mis en évidence. Cache-t-il des causes pathologiques jusqu’alors ignorées? Pour essayer de le comprendre, des chercheurs et des cliniciens de l’Inserm et de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et de l’université de Rennes 1, rassemblés autour de Giuseppina Caligiuri, cardiologue à l’hôpital Bichat, et de Philippe Bouchard, odontologiste à l’hôpital Rothschild, contribuent au projet iVASC (Innovation in Atherothrombosis Science 2017-2020), porté par le Pr Gabriel Steq.' » Soutenu par le Programme d’investissements d’avenir à hauteur de 8,5 millions d’euros, iVASC est l’un des projets de recherche hospit 10- universitaire (RHU) sélectionnés en 2016 par l’Agence nationale de la recherche (ANR).

De la plaque dentaire aux plaques d’athérome

La plupart des maladies cardiovasculaires sont dues à l’obstruction d’artères par des plaques d’athérome, un phénomène nommé athérothrombose. Selon que le vaisseau concerné irrigue le cœur (artères coronaires) ou le cerveau, la thrombose peut provoquer un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral (AVC). Or, des recherches menées chez l’homme ont détecté, dans des plaques d’athérome, de l’ADN de bactéries associées aux maladies parodontales, telles que Tannerella forsythia et Porphyromonas gingivalis.

Des équipes de l’Inserm, à Paris, et les unités d’odontologie universitaires et de I’AP-HP ont montré, chez des patients atteints d’un rétrécissement (sténose) d’une carotide, que les micro-hémorragies des plaques d’athérome intra-carotidiennes – une cause de rupture de ces plaques, à l’origine d’AVC – sont associées à l’activation de globules blancs neutrophiles. Ils font l’hypothèse que cette activation est facilitée par les bactéries du « microbiote » bucco-dentaire participant aux maladies parodontales.

Les micro-organismes pénétreraient dans la circulation sanguine par la partie interne de la poche parodontale et adhéreraient aux lésions de la paroi artérielle. Là, elles exerceraient une action pathogène, directement par des facteurs chimiques, ou en stimulant une réaction inflammatoire qui contribuerait à la maladie athéromateuse ! »

Un microbiote buccal à explorer

Pour mieux comprendre ces liens, il faut d’abord clarifier les variations du microbiote bucco­ dentaire associées aux maladies parodontales et aux affections cardiovasculaires. À cette fin, on a d’abord analysé le nombre annuel de décès imputables aux maladies cardiovasculaires dans le monde, soit 31 % de la mortalité totale. Parmi ces décès, 80 % sont dus à une cardiopathie des artères coronaires ou à un AVC. Martine Bonnaure-Mallet et Vincent Meuric, chercheurs de l’unité Inserm « Nutrition, métabolismes et cancer» de Rennes 1 analyseront le microbiote de patients inclus dans des études cliniques. Sur cet aspect, le projet iVASC s’est adjoint un partenaire industriel, Colgate-Palmolive. À plus long terme, il s’agira de mesurer l’impact des parodontites sur l’incidence des troubles cardiovasculaires, que ce soit chez des survivants d’infarctus du myocarde ou d’AVC, ou dans la population générale, et d’étudier dans quelle mesure l’hygiène bucco-dentaire participe à la prévention des accidents cardiovasculaires. Les pistes de recherche sur les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité dans le monde, sont restées jusqu’à présent assez stéréotypées. Beaucoup ont porté sur l’hypertension artérielle, le taux de cholestérol, ou le diabète, tandis que l’industrie pharmaceutique a diminué ses investissements.

Le RHU iVASC prend donc le parti de creuser des facteurs de risque cardiovasculaire relativement négligés. Rendez-vous cl n quelques années pour savoir si cette nouvelle branche de recherche aura fructifié …

 

Source ADF’info

(1) http://www.ivasc.eu/ (2) M. Adolph el sl., « Oral health in relation to all-cause mortality: the IPC cohort study», in Sci. Rep., mars 2017, 7,44604. (3) M.J. LaMonte et al., « Histol}’ of Periodontitis Diagnosis and Edemuiism as Predictors of Cardiovascular Disease, Stroke, and Mortality in Postmenopausal Women », in J. Am. Heart Assoc., mars 2017,6(4), pii: e004518. (4) H. Rangé et al., « Periodontal bacteria in human csroud atherothrombosis as a potential trigger for neutrophil activation », in Atherosclerosis, octobre 2014, 236(2), 448-455. (S)A. 8run et el.,« Intraplaque hemorrhage, a potential consequence of periodontal bacteria gathering in human carotid atherothrombosis », in Bulletin Du Groupement International Pour La Recherche Scientifique en Stomatologie & Odontologie,juin 2016, 53(1), ell. (6) G. Hajishengallis, « Periodontitis: from microbial immune subversion to systemic inflammation », in Nat. Rev. Immuno/., janvier 2015,15(1). 30-44.

La FDI publie un guide pour le fauteuil destiné aux dentistes qui met l’accent sur la prévention des caries

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MADRID, August 29, 2017 /PRNewswire/ —

La Fédération dentaire internationale, FDI, a publié aujourd’hui un guide pour le fauteuil, destiné à conseiller les cliniciens sur les interventions réparatrices à pratiquer sur leurs patients. Il a été publié le jour d’ouverture du Congrès dentaire mondial de la FDI qui se tient à Madrid, en Espagne (du 29 août au 1[er] septembre) sous l’égide du Partenariat pour la prévention des caries, soutenu par Colgate.

     (Logo: http://photos.prnewswire.com/prnh/20160831/402993LOGO )

Le guide est conçu comme un support visuel, avec des recommandations faciles à suivre et adaptées à la pratique dentaire. L’objectif est de réduire l’impact des caries le plus tôt possible, en empêchant une destruction supplémentaire des dents et en inversant le processus de caries en faveur de la réminéralisation et, en fin de compte, de permettre au patient d’améliorer et de maintenir sa propre santé bucco-dentaire.

« Nous croyons que ce guide pour le fauteuil est un outil de référence facile pour la pratique des cliniciens et qu’il facilite leur prise de décision sur les options de traitement », a déclaré Sophie Dartevelle, membre du Comité de santé publique de la FDI. « Les dentistes voient beaucoup de patients dans une journée avec leurs besoins spécifiques et les résultats espérés. Le guide rappelle l’objectif des soins aux patients pour la carie, qui doivent être le moins invasifs possible et impliquer nécessairement le patient dans le processus de maintenance. »

Le guide va offrir une meilleure compréhension de l’activité de la lésion et des conseils pour déterminer le risque de caries en fonction de différents facteurs de risques tout au long de la vie. Ces facteurs de risque universels – qui considèrent la position socioéconomique, la consommation de sucres, la mauvaise hygiène bucco-dentaire, entre autres – sont classés dans un contexte de cinq groupes d’âge : trois couvrant les enfants et les adolescents, une couvrant les adultes et la dernière les adultes plus âgés. Pour chaque groupe d’âge, il existe une évaluation des risques de carie, des recommandations pour la maintenance professionnelle, des suggestions pour les patients et une éducation soutenue à l’hygiène.

Lancé en 2015, le Partenariat pour la prévention des caries est un effort international dont le but est d’aider à faire passer l’orientation des praticiens dentaires d’une approche réparatrice à la médecine dentaire préventive. Il vise à améliorer la prévention des maladies bucco-dentales grâce à des matériels et activités de communication pédagogique haut de gamme sur la carie qui ciblent les professionnels, les patients et le grand public. Les ressources disponibles comprennent un Livre blanc sur la prévention et la gestion des caries dentaires publié l’année dernière, ainsi que des webinaires gratuits, des compte-rendu d’ateliers pendant des sommets et une trousse à outils de promotion.

« La carie est la maladie chronique la plus répandue au monde, et elle affecte les gens quel que soit leur âge, mais c’est un fardeau qui est presque toujours évitable », a déclaré la Dr Marsha Butler, vice-présidente des soins bucco-dentaires mondiaux chez Colgate-Palmolive. « Nous sommes ravis de continuer à soutenir le Partenariat pour la prévention des caries, maintenant dans sa deuxième édition, car c’est une excellente source d’outils informatifs qui contribue à la lutte contre les maladies bucco-dentaires ».

À propos du Partenariat pour la prévention des caries   

http://www.fdiworldental.org/caries-prevention

À propos de la Fédération dentaire internationale   

La Fédération dentaire internationale est le principal organisme représentatif de plus d’un million de dentistes dans le monde entier. Ses membres comprennent quelque 200 associations membres nationales et des groupes de spécialistes dans plus de 130 pays. La FDI a comme philosophie de « conduire le monde à une santé bucco-dentaire optimale ».

http://www.fdiworldental.orghttp://www.facebook.com/FDIWorldDentalFederationtwitter.com/worldentalfed  

À propos de Colgate-Palmolive  

Colgate-Palmolive est une société de produits de consommation mondiale de premier plan, étroitement axée sur les soins bucco-dentaires, les soins personnels, les soins à domicile et la nutrition pour animaux de compagnie. Colgate vend ses produits dans plus de 200 pays et régions du monde sous des marques de renommée internationale telles que Colgate, Palmolive, Softsoap, Irish Spring, Protex, Sorriso, Kolynos, Elmex, Tom’s of Maine, Sanex, Ajax, Axion, Soupline et Suavitel, ainsi que Hill’s Science Diet, Hill’s Prescription Diet et Hill’s Ideal Balance. Pour obtenir de plus amples informations sur les activités mondiales de Colgate, veuillez visiter le site web de l’entreprise sur http://www.colgatepalmolive.com.

Contact avec les médias :   

Charanjit Jagait, courriel: cjagait@fdiworldental.org , tél: +41-22-560-81-48

 

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La FDI publie un guide pour le fauteuil destiné aux dentistes qui met l’accent sur la prévention des caries

Soins dentaires 100% gratuits : qui va payer ?

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Durant sa campagne électorale, Emmanuel Macron a promis que le remboursement des soins dentaires, d’optique et d’audioprothèses serait de 100%. Problème : qui va payer ?

Le ministère de la Santé a du pain sur la planche ! Il doit essayer de rendre possible la promesse de campagne d’Emmanuel Macron qui veut que tous les soins dentaires, optiques et audioprothèses soient remboursables à 100%. Mais comment cette mesure peut voir le jour quand on sait qu’elle va coûter 4,5 milliards d’euros, comme le rapporte Le Parisien.

Les patients seront donc, suivant la promesse, remboursés à 100%. Sauf que pour l’instant, le reste à charge supportée par les patients s’élève à près de 4,5 Mds€ par an dont 1,5 milliard pour les lunettes, 2,4 pour les soins dentaires et 460 millions pour les audioprothèses. En ce qui concerne les soins dentaires, lors d’un entretien au ministère de la Santé avec les trois syndicats représentatifs des chirurgiens-dentistes, la ministre Agnès Buzin, leur a demandé une contribution concrète à la suppression des 2,4 Mds€ de reste à charge annuel sur les 11 Mds€ dépensés par an chez les dentistes. Elle a également annoncé des négociations pour créer une nouvelle convention tarifaire entre les dentistes et l’assurance maladie et donc une nouvelle grille de remboursement des soins.

https://www.valeursactuelles.com/politique/sante-la-promesse-demmanuel-macron-de-rendre-les-soins-100-gratuits-semble-compliquee-87680

Comment gagner en efficacité lors des traitements canalaires ? Conseils de l’endodontiste exclusif Allan S. Deutsch (USA)

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Il a été démontré que les traitements de canaux radiculaires effectués par les médecins généralistes ont un taux de succès de 80%. L’endodontiste renommé Dr. Allan S. Deutsch détaille trois facteurs que de nombreux dentistes négligent. La maîtrise de ces éléments d’ endodontie augmentera le taux de réussite des traitements.

En tant qu’endodontiste ayant plus de 40 ans d’expérience clinique, instructeur de notre Centre d’éducation dentaire pratique, conférencier international et auteur, j’aime partager mes connaissances avec les dentistes généraux. On a déclaré que les canaux radiculaires effectués par les médecins généralistes ont un taux de succès de 80%. 1 Tout au long des années d’enseignement, j’ai trouvé des facteurs spécifiques que de nombreux dentistes négligent. Les éléments énumérés ci-dessous sont susceptibles d’augmenter le taux de réussite de vos protocoles de traitement canalaire.

Trouver des canaux

Lors de la recherche d’entrées canalaire, le grossissement et l’éclairage sont la clé. Je recommande d’utiliser un microscope, tel que Evolution Zoom (Seiler Instrument Inc.), si disponible. Sinon, les loupes 2.5x à 4.5x sont une nécessité.

Le toit de la chambre pulpaire peut être enlevé en utilisant une fraise ronde. Après avoir obtenu un accès initial à la chambre, faites pivoter la fraise et retirez-la dans une direction occlusale pour enlever le plafond de la chambre pulpaire. Ensuite, utilisez une fraise diamantée non coupante pour repousser les parois axiales de la chambre. L’utilisation de la teinte de la dentine sur le sol de la chambre à pulpe est votre meilleur guide pour trouver les orifices sur les canaux. Ne pas enlever la dentine lorsque le plancher est déjà blanc. Cherchez ces zones sur le plancher dentinaire où la dentine est la plus sombre. Faites attention à l’endroit où la dentine a une couleur plus claire au niveau des parois axiales alors que couleur plus foncée de la dentine sur le sol.

La partie plus foncée de la dentine sur le sol aura souvent la configuration d’un carré, d’un triangle, d’untrapèze ou d’un lozange. L’emplacement le plus probable de l’orifice du canal sera aux sommets de ces formes. Si il est fortement calcifié, le soulagement de la dentine coronale de ces sites augmentera vos chances de trouver les canaux. Un sonde d’exploration est obligatoire ici. Trouver le canal produira une pris sur lorsqu’on trouve l’entrée d’un canal.

Si ne trouve toujours pas l’entrée du MV2, et par la suite en ne l’instrumentant pas, ce canal est une source très importante de nombreux problèmes endodontiques. Comme indiqué précédemment, en suivant la partie plus foncée de la dentine, si il est présent, ce canal est probablement situé dans la position A, B ou C d’une molaire (figure 1).

Une irrigation adéquate des canaux

Malheureusement, l’instrumentation endodontique seule ne supprime pas 100% des bactéries et des débris du canal. De nombreuses études ont démontré la capacité limitée de l’instrumentation à se débrouiller seul et à nettoyer le canal. 2-6Wu et al. A signalé des zones non instrumentées dans 65% des canaux ovales instrumentés. 7

L’agent d’irrigation le plus utilisé est l’hypochlorite de sodium (NaOCl). Cet irrigant a un grand avantage en ce qu’il dissout le tissu nécrotique et tue les bactéries assez efficacement. Cependant, il ne peut pas toujours tuer Enterococcus faecalis . Ces bactéries se retrouvent souvent dans le biofilm dans le canal et les tubules. Ils sont persistants et souvent résistants à l’hydroxyde de calcium ainsi qu’à NaOCl. E. faecalis semble être particulièrement important dans les cas endodontiques qui ont eu un traitement du canal radiculaire et échouent. 8 La prévalence de E. faecalis dans ces infections varie de 24% à 77%.

Mon protocole endodontique dans le passé était non seulement d’utiliser NaOCl, mais d’ajouter 2% de chlorhexidine pour combattre E. faecalis et aussi utiliser EDTA pour ouvrir les tubuli et éliminer la couche de boue dentinaire. Il y a un peu plus d’un an, j’ai changé pour un nouveau produit d’irrigation, Irritrol (Essential Dental Systems / EDS). Ce produit combine EDTA et chlorhexidine (CHX), réduisant ainsi mon temps de procédure. Plus important encore, l’Irritrol a un taux de désinfection de 99,99% par rapport à CHX à 20%. Pour une activation supplémentaire de cette solution endodontique deux-en-un, j’utilise une pointe piézoélectrique d’irrigation ultrasonore passive (PUI) (# 6 EDS). Les astuces PUI sont conçues pour activer les ultrasons de façon ultrasonore, ce qui les rend plus efficaces dans le canal pour aider à éliminer les débris biologiques et la couche de frottis.

Instrumentation canalaire approfondie

Le but est de nettoyer soigneusement le canal et de produire une forme de canal qui peut être complètement obturée. De plus, pour assurer une résistance maximale de la racine lors de la procédure endodontique, il est important d’éliminer autant que possible la structure dentaire.

La mise en forme endodontique est passée de l’instrumentation manuelle à une rotation continue ou à un mouvement de va-et-vient motorisé. Le Rotary offre une rotation continue de 360 ​​degrés, ce qui peut entraîner des instruments contraignants et brisés. En raison de la possibilité de ces incidences iatrogènes, l’endodontie réciproque est devenue de plus en plus populaire. La réciprocité se déplace dans un mouvement de montée de va-et-vient. Certains des systèmes de va-et-vient sur le marché incluent WaveOne et WaveOne Gold (Dentsply), Reciproc (VDW), Endo-EZE (UltraDent), ainsi que Tango-Endo, Endo-Express et SafeSiders (Essential Dental Systems).

J’utilise le système Tango-Endo. Ce système se déplace dans un réel mouvement de va-et-vient, oscillant à 30 degrés. Cette oscillation particulière est préférable à celle d’autres systèmes alternatifs, car elle augmente progressivement le degré de mouvement jusqu’à atteindre la pleine rotation. Le système d’instruments Tango-Endo élimine pratiquement la séparation des fichiers, ce qui procure une plus grande réussite dans le traitement des canalisations.

Références

1. Christensen G. Demandez à Gordon: Quel pourcentage d’endodontie est fait par les médecins généralistes? Site de DentistryIQ . Http://community.pennwelldentalgroup.com/video/ask-gordon-what-percent-of-endodontics-is-done-bygg . Accédé au 26 avril 2017.

2. Hülsmann M, Stryga F. Comparaison de la préparation du canal racinaire à l’aide de différents appareils automatisés et instrumentation manuelle. J Endod . 1993; 19 (3): 141-145.

3. Hülsmann M, Schade M, Schäfers F. Une étude comparative de la préparation du canal radicale avec les instruments rotatifs Ni-Ti HERO 642 et Quantec SC. Int J Endod . 2001; 34 (7): 538-546.

4. Hülsmann M, Gressmann G, Schäfers F. Une étude comparative de la préparation du canal radiculaire à l’aide des instruments rotatifs Ni-Ti FlexMaster et HERO 642. Int J Endod . 2003; 36 (5): 358-366.

5. Versümer J, Hülsmann M, Schäfers F. Une étude comparative de la préparation du canal racinaire à l’aide des instruments rotatifs Ni-Ti ProFile .04 et Lightspeed. Int J Endod . 2002; 35 (1): 37-46.

6. Hülsmann M, Herbst U, Schäfers F. Étude comparative de la préparation du canal radiculaire à l’aide des instruments NiTi rotatifs Lightspeed et Quantec SC. Int J Endod . 2003; 36 (11): 748-756.

7. Wu MK, Wesselink PR. Une observation principale sur la préparation et l’obturation des canaux ovales. Int J Endod . 2001; 34 (2): 137-141.

8. Stuart CH, Schwartz SA, Beeson TJ, Owatz CB. Enterococcus faecalis : son rôle dans l’échec du traitement des canalisations et les concepts actuels dans le ré-traitement. J Endod . 2006; 32 (2): 93-98.


Allan S. Deutsch, DMD, FACD, avec plus de 40 années d’expérience clinique, est conférencier, auteur et autorité supérieure dans le domaine. Il est vice-président exécutif, codirecteur de la recherche dentaire et cofondateur de Essential Dental Systems, ainsi que cofondateur du Centre d’éducation dentaire pratique de la région de Tristate. Dr. Deutsch détient 19 brevets pour inventer des systèmes endodontiques révolutionnaires.

Source : http://www.dentaleconomics.com/articles/print/volume-107/issue-6/science-tech/tips-for-economical-safe-and-efficient-endodontics.html?utm_content=buffer1a165&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

Plus d’information des patients nécessaire en ce qui concerne les implants

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Les patients potentiels d’implants dentaires et le grand public conviennent que les chirurgiens bucco-dentaires et maxillo-faciaux sont les praticiens les plus qualifiés pour remplacer les dents manquantes, selon une étude de la Virginia Commonwealth University School of Dentistry . Cependant, l’étude a également révélé que le public a besoin d’une plus grande information sur les implants dentaires et que les praticiens devraient mettre l’accent sur cette information afin d’améliorer potentiellement l’expérience de soin des patients.

Au cours de l’étude, 2 groupes de patients adultes ont été interrogés sur les implants dentaires et ont obtenu des informations à leur sujet. Le groupe général de la population comprenait 50 patients sélectionnés au hasard à la clinique d’urgence universitaire qui n’avait pas l’intention d’implanter des implants dentaires. L’autre groupe comptait 76 patients qui avaient planifié une consultation sur les implants dentaires à la clinique universitaire d’implants dentaires.

La plupart des participants des deux groupes ont convenu que les chirurgiens bucco-dentaires et maxillo-faciaux sont aussi qualifiés pour implanter. Les implants ont besoin de la même hygiène dentaire qu’une dent normale, et le principal facteur de non-implantation est le coût.

En outre, près de 25% du groupe de population en général n’avait jamais entendu parler d’implants dentaires. La plupart des participants de ce groupe ont reçu leur information sur les implants à partir de sources moins fiables, selon l’étude. Ces participants étaient plus susceptibles d’obtenir des informations auprès de leurs amis et membres de leur famille, alors que les patients impliqués dans l’implantation étaient plus susceptibles de dire que leur dentiste était leur principale source d’information.

L’étude a en outre révélé que les patients qui comprennent la procédure d’implantation dentaire et leur rôle dans les soins post-chirurgicaux et l’hygiène bucco-dentaire peuvent avoir une expérience globale de réussite du traitement.

Les praticiens en implantologie devraient comprendre les connaissances d’un patient sur les implants, la précision de cette information et la raison pour laquelle les patients peuvent refuser de les obtenir, selon les chercheurs. Et bien que les patients présentant des implants dentaires soient généralement mieux informés, certains d’entre eux étaient encore moins informés que d’autres, ce qui indique un besoin d’éducation, ont indiqué les chercheurs.

L’étude intitulée « Public and Patient Knowledge About Dental Implants » a été publiée par le Journal of Oral and Maxillofacial Surgery .

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Comment réduire l’anxiété au cabinet dentaire et particulièrement chez les enfants ?

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Aller chez le dentiste ne devrait pas être une source de peur et d’anxiété. Cependant, la recherche du European Journal of Dentistry suggère que l’anxiété augmente au cours des années de développement avant de se stabiliser à un facteur de stress « inconfortable » mais gérable à l’âge adulte.

Selon l’étude sur des petits patients âgés de huit à 12 ans, l’anxiété dentaire va du plus bas niveau possible, au plus haut niveau. À l’âge de 12 ans, 76% des enfants ont déclaré souffrir d’anxiété modérée ou extrême chez le dentiste. Et, à l’âge adulte, 48% des adultes déclarent avoir de l’anxiété avant une visite chez le dentiste.

Que les patients soient âgés de cinq ans ou de 95 ans, les cliniques dentaires devraient être un lieu de guérison et de bien-être – pas une source d’anxiété. Alors, comment les cliniques dentaires peuvent-elles réduire l’anxiété pour les patients sous leur garde?

Voici trois domaines à considérer.

Présentation du dentiste

Bien que certains suggèrent que la tenue dentaire (blouse blanche et masque) est source de malaise pour les patients, une enquête auprès des patients a révélé que les enfants et les adultes préfèrent la blouse blanche à des options vestimentaires plus colorées. Pour les patients adultes, une tenue plus formelle a été préférée, tandis que pour les enfants, une tenue plus informelle était préférée. De plus, les enfants et les adultes ont exprimé une forte préférence pour un dentiste qui est du même sexe.

Alors qu’ils disent que les premières impressions sont importantes, s’habiller pour mettre les patients à l’aise est une première étape pour créer un niveau de confort qui facilite la communication ouverte. Les patients, adultes et enfants, devraient partager leur anxiété avec le dentiste et le dentiste devrait prendre le temps d’expliquer le processus et les outils pour établir les attentes lors du rendez-vous.

Un soutien supplémentaire pour les jeunes patients et les parents

Les parents sont une partie importante de la réussite de la visite du dentiste, alors il ne faut pas hésiter à demander leur aide. Une attitude et des craintes au sujet du dentiste des parents ont été trouvés pour influencer les attitudes et les craintes de leurs enfants.

Il est utile de demander aux parents de leur propre anxiété au sujet du dentiste en prévision de leur niveau de confort dans la salle d’examen et une influence possible sur l’enfant. En outre, il est important de faire attention à ce que l’on dit à éviter certains mots devant l’enfant et à rester positif lorsque les parents parlent du dentiste – parce que les enfants entendent tout. Cela peut être pris en charge avec les jeux pour enfants, comme ce jeu proposé par le site Dental Buddy , ou des livres pour enfants qui illustrent les bonnes habitudes et fournissent des explications sur les procédures. Les parents peuvent être un allié en rendant les soins bucco-dentaires à  la maison excitants et en préparant un enfant à une conversation en interne avec le dentiste.

Salle d’attente

S’asseoir dans une salle d’attente peut entraîner des niveaux initiaux d’anxiété élevés en difficulté émotionnelle. Pour les adultes et les enfants, l’interaction et le divertissement peuvent transformer les périodes d’attente en expériences plus faciles à gérer. Contrairement aux activités individuelles et sédentaires, comme regarder de la télévision et jouer à des jeux sur un appareil mobile, les jeux de table tactile multijoueurs collaboratives, peuvent aider les patients à gérer le stress et fournir une connexion humaine en temps réel dans un autre cas inconfortable situation. Le jeu collaboratif fourni par les tables tactiles offre aux enfants des possibilités d’apprentissage ludiques et des adultes une distraction divertissante qui permet de se concentrer sur les sentiments anxieux en facilitant les interactions positives.

La communication et la gamification peuvent aider les patients à établir des attentes raisonnables pour une visite dentaire et à gérer l’anxiété en créant des expériences positives. Une clinique dentaire ne doit pas être redoutée – elle peut même être amusante !

 

Don’t let dental anxiety build among your patients

La « feuille de route » d’Agnès Buzyn fuite dans la presse

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La presse, particulièrement l’Argus de l’Assurance, a divulgué la « feuille de route » que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a présenté au Premier Ministre pour le quinquennat à venir. Elle y précise la façon dont elle entend réaliser plusieurs promesses du candidat Macron. Les économies programmées sur l’évolution tendancielle des dépenses de remboursement s’élèvent à 15 milliards en cinq ans (avec un Ondam à 2,3 % par an). On retiendra particulièrement trois points.
• Le tiers-payant persiste, mais il devient « généralisable » et non plus « généralisé ». Le dispositif doit faire l’objet d’une évaluation annoncé par le Premier ministre le 7 juin.
• L’objectif du « zéro reste à charge » sur l’optique, les prothèses dentaires et auditives est maintenu. Ce qui, selon la ministre, « suppose de gagner en efficience tout au long de la chaîne de valeur, de définir un panier de soins indispensables, à tarifs opposables, en fixant des plafonds de prix, et un partage de la prise en charge entre assurance maladie obligatoire et complémentaire ». Une concertation avec l’ensemble des acteurs pourrait débuter dès le mois de septembre. Les mutuelles et complémentaires seront invitées à refondre leurs contrats pour rendre leurs offres « plus lisibles » et « permettre aux assurés de les comparer plus facilement ».
• Les dépassements d’honoraires sont dans le collimateur de la ministre. Elle entend les modérer « par le biais combiné des contrats responsables et des négociations conventionnelles ». Une évolution qui nécessitera « un dialogue constant et constructif avec l’ensemble des acteurs du système de santé, avec les partenaires sociaux, les associations et les collectivités locales ».

Source http://www.information-dentaire.fr/articles/2988/La-feuille-de-route-d-Agnes-Buzyn-fuite-dans-la-presse

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