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Usinage des prothèses au cabinet dentaire, pas de quoi s’alarmer pour les prothésistes

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Selon certaines prévisions alarmistes, l’arrivée de l’usinage des couronnes par CFAO dans les cabinets dentaire mettrait les prothésistes dentaires au chômage.  Si certains laboratoires de prothèse ont effectivement perdu quelques clients, le phénomène semble beaucoup plus limité que prévu.

Selon une étude publié dans la revue Technologie Dentaire*  sur l’équipement en système de CFAO des laboratoires de prothèse dentaire,
28 % des laboratoires auraient dans leur clients des praticien équipés d’une usineuse ce qui représente environ moins de 10 % de leur clientèle.
On constate même que 70 % des labos concernés par ce phénomène se situent dans la tranche moins de 15 % de la clientèle avec une moyenne de 7 % de la clientèle. Pour les prothésistes, on est très loin des catastrophes annoncées, même si quelques cas largement exceptionnels sont réellement dramatiques.
En effet, 44 % des labos concernés par ce phénomène n’ont subi aucun impact sur leur CA.
Pour les 56 % restants, la moitie d’entre eux a perdu le dentiste concerne sur la conjointe et pour 1’autre moitie, ce ne sont que les unitaires postérieures et pas dans leur totalité, seulement 50 % approximativement. 21 % de ces labos ont vu le dentiste abandonner complétement la CFAO de cabinet et environ 30 % disent que le dentiste ne s’en sert presque pas, juste pour les inlays/inlays et quelques couronnes. Beaucoup des labos touchés ont fait remarquer que « le travail était de piètre qualité » et qu’il y avait « beaucoup de casse ».
Pour résumer, 2,5 % des cabinets équipés, 1/4 d’entre eux laissent tomber leur prothésiste en conjointe et pour le reste 1/4 abandonnent et la moitie bricolerait des cas simples d’unitaires postérieures, on est très loin de l’apocalypse annoncée.

*Tech. Dent. ND 343/344 – 07-08/15

Etudiants en dentaire : le nombres de pages dans les thèses a diminué de moitié en 10 ans

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Selon un travail de recherche à la Faculté dentaire de Toulouse sur la « méthodologie nécessaire à la réalisation d’une thèse d’exercice en chirurgie dentaire » le  nombre  de  pages  dans une thèse a  diminué  de plus de la moitié en une dizaine d’année.
En 2002 les thèses validant le diplôme de docteur en chirurgie dentaire comportaient 183  pages. En 2012, le nombre de pages est tombé à 87. Les étudiants sont ils moins travailleurs de nos jours ou demande t on moins de recherches à l’étudiant dans les UFR d’Odontologie ?  Si le nombre de page dans une thèse n’est pas forcément un gage de qualité et qu’il est intéressant pour l’étudiant de savoir synthétiser ses connaissances et ses recherches de manière plus concise, on peut toutefois s’interroger sur une telle diminution.
L’explication donnée par l’auteur est la suivante « c’est la conséquence  d’une nouvelle réglementation instaurée en 2012 exigeant un travail d’un volume  de  100  pages  maximum.  La  tendance  est à la rédaction d’un travail  adoptant la structure d’un article scientifique (schéma IMRAD), nous pouvons  imaginer   que   dans   quelques   années   une   nouvelle   réglementation  sera instaurée exigeant un travail d’un volume de 60 ou 70 pages maximum. » (Loïs LUXCEY)

Source : Loïs LUXCEY 2014 APPRÉHENSION DE LA MÉTHODOLOGIE NÉCESSAIRE À LA  RÉALISATION D’UNE THÈSE D’EXERCICE EN CHIRURGIE  DENTAIRE : UNE APPROCHE TOULOUSAINE

 

Dossier du Jour : Pourquoi nos dents nous coûtent-elles si cher ?

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4 français sur 10 renoncent à se rendre chez le dentiste car les soins sont jugés trop chers. Mais pourquoi nos dents coûtent-elles si chers ? Les dentistes sont ils à blamer ? Les dispensaires, les centres low cost et le tourisme médical sont-ils des alternatives fiables ?

Les soins dentaires sont loin d’être donnés et ne sont que très peu remboursés. La Quotidienne a décidé de faire un petit tour d’horizon des tarifs pour avoir de belles dents !

Le défi des nouveaux prothésistes dentaires dans le futur.

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Avec les dernières avancées technologiques, la profession de prothésiste dentaire a pris un nouveau tournant. Isabelle Dutel prothésiste dentaire,  est aujourd’hui la seule femme Meilleur Ouvrier De France Prothésiste Dentaire et la Fondatrice des Académies d’Art Dentaire . Dans un article publié dans Dental Tribune elle s’exprimait sur la nouvelle synergie de travail entre dentistes et prothésistes dentaires.

Selon elle,e métier de prothésiste dentaire va subir une mutation profonde dans les 15 prochaines années.

Le prothésiste devra avoir conscience que :

– l’aide de la technologie est un allié pour produire vite et bien de la prothèse pour un nombre de patients toujours croissant. – son exigence esthétique devra être sans faille et elle devra être une recherche permanente de la perfection. Il deviendra un „smile designer“.

Une tendance est en train d’émerger, celle du rapprochement entre prothésistes dentaires et chirurgiens dentistes. Il y a plusieurs raisons à cela :

– D’une part, les nouveaux matériaux et les nouveaux protocoles de fabrication ne nous laissent aucun droit à l’erreur. La qualité du dialogue entre les deux métiers conditionne en grande partie la réussite de l’intégration esthétique de la prothèse pour le patient.

– D’autre part, les investissements dans les outils de dernière génération sont importants et les différents acteurs du domaine dentaire choisissent de plus en plus de mutualiser les coûts. Ces deux raisons laissent penser que la tendance à créer des super-structures dentaires au service du confort du patient a de bonnes chances de se généraliser. Dès la formation ces deux métiers doivent apprendre à travailler ensemble. Il semble aussi nécessaire de former des professionnels à un exercice plus „transversal“ et même de créer de nouveaux métiers intermédiaires…

 

Dentsply Sirona: la fusion crée The Dental Solutions Company(TM)

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YORK, Pennsylvanie et SALZBOURG, Autriche, February 29, 2016 /PRNewswire/ —

Dentsply Sirona Inc. (NASDAQ : XRAY) a annoncé aujourd’hui avoir achevé avec succès la fusion entre égaux réunissant DENTSPLY International Inc. (« Dentsply ») et Sirona Dental Systems, Inc. (« Sirona »). La fusion entre DENTSPLY, le chef de file du marché des consommables dentaires, et Sirona, le chef de file du marché de l’équipement et des technologies dentaires, donne naissance au fabricant de produits et technologies dentaires professionnels le plus important et diversifié au monde. Dentsply Sirona occupera des positions de leader et possèdera certaines des marques de consommables, de technologies et de produits spécialisés les mieux établies, afin de répondre aux besoins des professionnels, spécialistes et laboratoires dentaires. Chaque jour, environ 600 000 professionnels du secteur dentaire utiliseront un produit Dentsply Sirona. La nouvelle société développera et soutiendra des solutions cliniques de bout en bout qui améliorent les soins aux patients.

En associant la plateforme de consommables de DENTSPLY avec la technologie et l’équipement de Sirona, la nouvelle société offre davantage de produits et de solutions intégrées que toute autre société dentaire. La vaste gamme de produits de Dentsply Sirona pour les professionnels et laboratoires dentaires permet la réalisation de procédures générales et spécialisées y compris l’implantologie, l’endodontie et l’orthodontie. Avec la plus importante plateforme de formation clinique de l’industrie, la société encourage l’adoption de technologies et de solutions intégrées nouvelles et approuvées pour des flux de travail plus efficaces. Le service et la satisfaction des clients demeureront une valeur clé de la nouvelle société et seront soutenus par la plus vaste infrastructure de vente et de service du secteur, incluant des ventes directes et des distributeurs de premier plan.

La fusion unit deux chefs de file en matière d’innovation dans le secteur dentaire, chacun d’entre eux possédant plus de 100 ans d’expérience. Dentsply Sirona disposera de la plateforme de R&D la plus importante et la plus puissante, avec plus de 600 scientifiques et ingénieurs chevronnés pour favoriser le développement de soins dentaires améliorés, plus sûrs et plus rapides.

Communiqué de presse intégral et images : http://www.dentsplysirona.com/fr/actualites/communiques-de-presse/actualites-du-groupe/dentsply-sirona—la-fusion-donne-naissance-a-the-dental-solutio.html

Contact: Marion Par-Weixlberger
Tél.: +43(0)662-2450-588
E-mail: marion.par-weixlberger@sirona.com

Source article:

Dentsply Sirona: la fusion crée The Dental Solutions Company(TM)

Synergie Dentaire s’associe avec PR Newswire

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Synergie Dentaire s’est associé avec PR Newswire pour la diffusion en temps réel des derniers communiqués de presse des fabricants de l’industrie dentaire. Vous pouvez voir dans la colonne de droite du site la dernière annonce qui vous renvoi vers  l’article complet.

Ce récent partenariat permettra aux fabricants de communiquer directement sur leurs produits.

Leur communiqué une fois validé par  NEWSWIRE sera retransmis directement dans la rubrique « Fournisseurs » ce qui permettra une diffusion rapide à la fois sur le site, les réseaux sociaux et l’application.
Par la rediffusion en temps réel de ce fil de news « PR Newswire Dentiserie », nous tenions à ce que les abonnés à Synergie Dentaire soient parmi les premiers informés.

Il y a à ce jour encore peu d’annonces dans le domaine dentaire et PR Newswire nous avait proposé aussi de diffuser des article du domaine médical ou hospitalier mais pour ne pas surcharger le fil de news d’informations moins ciblées, nous avons préférer ne sélectionner que ce qui concernait notre domaine même si la publication sera du coup  moins régulières à moins que cette méthode de diffusion se fasse connaitre auprès des fabricants dentaires.

A propos de PR NEWSWIRE

PR Newswire est un des leaders mondiaux de la diffusion électronique directe d’informations de sociétés, d’établissements et d’agences, à travers ses 35 bureaux internationaux. Son réseau de pointe de diffusion par câble, fax, satellite et Internet est capable de réaliser une diffusion ponctuelle ou de masse, pour répondre à la forte croissance de la demande mondiale de diffusion immédiate des communiqués de presse et des photos aux médias, aux milieux financiers et aux consommateurs.

La société PR Newswire a été créée en 1954 pour fournir, aux professionnels des relations publiques et des relations avec les investisseurs, une nouvelle manière plus efficace de diffuser des communiqués de presse.
La distribution des informations aux médias était un processus long et incertain avant qu’Herbert Muschel, le fondateur de TV Guide, ne crée PR Newswire. Aujourd’hui, PR Newswire continue d’employer la technologie la plus rapide et la plus évoluée pour éliminer les obstacles à la diffusion des informations dans le monde entier.
PR Newswire représente un précieux service pour les journalistes, en leur fournissant la matière première des actualités de manière rapide, crédible et directe, grâce à son réseau de pointe intégrant les transmissions par câble, fax, satellite et Internet.
Les journalistes reçoivent les communiqués de dernière minute et les photos directement de ses 33000 membres à travers le monde. Ses membres se composent d’agences de communication, d’organismes gouvernementaux et de sociétés, y compris 70 pour cent des 500 plus grandes sociétés du monde.
Plus de 40 000 journalistes accèdent aux contenus de PR Newswire en ligne depuis ses sites web média exclusifs. Plus de 22 000 distributeurs de presse reçoivent les contenus par télégramme, fax ou email. PR Newswire propose également aux médias les outils de recueil d’information interactifs gratuits de ProfNet pour les recherches sophistiquées en ligne et la diffusion par email des communiqués de presse.

Pour toute question concernant PR Newswire, ses clients ou ses prestations de services, veuillez contacter mediasite@prnewswire.com

Victimes des centres low cost, des patients s’organisent

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Les patients victime des centres dentaires « low cost » commencent à s’organiser. Un « Collectif contre Dentexia » a vu le jour le 7 janvier 2016. Une lettre ouverte a été publiée en date du 17 février 2016 à Madame La Ministre de la Santé.

Pour les patients victimes, ce collectif a deux objectifs : s’informer et agir.

-S’informer en essayant de glaner et partager les informations les plus complètes possibles sur la situation de Dentexia (et ses ramifications) et sur les démarches à accomplir pour être indemnisés ou pour voir leur soins se poursuivre dans de bonnes conditions.

-Agir pour faire valoir leur droits en témoignant et en déposant plainte auprès des instances compétentes, et se rendre visible afin de dénoncer le scandale lié à la nébuleuse Dentexia.

Le collectif est en train de se fédérer à partir d’initiatives locales développées à Paris, Lyon, Chalon et Marseille Toutes les victimes et toutes les personnes de bonne volonté sont invitées à se faire connaître et à contribuer.

Le Collectif Contre Dentexia étudiera s’il est autorisé à se constituer partie civile, et dans quelle mesure une action de groupe peut être intentée.

A cet effet, une saisine a été effectuée auprès du Défenseur des droits le 25 janvier 2016.

Un communiqué à été envoyé le 29 janvier 2016 à un ensemble d’acteurs de la santé publique (Agences Régionales de Santé, Conseils Départementaux de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes).

Une Lettre ouverte a été envoyée à Mme La Ministre de la Santé et des Affaires Sociales le 17 février 2016.

D’autres démarches sont en cours…

 

Source : http://www.collectif-contre-dentexia.com

La fabrication des modèles par CFAO : le nouveau défi des laboratoires dentaires.

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La fabrication des modèles sur la base de données intra-orales numérisées est un nouveau défi pour les laboratoires de prothèse dentaire. Certains préfèrent, comme cela existe depuis plusieurs années externaliser la production dans les centres de production propriétaires comme Infinident   en s’acquittant des droits nécessaire à la transformation et à l’export du fichier ou via les services des centres de production ouverts comme dentallgroup.eu pouvant gérer de nombreux formats de fichiers. D’autres ont choisit la fabrication des modèles sur place avec les nouvelles technologies d’impression 3D ou d’usinage. Cela évite toutes les étapes fastidieuses de fabrication rattachées à certains scanners de table en CFAO indirecte. Les laboratoires peuvent désormais recevoir des informations 3D d’une large gamme de solutions de prise d’empreinte numérique intra-buccale en investissant dans une machine fabriquant un modèle unique pour produire des modèles pour l’ensemble de leurs clients dentistes.

 

Pour cela il faut déjà être équipé d’un logiciel permettant la conception de modèles en occlusion et leur exportation vers l’usineuse ou l’imprimante 3D. La plupart des logiciels de CAO utilisés par les laboratoires le permettent mais l’option de conception et fabrication de modèles est généralement un modules complémentaire dont il faudra acquérir la licence.

Il est aussi possible de sélectionner  l’interface d’articulateur correcte et l’ajouter à la conception afin que le modèle puisse être utilisé avec un articulateur physique après la fabrication. Les logiciels reconnaissent désormais la plupart des marques d’articulateurs disponibles dans le commerce.

Voyons en détail et en images les principales solutions proposées par les fabricants.

CERAMILL M-BUILD : CONCEVOIR ET USINER RAPIDEMENT DES MODELES EN POLYURETHANE
Ceramill M-Build est un nouveau module du logiciel de CFAO, Ceramill Mind qui permet de fabriquer des modèles de précision.
Ce logiciel permet de fabriquer des modèles fractionnés précis par CAD/CAM de manière confortable et efficace en s’intégrant dans la chaine de fabrication prothétique.
Après conception à l’écran, la fabrication des modèles est faite par fraisage dans l’usineuse Ceramill Motion 2 (5 axes) dans une résine polyurethane : la Ceramill M-Plast.
Ceramill M-Plast est une résine pour modèles servant à la fabrication de modèles de précision par CAD/CAM. Ses propriétés exceptionnelles sont dues à une conception spéciale pour ce spectre d’indications.
Le flux de travail numérique sans failles permet de garantir un processus de travail économique tout en conservant une valeur ajoutée maximale; ce qui permet en même temps d’augmenter la qualité grâce à la réduction des sources d’erreurs comme l’expansion du plâtre).
Amann Girrbach proposera aussi (prochainement) la fabrication à domicile de modèles pour implants.
Les analogues de laboratoire spéciaux qui y seront associés permettront de transférer la position des implants dans le modèle fraisé de manière précise; ce qui permettra d’obtenir une grande précision et une grande sécurité.
Ceramill M-Build permet de fabriquer des modèles fractionnés sans défauts par CAD/CAM sans perte de précision à la manière de la technique manuelle.

DENTAL WINGS MODEL BUILDER : DE NOMBREUX TYPES DE MODELES DISPONIBLES

À partir d’un scan intra-oral ou d’empreinte, DWOS génère un modèle très précis pour plusieurs types d’indications dentaires. Des modèles physiques articulés pourvus de moignons détourés, découpés et mis sur goujons peuvent être fabriqués directement au laboratoire ou en sous-traitance.

Pour les cas d’implants, DWOS Modèles virtuels permet de repositionner avec précision les localisateurs d’implants sur l’empreinte numérique. D’après ce positionnement, le logiciel génère une cavité dans laquelle on insérera aisément un analogue une fois le modèle 3D imprimé. L’application permet également de définir une région gingivale amovible de même que son propre fichier de fabrication.

Plusieurs type de modèles sont disponibles, modèle avec die désolidarisable, modèle avec fausse gencive, modèle de Geller (Evidé), modèle monobloc…


3DRESHAPER MODEL CREATOR : LA MISE EN MODELE SIMPLIFIEE

La dernière version de Model Creator de 3DReshaper Dental a été optimisée pour créer des modèles virtuels très rapidement, avec moignons amovibles ou fixes. En quelques clics, il est possible de concevoir le modèle en occlusion à partir des empreintes numériques issues de scanners intra oraux ou scanners de table. Autonome ou associé aux autres modules de 3DReshaper Dental, comme l’interface directe avec le scanner intra-oral 3D Progress, Model Creator est une solution de CAO dentaire abordable et efficace.

 

3SHAPE MODUEL BUILDER : INTÉRESSANT POUR LES CAS D’IMPLANTS

Model Builder de 3Shape permet au prothésiste de créer des modèles de laboratoire pour une gamme étendue d(indications incluant des modèles d implant, directement à partir des scans intra-oraux, des scans d empreinte physique ou des scans en plâtre.

L application Model Builder nettoie et optimise le scan pour le préparer pour une utilisation directe dans la conception CAO. La conception de modèle de laboratoire numérique hautement précise peut être créée en parallèle avec les étapes de conception CAO et utilisée lors de la finalisation de la couronne. Une assistance de fabrication inégalée 3Shape a travaillé étroitement avec les fournisseurs de machines de production de modèles afin de développer une solution qui offre des conceptions de modèle numérique adaptées à une fabrication optimale sur des imprimantes 3D ou des machines de fraisage. Les paramètres spécifiques aux machines sont enregistrés dans des profils modifiables et réutilisables.  La réalisation du modèle se fait en 4 étapes :

Etape 1 Empreinte

Etape 2 Conception de Modèle Virtuel

Etape 3 Conception de prothèse et fabrication du modèle

Etape 4 Finalisation de prothèse Module complémentaire.

Des flux de travaux rapides et intuitifs Model Builder supporte un sectionnement et un découpage virtuel semi-automatiques pour concevoir des dies amovibles. Le logiciel détecte et suggère des lignes cervicales et des axes d insertion de die qui peuvent être ajustés finement par l utilisateur. L utilisateur peut virtuellement graver les données du cas sur le modèle, par exemple, le numéro de commande ou le nom du patient. Brevet en cours. (from 2013) Données provenant de TRIOS et des solutions de prise d empreinte numérique Model Builder peut recevoir les données de TRIOS de 3Shape et d autres solutions validées de prise d empreinte numérique telles que itero et Sirona.

Model Builder crée automatiquement une base de modèle virtuel et une base d articulation avec des tiges d’articulation positionnées pour une parfaite occlusion. Avec la détection de position d’implant d’intégrée, les utilisateurs peuvent virtuellement ajouter des interfaces pour des implants analogiques directement dans la conception de modèle. On peut aussi ajuster le modèle pour adapter la conception de piliers personnalisés.


Fabrication de modèles résine proposé par labotechfrance.com. Arcade complète, taille américaine ou fer à cheval. Possibilité de produire des gouttières adaptées à ces modèles.
Exemple de flux complet de production proposé par labotechfrance.com
Conclusion : Que l’on choisisse une solution externalisée ou la fabrication sur place, la fabrication des modèles par CFAO est incontournable pour tout laboratoire souhaitant travailler en flux numérique direct en recevant les empreintes de ses clients. Il s’agit désormais de trouver les solutions CAD et CAM les plus adaptées à son équipement actuel en CFAO, à son mode de travail, et à son type de production, tout en gardant à l’esprit 3 éléments essentiels :

-les couts de production

-la simplicité de mise en oeuvre au quotidien

-le temps de fabrication ou les délais de livraison

 

Lettre ouverte au fondateur du collectif contre Dentexia

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Le président de la Fédération des Syndicats Dentaires Libéraux, syndicat majoritaire des Chirurgiens-Dentistes, a interpellé le fondateur du Collectif contre Dentexia à propos de récents scandales ayant éclaboussé plusieurs centres « low cost » (litiges financiers, abandon de patients…)

Monsieur le fondateur du Collectif contre Dentexia,
La Fédération des Syndicats Dentaires Libéraux que je préside est consternée par le scandale sanitaire sans précédent en médecine bucco-dentaire auquel nous assistons depuis 6 ans. Sachez que nous ne sommes, hélas, pas surpris de constater le regroupement via votre collectif de
plusieurs centaines de patients mutilés et escroqués financièrement par les dirigeants et les salariés de ce centre. Nous avions alerté les pouvoirs publics régulièrement depuis l’apparition des premiers centres ayant constaté les premières dérives comme le refus de soigner les enfants ou de réaliser des soins dentaires conservateurs courants.
Nous connaissions parfaitement bien le profil de ces dirigeants et leurs méthodes mercantiles comme le simple fait de faire souscrire un crédit au patient pour financer des prothèses ou implants, qui au final, seront payés mais jamais posés. Ceci est, bien entendu, parfaitement illégal au regard de notre Code de Déontologie.
Aujourd’hui, devant ce désastre, notre rôle de syndicat est d’éviter que cela se reproduise, c’est la raison pour laquelle, le Ministère de la Santé, toutes les Préfectures et toutes les Agences Régionales de Santé où est implanté ce type de centre, seront sollicités et alertés dans les jours qui viennent par nos représentants syndicaux mais également par nos élus au sein des URPS.
Nous leur rappellerons leur totale responsabilité dans cette affaire. Ayant été informé de tout cela par nos différents syndicats, les Unions Régionales des Professionnels de Santé –Chirurgiens-Dentistes, et le Conseil de l’Ordre National depuis plus de 6 ans, il sera difficile pour ces
représentants de l’État de trouver des circonstances atténuantes et nier l’évidence.
Les dizaines de plaintes déposées à l’encontre de ces centres et le comportement des pouvoirs publics qui consistent à relativiser les faits, voir les occulter, démontre bien l’incapacité de nos politiques à trouver une solution à un scandale sanitaire annoncé.
Sous couvert « d’accès aux soins pour tous », cette politique de l’autruche qui devait arranger tout le monde, à l’exception des cabinets libéraux ou centres dentaires mutualistes qui remplissent chaque jour leur mission de santé publique, montre toute son incohérence coupable.
Sachez que les élus aux URPS de notre syndicat, en région Rhône Alpes/Auvergne, seront vos interlocuteurs, car le rôle de ces instances dirigées uniquement par des chirurgiens-dentistes libéraux est de trouver des solutions pour éviter ou résoudre une crise sanitaire de cette ampleur.
Sans l’intervention de l’un de nos élus auprès du Préfet, le centre dentaire Dentexia de Lyon serait toujours ouvert et nous nous félicitons du rôle majeur que nous avons eu dans cette prise de décision par l’ARS alertée par le Préfet.
Pour revenir au sujet qui préoccupe les centaines de plaignants et victimes que vous représentez, la première solution évidente pour que vous puissiez être pris en charge médicalement et indemnisés financièrement, est que votre collectif dépose une plainte et se porte partie civile contre l’Etat Français car depuis la promulgation de la loi de modernisation de Santé par notre Ministre de la
Santé, Mme Marisol Touraine, l’État devient RESPONSABLE de la politique de Santé (Article 1). En autorisant la prolifération sauvage de ces centres dentaires « low cost », sans aucune régulation ni aucun contrôle, l’Etat via les Agences Régionales de Santé qui ont délivré des numéros d’agrément FINESS à ce type d’association loi 1901, devient entièrement responsable des dérives médicales mercantiles de ces centres et devra indemniser toutes les victimes. Avant la loi Touraine, l’État « évaluait » la politique de santé, désormais depuis le 14 décembre 2015,
elle en est responsable avec même l’apparition d’un droit à la santé
Article L. 1411-1 : « La Nation définit sa politique de santé afin de garantir le droit à la protection de la santé de chacun. »
Nous notons également dans cette loi que l’Etat assure la prise en charge collective des conséquences financières et sociales de la maladie par le système de protection sociale ce qui laisse supposer une indemnisation totale dans l’affaire qui vous concerne.
Ne doutez pas que vos témoignages nous seront très utiles pour réguler les installations à venir de ces centres « low cost » qui pullulent depuis 2 ans ( 1 centre dentaire ouvre tous les 2 mois en région parisienne) et ainsi éviter d’autres scandales sanitaires comme il en existe également dans d’autres pays (Cf Espagne http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/20/espagne-et-maintenant-la-
Pour terminer, ne croyez pas une seule seconde qu’il est possible de réaliser une dentisterie « sociale » de qualité, car la Santé, comme tout autre secteur d’activité a un coût. Vouloir diminuer ce dernier entraine inévitablement des restrictions sur le plateau technique et la sécurité. Ce qui est acceptable dans un secteur comme l’alimentation ou le textile ne l’est pas dans le secteur de la
Santé. Souvenez vous du scandale du sang contaminé ou des prothèses mammaires PIP et tirez en les conclusions qui s’imposent.
Bien cordialement,
Dr Patrick SOLERA
Président de la Fédération des Syndicats Dentaires Libéraux

 

Tiers payant : à l’impossible, nul n’est tenu

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Le 17 février dernier, les caisses nationales d’assurance maladie et l’association des complémentaires santé ont remis conjointement au ministre chargé de la sécurité sociale le rapport présentant les solutions techniques permettant la mise en place du tiers payant généralisé.

A la lecture du rapport précisant les modalités de gestion du tiers payant généralisé concernant les remboursements obligatoires et complémentaires, la CNSD rejette toutes les solutions et procédures présentées. Elles ne répondent absolument pas aux principes et engagements pris envers les professionnels de santé par le Président de la République. Cerise sur le gâteau, le rapport renvoie les simplifications de gestion vers des services supplémentaires proposés par les éditeurs. Ce sont donc bien les professionnels de santé qui paieront la vraie simplification.

Après avoir obtenu la censure par le Conseil Constitutionnel de l’obligation de tiers-payant sur la part complémentaire, la CNSD réaffirme son refus du tiers payant généralisé requalifié en « service aux patients ».

 

A lire :

Les 4 raisons pour lesquelles la CNSD s’oppose à cette mesure


+ d’info :

Téléchargez le rapport dans son intégralité

 

Une mauvaise hygiène dentaire liée au risque d’AVC

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Les chercheurs américains ont découvert une association entre certaines formes d’accident vasculaire cérébral (AVC) et la présence de bactéries dans la bouche.

Une bactérie présente dans la bouche (Streptococcus mutans) pourrait être responsable d’un certain nombre d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) incluant les hémorragies du cerveau ou les formes qui prédisposent à la démence . C’est ce que le Professeur Robert Friedland, professeur de neurologie à l’Université de Louisville (Etats-Unis) et son équipe ont découvert en suivant une cohorte de patients admis à l’hôpital pour un AVC .

« Parmi les patients ayant subi une hémorragie intracérébrale (HIC), 26% étaient porteurs d’une bactérie spécifique dans leur salive : la bactérie CNM-positif S. mutans, connue pour causer des caries dentaires . Tandis que dans le groupe de patients ayant souffert d’un autre type d’AVC, seulement 6% ont été testés positifs pour cette bactérie » annonce le médecin.

En poursuivant leurs recherches, les scientifiques ont également découvert que chez les personnes souffrant de petites hémorragies cérébrales qui peuvent causer une forme de démence ou un AVC ischémique , un grand nombre étaient porteuses de cette même bactérie. « Cette étude montre que la santé bucco-dentaire est importante non seulement pour la bonne santé des dents et du cœur mais aussi pour la santé du cerveau » insiste le médecin.

Ce dernier va poursuivre ses recherches sur le rôle des bactéries bucco-dentaires dans le développement d’autres maladies comme la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson , en collaboration avec des chercheurs de Grande-Bretagne et du Japon.

Source : http://www.topsante.com/medecine/troubles-cardiovasculaires/avc/prevenir/une-mauvaise-hygiene-dentaire-liee-au-risque-d-avc-609632?platform=hootsuite

Source:

Une mauvaise hygiène dentaire liée au risque d’AVC

Impact de la solidarisation des couronnes sur implants sur le remodelage osseux

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L’étude présentée cherchait à mettre en évidence un éventuel lien entre la solidarisation des couronnes et la cratérisation osseuse autour de ces implants. Méthodes : il s’agissait d’une étude prospective sur les implants courts pour le traitement des édentements postérieurs libres mandibulaires. Le traitement correspondait à la mise en place de prothèses scellées sur des implants. Le nombre d’implants posés était identique au nombre de dents à remplacer. La perte osseuse autour des implants était mesurée radiologiquement lors de la mise en place chirurgicale puis tous les ans jusqu’à la cinquième année. La comparaison de la perte osseuse moyenne autour des implants solidarisés versus implants non solidarisés était faite au moyen d’un test t de comparaison de deux moyennes avec des variances égales en prenant l’hypothèse qu’il n’y a pas de différence entre les couronnes solidarisées ou non. Résultats : À 5 ans, les données de 89 implants ont été évaluées. 100 % des implants étaient encore en place. La cratérisation était de 0,69 mm en moyenne (sd. 1.29) et ne semblait pas différente en fonction des paramètres étudiés. Conclusion : Malgré les limites de cette étude, il semblerait qu’il y ait peu d’impact de la solidarisation des couronnes sur la cratérisation péri-implantaire.

Source : : Effects of prosthesis splinting or not on peri-implant bone loss: a prospective clinical study with a 5-year follow-up period

Auteur
Thomas Fortin1,5, Marion Paris1, Sophie Thoret2, Nathalie Rancon3, Christophe Deschaume4 et Sandra David-Tchouda5

Lien original : http://www.mbcb-journal.org/articles/mbcb/abs/first/mbcb150001/mbcb150001.html…>> Lire l’article complet…

See original article here – 

Impact de la solidarisation des couronnes sur implants sur le remodelage osseux

Tiers payant généralisé : l’usine à gaz se confirme

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Le fameux rapport sur le TPG des mutuelles est sorti : comme on s’y attendait, toujours pas de payeur unique prévu, c’est donc compliqué et non fiable.
Mercredi, les assurances maladie ont dévoilé leurs solutions pour sa généralisation d’ici à 2017. Et celles-ci n’ont guère convaincu les professionnels de santé. Dans leur rapport, l’Assurance maladie et les complémentaires santé (mutuelles, institution de prévoyance, assurances) s’engagent à améliorer les dispositifs existants pour des remboursements fiables et rapides.

Deux solutions étaient à l’étude :

-doter les professionnels de santé d’un système de suivi automatique des paiements » dans leur logiciel, leur « permettant de savoir, pour chaque acte ou consultation réalisée, si sa facturation a bien été émise, reçue, traitée, puis payée » par la Sécu d’une part, et la complémentaire santé d’autre part. Une autre serait de « recourir à un opérateur intermédiaire pour lui confier la gestion des flux de facturation et des retours avec les organismes payeurs ».

Concrètement, le médecin ferait appel à un organisme extérieur, comme actuellement les pharmaciens qui, moyennant une dizaine ou une vingtaine d’euros par mois, voient leurs remboursements gérés par des « organismes concentrateurs tiers » (OCT). Par ailleurs, si le médecin souhaite un virement bancaire unique, il pourra le demander à cet organisme, ou à un opérateur financier spécialisé, sous forme de « prestation supplémentaire ».

Or, c’est justement cette piste d’un flux unique de paiement qui vient d’être écartée.

Un dispositif de plus en plus absurde et kafkaïen

Les complémentaires n’excluent pas un système de pénalités financières en cas de retards de paiement, comme le prévoit la loi pour l’Assurance maladie, à travers un « contrat-type technique de tiers payant » commun. Surtout, tout sera mis en oeuvre pour éliminer au maximum les rejets de factures en tiers payant, déjà rares (moins de 2% des factures pour l’assurance maladie et entre 2 et 4% pour les complémentaires), insistent les signataires du rapport. Et le professionnel ne supportera plus de « risque financier ». La part Sécu lui sera ainsi réglée même si le patient n’a pas respecté le parcours de soins ou si sa carte vitale n’est pas à jour.

Pour la part complémentaire, le médecin devra lui-même contrôler l’attestation du patient, jusqu’à la mise en place, d’ici à 2017, d' »un service en ligne intégré » à son logiciel et commun à tous les organismes, qui permettra de vérifier les droits des patients. Un service d’assistance sera également mis en place dès juillet 2016 par l’Assurance maladie.

Mais aucune de ces propositions ne satisfait les médecins, certaines nécessitant un investissement financier de leur part. Pour le président de la CSMF, Jean-Paul Ortiz, « l’usine à gaz se confirme ». Il s’agit d’un « dispositif de plus en plus absurde et kafkaïen, qui ne répond pas du tout une demande de simplification », juge de son côté Claude Leicher, le président de MG France. Le premier syndicat de généralistes, « dissuade » les médecins de pratiquer le tiers payant sur la part complémentaire. « Tout va bien, ça va se faire en un clic », a ironisé de son côté Jean-Paul Hamon, président de la FMF, qui refuse aussi d’appliquer la mesure.

Faudra t il pour les professionnels de santé en arriver à ne pas appliquer le tiers payant généralisé en 2017 tant qu’il n’y aura rien de prévu pour réaliser un flux unique ou bien refuser purement et simplement d’appliquer toute forme de tiers payant généralisé devant tant de difficulté technique et d’improvisation ?

 

http://lci.tf1.fr/science/sante/tiers-payant-l-usine-a-gaz-se-confirme-pour-les-medecins-8717059.html

http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021706697716-tiers-payant-les-medecins-nauront-pas-dinterlocuteur-unique-1201263.php

Mutuelles : les nouveaux contrats « responsables » ne sont qu’une astuce pour diminuer les remboursements

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zahnersatz kostenplanFrais de gestion démesurés, tarifs trop élevés et remboursements à la baisse : les assurés sont de plus en plus pénalisés par les pratiques commerciales des complémentaires santé.

Les mauvaises surprises pleuvent pour les assurés, aggravées par les nouveaux contrats « responsables ».

Elles sont incontournables dans le système de santé : 96 % de la population en a une. Pourtant, les complémentaires santé réservent aussi de bien mauvaises surprises. Le marché est juteux : plus de 33 Mds€ par an pour les assureurs privés, mutuelles et institutions de prévoyance, mais dont les Français ne perçoivent en retour que 26 Mds€, du fait de frais de gestion parfois astronomiques (jusqu’à 28 %, selon la Cour des comptes).

Un marché qui vient encore de grossir, stimulé par la loi ANI imposant aux entreprises privées de proposer, depuis le 1er janvier, une couverture complémentaire à chaque salarié.

3 Mds€ d’aides de l’Etat

Quatre-vingt-quinze pour cent des contrats en cours sont labellisés « responsables » et bénéficient à ce titre d’importants avantages fiscaux. Un manque à gagner pour l’Etat proche de 3 Mds€ par an. En contrepartie, les complémentaires s’engagent sur des planchers de remboursement. Afin d’améliorer l’accès aux soins, le ministère de la Santé a réformé l’an dernier les contrats responsables. Sauf que ces contrats (la quasi-totalité de ceux proposés) intègrent dorénavant des plafonds de prise en charge. Ces nouvelles conditions, les Français sont en train de les découvrir au moment des renouvellements des contrats qui courent jusqu’en 2017. Et c’est la douche froide.

Garanties en baisse…

Domicilié à Ciry-le-Noble, en Saône-et-Loire, Alain Bordet s’est étouffé à la lecture de son nouveau contrat Adréa. « Mes médicaments à 15 % ne sont plus pris en charge, ni la chambre individuelle ni la cure thermale. »

Mauvaise surprise aussi pour Martine, de Clamart (Hauts-de-Seine), adhérente à la Mutuelle générale. Ses soins dentaires ne sont plus pris en charge à 300 % mais à 200 %, et les frais d’auxiliaires de santé à 100 % au lieu de 400 % du tarif Sécurité sociale.

Ces deux cas sont loin d’être les seuls témoignages d’assurés pénalisés (lire en cliquant ici). Les remboursements sont désormais parfois si faibles que les complémentaires ont déjà trouvé la parade en commercialisant… des surcomplémentaires.

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/43-75-de-hausse-au-bout-du-compte-16-02-2016-5548633.php

La FSDL dénonce le Contrat d’Accès aux Soins

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FSDL 16 Février 2016

Qu’est ce que le C.A.S ?

Le Contrat d’accès aux soins a été imaginé par le législateur afin de limiter l’expansion des dépassements d’honoraires des médecins exerçant en secteur 2. Il est entré en vigueur en décembre 2013. Les professionnels de santé adhérant à ce contrat sont tenus de respecter un certain volume de dépassements en échange d’une amélioration de la prise en charge par l’Assurance maladie d’une partie de leurs cotisations sociales. En théorie donc, le tarif de ces médecins (un peu plus de 10 000 avaient adhéré au CAS au 30 juin 2014) est inférieur à ceux exerçant en secteur 2.

tableau CAS

En quoi cela nous concerne t il ?

Les négociations conventionnelles avec l’Assurance Maladie auront lieu au cours du 2ème semestre 2016.
Nous connaissons déjà quelle est la position du nouveau Directeur de la Caisse d’Assurance Maladie qui s’est exprimé sur le sujet dans un rapport rapport publié l’année dernière (page 65).
Comme déjà pratiqué dans certains centres de soins, afin de favoriser une modération des honoraires de prothèses et d’orthodontie, le praticien pourra bénéficier d’une rémunération forfaitaire supplémentaire sur ses actes de soins conservateurs et chirurgicaux.
En contre partie, le praticien s’engagera à diminuer ses honoraires libres sur les actes prothétiques et orthodontiques.

Avec une telle mesure, la mise en place de plafonds d’honoraires prothétiques et orthodontiques, en échange d’une légère revalorisation de certains actes opposables, deviendra une réalité pour ceux qui auront choisi ce dispositif.

Est ce que cette mesure serait appliquée à tous les chirurgiens dentistes ?

Ce dispositif serait dans un premiers temps « optionnel » et le chirurgien dentiste, comme le médecin serait libre d’adhérer ou non.
Nous aurions désormais, consultable par tout patient sur ameli.fr, 2 formes d’exercice pour les chirurgiens dentistes :

-ceux qui pratiquent désormais des honoraires plafonnés prothétiques et orthodontiques
-ceux qui conservent leur liberté sur les honoraires non opposables


Quel est le réel danger d’un tel contrat ?

Pour ceux qui choisiront de signer ce contrat, ils devront respecter le cahier des charges pour une année complète.

Pour les autres, les patients seront tentés ou incités à demander à leur praticien habituel de signer ce contrat afin de bénéficier d’un remboursement normal. En effet, nous constatons chez les médecins que certaines complémentaires santé minorent leur remboursement chez un praticien non signataire du CAS.

Cela ne vous rappelle rien ? Quel est le principe du Protocole MFP/CNSD ? Celui la même !

Voilà comment l’Assurance Maladie a mis en place un « réseau de soins » identique à ce réseau dentaire sans que les syndicats de médecins signataires ne s’en aperçoivent.

Et évidemment, les mêmes dérives commencent à apparaître faisant regretter à bon nombre d’entre eux leur signature.

Partout en France des patients de médecins en secteur 2 sont appelés par certaines mutuelles afin de leur signaler qu’ils ne pourront prendre en charge les dépassements d’honoraires du spécialiste qu’ils ont choisi n’étant pas signataire du CAS !

Grossissant le trait , ces mêmes mutuelles omettent de préciser au patient qu’il s’agit en fait d’une légère différence de prise en charge et affirment ne pas pouvoir prendre en charge ces dépassements.

Ces méthodes anti déontologiques favorisant le détournement des patients sont les mêmes que celles employées par certaines plates-formes type « Santéclair”.

Comble du cynisme, notre Ministre de la Santé propose des primes pour les femmes médecins enceintes si et seulement si elles sont adhérentes au dispositif.


Sommes nous à l’abri qu’un syndicat dentaire ne signe une convention ou un avenant comportant ce dispositif ?

La réponse est contenue dans l’interview réalisé par l’actuelle présidente du deuxième syndicat dentaire, Catherine Mojaisky pour la revue professionnelle Espace Social Européen (10 juillet 2015 N°1072)

« C’est par la voie conventionnelle que cette évolution, et je dirai même révolution, doit se faire. En utilisant ce qui existe déjà : la négociation nationale tripartite avec l’AMO et l’AMC. En nous appuyant sur la CCAM, outil de clarification de notre nomenclature, qui permettra la réalisation de calculs d’impact budgétaire. Et pourquoi ne pas utiliser le principe du « Contrat d’Accès aux Soins » signé par les médecins, qui a mis en place un nouveau secteur conventionnel optionnel : en contrepartie de majorations tarifaires, les médecins s’engagent sur une modération de leurs dépassements. Pour nous, il ne s’agit évidemment pas de reproduire le schéma choisi par les médecins, mais d’utiliser l’idée pour l’adapter à nos besoins. Mais retenez bien l’idée de l’OPTIONNEL : nous n’imposerons pas à tous de changer de paradigme, ceux qui estiment qu’ils pourront continuer dans le système actuel seront libres de le faire. »

C’est la raison pour laquelle, dès aujourd’hui, la FSDL dénonce la future tentative de la CNAMTS avec la complicité de la CNSD de créer le deuxième plus grand réseau de chirurgiens dentistes après celui signé en 1997 avec la MGEN.

Nous demandons au bureau national de la CNSD de revenir à un peu plus de discernement et de bien réfléchir aux conséquences de la mise en place, même optionnelle, d’un tel contrat délétère pour toute la profession.
Au moment où cette dernière subit des attaques sans précédents de la part de financiers et de réseaux de soins commerciaux aux pratiques anti déontologiques, ne donnons pas le bâton pour nous faire battre, il en va de la survie de notre exercice libéral.
Après la promulgation de la loi Le Roux, de la loi Santé et de la loi sur la complémentaire santé obligatoire pour chaque salarié (ANI), ce Contrat d’Accès aux Soins serait la perte irréversible du libre choix du patient et de la liberté thérapeutique du praticien.

La FSDL, pour sa part, demandera une meilleure prise en charge des actes conservateurs de l’organe dentaire par rapport aux actes les plus mutilants. Nous montrerons que cette revalorisation aboutira à une baisse du volume des « prothèses », qui, associée à une véritable politique ambitieuse de prévention, aboutira à de réelles économies. Si la CNAMTS, refuse ce préalable, la levée de l’opposabilité sur les soins deviendra incontournable.

 

source : http://www.fsdl.fr/contrat-dacces-aux-soins-c-a-s/

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