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38 % des Français renoncent aux soins dentaires faute d’argent
Une nouvelle étude sur les prix pratiqués par les dentistes met en lumière un taux très élevé d'abandon des soins, surtout quand le reste à charge dépasse 1 000 €.
Si la phobie du dentiste en freine plus d’un, c’est bien la facture qui reste la plus dissuasive pour les Français : 38 % ont déjà renoncé à se faire soigner faute de moyens selon une étude menée sur 500 devis envoyés par des adhérents de la société Santéclair.
Un renoncement proportionnel au montant de la facture
Dans le détail, 200 devis sur 500 affichaient un reste à charge de plus de 1.000 euros, 197 un reste à charge de 250 à 1.000 euros et 103 un reste à charge de moins de 250 euros. Au total, seuls 203 assurés (40 %) ont effectué le traitement dans sa totalité.
« Dès que le reste à charge, c’est-à-dire la somme à payer au bout du compte par le patient, dépasse 1.000 euros, le renoncement grimpe à 60 %, démontrant un lien entre coût et abandon », explique Marianne Binst, directrice de Santéclair citée par Le Parisien. Si le reste à la charge du patient dépasse les 2.000 euros, seuls 20 % des patients décident de se faire soigner.
nterrogée, la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) se défend en renvoyant la balle dans le camp de l'Etat et des complémentaires santé. « Je ne suis pas surprise par ces résultats, réagit sa présidente, Catherine Mojaïski, car les bases de remboursement de la Sécurité sociale n'ont pas augmenté depuis vingt-sept ans. Les tarifs des soins conservateurs (traitement des caries, détartrages...) sont gelés, contrairement aux prothèses où nous pouvons faire des dépassements d'honoraires pour faire face aux charges. Je note que le reste à charge, 2,2 milliards en dentaire, n'a pas bougé depuis 1991 ». Marianne Binst dénonce, elle, une « profession figée sur ses pratiques qui laissent les patients sur le carreau. Les dentistes gagnent bien leur vie, pourquoi changer ? Pourtant, des marges existent. La spécialisation, les cabinets de groupe pour partager les charges, la délégation de tâches permettent de réduire la facture ». Les pratiques et les tarifs de la profession sont aussi regardés de près par la Cour des comptes qui vient d'ouvrir une enquête. Ses résultats devraient être connus avant la renégociation de la convention entre les dentistes et l'Assurance maladie l'an prochain.
Selon Catherine Mojaïski, présidente de la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD), les dentistes ne doivent pas être pointés du doigt: « Je ne suis pas surprise par ces résultats car les bases de remboursement de la Sécurité sociale n’ont pas augmenté depuis vingt-sept ans, explique-t-elle au quotidien. Les tarifs des soins conservateurs (traitement des caries, détartrages…) sont gelés, contrairement aux prothèses où nous pouvons faire des dépassements d’honoraires pour faire face aux charges. Je note que le reste à charge, 2,2 milliards en dentaire, n’a pas bougé depuis 1991 ».
Sources :
http://www.20minutes.fr/societe/1717395-20151026-sante-38-francais-renoncent-soins-dentaires-faute-argent
http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/soins-dentaires-4-patients-sur-10-renoncent-a-cause-des-tarifs-24-10-2015-5215041.php...>> Lire l'article complet...
Régénération de la pulpe dentaire par ingénierie tissulaire
Une étude a mis en évidence les possibilités régénération pulpaire par ingénierie tissulaire, c'est à dire en fabriquant un équivalent de la pulpe grâce à des cellules souches.
La pulpe dentaire est sujette à des lésions sévères faisant suite à une carie dentaire ou à un traumatisme. La thérapeutique conventionnelle préconisée alors est le traitement endodontique, qui consiste en l'exérèse de la totalité de la pulpe dentaire et le comblement de l'espace pulpaire par un matériau inerte. Ce traitement induit une fragilisation de la dent et une plus grande susceptibilité aux infections. Au cours de ce travail, les auteurs ont mis au point une solution alternative, en proposant le remplacement de la pulpe dentaire lésée par une " pulpe équivalente " constituée de cellules souches mésenchymateuses de la pulpe ensemencées dans une matrice de collagène. Les auteurs ont testé ce substitut pulpaire au travers d'un modèle de pulpotomie de la molaire chez le rat, à savoir l'exérèse de la totalité du parenchyme de la chambre pulpaire et conservation du réseau vasculaire radiculaire, où Les auteurs ont implanté des " pulpes équivalentes ". Leur objectif étant notamment de déterminer le devenir des cellules souches pulpaires implantées dans la dent grâce à l'imagerie nucléaire, dans ce contexte de développement d'une thérapie cellulaire. Les cellules ont été marquées à l'111Indium-oxine préalablement à leur implantation. Les auteurs ont montré que le marquage n'avait pas d'incidence sur la viabilité et la prolifération des cellules pulpaires. Le suivi du signal s'est fait par tomographie d'émission monophotonique, couplée à un scanner spécifique du petit animal (NanoSPECT/CT, Bioscan), hebdomadairement pendant 3 semaines. Les auteurs ont mis en évidence que l'intensité du signal SPECT était directement liée à l'intégrité des cellules, puisque que les matrices implantées avec des cellules marquées puis lysées par choc isotonique présentaient une diminution rapide de l'intensité du marquage. Grâce à la sensibilité de la méthode d'imagerie choisie, Les auteurs ont montré l'absence de diffusion majeure des cellules dans la circulation sanguine à partir du site d'implantation, ce qui pourrait constituer un risque de minéralisation ectopique lié à l'implantation de cellules souches mésenchymateuses. Par ailleurs, l'étude par histologie des processus de réparation et régénération de la pulpe dans les dents de rat a mis en évidence une prolifération abondante de cellules de type fibroblastique au sein des matrices, ainsi que la présence de nombreux vaisseaux et de nerfs dans la matrice cellularisée et à proximité. Ces résultats, non observés dans les matrices implantées avec des cellules lysées, suggéraient donc une fonctionnalité du tissu reconstruit et suggéraient que les cellules pulpaires implantées favorisaient une néovascularisation rapide de la pulpe équivalente, vraisemblablement en induisant un recrutement de cellules endothéliales à partir du réseau vasculaire radiculaire résiduel.
Source : Jean-Baptiste Souron
Documents de l'auteur
. Régénération de la pulpe dentaire par ingénierie tissulaire : mise au point d'une "pulpe équivalente
Human health and pathology. Université René Descartes - Paris V, 2013. French....>> Lire l'article complet...




























































