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Congrès de l’ADF 2015 : « La R-évolution numérique »
PARIS, France : Le congrès de l’ADF est un événement incontournable pour la profession. Au-delà de la richesse de son exposition et des conférences proposées, il représente une tribune unique pour l’ensemble des chirurgiens-dentistes. Cette année, le congrès se déroulera du 24 au 28 novembre au Palais des congrès de Paris et aura pour thème «La R-évolution numérique ». Lors d’une première conférence de presse, certaines nouveautés ont d’ores et déjà été annoncées et les inscriptions ont été déclarées ouvertes.
À l’occasion de son congrès annuel, l’ADF ouvre le débat et ses espaces d’exposition aux technologies numériques appliquées à la médecine bucco-dentaire. Le numérique constitue-t-il en effet une R-évolution pour la qualité et la sécurité des actes, pour la relation patient/praticien ? Va-t-il inspirer une nouvelle organisation des soins dentaires ? Les chirurgiens-dentistes en quête d’innovation pour optimiser leurs compétences, sont parmi les premiers professionnels de santé à avoir utilisé les technologies numériques dans leur pratique quotidienne. Ils sont très positifs sur leurs intérêts. Aussi, sont-ils très nombreux à s’intéresser aux dernières nouveautés présentées au congrès de l’ADF. Le comité scientifique, rajeuni et féminisé, a mis au point un programme innovant et interactif organisé autour de huit thématiques : actualiser ou changer ses pratiques ; apprentissage par situation clinique ; conseils et astuces à appliquer au cabinet ; quoi de neuf, docteur ? ; comprendre, appliquer et savoir-faire ; séance controverse ; nouveautés et innovations technologiques ; expertise en médecine bucco-dentaire.
Le format pédagogique de certaines séances change également. Répartis en petits groupes, les participants pourront observer au plus près les gestes des intervenants lors d’Ateliers de démonstration. Par le biais de jeux de rôles, des ateliers urgence médicale au cabinet dentaire visent à fournir les connaissances nécessaires à l’identification d’une urgence à caractère médical, et à sa prise en charge en attendant l’arrivée de l’équipe d’intervention. Des Web TV partiront à la rencontre de confrères en France ou à l’étranger pour suivre une intervention en direct de cabinets dentaires dans toute l’Europe. Pour la première fois au congrès l’atelier Handi Capable, a pour objectif de mettre le praticien en situation afin qu’il puisse mieux comprendre le ressenti de personnes atteintes d’un handicap (mal voyantes, mal-entendantes, muettes, en fauteuil).
La séance phare du vendredi matin sera présentée par le journaliste et animateur Jamy Gourmaud (C’est pas sorcier) accompagné de cinq experts. Son objectif sera de mettre en lumière de manière concrète et ludique les enjeux de la R-évolution numérique selon quatre axes thématiques : l’empreinte optique et la chaine de fabrication assistée par ordinateur, la radiologie 3D et la chirurgie guidée par ordinateur, l’état de la recherche et la santé connectée (les tests salivaires, les cellules souches…).
Le congrès innove également au niveau de son calendrier. L'exposition et les séances de formation continue débuteront cette année simultanément le 24 novembre et se termineront le samedi 28 novembre à 14h. D’une durée de 3 heures, les séances seront proposées sur deux créneaux horaires, le matin et l’après-midi (9h-12 et 14h-17h), au lieu de trois précédemment. Au total, un tiers des conférences sera dédié au thème retenu « la R’évolution numérique ». Ceci entrainera une réduction d’une trentaine de séances qui devrait permettre aux visiteurs de profiter plus pleinement de l’espace d’exposition.
À ce niveau, un nouvel espace « Innover à l’ADF » permettra aux exposants de communiquer sur leurs innovations 2015 (produits et services). Le cabinet dentaire du futur sera bien évidemment reconduit, avec encore plus de moyens. Véritable complexe dentaire de près de 200 m2 il est équipé de bornes tactiles, lunettes augmentées, imprimantes 3D, lasers, capteurs d’analyse salivaire… Ce plateau innovant correspond à « un futur immédiat, réalisable à moins de cinq ans », explique Paul Cattaneo, secrétaire scientifique. Ces équipements pourraient arriver encore plus rapidement en cabinet avec les avancées technologiques présentées dans le cadre du Prix de l’innovation qui se tient au cœur du niveau 1. Comme chaque année, les dix produits nominés les plus innovants seront soumis aux votes de tous les congressistes.
Et parce que l’idée centrale est aujourd’hui d’aider chirurgiens-dentistes et leur équipe à se sentir bien dans leur travail et dans leur cabinet dentaire, un espace santé proposera aux praticiens de venir contrôler en moins de 10 minutes leur vue et leur audition et de...>> Lire l'article complet...
Les risques de complications avec le paracétamol à dose élevée plus...
Médicament anti-douleur le plus vendu dans le monde le paracétamol pourrait ne pas être aussi inoffensif que certains l'imaginent et accroître, à haute dose et à long terme, les risques rénaux et cardiovasculaires, selon une étude britannique.
Alors qu'on connaissait déjà, en cas d'abus, la toxicité du paracétamol pour le foie, des chercheurs britanniques se sont penchés sur les conséquences d'une prise régulière et à long terme du médicament. Le paracétamol (ou acétaminophène) est vendu dans le monde, la plupart du temps sans ordonnance, sous des marques diverses (Doliprane, Efferalgan en France, Tylenol en Amérique du nord). Rien qu'en France près de 500 millions de boîtes ont été vendues en 2012.
En se fondant sur huit études existantes, les chercheurs, dirigés par le Pr Philip Conaghan de l'hôpital britannique de Leeds, ont montré un taux de mortalité accru pouvant atteindre jusqu'à 63% chez les patients consommant de manière répétée des doses importantes de paracétamol (3 g par jour). La prise régulière de paracétamol augmente également le risque de maladies cardiovasculaires, d'hémorragies digestives et de problèmes rénaux, selon les résultats de l'étude publiée par la revue britannique Annals of The Rheumatic Diseases qui dépend du groupe British Medical Journal (BMJ).
Faible dans l'absolu, le risque est, selon les chercheurs, d'autant plus important que la consommation est forte et qu'elle dure longtemps. "L'étude montre que quand on dépasse 3 grammes par jour pendant deux semaines ou plus on commence à rentrer dans un zone à risque plus élevé", résume François Chast, chef du service de pharmacie clinique à l'Hôpital Cochin-Hôtel Dieu, interrogé par l'AFP.
Il ajoute toutefois qu'en dépit de la démonstration d'une "augmentation discrète mais réelle de la toxicité", l'étude "ne remet pas en cause les qualité du paracétamol qui reste un médicament très utile pour la douleur et la fièvre et qui présente moins d'effets secondaires que l'aspirine ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène". Son point de vue est partagé par d'autres spécialistes.
Un médicament sûr et efficace
"Le paracétamol est un médicament remarquablement efficace et sûr", souligne le Pr Philippe Even, auteur avec Bernard Debré du "Guide des 4.000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux". Mais il rappelle également qu'il n'existe "aucun médicament n'ayant pas d'effets indésirables" et qu'il vaut mieux éviter de le prendre en continu pendant plus de deux à trois semaines.
Le Pr Jean-Paul Giroud, spécialiste français en pharmacologie, indique pour sa part que la prise ne doit pas dépasser 3 g en 24 heures et qu'"il ne faut pas l'associer à l'alcool qui potentialise (renforce) sa toxicité sur le foie". Dès 2011, l'agence américain des médicaments (FDA) avait demandé que les médicaments contenant du paracétamol soient accompagnés d'avertissements mentionnant ses dangers potentiels pour le foie.
Des études ont montré depuis que le paracétamol pouvait également favoriser l'asthme et qu'il ne faisait pas mieux que le placebo contre la douleur du lumbago. La dernière étude montre "que le véritable risque du paracétamol est supérieur à ce que pense actuellement la communauté médicale", estiment les médecins britanniques.
Ils réclament "une revue systématique de son efficacité et de sa tolérance dans des pathologies particulières", compte tenu de son usage très répandu. Plusieurs spécialistes ont toutefois émis quelques bémols à propos de l'étude britannique. Le Pr Seif Shaheen, de l'Université Queen Mary de Londres souligne que celle-ci ne permettait pas de distinguer les décès prématurés dus au paracétamol de ceux liés à des maladies sous-jacentes.
Nick Bateman, un professeur de toxicologie clinique à l'Université d'Edimbourg, note pour sa part que l'étude ne tient compte que du paracétamol prescrit par un médecin et non de celui acheté sans ordonnance, beaucoup plus répandu. Il estime lui aussi que le paracétamol reste pour l'instant "l'antidouleur disponible le plus sûr" et ajoute que, comme pour tout médicament, "il est conseillé de prendre la dose efficace la plus faible pendant la période nécessaire la plus courte".
AFP...>> Lire l'article complet...





























































