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La réglisse contre les candidoses orales
Un article publié dans la revue Mycoses, détaille les composés de la racine de réglisse agissant sur une levure qui provoque des infections de la muqueuse buccale.
Céline Messier et Daniel Grenier du groupe de recherche en écologie buccale de l’Université Laval annoncent avoir découvert comment la réglisse peut agir sur C.albicans. Cette levure, présente dans la flore buccale de 60% des adultes, peut profiter d’une baisse de régime du système immunitaire ou d’une perturbation de la flore buccale pour devenir envahissante et infecter la bouche. En effectuant des tests in vitro, les deux scientifiques ont trouvé que la glabridine et la licochalcone A, synthétisées dans la racine de réglisse, bloquent la croissance de C.albicans en l’empêchant de former un biofilm et de produire des filaments grâce auxquels elle envahit les tissus.
A doses élevées, ces molécules sont toutefois toxiques pour les cellules de la muqueuse buccale. Pour la mise au point de traitements, les chercheurs proposent donc de les utiliser en conjonction avec la nystatine, un médicament antimycosique, lui aussi toxique à fortes doses. Pour Daniel Grenier, la combinaison de ces trois molécules serait une voie intéressante pour les maladies causées par des souches de C.albicans résistantes à la nystatine ou pour réduire les effets toxiques de ce médicament : » Les deux molécules de la réglisse pourraient être incorporées à des crèmes ou à des produits d’hygiène buccale comme le rince-bouche « .
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/068/68962.htm
L’assistante dentaire détournait les chèques des patients
Une femme âgée de 56 ans a été jugée hier pour abus de confiance par le tribunal correctionnel de Strasbourg. En trois ans, elle avait détourné 58 000 euros au préjudice du cabinet dentaire où elle travaillait comme assistante. Le praticien floué ne cache pas son amertume vis-à-vis de son ancienne salariée. « On est une petite famille, deux dentistes et trois assistantes, expose-t-il. Elle était embauchée depuis dix-sept ans. »
« Les mots d’abus de confiance prennent ici tout leur sens », glisse la vice-procureure Marie de Naurois.
Licenciée en mai dernier, Sylvia Martin avoue avoir commencé ses méfaits au début des années 2000. « Dans un premier temps, elle a emprunté des montants avant de les rembourser. Ensuite elle a fait des détournements », précise Me Nicolas Fady.
Le plus souvent, l’assistante dentaire encaissait sur son compte bancaire personnel des chèques émis par des patients. Puis elle effaçait les lignes correspondantes dans le livre des recettes du cabinet. Certaines opérations n’ont cependant pas été supprimées, ce qui a mis la puce à l’oreille du comptable. Pour l’année 2013, ce dernier a ainsi constaté un trou de 6 000 euros.
Les investigations menées par les enquêteurs sur la période non couverte par la prescription – d’avril 2011 à avril 2014 – ont permis de chiffrer le préjudice à un peu plus de 58 000 euros. L’ancienne employée a quant à elle reconnu pour 100 000 euros de malversations avec des chèques et 5 000 euros en espèces.
Des séjours au Vietnam et en Thaïlande
« Tout a démarré quand a été prononcée la liquidation judiciaire du commerce de mon mari [un magasin de vins et de spiritueux, ndlr], précise la prévenue âgée de 56 ans. J’ai d’abord fait des crédits à la consommation pour effacer nos dettes. »
« Avec les sommes détournées, vous avez aussi pas mal voyagé », remarque la présidente Sophie Thomann. Tête basse, la prévenue ne cache pas que l’argent de son employeur lui a permis de découvrir les trésors du Vietnam, de la Thaïlande et de la Grèce. « Il s’agit du seul écart dans sa vie », plaide Me Fady, en invitant les juges à « faire preuve de mansuétude ».
Le tribunal a suivi les réquisitions et infligé à sa cliente douze mois d’emprisonnement dont trois ferme. Sylvia Martin devra en outre rembourser le cabinet dentaire des montants détournés.