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Lavage des mains : le gel hydro-alcoolique ne suffit pas
L’épidémiologiste Didier Pittet, inventeur de la solution hydro-alcoolique de désinfection des mains, a insisté sur la nécessité de sensibiliser voire de contrôler les professionnels de santé afin qu’ils adoptent de meilleures règles d’hygiène, vendredi lors du congrès Doctors 2.0, à Paris.
Le Pr Didier Pittet a raconté son expérience à l’occasion d’une séquence intitulée « Hôpitaux 2.0: Les réseaux sociaux sauvent des vies », lors de la conférence plénière du congrès. Il a d’abord rappelé que 500.000 personnes sont chaque jour victimes d’infections à l’hôpital et qu’une personne en meurt toutes les deux minutes. « C’est une pandémie silencieuse […], et aucun hôpital ou aucun pays ne peut prétendre qu’il a résolu ce problème », a souligné le responsable du service « prévention et contrôle de l’infection » aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).
Après avoir réalisé que les professionnels des établissements de santé n’ont « pas le temps » de se laver régulièrement les mains de façon classique -« quitter le patient, aller au lavabo, se laver, revenir… ça représenterait 30 minutes par jour »- le Pr Pittet a inventé la solution hydro-alcoolique de désinfection des mains, avec l’aide du pharmacien William Griffith. Il a donné la recette de cette solution à l’OMS (Organisation mondiale de la santé), afin qu’elle puisse être fabriquée localement et à moindre coût dans le monde entier.
Trois ans après l’introduction de cette solution aux HUG, « le nombre d’infections a baissé de 50% » ce qui a représenté une économie estimée à 20 millions d’euros par an, a indiqué Didier Pittet.
Mais « distribuer une bouteille de solution hydro-alcoolique à chaque agent ne suffit pas », a-t-il souligné. Comparant la solution hydro-alcoolique aux ceintures de sécurité dans les véhicules, il a observé que « s’il n’y a pas de règles ou de sensibilisation, personne ne l’utilise ».
Aujourd’hui responsable à l’OMS du programme « Un soin propre est un soin plus sûr », le Pr Pittet a insisté sur l’importance pour les établissements de santé de mettre en place des campagnes de sensibilisation, notamment par le biais de posters dans les couloirs ou de vidéos. Les HUG ont ainsi, dès 2009, publié une vidéo intitulée « Hand Hygiene Dance », vue par plus de 270.000 personnes.
La mise en place de règles et d’un monitoring de l’utilisation de cette solution par les agents est aussi un moyen d’en favoriser l’usage, a-t-il ajouté.
Pour mieux faire passer son message, l’OMS a décrété le 5 mai « journée mondiale de l’hygiène des mains » et a utilisé les réseaux sociaux comme d’un support de communication. Plusieurs vidéos –comme cette chorégraphie inspirée de Gangnam Style- incitant à se laver les mains en musique ont ainsi été filmées dans le monde entier et compilées par les HUG. La campagne #SafeHands (« Mains sûres »), qui consistait à se prendre en photo avec un message de prévention, a aussi été suivie par plus de 5.000 personnes.
Source: http://www.directhopital.com/story.php?story=1661&uid=alWUytSXA2XUwSH3A7-Wvbm3cE4RYH8AqsifmxIwt42Sa9vEqrIxt08GM3mEWJ5HjirmE_nFua4OebnczUfWCmxtwGjj9vGT#ixzz3cghbR4kX
Mercure dentaire et environnement : nouvelle réglementation aux Etats-Unis
Malgré le fait que l´on connaisse les conséquences négatives sur l’environnement, des tonnes de mercure dérivées des amalgames de plombage finissent chaque année dans les égouts publics des États-Unis. Fin septembre, l’Environmental Protection Agency (EPA) a proposé de nouvelles mesures, visant à réduire les menaces résultant d´une mauvaise élimination des déchets notamment en imposant aux dentistes de tous les États-Unis d’employer des séparateurs d’amalgame.
Avec la nouvelle réglementation, qui fait partie de la Loi sur l’assainissement de l’eau, l’Agence espère diminuer les rejets métalliques toxiques, y compris le mercure, au moins de 8,8 tonnes par an. Afin de réduire la charge financière pour les États et les localités qui devront mettre en œuvre et superviser les nouvelles règles, l´EPA a annoncé des initiatives visant à simplifier les exigences de surveillance de l’industrie dentaire. Après l’assujettissement à une période de consultation publique et d’audience en novembre, la mesure devrait entrer en vigueur en septembre, l’année prochaine.
D´après l’EPA, près de 3,7 tonnes de mercure par an provenant des cabinets dentaires, sont libérées aux États-Unis. Selon le Zero Mercury Working Group, 50 % du mercure total est libéré dans le système public de traitement des eaux usées par les industries dont la dentisterie. Les séparateurs d’amalgames ont d´ores et déjà montré leur efficacité dans le domaine du métal toxique, pourtant à ce jour, seul 12 États, dont New York et le Massachusetts, ont préconisé leur utilisation dans les cliniques dentaires. Selon les nouvelles règles, les dentistes de tous les états devront installer et utiliser ces systèmes en permanence.




























































